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sens et portee des donations au clerge traditionnel bamileke au regard des sources egypto nubiennes

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par Jules Bernard Gankem
Universite de Yaounde 1 - DEA en histoire 2006
  

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II - Quelques éléments de primauté du clergé égyptien ancien et bamiléké par rapport au clergé occidental chrétien

Le mot «primauté'' est dérivé du latin primus et il exprime la prééminence, le premier rang. Il s'agit pour nous ici d'analyser en quoi le clergé africain notamment égypto nubien et bamiléké occupe le premier rang vis-à-vis du clergé occidental chrétien. Notre approche va essentiellement s'appuyer sur des arguments chronologiques notamment de durée attestée dans le temps ceci pour poser l'ancienneté et la continuité du clergé africain par rapport au clergé occidental chrétien.

1. L'ancienneté du clergé égyptien ancien et bamiléké.

L'ancienneté ici stipule l'avènement premier du clergé africain, égyptien ancien par rapport au clergé occidental chrétien. Les sources égyptiennes sont évidentes à ce sujet notamment depuis 1883, date de la publication des copies de papyrus de Nelseni, Qenna, Neb-qet et de Sutines, les textes des sarcophages de Berlin, le papyrus de Turin, le livre de l'ouverture de la bouche, le livre des barrières et la première portion du livre de Unas87(*). Dans les années qui suivirent les éditions de beaucoup de papyrus magiques religieux et liturgiques, apparurent et avant la fin du dernier siècle, le matériel disponible pour une recherche dans le caractère de la religion égyptienne était abondant88(*).

Bien plus, les textes grecs anciens présentent aussi l'Egypte comme étant le berceau de toute science et de toute sagesse et les plus célèbres parmi les savants ou les philosophes hellènes ont franchi la mer pour chercher auprès des prêtres l'initiation à de nouvelles sciences. Ainsi, Orphée prit part en Egypte, aux fêtes de mystères dionysiaques, Thalés de Millet fit un voyage chez les prêtres et les astronomes d'Egypte89(*), Platon semble avoir cherché en Egypte à s'instruire sur la géométrie et la théologie (vie anonyme), et sur la science sacerdotale en général (olympiodore, vie de Platon)90(*).

Au cours d'un colloque international tenu à Yaoundé en 2003, le père Hebga relevait l'importance de l'Egyptologie dans l'attestation de l'ancienneté de l'Egypte vis-à-vis de la Grèce. Pour lui donc, de nos jours dans la foulée de Cheikh Anta Diop, l'éminent initiateur de l'Ecole africaine d'Egyptologie, cette science plurielle, (histoire, archéologie, grammaire, physique, mathématique, etc...), a fait en quelques années des progrès impressionnants. L'intelligentsia africaine, nonobstant le tir de barrage de ceux dont les théories idéologiques s'effritent devant la vérité implacable des faits, prend de l'assurance et parle avec compétence et fermeté. L'Egypte pharaonique, mère et maîtresse de la Grèce et de son miracle présente une parenté saisissante avec les peuples de l'Afrique noire, comme l'attestent entre autres, l'analyse linguistique, l'examen minutieux des migrations, l'observation des recoupements culturels.

Au cours du même colloque, l'Egyptologue camerounais Pierre Oum Ndigi, en relevant l'importance de l'Egyptologie pour l'histoire de la pensée évoquait aussi l'ancienneté de l'Egypte vis-à-vis de l'occident chrétien. A cet effet, il citait un britannique du XIXe siècle, M. Brown, 1827, : 2-3 qui avait écrit ceci :

Les ruines de l'Egypte offrent à l'antiquaire et à l'historien une source d'intérêt inéquitable. Malgré les dénégations des sceptiques, le pays des pharaons fut incontestablement le berceau des arts et des sciences, et le flambeau du vieux monde. Le sol de la Grèce et de l'Italie était encore couvert de ses forets primitives et peuplées de bêtes sauvages ou d'hommes non moins barbares qu'elle, et déjà, la vallée du Nil possédait des habitants qui avaient bâti des temples en l'honneur de leurs dieux, et dressé des colonnes destinées à transmettre les noms de leurs rois. Cette haute antiquité n'est point établie sur des chronologies douteuses, ou sur de doctes et vagues spéculations, elle repose sur des faits qu'aucune controverse ne saurait détruire.

