WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Effets de la mobilité sur les protocoles de routage dans les réseaux ad hoc


par Bécaye DIOUM
Université MOULOUD MAMMERI de TIZI OUZOU (Algerie) - Ingenieur d'état en Systeme d'information avancé 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

VI.1-4 Réseaux étendus sans fil ou WWAN (Wireless Wide Area Network)

Les réseaux étendus sans fil ont connu un essor sans précédent dans le monde de la technologie. Ils sont basés sur le système cellulaire et concerne le radiotélephone. Le système cellulaire subdivise la zone de couverture du réseau en sous zone appelé cellule, Chaque cellule est couverte par une station de base qui fait office d'intermédiaire entre les terminaux de la cellule et reste du réseau. Les stations de base utilisent les ondes hertziennes comme boucle local. De ce fait, deux stations de base adjacentes doivent utiliser des fréquences différentes pour parer au problème d'interférence.

La figure 1.5 [HYB05] illustre l'architecture cellulaire et la réutilisation de la fréquence.

Il existe plusieurs générations selon l'évolution du mode de communication et plusieurs normes.

F5 F2 F3 F7 F1 F4

F4 F6 F5
F7 F1

Figure 1.5: Réseaux cellulaires

Standards Européens

· GSM (Global System for Mobile communication)

C'est en 1982, lors de la Conférence Européenne des Postes et Télécommunications (CEPT) que fut créé le Groupe Spécial Mobile (GSM). Celui-ci avait pour objectif de spécifier un système de normes européennes pour les radiocommunications. En 1992, le GSM est rebaptisé << Global System for Mobile communications >> ; ce changement de nom symbolise le passage du concept de laboratoire au produit commercial.

Le GSM autorise l'envoi et la réception de messages courts (SMS : Short Message Services), la transmission de données en mode circuit, ainsi qu'un grand nombre de services supplémentaires [Tis99].

La bande de fréquence de cette norme européenne s'élève à l'origine à 900 MHz. Elle a été ensuite mise en oeuvre avec des fréquences autour de 1800 MHz [Rah93] [AgF99]. La Figure 1.6 illustre les différents composants constituants un réseaux GSM.

Figure 1.6 : Composants d'un réseau GSM.

· les stations de base ou BTS (Base Transceiver Station) : ce sont les antennes qui sont chargées de communiquer avec les téléphones portables. La zone de communication couverte par une station de base est appelée cellule - d'où le terme << réseau cellulaire >> ;

· les contrôleurs de station de base ou BSC (Base Station Controller) : ces composants sont chargés de gérer un ensemble de stations de base ;

· les centres de commutation de service mobile ou MSC (Mobile-service Switching Centre) qui doivent organiser les communications dans le réseau ;

· les enregistreurs de localisation de visiteurs ou VLR (Visitor Location Register) : ces bases de données, associées aux centres de commutation, stockent des informations de localisation précises sur des utilisateurs mobiles ;

· l'enregistreur de localisation nominal ou HLR (Home Location Register) qui est une base de données centrale - éventuellement dupliquée - contenant les informations sur les abonnés (dont une information de localisation comme la zone de localisation) ;

· le centre d'authentification des abonnés ou AUC (AUthentification Centre) qui est une base de données chargée d'assurer l'authentification des utilisateurs.

· GPRS (General packet Radio Service)

Une évolution du GSM, le GPRS [Tis99] est vu comme étant un conduit, permett ant aux applications situées dans un terminal mobil de se connecter à des bases de données. Il présente l'avantage de faire une taxation selon le volume de donnée transmis et non pas sur la duré de la communication. Ceci s'explique par la non utilisation de l'interface radio durant toutes la duré de la communication grâce à la commutation de paqué. Avec ce mode de transmission le GPRS offre des débit variable compris entre 9,6 kbits/s et 17 1,2 kbits/s.

· UMTS (Universal Mobile Telecommunications System)

Désigne une technologie retenue au niveau de la normalisation internationale dans la famille dite "IMT 2000" comme norme pour les systèmes de télécommunications mobiles de troisième générat ion [BFM97] [AgF99].

L'UTMS permet des améliorations par rapport au GSM, notamment :

· Un accès plus rapide à Internet depuis les téléphones portables, par un accroissement significatif des débits des réseaux de téléphonie mobile.

· Amélioration de la qualité des communications en tendant vers une qualité d'audition proche de celle de la téléphonie fixe.

· Etablissement d'une norme compatible à l'échelle mondiale, contrairement aux technologies actuelles (les normes utilisées aux Etats-Unis et au Japon ne sont pas toutes compatibles avec le GSM).

· Tend à résoudre le problème croissant de saturation des réseaux GSM, en particulier dans les grandes villes.


· Utilisation du codage DS-CDMA (Direct Sequence - Code Division Multiple Access) qui, outre un nombre important d'avantages, permet la réutilisation de la même bande de fréquence pour toutes les cellules voisines (avec GSM, les cellules voisines ne peuvent utiliser les même bandes de fréquence car elles interfèrent les unes avec les autres d'où un arrangement minutieux et compliqué de bandes de fréquence des cellules).

Les technologies développées autour de la norme UMTS conduiront à une amélioration significative des vitesses de transmission avec des débits supérieurs à 3 84Kbp/s et pouvant aller jusqu'à 2Mbp/s (en zone urbaine, avec une mobilité réduite).

