WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Les rituels funéraires chez les Dadjo vivant au Gabon

( Télécharger le fichier original )
par Abakar Ramadane
Université Omar Bongo - Master 1 2004
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

III- Esquisse d'analyses

1°) Changements observés

Les rituels funéraires chez les Dadjo sont restés le lieu des retrouvailles profondément collectives. La mort est aussi la randonnée de la solidarité, de l'affection que témoignent les membres de cette société.

Des cérémonies aux ports d'habits de deuil, les membres consistent à tout une prescription qu'ils doivent obéir. La purification des corps des personnes montre la rupture momentanée ou le début d'un contact spirituel permanent.

Les rituels deviennent un exercice ou une pratique et s'établissent dans la vie des individus. Ils permettent de définir les statuts des membres. Ils deviennent des savoirs et savoir-faire sur le mort ou la mort. Quant aux savoirs du mort, ils sont transmis, le cas échéant, à sa descendance. Ceci témoigne du lien ombilical qu'entretiennent enfants avec le disparu. En outre, le patrimoine du mort, matériel ou immatériel est jalousement conservé par ses siens et exercent une fonction sacrée dans le groupe. Aussi, l'accompagnement du mort par l'introduction des habits et de la bière dans le cercueil témoigne de la continuité de la vie et de la reproduction des moeurs et des cultures dans la nouvelle vie. Enfin, les interdits liés aux ustensiles de cuisine montrent l'abstinence, la pénitence que doit observer la famille endeuillée. C'est aussi la reproduction des interdits qui assurent le fonctionnement des rituels.

2°) Les éléments endogènes conservés

Comme éléments conservés, nous avons les pleurs, le port des habits noirs, la nourriture funèbre. Ensuite, nous observons que l'annonce du deuil est restée une préoccupation masculine parce que ce sont les hommes qui annoncent le deuil et non les femmes jugées faibles et émotionnelles. Est ce une coïncidence avec les rituels islamiques ou un fait culturel résistant aux cultures introduites à la société Dadjo ? Un élément de réponse est esquissé dans la conclusion de ce travail.

Aussi, nous avons constaté que le régime alimentaire et la pénitence sexuelle imposés aux personnes endeuillées ont été jalousement conservés et, peut être, en raison de leur caractère particulièrement sacré ou en raison du respect accordé aux morts. Le respect de statut, en fonction de l'age ou du sexe du mort, n'a pas vraiment varié.

Bref, tous les cérémoniels du deuil, ne serait que par le déroulement de leurs phases successives, sont restés mémorables et praticables par les Dadjo convertis à l'Islam.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe