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sens et portee des donations au clerge traditionnel bamileke au regard des sources egypto nubiennes

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par Jules Bernard Gankem
Universite de Yaounde 1 - DEA en histoire 2006
  

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DEUXIEME PARTIE : CHAPITRE REDIGE

DE L'ANCIENNETE ET DE LA CONTINUITE D'UN CLERGE TRADITIONNEL EGYPTIEN ANCIEN ET BAMILEKE.

Chapitre premier :

De l'ancienneté et de la continuité d'un clergé traditionnel égyptien ancien et bamiléké.

Ainsi s'intitule le chapitre premier de notre Thèse de Doctorat Ph.D.N.R : la raison en est que pour nous le clergé traditionnel bamiléké en particulier et négro-Africain en général présente fort curieusement des analogies tant au niveau organique qu'au niveau fonctionnel avec le clergé traditionnel de l'Egypte ancienne. Il va sans dire que cette vérité ne fait pas l'unanimité au sein des africanistes de divers horizons. Cette discordance trouve son fondement même au niveau du champ de la réflexion philosophique devenant par là même un débat interposé entre philosophes notamment au sujet de l'existence ou non d'une philosophie africaine.

Une affirmation de celle-ci attesterait du coup la validité d'un clergé traditionnel digne de ce nom ; par contre, l'inexistence de celle-ci supposerait aussi une négation d'un clergé traditionnel africain. Pourtant, au vu de l'évolution de la science historique notamment ces dernières décennies, il va sans dire que la négation de l'existence d'un clergé traditionnel africain et par ricochet d'une philosophie africaine serait plutôt le fait d'une mauvaise interprétation des sources, une interprétation motivée par des intérêts partisans.

I. La mauvaise interprétation des sources ou la négation de l'existence d'un clergé traditionnel égypto- bamiléké

Il faut remonter très loin dans l'histoire pour s'imprégner réellement de la négation d'une philosophie égypto africaine. En effet, de 30 B.C. à 395 A.D., l'Egypte était alors annexée par Rome. En 394 A.D., Théodose Le Grand proscrivait «le culte païen » et imposait le christianisme comme religion officielle. Bien entendu, le  «culte païen»  était celui pratiqué par les prêtres de la religion traditionnelle égyptienne. La destruction de la bibliothèque d'Alexandrie et le martèlement des inscriptions hiéroglyphiques à cette même époque sonnent le glas de la religion égyptienne qui va alors sombrer dans l'oubli pendant un peu plus de quatorze siècles. Ce n'est qu'à la faveur de l'expédition de Napoléon en Egypte qu'un officier du Génie Bouchard du nom de Pierre François Xavier découvre un fragment du décret du Clergé de Memplis appelé communément Pierre de Rosette. Cette pierre était un décret du clergé de Memphis en reconnaissance du Roi Ptolémée V Epiphane datant de 196 B.C. notamment pour ses faveurs au clergé en l'occurrence pour l'entretien des temples et aussi pour ses faveurs au peuple en l'occurrence la remise des taxes en période de disette. C'est ce décret royal inscrit sur du basalte, notamment son déchiffrement qui va permettre l'exhumation progressive de la pensée, de la religion traditionnelle de l'Egypte pharaonique. Ceci à la faveur du déchiffrement des hiéroglyphes par Champollion en 182236(*). En 1824, le même Champollion publie son Précis de système hiéroglyphique qui comporte des éléments de grammaire. Il travaille aussi sur un dictionnaire publié à titre posthume par son frère en 1832. A partir de cette date, publications et contre publications vont alors animer l'étude de cette Egypte ressuscitée par Champollion. Les problèmes débattus concernent presque tous les domaines de la science notamment la philosophie, la religion, l'eschatologie37(*), la linguistique, la thanatologie, la chirurgie, l'art, l'agriculture, la climatologie ...

C'est dans cette mouvance que vont se démarquer certains individus dont le seul credo est la négation de quelque valeur que ce soit en Egypte surtout pour ce qui est de la pensée, et de la religion d'autant plus que cette dernière s'accommodait avec la religion des Négro africains contemporains tant au niveau de la forme qu'au niveau du fond. Au nombre de ces pourfendeurs d'une philosophie egypto africaine, l'on peut reconnaître des esclavagistes, des scientistes, des colons, des missionnaires, des philosophes européens et certains de leurs disciples africains.

Il faut le rappeler que déjà, bien avant la découverte de Champollion, les esclavagistes notamment de la période de la traite négrière transatlantique, s'étaient approprié les bras de leurs esclaves, de leur force physique pour les rudes travaux indispensables à l'exploitation de l'Amérique. Mais cela ne leur avait pas suffit parce que plus tard, ils vont interdire à ces esclaves de pratiquer leur religion d'essence africaine dans les plantations d'Amérique.

En mars 1865, le statut des esclaves est édicté dans le code noir et il y est stipulé que les esclaves devaient le plus tôt possible être instruits et baptisés dans la religion catholique et il leur était désormais interdit de participer à toute cérémonie non-conforme aux canons de leur nouvelle religion38(*). Tout contrevenant à cette loi était accusé d'hérésie, y compris ceux des maîtres qui seraient tolérants vis-à-vis de leurs esclaves. Il s'agissait en fait pour le Code Noir d'éviter tout regroupement d'esclaves de maîtres différents quelle que soit la circonstance, quel que soit le temps39(*).

Ces restrictions atténuèrent considérablement les pratiques religieuses d'essence africaine qui néanmoins vont continuer à évoluer dans la clandestinité. Les esclaves n'avaient plus que leurs danses religieuses pour évoquer la patrie africaine. Ces danses étaient pour eux toute la « guinée ». Possédés par leurs anciens dieux, ils pouvaient pour un court instant, se sentir libres. Là où ils dansaient, ils se trouvaient ensemble et tout proches de l'Afrique ... La religion devint culte secret, tout adepte un conjuré, la réunion clandestine un noyau de résistance40(*).

Ainsi, les esclaves noirs n'avaient jamais baissé les bras malgré la rudesse de leur condition de vie ; la poursuite de leur religion dans la clandestinité fut pour eux source de courage, d'endurance et de ténacité notamment dans la lutte d'indépendance qui les opposa à Haïti contre l'empereur Napoléon Bonaparte41(*). Le culte africain et les dieux d'Afrique leur avaient permis par le biais du sacrifice de venir à bout d'une armée européenne bien équipée et entraînée, et de remporter malgré de nombreuses défaites la victoire finale42(*).

Après l'esclavagisme, c'est le scientisme, la croyance à la toute puissance de la science qui, partant d'Europe considérait les actes religieux des Africains comme étant des actes dénués de raison, de logique, dénués de cartésianisme. Ce qui a fait dire à Meinrad P. Hebga que ces européens entendent habituellement par irrationnel ce qui n'est pas selon eux assimilable par la raison dite universelle par exemple « les croyances primitives et superstitieuses »43(*). Le Père jésuite constate à ce propos que l'Occident, travaillé depuis des décades par la psychanalyse freudienne et l'exégèse démythologisante de Bultmann, et en général par un scientisme doublé d'un technologisme délirant, veut se persuader qu'il ne croit plus au démon, et qu'il faut bannir à tout jamais une superstition digne des seules peuplades primitives d'Afrique et d'Asie, ou encore d'Amérique Latine. Mais la recrudescence du satanisme et la prolifération des sectes et autres églises de Satan avec leur cortège de sabats et de messes noires, dans les pays développés ne sont précisément pas des indices d'une victoire des lumières sur l'obscurantisme mystico religieux.44(*) C'est pourquoi de nos jours, la prétention du savant à une objectivité rigoureuse et parfaite fut une douce illusion qu'entretenait le scientisme naïf jusqu'aux dernières années45(*).

C'est pour cela que le sociologue Henri Laborit s'était pour sa part inscrit en faux contre la prétention des cartésiens vrais ou prétendus, de savoir où finit le rationnel et où commence l'irrationnel. Il écrivait :

Opposer rationnel et irrationnel nous paraît particulièrement absurde, car nous ne jugeons irrationnel que ce dont nous ignorons encore les lois... l'univers de notre ignorance est effroyable, comparé à la plage étroite de nos connaissances. L'irrationnel puisse dans cet univers sans fin ... l'irrationnel ne paraît riche que de rationalité potentielle, et la raison n'est pas une chose, mais une fonction liée à la structure du cerveau humain, fonction qui se transforme avec les connaissances qu'elle traite 46(*)

Ainsi, le scientisme se présente beaucoup plus comme une idéologie eurocentriste que comme une idéologie de la science pure. Encore que celle ci n'existe réellement pas si l'on s'en tient aux propos du sociologue Henri Laborit qui à l'irrationnel préfère plutôt parler de l'ignorance, ignorance de l'autre dont son rationnel ne m'est pas connu. Au lieu de rechercher la rationalité de la religion africaine, ces « scientistes » condamnaient à tue tête une vision du monde différente de la leur. Ce qui est même très inquiétant de leur part surtout du moment où depuis l'antiquité grecque des penseurs tels que Hérodote leur avait laissé en héritage leurs connaissances sur la relativité des valeurs.

Cette relativité des valeurs est mise de côté aussi bien par les missionnaires et philosophes européens que par leurs disciples acculturés.