Une des grandes nouveautés réside dans le fractionnement des cellules en zones (voir Figure 1.7) qui offrent des débits variables en fonction de la mobilité [BFM97]: zone intérieure et urbaine, zone urbaine, zone suburbaine et agricole, et enfin zone globales.

Zone 1 intérieure et urbaine : communication permanente, densité élevée d'utilisateurs, vitesse maximale de déplacement jusqu'à 10 km/h et débit assuré de 2 Mbp/s.

Zone 2 urbaine : micro-cellules utilisées pour les lieux publiques, rayon de service de plusieurs centaines de mètres, densité assez élevée d'utilisateurs, vitesse jusqu'à 120 km/h et débit de 480 kbp/s.

Zone 3 suburbaine et agricole : macro-cellules pour densités de population moyennes, rayon de service de plusieurs kilomètres, mobilité moyenne assurée (jusqu'à 500 km/h et débits de 384 kbp/s pour les vitesses moyennes (120 km/h) ou 144 kbp/s pour les vitesses élevées. Zone 4 globales : tout ce qui n'est pas couvert par les zones 1 à 3 à savoir, zones peu peuplées, océans, déserts, montagnes, etc. Le MSS (Mobile Satellite Systems) doivent couvrir ces zones. La mobilité atteint les 1000 km/h avec un débit de 144 kbp/s. En principe, les satellites doivent assurer une couverture partout où l'infrastructure cellulaire fait défaut.

Figure 1.7: Fractionnement des cellules en zones dans la technologie UMTS

Standards Américains

· IS-54 et IS-136

L'IS-54 est basé sur la méthode d'accès TDMA et a été implémenté par certains opérateurs cellulaires aux côtés de leurs réseaux analogiques en 800 MHz. Ce standard a également été retenu pour être utilisé dans le cadre des réseaux PCS (Personal Communication Services) large bande sous l'appellation IS-136 [HSJ98] [Cou99].

· IS-95 ou N-CDMA

Qualcomm a développé une technologie basée sur la technique d'accès CDMA (Code Division Multiple Access) [AgF99]. L'IS-95 ou N-CDMA (Narrowband CDMA) est censé supporter 10 à 15 fois la capacité des réseaux AMPS (AMPS : Advanced Mobile Phone System) contre un gain de 3 pour l'IS-54 [Gar00].

La norme IS-95 a commencé à être retenue dans quelques pays en dehors des Etats-Unis en particulier en Asie et en Amérique du Sud.

Un standard japonais PDC (Personal Digital Cellular system)

Lancé par DoCoMo qui a rajouté une sur-couche de communication par paquets appelée PDC-P. La norme japonaise de radiotéléphonie cellulaire numérique s'appuie, comme le GSM, sur le mode d'accès TDMA et fonctionne dans deux bandes de fréquences : 800 MHz et 1,5 GHz. Cette norme est intéressante, et commence à prendre place dans d'autres régions, car elle est le support d'accès du service I-Mode qui est un service d'Internet mobile utilisant le format des données cHTML (Compact HTML) qui est une déclinaison allégée du HTML adaptée aux terminaux mobiles. L'avantage du I-Mode par rapport à la technologie Wap, c'est que l'i-mode permet de ne garder le terminal connecté que le temps nécessaire aux transferts des données.

Les réseaux cellulaires peuvent être classés en 3 générations suivant leurs développement chronologique [GHJ99].

La première génération est analogique, nous citons à titre d'exemple les systèmes :

- AMPS (Advanced Mobile Phone System): développé par Bell Labs en 1970, la première

utilisation commerciale était au Etats Unis en 1983. Il exploite la bonde de fréquence de

800 MHz.

- NMT 450 (Nordic Mobile Telephones/450): développé par Ericsson et Nokia. Travail sur la bande de 450 MHz.

- NMT 900 (Nordic Mobile Telephones/900): l'utilisation de la bande de 900 MHz au lieu de 450 MHz.

- TACS (Total Access Communications System) : développé par Motorola. Il est similaire à AMPS. Il utilise la bande de 900 MHz. Il a été utilise la première fois au Royaume Uni en 1985.

- C-Netz : utilisé principalement en Allemagne et en Australie, utilise la bande de 450 MHz.

- RC2000 (RadioCom 2000) : Un system Français lancé en novembre 1985.

Les systèmes de radiotéléphonie cellulaire ont vu, après une première génération constituée uniquement de réseaux analogiques, l'arrivée des technologies numériques au début des années 1990 en Europe (GSM) et au Japon (PDC). Les Etats-Unis ont suivi quelques années plus tard (IS-136 et IS-95).

Il existe une génération 2+ (dite aussi 2.5 G) avec le GPRS, évolution du système GSM. Celui-ci permet la commutation de paquets et des débits de 105 KBits/s. Dans ce cas, IPV4 est obligatoire.

La troisième génération permet d'utiliser IP dans un contexte multimédia. Les terminaux peuvent avoir une adresse fixe, certaines normes comme l'UMTS impose IPv6. Le nom générique pour les différentes normes 3G est IMT-2000.

Tableau 1.3: Les Générations des réseaux cellulaires.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire