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La microfinance rurale au Sénégal

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par Babacar LO
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Maitrise es Sciences Economiques option Analyse et Politique Economiques 2007
  

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CONCLUSION GENERALE

Au terme de ce mémoire, les constats suivants s'imposent :

·Malgré le nombre croissant des IMF, la demande rurale en produits et services reste insatisfaite. Ce déficit contribue à la persistance du chômage, à l'exode rurale mais aussi à la faiblesse de la contribution du secteur rural dans la formation du PIB.

·Bien que n'étant pas « la clef de voûte », capable à elle seule de développer notre économie rurale, la microfinance peut entraîner notamment par le crédit un effet de levier sur l'activité économique et socioculturelle des ruraux. Certains ruraux qui ont bénéficié des services de ces IMF n'ont pas manqué de le témoigner.

Il est unanime que l'accessibilité aux services financiers et son impact sur la croissance économique et la réduction de la pauvreté est d'une importance capitale. Mais nombreuses contraintes, spécifiques aux zones rurales, poussent les IMF à s'adresser d'avantage aux urbains ayant des activités et des revenus stables plutôt qu'aux ruraux.

Ces contraintes sont imputables à un défaut de formation des ruraux et du personnel des IMF, une insuffisance des infrastructures, à la faiblesse des densités de populations, aux risques liés à la finance agricole.

Au nombre des obstacles qui entravent le développement du secteur de la microfinance, on a pu les difficultés que rencontre la cellule AT/CPEC, liées à la concentration de ses services à Dakar et la faiblesse de ses capacités institutionnelles, humaines, matérielles et financières.

En réalité, le problème de la faible capacité institutionnelle et humaine qui entrave lourdement le développement du secteur peut être facilement solutionné. En effet, chaque jour des diplômés capables d'effectuer ces taches restent à ne rien faire tout simplement parce qu'ils ne trouvent rien à faire. Ainsi l'Etat et partenaires au développement doivent créer les conditions nécessaires à l'insertion des jeunes diplômés.

En bref, il urge aux acteurs du développement rural (partenaires au développement, pouvoirs publics, instances de régulations et de supervision, associations et dirigeants locaux, réseaux de microfinance ; représentants des institutions financières publiques et privées de tous types intervenant dans la finance rurale ; universitaires et experts spécialisés dans des domaines comme l'initiation aux notions financières et la recherche financière ; et les représentants des populations rurales), de se concerter pour créer ensemble, un environnement financier favorable au développement du secteur de la microfinance dans les zones rurales.

Une telle concentration des efforts conduira certainement à : un développement et une pérennisation des produits et services de microfinance dans les zones rurales, une pleine utilisation des facteurs de production, une augmentation du niveau de vie des ruraux et une bonne croissance de l'économie nationale.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci