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Approche comparé de la prévalence du VIH SIDA chez les femmes primipares et multipares

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par François ABALIKUMWE
Université libre de Kigali - Licence en démographie 2007
  

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1.8. Les femmes et le VIH/SIDA au Rwanda

Durant la guerre de 1994 et le génocide, les femmes ont été violées et forcées au sex non protégé, quelques unes sont devenues veuves et responsables de la famille, tous ces facteurs ont favorisé la transmission rapide du VIH SIDA au Rwanda. Apres la surveillance des sites sentinelles de 1988,4486 femmes enceintes étaient testées au virus du SIDA, 24,5% de ces femmes étaient VIH positives et la prévalence de VIH était de 3% en moyenne chez les femmes enceintes primipares. [CNLS, 2000 :19]

L'indice Synthétique de Fécondité (ISF) était de 6,8 enfants alors que la mortalité infantile était de 110 pour 1000 enfants des femmes séropositives.

En l'an 2005, 53,6% des femmes ont déclarées avoir des connaissances sur le VIH SIDA, 19,7% des femmes ont déclarées qu'elles utilisent le perservatif, 10% qui l'utilisent sont des jeunes filles, 74% sont des routiers et 90% sont des professionnelles de sexe.40, 9% des femmes n'utilisent pas le perservatif, 75,8% des femmes rwandaises n'ont pas fait le test volontaire de VIH SIDA, age au premier rapport sexuel est de 20 ans en 2005 alors qu'elle était de 14 ans en l'an 2000[INSR, 2005]

1.9. La conception du VIH SIDA chez les femmes africaines

1.9.1. La conception du VIH SIDA par rapport au Genre et les accusations des femmes africaines (plaintes)

La conception sociale a fait que les femmes et le sexe féminin en général soient défavorisés et ces perceptions sont basées sur la différence du sexe.

Les femmes sont exposées au VIH principalement par leur biologie et la physiologie de leurs organes de reproduction [AWA -MARIE, 2004 :2] Les facteurs sociaux font que les femmes soient supposées satisfaire leurs partenaires, s'occuper des travaux domestiques et d'autres activités de ménage, de ce fait, elles sont très exposées au VIH SIDA car elles s'entendent toujours au besoin de satisfaire leurs partenaires [Idem]

Culturellement, ce sont les hommes qui décident des conditions des relations sexuelles, des positions, les moments de relations sexuelles et d'autres.On retrouve même dans beaucoup de culture en Afrique, certaines adages qui disent que la femme doit obéir aux besoins sexuels de l'homme sous peine de mettre au monde des enfants anormaux, marginaux,....tout cela à cause d'une mère qui n'aura pas été à la disposition de son mari [Idem].

On a remarque que la majorité des femmes enceintes contaminées en Afrique n'avaient qu'un seul partenaire, ce qui fait qu'on s'était trompe de cible, en pointant du doigt seulement les prostituées, bien qu'elles sont toujours cible logiquement en raison de leur partenaires [AWA -MARIE, 2004 ; 3].

La société africaine est très tolérante vis-à-vis de l'infidélité masculine. En Afrique, un homme qui a plusieurs partenaires est considéré comme VIRIL. A l'inverse, si une femme se trouve dans cette situation, elle serait traitée soit comme une prostituée, soit une femme indigne.

D'autre part, c'est l'homme qui décide de l'utilisation du moyen de prévention, ce phénomène existe partout dans le monde, il est encore plus complexe en Afrique compte tenue du poids social, religieux, où la femme a très peu à dire, en ce qui concerne notamment l'utilisation du préservatif, quelque soit sa catégorie, niveau d'étude, ou même sa place politique. [Idem]

La sexualité est indissociable de la reproduction.En général, les gens se marient, font des rapports sexuels avec leur partenaires et font des enfants.Pour les femmes séropositives, d'un cote elles savent que si elles font des enfants, elles risquent de les contaminer, d'autre part, si elles n'ont pas d'enfants, elles risquent d'être isolées socialement, car une femme africaine qui n'a pas d'enfant est marginalisée, ceci est grave s'elle s'attende à devenir primipare, car elle est prise comme une femme stérile ,destinée à arrêter le pouvoir familial et son accroissement [Idem]

1.9.2. La conception du VIH SIDA par rapport à la société et les accusations des femmes africaines

En dehors du fait, c'est valable pour toute femme du monde qu'il est plus facile de contaminer une femme qu'un homme, et que la précocité des rapports sexuels chez les femmes participe massivement à cette vulnerabilité.ceci indique le danger que coule les primipares dans tous les sens [BARBARA et al, 2003 :30]. Dans les zones rurales africaines, il est de pratique très courante que les filles se marient à l'age de 13 ans ou 14 ans, de même, en zone urbaine, on voit de plus en plus apparaître des comportements sexuels nouveaux chez les filles adolescentes.

Un chercheur démographe, au Sénégal, après une enquête dans un lycée de jeunes filles, s'est rendu compte que 25% de ces jeunes filles avaient eu des rapports sexuels avant 15 ans, phénomène qui n'existait pas au paravent !

Ce fait s'explique en partie par une sollicitation parfois accélérée et objectivée des hommes murs en direction de jeunes filles [BARBARA et al, 2003 :33].

Ce genre des cas a été particulièrement observé en Ouganda, et au Rwanda (après le génocide de 1994 et le rapatriement des anciens et nouveaux réfugies) où les hommes de 40 à 50 ans préfèrent avoir des rapports sexuels avec de toutes jeunes filles.

Celles -ci n'ayant pas encore été infectées par le VIH SIDA, et présentant donc un risque moindre, en revanche, le risque est considérablement élevé pour elle, ceci a été démontrée au Rwanda où 25% des femmes ayant eu une grossesse à moins de 17 ans étaient séropositives [KIMPWANZA, 2004 :101].

La femme africaine n'a pas toutes les informations nécessaires sur son corps, sur sa santé, et qui ainsi a plus difficilement accès aux structures sanitaires, simplement parce qu'elle s'occupe plus de la santé des autres (enfant, mari, famille) que sa propre santé.

La femme africaine est doublement victime du SIDA : D'une part, elle est exposée à la contamination du virus de VIH en raison de l'inégalité entre l'homme et la femme, d'autre part, elle prend en charge les malades infectée par le VIH SIDA

[SUNANDA, 1998 :19].

Les primipares sont donc très exposées, le risque de séropositivité diminue à mesure que l'age de la 1 ère grossesse ou du 1 ère rapport sexuel augmente.Autrement dit, plus les femmes ont leur première grossesse jeune,plus elles ont des risques d'être séropositives[KIMPWANZA, 2004 :103].

1.9.3. La conception du VIH SIDA par rapport à la politique et les accusations des femmes africaines

Les guerres souvent rencontrées en Afrique font que les femmes soient instables, migrantes, violées, chantages sexuelles, prostituées, et tous ces éléments sont favorables à la transmission du VIH SIDA.

De même, 10% des femmes contaminées en Afrique le sont suite à la transfusion sanguine, particulièrement pour les femmes qui ont eu beaucoup d'enfants, dont l'intervalle intergénésique est court, et qui, au moment de l'accouchement sont transfusées à la suite d'une hémorragie [COURTINE, 2000 :50].

Il conviendrait donc de relever le niveau de vie de la femme, la solidarité internationale dont on parle souvent devra être une solidarité dans les faits et pas dans les mots [QUENUM, 2000 :35]

1.9.4. La conception du VIH SIDA par rapport à la culture et les accusations des femmes africaines

La multi partenariat passive que subit une femme africaine est aussi appelé e « Libertinage sexuel », ceci dit que la femme a un seul partenaire, alors que l'homme a plusieurs partenaires. Ceci se rencontre surtout dans certains pays musulmans (Sénégal) où la polygamie joue un rôle important dans la transmission du VIH

[BARBARA et al, 2003 :40]. Pourtant, un couple monogame où les personnes ont des relations parallèles est beaucoup plus dangereux au plan d'infection qu'un couple polygame où chacun est fidèle.Ceci devient dangereux si la femme va se « débrouiller » et peut contaminer toutes les femmes également, un phénomène de « bureaux » ou il y a une maîtresse et un deuxième bureau, très développé particulièrement en coté d'ivoire [Idem].

1.9.5. La conception du VIH SIDA par les femmes par rapport à l'information acquise

Les femmes devraient disposer l'information suffisante sur leur santé, les connaissances suffisantes sur le VIH SIDA, seulement, quelques unes bénéficient d'information de masse

Tableau 1 : Les résultats d'une enquête menée en 2000 sur l'information face aux femmes

Lieu de Résidence

Femmes sans information

Femmes en bénéficiant les Journaux

Femmes en bénéficiant un

Post Radio

Femmes en bénéficiant un Post T.V.

Kigali Ville

18.2

21.7

77.3

36.4

Autres villes

26.1

16.4

70.4

25.0

Zone rural

66.1

28

32.1

1.7

National

58.8

5.4

39.0

6.3

Source : Enquête de S-2000

Ces chiffres sont peu moins importants que ceux de normes préconisées par L'OMS, bref, L'information, Education, Communication ne sont pas suffisantes.

1.9.6. La conception du diagnostic clinique du VIH SIDA chez les

femmes primipares

Le VIH se manifeste chez les femmes primipares par une série de maladies et de troubles, quelques uns spécifiques et d'autres non. On ne connaît pas suffisamment leur association précise mais les cas des anomalies des cellules du col utérin, des candidoses vaginales (muguet), l'herpes, le virus de la papillomatose humaine sont signes. Des pousses graves et répétées de candidose vaginale,de l'herpes ont été le plus souvent citées par les femmes,dans une large étude menée aux Etats Unies,comme les premiers symptômes du VIH SIDA.

Pour diagnostiquer et traiter précocement l'infection à VIH chez les femmes, les cliniciens doivent être informées de ces effets, entre autres, sans quoi ils risqueraient de refuser comme inutile l'examen de dépistage que sollicite une femme, ou de ne pas apporter en temps voulu à celle -ci le traitement le plus adéquat [SUSAN, , 2003 :92]

1.10. Les effets du VIH SIDA chez les femmes

1.10.1. Les effets du VIH SIDA sur le bien être et la santé mentale chez les femmes

Ces effets sont dans les troubles liés au VIH SIDA et les conséquences pour la santé des femmes.Lorsqu'on vous annonce que vous êtes séropositives, le fait d'être asymptomatique ne signifie plus rien.Vous pouvez ne pas présenter de symptômes physiques mais votre vie est changée et soumise au danger à jamais. [MARKOVA, 1990 :201]

1.10.2. Les effets du VIH SIDA sur la menstruation et la fécondité

Chez les femmes

Nombreuses femmes porteuses du VIH SIDA ont signalé des modifications (irrégularités surtout) dans leur cycle menstruel.

Dans une étude menée aux Etats Unies sur 37 femmes Toxicomanes à la seringue, 24% des femmes ont signalé une aménorrhée, 18% des métrorragies et 13% n'ont rien déclaré. [KIMPALL et al, 2002 :99]

En Ouganda, une étude contrôlée a fait ressortir que les femmes porteuses du VIH SIDA sont d'une plus grande fréquence des amenorrhes, et peut être aussi un abaissement de la Fécondité.Chez les séropositives, 5% n'avaient pas de règles contre 2% chez les séronégatives. Au Rwanda, les chercheurs ont indiqué la même chose mais n'ont pas étudié ce point en tant que problème de fécondité. [Idem]

1.10.3. Les effets du VIH SIDA sur la Grossesse chez les femmes

Le VIH SIDA augmente chez les femmes enceintes le risque de morbidité et de mortalité maternelle.La grossesse chez les femmes séropositives est un effet défavorable sur la fonction immunitaire et sur la progression de la maladie.

[MOROZI et all 2000 :710]

Les effets d'une grossesse et d'un accouchement sur la santé de la femme en générale sont d'une partie déterminée par le nombre de grossesse qu'une femme en a déjà eu.Plus de 200 villages enquêtés de Matlab au Bangladesh ont montré que les femmes qui sont au 4 eme ou 5 eme enfant risquent presque 2 fois de plus de mourir que celles qui en sont à leur 2 eme ou 3 eme enfant. Les femmes qui en sont à leur 8 eme ou plus risquent 3 fois de plus que les femmes qui en sont à leur 2 eme ou 3 eme enfant [L.E.CHEM, 1999 :311]

1.10.4. Les Effets du VIH et ses interactions avec les infections génitales chez les femmes

On trouve chez les femmes une série d'infection du haut et bas appareil génital, dues à des bactéries, des virus, ou des protozoaires.Elles se transmettent la plus part du temps par les rapports sexuels [WASSERHEI et all, 2000 :57]. Les coûts des infections vaginales et le VIH SIDA chez les femmes sont essentiellement des coûts biomédicaux, ceci veut dire les analyses de laboratoire et les tests variés, puis les coûts psychologiques par les infirmiers conseillers psychologiques, les coûts sociétaux et économiques.[MITCHELL, 1990:91]

1.11. Les soins et traitement du VIH SIDA chez les femmes

En cas de premiers stades de l'infection, de nombreuses femmes séropositives n'auront pas ou presque pas besoin de soins pendant de longues périodes mais il se peut qu'en moyenne, le médecin doive consacrer aux séropositives plus d'attention qu'aux autres personnes du même groupe d'âges [FOSTER et al, 2000 :67]

Les femmes se rendront souvent dans une consultation prénatale ou pédiatrique, dans un service de Planning Familial ou de lutte contre la stérilité.Les femmes qui sont aux stades ultérieures de l'infection à VIH, C'est à dire les patients souffrant d'un ou plusieurs troubles liées au VIH ont besoin de soins hospitaliers et ou à domicile On pourra guérir les infections majeures mais les sujets rechutent très souvent et ont besoin d'un traitement à vie. [Idem]

1.12. Epidémiologie du VIH SIDA chez les femmes

Les épidémiologistes se sont d'abord préoccupés de déterminer où et quand sont apparus les premiers cas de SIDA, il a fallu du temps pour comprendre comment et à quelle allure se propageait le VIH au niveau mondial.

Le VIH infecte les femmes par toutes les voies connues de transmission mais le plus grand risque est des rapports sexuels, qu'ils soient Vaginaux, anaux ou oraux non protégés.En 1992, on estimait que 4 à 5 millions de femmes avaient été infectées dont plus de 3 millions étaient dans l'Afrique Subsaharienne [MITCHELL 2000 :110]

Tableau 2:Estimation des0 principales voies de transmission du VIH Chez les femmes

Voies de transmission

% de l'ensemble

Probabilité d'infection par exposition

Rapports sexuels en Général

75

0,1 à 1,0%

Rapports sexuels Vaginaux

60

-

Rapports sexuels Anaux

15

-

Grossesse

10

20 à 40 %

Injection de drogue

10

0,5 à 1,0 %

Transfusion

5

> 90%

Source [OMS, 2002:77]

Il existe plusieurs augmentant le risque de transmission du VIH SIDA chez les femmes comme :

-Facteurs socio sexuels : L'infection d'une femme par un homme est biologiquement plus probable que l'infection d'un homme par une femme.

-Age : Les femmes acquièrent l'infection à VIH plus jeunes que les hommes.Au Rwanda, le taux de prévalence le plus élevé concernant les jeunes femmes de 19 à 24 ans était de 38% des femmes infectées. [ALLEN, NSENGUMUREMYI, 1987 :29].

Graphique 3 : La prévalence du VIH SIDA chez les femmes selon l'Age en Afrique Subsaharienne en 2003

Source : [DELFRESSAY et al, 2003 :46]

Une enquêtée menée au Rwanda a montré que les femmes primipares sont plus exposées au VIH SIDA lorsqu'elles font leurs premières rapports sexuels en dessous de 17 ans et tombent enceintes avant 17 ans.

D'après Delfraissey et al, les femmes les plus exposées sont âgées de 25 à 34 ans comme le montre ce graphique ci haut dessiné. Les ages de 35 à 44 ans et même de 15 à 24 ans ne sont pas épargnés, et cette dernière a un lien direct avec cette enquêtée mené au Rwanda, qui a mentionnée l'age de 17 ans comme facteur de risque.

Graphique 4 : La séroprévalence de VIH SIDA

Selon l'âge de la 1 ère grossesse

Source : [OMS, 2002 :30]

Les filles à haut risque sont celles qui ont leur première grossesse avant l'âge de 17 ans.Le chiffre le plus grand considère comme mode de ce graphique a probablement un lien direct avec l'âge au premier mariage et l'âge aux premiers rapports sexuels.

Delfraissey et ses collègues avaient indiqué une séroprévalence variant de 20 à 25 % chez les femmes de 15 à 24 ans, et l'OMS indique une séroprévalence de 25% chez les femmes ayant eu leur première grossesse avant l'age de 17 ans.

Graphique 5 : La séroprévalence de VIH SIDA

Selon l'âge aux premiers rapports sexuels

Source: [O.M.S.2002:30]

Les femmes ou filles qui ont eu leurs premiers rapports sexuels aux bas ages sont toujours exposées au VIH SIDA plus que les autres, ce graphique montre qu'elles on tune prévalence de 20% alors que celles qui en ont aux âgées avancées ont 4% de séroprévalence.

D'apres les constations de différents auteurs traitant les séroprévalences et les interférences du VIH SIDA chez les femmes, nous avons décide de mener nos investigations à l'Hôpital de Muhima, l'Unique hôpital traitant les problèmes gynécologiques et des accouchements dans la ville de Kigali, et nous sommes surtout intéressé au dispensaire de l'Hôpital de Muhima

1.13. Présentation du Milieu d'Etude

1.13.1. Définition

Le milieu d `étude est le champ dans lequel le chercheur devra investiguer et mener sa recherche .D'après Alberelle L et All(1996 :9) , Le concept de champ de recherche désigne « un domaine d'activité relativement constitué et séparé des autres ».Pour MOROY cité par Bamutake(2004 :35) ,C'est un espace social où des agents individuels ou collectifs voient leur propres objectives ou subjectives, et leurs stratégies de se définir et de se déterminer .Pour notre cas, le champ de recherche est l'Hôpital de Muhima, au service de Consultation Prénatale  du dispensaire.

1.13.2.Situation géographique de l'hôpital de Muhima

L'Hôpital de district de Muhima est situé dans la ville de Kigali,capitale du Rwanda .Il est limité au Nord par BULIZA , au Nord Ouest par SHYORONGI, au Nord Est par GASABO,à l'est par la ville de Kabuga,et l'Ouest par GITARAMA.

1.13.3. Les Objectifs primordiales de l'Hôpital

v Réduire la mortalité et la morbidité infantile par l'approche de la gestion intégrée des maladies infantiles

v Augmenter de 31 à 60% la proportion des naissances assistées par des professionnels formés

v Elargir les contrats fondés sur la performance du projet pilote à l'inclusion de ces plans dans le budget gouvernemental

v Renforcer et mieux utiliser le système de gestion de l'information de Santé

v Augmenter la proportion de la population couverte par les mutuelles de santé de 12% à 50%

v Augmenter de 43,5 à 65% la proportion des femmes qui font au moins 3 visites de consultation prénatale avant l'accouchement

v Augmenter de 4 à 20% l'utilisation des méthodes modernes de contraception

v Continuer l'élimination du tétanos maternel et néonatal et éradiquer la poliomyélite avec la rougeole

v Réduire la prévalence des cas de VIH Positifs dans la population générale

v Garder la couverture vaccinale des DTP3 pour les enfants de moins de un an à plus de 85%.

1.13.4. Comité de gestion de l'Hôpital

Le comite de gestion de l'hôpital est composé par le :

· Directeur

· Administrateur

· Représentant du personnel médical

· Chef de nursing

· Chef du service de soutien

· Représentant du personnel élu

· Représentant des intervenants

1.13.5. Formation sanitaire (FOSA) se référant à l'hôpital de MUHIMA

Les formations suivantes sont sous la supervision de l'hôpital

Ø P.C.K

Ø Butamwa

Ø Mwendo

Ø Biryogo

Ø Gitega

Ø Kabusunzu

Ø Kicukiro

Conclusion Partielle  du Cadre théorique et conceptuel: La revue de littérature a permis de définir les concepts clés constituant notre sujet d'études à savoir : Investigation sur la prévalence du VIH SIDA chez les femmes primipares et les multipares par une approche comparative.

Apres la définition des concepts, nous avons présenté quelques données générales sur le VIH SIDA à savoir l'évolution du VIH SIDA au niveau mondial, dans l'Afrique Subsaharienne, son impact au point de vue économique, social, démographique, les moyens de prévention, de transmission, conditions socio économiques et démographiques des patients vivant avec le VIH SIDA (PVVIHs), ainsi que les mécanismes de défense.

Nous avons indiqué aussi la problématique des femmes primipares et multipares face au VIH SIDA, leurs conceptions suivant les problèmes économiques, contexte social, communautaire, biologique, ainsi que les mécanismes de défense des femmes face au SIDA. Nous n'avons pas manqué à décrire le milieu d'étude qui a été le théâtre de nos investigations afin de verfier nos hypothèses et atteindre les objectifs fixés.

IL s'agit d'une approche novatrice et originale qui cadre parfaitement avec notre sujet de recherche .C'est la raison pour laquelle nous avons beaucoup insisté sur cet aspect dans le cadre théorique et conceptuel de notre recherche, car dans le reste du travail ou nous allons affronter les deux chapitres pour atteindre nos objectifs et verfier nos hypothèses, va faire référence à cette partie théorique.

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"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"