Dès l'époque même de moïse, l'Egypte, florissante par ses lois, ses institutions, la variété de ses connaissances, aussi bien que par sa force politique, paraît avoir atteint cette période de perfectionnement dans lequel les nations en général demeurent plus ou moins des temps stationnaires. Toutes les inductions que fournit l'histoire sacrée nous montrent le peuple égyptien comme jouissant à un haut degré des avantages résultants des formes politiques et religieuses qui leur étaient particulières.

Dans cet âge reculé, la science des Egyptiens était passée en proverbe, et il est très vraisemblable que le célèbre législateur de la sagesse que lui avait enseignée la tradition ou son étude personnelle dans le pays de sa naissance et de son éducation. (certains termes de l'ancien français ont été conservés comme tels dans le texte original).

De ce texte, il se dégage que l'Egyptologie pour l'histoire de la pensée humaine est importante en ce sens qu'elle a fait reculer l'histoire de la pensée humaine de plusieurs milliers d'années transférant par là-même son berceau prétendument grec en terre africaine91(*).

Cette ancienneté de la civilisation égyptienne en terre africaine malgré les diverses invasions dont a été victime l'Afrique n'a jamais totalement disparu, elle a survécu à toutes les formes d'oppression religieuse, politique, économique, culturelle étrangères. Et, cette survivance se vérifie encore de nos jours dans le clergé de la religion traditionnelle africaine qui se présente comme étant la continuité du clergé de l'Egypte pharaonique.

2. La continuité du clergé égyptien ancien et bamiléké

Le mot continuité vient du latin continuitas et signifie, l'état de ce qui est d'une seule tenue. Il s'agit de montrer comment le clergé égyptien ancien et bamiléké a préservé ses éléments de base depuis la haute antiquité égyptienne jusqu'à nos jours, éléments perceptibles chez les peuplades noires éparpillées actuellement dans le monde entier en particulier aux Amériques et en Afrique.

En effet, en Egypte, grâce à l'excavation des tombes des périodes prédynastiques archaïques et des premières dynasties faites à Abydos, Nagadah, Ballas et d'autre part de la Haute Egypte, il avait été prouvé que les croyances religieuses de ceux qui avaient bâti ces tombes étaient en substance la même dans toutes les trois périodes. Et, il devenait clair que le caractère général de la religion des Egyptiens dynastiques était identique avec celui de la religion des Egyptiens primitifs92(*)

En Eté 1897, Wallis Budge se trouvait à Marawi, dans la province de Dongola du Soudan égyptien, et il avait constaté que les croyances de ces peuples du Soudan étaient similaires à ceux consignés dans le Livre des morts des anciens Egyptiens. La similitude était surtout plus frappante dans les districts du Sud et l'Ouest Soudan ; région n'ayant pas encore subi l'influence européenne.

Wallis Budge percevait l'africanité de l'Egypte en lisant aussi les écrits des voyageurs tels que Ibn Batûtah et Mr. Wad's qui avait écrit Voice from Congo. A la fin Wallis Budge avait constaté que les croyances des Soudanais modernes étaient identiques à celles de l'Egypte ancienne, parce que les Egyptiens étaient des Africains au même titre que les Soudanais modernes.

Après avoir arrangé ses notes et extraits issus des travaux des voyageurs, il devenait apparent que la religion égyptienne était centrée sur Osiris et son culte. Le culte Osirien d'après lui était l'illustration parfaite du monothéisme ontologique et du polythéisme liturgique de la religion africaine. En effet, l'Etre suprême Osiris trônait sur les divinités secondaires au même titre que le Dieu suprême chez les bantu. Le Dieu suprême Si chez les Bamiléké de l'Ouest du Cameroun trône aussi sur de nombreuses divinités secondaires.

Aussi, pendant plus de trois millénaires, le peuple égyptien est resté attaché à ses croyances religieuses qui, elles, étaient entretenues par des prêtres dont le rôle n'a pas beaucoup changé depuis tout ce temps.

Aussi, de tout temps, le pharaon égyptien tout comme le roi africain travaille à maintenir l'ordre universel en assurant le culte divin et en dictant les lois aux hommes ; telle sera toujours la double fonction essentielle du roi d'Egypte, du premier des pharaons au dernier des empereurs romains païens, pendant près de 3500 ans93(*).

En outre les prêtres de famille existaient déjà en Egypte et cette fonction était héréditaire. Au Nouvel Empire, il arrive qu'un homme puisse réclamer une charge sacerdotale dans un temple en disant simplement qu'il est fils d'un prêtre de ce culte. Mieux encore, les stèles de Basse Epoque nous exposent parfois la généalogie de ceux qui les ont dédiées, et certains d'entre eux se réclament de dix sept générations d'ancêtres, prêtres du même dieu : on peut vraiment parler de dynasties sacerdotales.

D'autres stèles notamment celle du grand prêtre de Ptah, Pcherenptah, montrent que douze cent ans plus tard, les rois procédaient de la même manière pour désigner le pontife suprême. En effet, le roi installait le premier prophète dans ses fonctions en disant :

 «Te voici désormais grand prêtre d'Amon : ses trésors et ses greniers sont sous ton sceau. Tu es le chef de son temple, tous ses serviteurs sont sous ton autorité. Quant au temple d'Hathor, dame de Dendéra, il passera sous l'autorité de ton fils ainsi que les fonctions de tes pères et le siège que tu occupais94(*) »

Par ailleurs, même avec la fin de l'Egypte des pharaons, les prêtres africains fondent la civilisation en Afrique noire, depuis la haute antiquité africaine, depuis l'Egypte des pharaons... En ce sens le nganga a créé une tradition culturelle et scientifique en Afrique noire d'une richesse inouïe. Il a été des millénaires durant témoin de la lutte des hommes pour être et vivre devant la lumière du soleil95(*).

Même avec la colonisation, le clergé traditionnel africain n'a pas disparu devant le clergé occidental chrétien. En ce sens Pierre Erny affirme que l'éducation scolaire, le progrès technique et l'acheminement vers une mentalité « moderne »ne vont pas nécessairement de pair avec un affaiblissement de ces croyances96(*)

Et cela tient de l'éthique africaine que diffère totalement de celle qui prévaut en occident, Meinrad P. Hebga relève que la différence essentielle fondamentale entre notre éthique et celle qui tend à prévaloir en occident est que nous continuons à appeler aujourd'hui contre-nature les déviations sexuelles que nos ancêtres appelaient de ces noms, tandis qu'en occident l'on proclame que les moeurs ont changé, les mâles peuvent s'unir entre eux, et les femmes entre elles...97(*).

Aussi, chez les bamiléké de l'Ouest du Cameroun, Enock Kwayeb a relevé la continuité du rôle du clergé traditionnel au niveau du pouvoir politique, de la justice, des coutumes, des associations coutumières, au niveau même de la santé.

En ce qui concerne le pouvoir politique du chef qui est en même temps prêtre du village, il cite Félix Eboué qui, en 1941, relevait la pré-existence du chef même s'il était déposé par le pouvoir colonial. Et Kwayep remarquait à cet effet que sous l'administration française, la source du pouvoir traditionnel n'a pas changé ; le chef étant toujours désigné par la coutume98(*)

Au niveau de la justice, les villageois continuent à porter devant le chef même les affaires pénales les plus graves et que ce dernier continue à juger d'après la coutume99(*).

Au niveau des coutumes malgré la colonisation, les « évolués»  tout en ridiculisant les traditions ne continuent pas moins à leur donner une certaine valeur notamment en achetant les titres de noblesses auprès des chefs100(*).

Bien plus, bien que la colonisation ait précipité la régression des sociétés ou associations coutumières, elles n'ont pas disparu, tel est le cas des sociétés très anciennes en particulier le  kamve  qui est l'organe intronisateur du chef et en même temps organe consultatif101(*).

Enfin, même au niveau de la santé, l'influence des ancêtres et des sorciers demeure très grande, le bamiléké resté dans son village continue à croire que si ses ancêtres sont contents, il ne sera pas malade et la mort est toujours due à une cause surnaturelle.

En résumé, il s'est agi pour nous tout au long de ce chapitre de présenter à la fois l'ancienneté et la continuité d'un clergé égyptien ancien et bamiléké. Une telle entreprise a nécessité au préalable une présentation de l'état des sources sur l'existence ou non d'un clergé traditionnel égyptien ancien et bamiléké. Nous en sommes arrivés à la conclusion que la négation d'un clergé égypto africain était plutôt le résultat des travaux d'individus beaucoup plus guidés par une idéologie à caractère eurocentriste que par les faits de science pure. C'est ainsi que basant nos propos sur des sources anciennes et diverses, nous avons pu démontrer depuis l'Egypte Pharaonique jusqu'aux peuples négro-africains actuels, notamment les Bamiléké de l'Ouest du Cameroun, l'existence d'un clergé traditionnel propre à la sphère égypto africaine aux dénominations et attributions communes.

Pour terminer, influencé par le contexte actuel de guerre interposée entre les religions dites universalistes que sont l'islam, le judaïsme et le christianisme, nous avons jugé nécessaire, de comparer la religion traditionnelle africaine à celle de l'occident chrétien notamment du fait que nous partageons depuis quelques siècles une histoire commune. L'ancienneté et la continuité du clergé de la religion égypto africaine par rapport à celle de l'occident chrétien telles que posées par nous est une contribution heuristique à l'entreprise d'exhumation de l'identité religieuse égypto-africaine dont la modernité n'est pas le moindre des traits saillants. .

V- Sources et références bibliographiques

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Grenier Jean, «Les prêtres : l'élite de la société», Revue Sciences et Vie, Hors Série, n°197, Dec.1996, pp.64-69.

Meinrad Hebga, «Egypte pharaonique et peuples africains: trois points de rapprochement'' in Ndinga G., Ndumba G., Relecture critique des origines de la philosophie et ses enjeux pour l'Afrique, Actes du colloque international de Yaoundé du 01 au 05 Dec. 2003, Institut de missiologie Aachen (RFA), Mainbuc, 2005, pp.259-280.

____________, «Eloge de l'ethnophilosophie», Revue Présence africaine, n°123- 3eme trimestre,1982,pp.20-41.

________, «Plaidoyer pour les logiques d'Afrique Noire», Revue française de recherche et débats, Aspects de la culture Noire, Paris,1958, pp.104-116.

Oum Ndigi P., «Gb / Kb / Gb gb / kobi / koba koba / ou le nom du dieu de la terre et de l'oiseau créateur mythologique chez les égyptiens et chez les basaa du Cameroun », Bulletin de la société d'égyptologie de Genève, n° 20, 1996.

________, «Dénomination et représentation de l'être vital chez les Egyptiens anciens et les basaa du Cameroun à travers une scène de résurrection du Nouvel Empire et la figure de l'oiseau à tète humaine». Communication au colloque international de commémoration du xeme anniversaire de la disparition du professeur Cheikh Anta Diop, Dakar, Caytou- 26 Fev., 02 Mars 1996, 12 p. inédit.

___________, «Le basaa, l'égyptien pharaonique et le copte, premiers jalons révélateurs d'une parenté insoupçonnée », Revue Ankh - Revue d'Egyptologie et des civilisations africaines, n°2, Avril 1993,pp.85-113.

_________ «Egyptologie, langues et philosophie africaines'' in Ndinga G., Ndumba G., Relecture critique des origines de la philosophie et ses enjeux pour l'Afrique, Actes du colloque international de Yaoundé du 01 au 05 Dec. 2003, Institut de missiologie Aachen(RFA), Mainbuc, 2005, pp.39-52.

Pfouma Oscar, «Problématique initiatique négro-pharaonique», Revue Nomade, n°4. pp.80-91.

Yoyotte J. «Arts nubiens antiques», Revue du Louvre et des musées de France, n° 4 et 5 1966.

3. Mémoires

Apisay Ayafor E.., «La mort et les pratiques funéraires en Egypte ancienne et au Cameroun: le cas des conceptions égyptiennes anciennes et des Nguemba d'Awing», Mémoire de Maîtrise en Histoire, Université de Yaoundé I, 2004.

Eone Michel, «Maât / Mataa / Måå ou l'Ethique de vérité ou Justice des Egyptiens anciens et des Africains modernes. Essai d'approche historique du droit africain», Mémoire de Maîtrise en Histoire, Option Egyptologie, Université de Yaoundé I, 2004.

Ngo Gwem Anastasie, « Les sacerdoces féminins et les Basaa du Sud Cameroun : Essai d'Histoire comparée», Mémoire de Maîtrise en Histoire, Option Egyptologie, Université de Yaoundé I, 2004.

Ngo Minyem Ernestine, «La religion, source du développement ou du sous-développement chez les africains». Le cas des Basaa du Sud-Cameroun, Mémoire de Maîtrise en Histoire, Option Egyptologie, Université de Yaoundé I, 2002.

Ngo Nlend Nadeige Laure, «Le calendrier et la mesure du temps chez les Egyptiens anciens et les Basaa du Cameroun», Mémoire de Maîtrise en Histoire, Option Egyptologie, Université de Yaoundé I, 2004.

4. Thèse

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5. Dictionnaires et encyclopédies

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Harrap's shorter Dictionary, English French / French English, 7 Hope town

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L'Arabe Philipe, Fiedman, Encyclopaedia Universalis Thesaurus Index, Encyclopedia Universalis, Editeur à Paris. E.U. France S.A, 1985.

