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Impact du droit international de l'environnement sur le droit national congolais

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par Blaise Freddy NGUIMBI
Université de Limoges - Master2 Droit international et comparé de l'environnement 2006
  

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3- L'espace et aménagement du territoire.

Dans ce cas précis, le Congo a souscrit à plusieurs actes internationaux soit en ratifiant, soit en adhérant à une série d'accords à savoir: la convention des Nations Unies sur le droit de la mer, la convention sur la protection du patrimoine mondial, la convention de Vienne sur la protection de la couche d'ozone, le protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d'ozone.

L'action du pays ne se limitant pas à l'échelle planétaire, les besoins d'efficacité et de précision l'ont conduit à la souscription des actes régionaux sur l'environnement.

B. Les traités régionaux et sous-régionaux.

La faiblesse des initiatives régionales ou sous-régionales relatives à l'élaboration des normes internationales de protection de l'environnement a pour corollaire la carence des traités.

Néanmoins, l'existence de quelques actes juridiques dans ce domaine a donné lieu à des ratifications ou adhésion des Etats. On peut citer à cela: la convention relative à la coopération en matière de protection et de mise en valeur du milieu marin et des zones côtières de la région de l'Afrique de l'Ouest et du Centre, la convention africaine sur la conservation de la nature et des ressources naturelles, l'Accord de Lusaka sur les opérations concertées de coercition visant le commerce illicite de la faune et de la flore sauvage, la convention de Bamako sur l'interdiction d'importer en Afrique des déchets dangereux et sur le contrôle des mouvements transfrontières et la gestion des déchets dangereux, le protocole de coopération en matière d'information environnementale entre pays du bassin du Congo, etc.

Nonobstant cette entreprise d'internalisation des normes internationales par le Congo, cette oeuvre n'est pas encore achevée car d'autres instruments n'ont pas encore subi l'épreuve de ratification.

§2. Les instruments non encore soumis à la procédure de ratification.

Le droit congolais de l'environnement est débiteur face au droit international. En effet, la Droit International de l'Environnement est très progressiste. Essentiellement conventionnel, il connaît un développement rapide dû à l'abondance des activités normatives. Le domaine vital qu'il régit fait l'objet d'un souci majeur qui se situe au coeur des préoccupations des Etats. La gestion de l'environnement faisant naître des défis qu' il faut relever, c'est dans la coopération internationale que réside les solutions. Les conventions, les protocoles, les chartes, les déclarations,etc, sont des instruments normatifs internationaux.

Le Congo pour sa part, exprime son engagement à s'intégrer dans cette mouvance. Cependant, on peut relever un certain retard dans ce domaine. Car il y a encore des traités auxquels le pays n'est pas partie; certains ont été signés mais non encore ratifiés (A), d'autres par contre n'ayant pas été signés, ne bénéficient pas aussi de son adhésion (B).

A. Les traités signés non ratifiés.

Un traité signé ne lie pas l'Etat, comme annoncé précédemment. L'engagement étatique ne devient définitif qu'après la ratification du texte conventionnel. Or, dans ce domaine, l'action congolaise n'est pas complète.

Prenant une part active à un certain nombre de rencontres internationales, ce pays a exprimé son consentement quant à l'adoption des normes internationales relatives à la protection de l'environnement. Cependant, on note une certaine léthargie s'agissant de l'introduction en droit interne des engagements internationaux signés par le Congo. La lenteur administrative qui caractérise ce pays en est certainement la raison fondamentale. Si jusqu'à ce jour aucune procédure n'a échouée(notamment pour ce qui est des traités environnementaux) suite à une désapprobation ni par le parlement ni par le peuple, il reste donc à déduire que l'absence de confirmation par une ratification, des engagements internationaux signés par le Congo est simplement due au manque d'initiative dans ce domaine. On peut aussi penser que ce manque de ratification serait dû à la réticence de cet Etat à l'égard de certaines conventions internationales. D'autre part, ce silence laisse planer le spectre d'un refus tacite.

Dans cette multitude de textes non encore ratifiés, on peut citer à titre d'exemple: la convention des Nations Unies sur le droit de la mer, la convention sur l'interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l'emploi des armes chimiques et leur destruction, le traité sur la zone exempte d'armes nucléaires en Afrique, le traité d'interdiction complète des essais nucléaires, etc.

Toutefois, il est vrai que la République du Congo a participé à la signature de plusieurs instruments internationaux tant universels que régionaux. Il est aussi vrai que la signature congolaise est absente d'un certain nombre d'accords internationaux soit parce que n'ayant pas pris part à la réunion internationale, soit bien que y marquant sa présence mais a refusé de signer.

L'absence de signature ne constituant pas un obstacle, le Congo devrait montrer sa preuve d'engagement par l'adhésion à l'acte international. Mais là également il y a déficience.

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