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Les obstacles juridiques et institutionnels à l'édification de la société sénégalaise de l'information

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par Ismaila BA
Université Gaston Berger de Saint Louis (Sénégal) - Diplome d'études approndies 2004
  

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2°/- Le téléphone cellulaire

De toutes les NTIC, le téléphone cellulaire est celle qui connaît le développement le plus spectaculaire..

Lancé en 1994, le réseau cellulaire « Alizés » de la Sonatel a vu le nombre des ses abonnés s'élever à près de 73 500 en 1999 contre 22 100 en 199836(*), soit du triple en un an.

L'objectif de la Sonatel qui était d'atteindre 150 000 abonnements à la fin de l'an 2000, a été largement dépassé puisque son réseau comptait 210 000 abonnés en décembre 200037(*) et plus de 2.000.000 en 2007.

Ce réseau couvre presque toutes les villes et certaines grandes agglomérations rurales. Il est également interconnecté avec des réseaux étrangers.

Ouvert à la concurrence en 1998, le réseau cellulaire a vu l'entrée d'un second opérateur privé, Sentel. Filiale d'une multinationale spécialisée dans la téléphonie cellulaire, Millicom International Cellular, Sentel s'est vu attribuer une licence de vingt ans renouvelable.

La société a démarré ses activités en avril 1999 avec un réseau moins dense que celui de la Sonatel, elle a conclu plus de 14 000 abonnements, soit près de 15% du marché.

En février 2004, son réseau couvre toute l'étendue du territoire national et compte plus de 200 000 abonnés.38(*) Selon les derniers statisques SENTEL connu sous la marque commerciale de TIGO détient plus de

Aujourd'hui, un Sénégalais sur dix a son mobile. En effet, le Sénégal comptait plus d'un million d'abonnés (1028 061 abonnés) à la fin du mois de novembre 2004 selon l'Agence de Régulation des Télécommunications. La Sonatel Mobile détient 68% des parts de marché contre 32% pour son concurrent Sentel Mobiles.39(*)

C'est une très forte progression par rapport à l'année 2003 puisqu'à la fin de cette année, le nombre d'abonnés au mobile était de 782.423. Cette hausse confirme la tendance enregistrée au cours de ces dernières années. En effet, la croissance moyenne du parc d'abonnés est de l'ordre de 100% depuis l'introduction du mobile au Sénégal en 1996. Le nombre d'abonnés n'était que de 251 395 en 2000.

On remarque aussi la bonne progression de Sentel dont les parts de marché étaient de 18% en 2002 et qui passent à 26% en 2003 et à 32% à la fin du mois de novembre. Sonatel Mobiles, le leader du marché voit ses parts de marché baisser en raison de l'intensification de la concurrence.

C'est dans ce contexte qu'intervient la vente de la troisième licence.

Cette opération sera différente des deux premières dans la mesure où il s'agira de sélectionner un opérateur global qui va opérer sur tous les segments du marché40(*). Elle devrait surtout être plus transparente car les deux premières licences ont été cédées à des prix défiant toute logique, pour ne pas dire offertes aux opérateurs choisis.

* 36 SONATAL, rapport annuel 1999.

* 37 BATIk, juin 2001.

* 38 www.art.sn/actualité/html

* 39 www.osiris.sn/chiffres/html.( page consultée le 06 février 2005).

* 40 Les segments du marché de télécommunications sont : la téléphonie fixe et mobile, la connexion à l'internet et tous les services associés.

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