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Dika Akwa Nya Bonambela, Les descendants des pharaons à travers l'Afrique, Bruxelle, Africans, 1985.

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4. Thèses

Chendjou Kouatcho Jean Joseph, «Les Bamiléké de l'Ouest Cameroun : Pouvoirs économie et société 1850-1916 : La situation avant et après l'accentuation des influences européennes», Thèse 3ème cycle en Histoire, Université de Paris I panthéon Sorbonne, 1986, 2 vol.

Fotso Justin, «Polygamie et religion chrétienne chez les Bamiléké de l'Ouest Cameroun», Thèse 3ème cycle en Théologie, Université des Sciences Humaines de Strasbourg, 1978.

Fouomena (J.), «Anthropo-logique existentielle et Dia-logique Symbiotique de l'Oblation», Thèse de Doctorat 3eme cycle en Anthropologie, Université de Lyon, 1985.

Ghomsi (E), «Les Bamiléké du Cameroun, Essai d'Etudes historiques des origines à 1920», Paris, Université de Paris, Thèse de Doctorat 3eme cycle en Histoire, 1972

Ombolo Jean Pierre, «La genèse du fait religieux en Afrique Noire, sens et puissance du monothéisme des Bantou. (Avec un tableau alphabétique de localisation des ethnies d'Afrique) : Une contribution à l'ethnologie religieuse de l'Afrique, Yaoundé, [S.N], 1980.

Pradelles de Latour, «Charles Henry : Le champ du Langage dans une chefferie Bamiléké», Paris, thèse de Doctorat es Lettres et Sciences Humaines, 1986.

4- Dictionnaires et encyclopédies

Anderson Stephen C, Dictionnaire Ngyemboon Français, Edition Prépublication, SIL, Yaoundé, 1987.

Anderson Stephen C, Lexique Français Ngyemboon, Edition prépublication, SIL, Yaoundé, 1987.

Dictionnaire de français, Larousse-Bordas 1997.

Harrap's shorter Dictionary, English French / French English, 7 Hope town

crescent, Edingburgh, EH74AY, UK, chambers Harrap Publishers, Ltd, 1996.

L'Arabe Philipe, Fiedman, Encyclopaedia Universalis Thesaurus Index, Encyclopedia Universalis, Editeur à Paris. E.U. France S.A, 1985.

Mpondo Epo, Le Cameroun et ses hommes, Yaoundé, Sherpa, 2000.

Posener Georges, Dictionnaire de la civilisation égyptienne, Paris VI, F. Hazan, 1959.

Simon & Schuster, Encyclopedia of African South of Sahara vol 1, New York, Macmilan Larousse, 1997.

5. Sources orales

Megny Hortense, 60 ans environ, prêtresse traditionnelle bamiléké, Yaoundé le 2 Août 2005.

Megny Florence, 42 ans environ, prêtresse traditionnelle bamiléké, Yaoundé le 27 Décembre2005.

Simeu Suzanne, 46 ans environ, commerçante, Yaoundé le 12 septembre 2005.

Tetchuang Madeleine, Ménagère, 45 ans environ, Ménagère, Yaoundé le 10 octobre 2005.

Mewakam Jacqueline, commerçante, 42 ans environ, commerçante Yaoundé le 18 octobre 2005.

Kenmoé Israël, enseignant, 50 ans environ, Yaoundé le 6 Décembre 2005

Kadjie Samuel, enseignant, 65 ans, Bafoussam le 11 juillet 2005.

* 87 E. A. Wallis Budge, Osiris and the Egyptian resurection, New York, Dover publication, 1911, p. XIII.

* 88Ibid.

* 89 S. Sauneron, Les prêtres de l'ancienne Egypte, Paris, Editions du Seuil, Paris, 1962, pp.111-114.

* 90 ibid.

* 91 P. Oum Ndigi, « Egyptologie, langues et philosophies» , 2003, p.43.

* 92 E.A. Wallis Budge, Osiris and the Egyptian, 1911, p.XIV.

* 93 S. Sauneron, les prêtre de, 1962, p.31.

* 94 Ibid., p.45.

* 95 T. Obenga, Les Bantu., Langues, 1985, p.290

* 96 P. Erny, L'homme divers et un. Positions en Anthropologie, Paris, l'Harmattan, 2001, p.266.

* 97 H.P. Meinrad, «Egypte pharaonique et peuples africains», 2003, pp.275-276.

* 98 K.K. Enock, Les institutions de droit, 1960, p.96.

* 99 Ibid., p.108.

* 100 Ibid.,p.112

* 101 Ibid., pp.130-131.

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