En fait pour les missionnaires, les coutumes indigènes leur semblaient un amas confus d'abominations, d'inventions du diable, qu'il fallait extirper jusqu'au fondement pour installer à sa place l'édifice culturel préfabriqué au-delà des mers.47(*)

Cependant cette politique ne fut pas respectée par tous et certains cherchèrent à comprendre et même à concilier le christianisme aux coutumes indigènes. C'est le cas du Reverend Père Aupiais qui reconnaissait que chaque civilisation a sa valeur propre que le christianisme ne devait pas s'efforcer de la détruire, mais de la pénétrer, en développant les bonnes semences qui s'y trouvent ; en utilisant la psychologie des indigènes, en christianisant leurs cérémonies48(*).

Bien plus, dans la même visée, d'après le jésuite Meinrad P.Hebga, d'autres tels que le Père Placide Tempels soutinrent dans les années 1940, l'existence d'une " philosophie Bantu". En effet, Tempels soutenait que chez les bantu, l'être ou l'étant est essentiellement une force 1(*)4 , l'univers étant peuplé d'êtres forces, c'est à dire que les forces subsistent en elles-mêmes sous forme de plantes, d'animaux, d'hommes ou simplement des choses inanimées. Ces êtres forces étant aussi susceptibles d'accroissement ou de diminution mais toujours dans la ligne de leur nature dynamique. Bien plus, Tempels observait que c'est la conception de l'être comme force qui différencie l'ontologie bantu de celle statique d'Aristote et de ses disciples.

Les échos du livre de Tempels retentirent au Congo belge d'alors, en Belgique, en Hollande et en France ; la plupart des colons et missionnaires blancs s'indignaient que l'on pût prêter une pensée philosophique à des primitifs ignares et frustres, à des gens dont Levy Bruhl avait montré qu'ils étaient incapables de raisonnement logique1(*)5.

L'effort de Tempels d'avoir découvert une forme de pensée originale et intéressante fut reconnue par des intellectuels occidentaux tels que Bachelard, Gabriel Marcel, Louis Lavelle, Jean Wahl, Jean Paul Sartre, Albert Camus et bien d'autres1(*)6. En revanche, une telle prise de position heurta profondément un émigré belge, professeur à Lovanium : Franz Crahay. Il décocha à Tempels et à ses disciples indigènes, vrais ou supposés un article vengeur intitulé : « le décollage conceptuel, condition d'une philosophie bantu », article dans lequel il fustigeait pêle-mêle ceux qui lui paraissaient soutenir la thèse indéfendable selon lui de Placide Tempels. Le Français Henri Maurier, de son côté dans son ouvrage Philosophie de l'Afrique noire ne tarda pas à lui faire écho. Il s'avisa même de diviser les penseurs africains contemporains en deux groupes étanches : les bons ou disciples de Crahay et les mauvais ou imitateurs de Tempels.

En fait Maurier soutenait que la tradition africaine est un fidéisme1(*)7. La pensée occidentale un rationalisme1(*)8 ...

Cette négation de l'activité philosophique en Afrique se poursuivit avec des philosophes africains tels que Eboussi Boulaga, Marcien Towa et Paul Hountondji.

Eboussi Boulaga dans son article intitulé «le Bantu problématique » taille en pièces le livre de Tempels : il dénonce la confusion dans la terminologie : les mots religion, philosophie, magie, ethnologie seraient employés indifféremment. Le franciscain1(*)9 qui se propose de dégager le système sous jacent aux actes et coutumes des Bantu, nous promet un modèle abstrait, une grille de lecture, un schéma structurel en fait : Il se perd dans la description ethnographique de quelques cas concrets, nous privant ainsi de l'universel abstrait qu'il avait énoncé. Selon Eboussi la méthode de Tempels pêche aussi contre la logique ; pétition de principe : il recourt à des faits pour  établir une hypothèse, laquelle est censée prouvée par les faits. La notion de force vitale est contradictoire et il est vain de vouloir établir une ontologie de la force. Enfin pour ce critique africain, la signification socio historique du livre de Tempels est claire. L'essai s'adresse aux Européens revêtus d'une mission civilisatrice ; son bantouisme est une médication efficace contre l'angoisse de l'échec de la colonisation. Il offre aux blancs une clef pour pénétrer l'âme nègre et la civiliser chrétiennement.

Plus tard, dans son livre La crise du Muntu, Eboussi prend à partie « l'  « ethnophilosophie »» qu'il traite de simple rhétorique, lui reprochant de se perdre dans l'analyse linguistique, l'ethnologie, la «pétition de tradition», la revendication de l'authenticité nègre, les particularismes ethnographiques et archéologiques qui nous isolent du grand courant de la pensée universelle, telle que l'exprime magistralement la logique formelle d'Aristote par exemple.

