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Analyse comparative entre superficies officielles et SIG des permis forestiers: Cas des Petits Permis Forestiers Gabonais

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par Freddy MEKA M'ALLOGHO
Ecole Nationale des Eaux et Forêts - Ingénieur forestier spécialite en SIG et BD 2008
  

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CHAPITRE I: GENERALITES SUR L'AMENAGEMENT FORESTIER AU GABON

I .1. Bref historique du processus d'Aménagement des Forêts au Gabon.

L'Organisation Internationale des Bois Tropicaux (OIBT) définit l'Aménagement forestier comme " le processus consistant à utiliser des terres forestières permanentes en vue d'un ou de plusieurs objectifs de gestion clairement définis, concernant la production soutenue de produits et services forestiers désirés sans excessivement porter atteinte à leurs valeurs intrinsèques et leur productivité future et sans entraîner trop d'effets préjudiciables à l'environnement physique et social".

Le point de départ de l'exploitation forestière au Gabon peut être situé dès le début du vingtième (20ème) siècle, avant l'élaboration d'une réelle délimitation du domaine forestier (DROUINEAU S. et al.,1999). Aussi, la notion de gestion des forêts au Gabon n'est pas si nouvelle que l'on a tendance à le croire ces dernières années. Déjà à l'époque coloniale, les forêts gabonaises ont fait l'objet de plans simples de gestion conformément au décret du 20 Mai 1945 modifié en 1960 (BAYOL N. et al.,2007). Une prospection sommaire des forêts permettait en fonction de leur état, de déterminer une date de mise en exploitation (laquelle se faisait par adjudication) et par la suite de produire un cahier des charges à l'intention de l'exploitant. Ainsi, les permis accordés ont atteint deux millions d'hectares en 1963, puis trois millions en 1968. Mais durant les années 70, toutes ces mesures de suivi-gestion ont cessé progressivement d'être appliquées.

Des projets d'appui à l'administration forestière existaient également, et ont surtout fait suite aux vastes travaux d'inventaires forestiers ayant précédé la construction du Transgabonais. Du point de vue législatif, le secteur forêt était réglementé par la loi 1/82 du 22 Juillet 1982, couramment appelée "Loi d'orientation en matière des Eaux et Forêts".

Cette loi contraignait, l'exploitant en terme de limitation de surface, de ravitaillement des usines de transformation du bois, mais pas d'Aménagement (DROUINEAU S. et al.,1999). Ainsi, dans les années 90, seules cinq compagnies forestières sur près de deux cent (200) avaient envisagé d'éventuels plans d'aménagement à l'horizon 2000 (BILLINGS H.et al,2000). Enfin, pour ce qui est de la surveillance des ressources forestières, il n'y avait que cent (100) agents pour inspecter plus de trois cent (300) concessions forestières qui couvraient près de huit (8) millions d'hectares.

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