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L'exploitation des ressources marines et la protection de l'environnement

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par Fofana Djakaridja
Université de Limoges - Master 2 droit international et comparé de l'environnement 2007
  

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§II : Les limites des conventions de protection du milieu marin

Les conventions de protection de l'environnement marin présentent des insuffisances et sont ineffectives.

A/ Les insuffisances des conventions

On remarque une protection partielle de l'environnement marin en général, une protection faible de la haute mer, et un régime de responsabilité inapplicable en pratique.

1- Une protection partielle des océans

Dans le cadre de l'exploitation des ressources vivantes, la plupart des conventions de protection du milieu marin visent soit une espèce, un ensemble d'espèces ou un habitat particulièrement menacés et ayant fait l'objet d'une médiatisation accrue, soit une menace spécifique. On a ainsi, des conventions qui protègent uniquement le thon, le saumon, la baleine, les phoques. Cette approche écarte, la conservation des espèces non ciblées, la préservation de la santé et l'intégrité des écosystèmes marins. Elle est limitée si on part du principe que dans un écosystème toutes les espèces vivent en interdépendance. En effet, dans un écosystème la vie de chaque élément est conditionnée par les autres. Il ne sert donc à rien de réglementer la capture d'une espèce si on ignore la protection de son habitat ou les espèces qui lui fournissent différents services comme la nourriture ou l'habitat. Il est sûr qu'à terme cette espèce disparaîtra aussi avec l'extinction des autres espèces qui sont le plus souvent malmenées par l'exploitation de l'espèce ciblée. C'est évidemment une lacune qui risque de menacer l'exploitation même à long terme .c'est cette lacune qu'entendait combler la convention des nations unies sur les stocks de poissons (ANUP) qui est la dernière convention universelle a entrée en vigueur dans le domaine de la pêche en intégrant l'approche basée sur la protection de l'écosystème qu'on nomme approche écosystémique. Malheureusement,cet accord s'applique seulement aux poissons « chevauchant » les frontières politiques ou à un nombre limité d'espèces de poissons grands migrateurs, laissant les autres espèces de grands migrateurs les stocks de poissons des hautes mers (comme par exemple les mers profondes) moins visibles sans protection.

Concernant l'exploitation des ressources non vivantes c'est à dire le pétrole, le gaz et les autres ressources minérales, la CMB est laconique et les conventions sur les mers régionales ne font pas mieux. Il faut noter en outre que les protocoles sur l'exploitation offshore adoptée dans le cadre de ces conventions régionales reste pour la plupart lettres mortes car ils ne sont entrée en vigueur faute de ratification. A titre d'exemple, on peut citer la convention sur la méditerranée qui évoque dans son protocole de 1994 la pollution du fait de l'exploitation de toutes les ressources minérales.

La convention MARPOL quant à elle se limite aux pollutions dues aux rejets d'hydrocarbure et non aux autres rejets de produits chimiques provoqués par l'exploitation offshore.

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