Dans la même lancée qu'Eboussi, Marcien Towa dans son essai sur la problématique philosophique dans l'Afrique actuelle, tout en félicitant Franz Crahay d'avoir dénoncé «le projet de philosophie bantoue », regrette que le coopérant belge n'ait pas soupçonné « la dialectique profonde dont le projet d'une philosophie bantoue n'est qu'un moment. Ce projet est né précisément de la révolte contre l'affirmation de l'occidentalité essentielle et exclusive de la philosophie. Pour Towa, la philosophie africaine était malheureusement entrée dans le sillage de la négritude, mouvement de «l'exaltation de l'originalité et de la différence » (5)... ce qui n'est ni purement philosophique ni purement ethnologique, mais ethno philosophique ( 6).

Et, dans le même sens, Paul Hountondji, parlant du livre de Tempels dit qu'il s'agit d'un ouvrage d'ethnologie à prétention philosophique,ou plus simplement, si on nous permet ce néologisme, d'un ouvrage d'  « ethno-philosophie ».2(*)0

En réaction, ceux qu'on avait affublé du sobriquet d'ethnophilosophes tant européens qu'africains, se défendirent avec fermeté. Ils commencèrent par rejeter la thèse de Hountondji selon la quelle il ne saurait y avoir de philosophie qu'écrite. L'Ancien élève d'Althuser semblait oublier que Socrate n'avait laissé aucune ligne écrite, et qu'il n'y a pas de preuve qu'il ait lu et approuvé les propos qu'il attribue à Platon.

Il s'ensuit de cette présentation par Meinrad P. Hebga de ces philosophes africains que lui, il se posait par ce fait même en défenseur de  l' « ethnophilosophie »  et il va répondre à ces «vrais philosophes » à travers son article intitulé «Eloge de l' « ethnophilosophie ». Dans cet article, il essaie de comprendre ceux des africains qui soutiennent les détracteurs d'une philosophie africaine, il écrit à leur sujet.

* 36 En 1822, champpollin reçoit les documents d'Egypte parmi lesquels figurent le nom de Ramses II relevé dans son temple nubien d'Abou Simbel. Il s'agit de la forme la plus simple de nom royal. Grâce aux cartouches de Ptolémée figurant sur la Pierre de Rosette, il sait que les deux derniers signes correspondent à deux «s»  en hiéroglyphes. Le premier signe qui représente le soleil se dit  «ra»  en copte, langue que Champollion avait étudié.

Cela le conduit à penser qu'il s'agit de «Ramsès»  nom connu par les sources grecques ; sa lecture est juste à ceci près qu'il attribue à chaque signe la valeur d'une consonne. lui donne la valeur  «m » ceci a tort. D'autre part s'appuyant sur le verbe copte «mice » qui signifie « mettre au monde»  il lit « Râ l'a mis au monde» . C'est ainsi que l'écriture égyptienne qui associe les signes idées et les signes sons sort de l'oubli. Champollion lit ensuite un deuxième nom royal celui de Thoutmosis . Dans ce nom l'ibis est complété par les signes « mes » et « es » puis grâce à des copies, il traduit la pierre de Rosette dont il ne verra jamais l'original.

* 37 Ensemble des doctrines concernant le sort de l'homme après sa mort et la fin du monde.

* 38 J. Jahn, Muntu (l'homme africain et la culture néoafricaine), Paris, Seuil, 1961, pp. 32-33.

* 39 Ibid.

* 40 Ibid. p. 53.

* 41 Ibid. p. 54.

* 42Ibid.

* 43 H. P. Meinrad, Afrique de la Raison, Afrique de la foi, Paris, Karthala, 1995, p. 96.

* 44 Ibid. pp. 104 -105.

* 45 Ibid. p. 111.

* 46 Ibid. p.113. cf. H. Laborit ,Les aventures de la raison dans la pensée et les sciences contemporaines, in, Le monde d'aujourd'hui, p. xiii, 29--30 juillet 1984.

* 47 H.Deschamps, Les religions de l'Afrique noire. Que sais-je n°632, Paris, P.U.F., 1962, p.111.

* 48 Ibid. p. 111.

* 14 H.P. Meinrad, Afrique de la raison, 1995, pp. 115- 116.

* 15 Ibid.

* 16 Ibid. p. 116.

* 17 Du latin fide, foi, c'est un système qui place la connaissance des premières vérités dans la foi et donne prééminence de la foi sur la raison.

* 18 H. Maurier, Philosophie de l'Afrique noire, Anthropos- Institut.e.v. st . Augustin , 1985, p.82.

* 19 Religieux de l'ordre de st François d'Assise.

* 20 H.P. , Meinrad, Afrique de, 1995, pp. 118-119.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery