WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Conditions de travail des operateurs de photocopie sur le campus de l'universite de Cocody

( Télécharger le fichier original )
par Gnoka Modeste BOUABRE
Universite de Cocody - DESS de Psychologie du travail, Ergonomie et NTIC 2008
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Ministère de l'enseignement supérieur

Et de la recherche scientifique

______________

UNIVERSITE DE COCODY Abidjan

REPUBLIQUE DE CÔTE D'IVOIRE

Union-discipline-travail

______________

ANNEE UNIVERSITAIRE

2006-2007

MEMOIRE

Pour le

DESS de Psychologie du travail, Ergonomie et NTIC

UFR DE SCIENCES DE L'HOMME ET DE LA SOCIETE

______________

CENTRE IVOIRIEN D'ETUDE ET DE RECHERCHE EN PSYCHOLOGIE APPLIQUEE

C.I.E.R.P.A
CONDITIONS DE TRAVAIL DES OPERATEURS DE PHOTOCOPIE SUR LE CAMPUS DE L'UNIVERSITE DE COCODY
PRESENTE PAR

M. BOUABRE GNOKA MODESTE

Conseiller psychologue

e-mail : cedep77@yahoo.fr

SOUS LA DIRECTION DU :

Professeur ASKA KOUADIO, Psychologue, Maître de Conférence

JURY

Ø Professeur ASKA KOUADIO, Maître de Conférence, Psychologue, directeur de mémoire et du CIERPA

Ø Professeur ASSI Edmond, Maître de Conférence, Psychologue, Président du Jury

Ø Docteur GNEPLE AGATHE, Psychologue Ergonome, examinateur

Ø Docteur GBOUOGBO, Maître assistant, Psychologue du travail, membre du Jury

MEMOIRE

Pour le

DESS de Psychologie du travail, Ergonomie et NTIC

Session, du 1 août 2008

SOMMAIRE

 

Dédicace :

III

Remerciement :

V

Avant propos :

VIII

Introduction générale :

1

Première partie : Considérations théoriques et conceptuelles :

6

CHAPITRE I : PROBLEMATIQUE:

7

CHAPITRE II  DEFINITION DES CONCEPTS :

11

2.1. LE CONCEPT DE TRAVAIL ET SES IMPLICATIONS :

11

2.2. LE CONCEPT D'OPERATEUR ET SES IMPLICATIONS :

14

CHAPITRE III : CADRE DE REFERENCE THEORIQUE :

18

3.1. LES THEORIES CLASSIQUES ET NEOCLASSIQUES :

18

3.2. LES THEORIES DES NEGOCIATIONS :

21

3.3. LE TAYLORISME ET SES IMPLICATIONS :

21

3.4. L'APPORT DES THEORIES INVOQUEES A NOTRE ETUDE:

24

CHAPITRE IV : REVUE DE LA LITTERATURE :

27

CHAPITRE V : OBJECTIFS ET HYPOTHESES :

36

5.1. OBJECTIFS :

36

5.2. HYPOTHESES :

36

5.3. DEFINITION DES VARIABLES ET DES MODALITES :

37

Deuxième partie : méthodologie :

40

CHAPITRE I : MILIEU D'ETUDE:

42

1.1. L'ENVIRONNEMENT (CADRE GEOGRAPHIQUE):

43

1.2. PRESENTATION DE LA POPULATION D'ETUDE:

43

1.3. DETERMINATION DE L'ECHANTILLON:

44

CHAPITRE III : LES TECHNIQUES DE COLLECTE DE

L'INFORMATION :

49

3.1. LA DOCUMENTATION ECRITE ET AUDIO-VISUELS :

49

3.2. OBSERVATION DIRECTE :

50

3.3. L'ENTRETIEN : (SEMI-DIRECTIFS) :

53

3.4. LE QUESTIONNAIRE :

53

CHAPITRE IV : LES METHODES D'ANALYSE :

55

4.1. LA DEMARCHE GENETIQUE :

55

4.2. LA DEMARCHE COMPARATIVE :

56

4.3. LES DIFFICULTES D'ENQUÊTE :

56

Troisième partie : RESULTATS :

58

CHAPITRE I : PRESENTATION DES RESULTATS 

59

1.1. PRESENTATION DES RESULTATS DE L'OBSERVATION :

59

1.2. PRESENTATION DES RESULTATS DE L'ENTRETIEN SEMI-DIRECTIF 

68

1.3. PRESENTATION DES RESULTATS DE L'ENTRETIEN PAR QUESTIONNAIRE 

70

CHAPITRE II : ANALYSE DES RESULTATS :

76

2.1. L'OPERATEUR DE PHOTOCOPIE

77

2.2. LA MACHINE

86

2.3. L'ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL DE L'OPERATEUR

91

CHAPITRE III : INTERPRETATION DES RESULTATS :

105

3.1. TEST D'HYPOTHESE 1 : FORMATION DES OPERATEURS DE PHOTOCOPIE ET QUALITE DES TIRAGES :

105

3.2. TEST D'HYPOTHESE 2 :L'ETAT DES PHOTOCOPIEUSES UTILISEES ET QUALITE DES TIRAGES:

114

3.3. TEST D'HYPOTHESE 3 : MOTIVATION DE L'OPERATEUR ET QUALITE DES TIRAGES:

122

CHAPITRE IV : DISCUSSION :

131

CONCLUSION

136

BIBLIOGRAPHIE

143

ANNEXES

i

Table des matières

ix

DEDICACE

A

Notre Seigneur Dieu manifesté en trois personnes, le Père, le Fils et le Saint-Esprit créateur de toute chose selon qu'il est dit dans l'Evangile de Jean au chapitre premier, du verset un au verset douze. Ce Dieu trinitaire en qui nous avons cru dès le début de notre adolescence, nous a donné le souffle de vie, la force, le courage, la santé, la protection et l'intelligence indispensables à la réalisation de ce travail.

A

Notre défunt père, SOGOUROU BOUABRE Gaston qui a trouvé utile de nous inscrire à l'école malgré ses grandes charges et le grand nombre de nos frères et soeurs, et s'est occupé de nos frais scalaires jusqu'en classe de terminale.

A

Notre mère TAGRO Henriette veuve BOUABRE, mère très soucieuse de l'avenir de ses enfants, s'est beaucoup battue pour que nous poursuivions les études supérieures.

A

Notre grand-mère maman Yohou qui nous a encouragé et béni pour achever nos études supérieures.

A

Notre frère aîné BOUABRE Sogourou Vincent, qui a joué pour nous, le rôle de deuxième père depuis le secondaire jusqu'au supérieur à la fois au plan financiers et morales.

A

Notre oncle TAGRO Gnonko Lucien, qui a été un recours décisif à des tournants importants de nos études secondaires notamment en classe de troisième et en classe de terminale.

A

Notre soeur aînée BOUABRE Laurence qui nous a assisté financièrement, s'agissant de nos frais scolaires durant nos études secondaires et supérieures, et nous a, à certains moments recueilli chez elle.

REMERCIEMENTS

D'abord, nous présentons nos vifs et sincères remerciements au Professeur ASKA Kouadio, Directeur du Centre Ivoirien d'Etude et de Recherche en Psychologie Appliqué (C.I.E.R.P.A) qui a rendu possible notre formation de conseiller Psychologue. Ses critiques constructives, ses suggestions, ses orientations et ses encouragements nous ont été d'une grande utilité.

Nous profiterons de cette occasion, pour remercier tous nos professeurs, nos chers maîtres qui ont bien voulu nous dispenser des enseignements de haut niveau, théorique, pratique et très précieux ; dont les connaissances et conseils nous ont permis d'effectuer une formation complète couronnée par la soutenance d'un mémoire de DESS de Psychologie du travail, Ergonomie et NTIC. Nous aimerons en particulier remercier M Assy qui a bien voulu accepter de diriger notre mémoire de fin de cycle du Diplôme de Conseiller Psychologue (D.C.P), et dont les remarques, les critiques et les suggestions nous ont été d'une grande utilité. Nous aimerons aussi remercier tous nos maîtres notamment MM Gbogbouo, Kassy, M et Mme Berthé, Mme Gnéplé qui ont bien voulu nous dispenser des enseignements de haut niveau, pratique et très précieux.

Nous tenons à exprimer nos remerciements à nos parents en l'occurrence notre frère aîné BOUABRE Bouazo Lucien, qui nous a, au cours de nos études supérieure, recueilli à certains moments et aidé financièrement ; frère aîné BOUABRE Lago Appolin aire, qui nous a, au cours de nos études supérieure, recueilli à certains moments et aidé financièrement, frère aîné BOUABRE Séri Bruno, qui nous a, au cours de nos études supérieure, recueilli à certains moments et aidé financièrement, BOUABRE Tadé Paulin, qui nous a, au cours de nos études supérieure, aidé financièrement, notre tuteur, le Commissaire PKOPKA Félix, qui nous a recueilli chez lui au début de nos études secondaire à Bouaké de la classe de 6ème à la classe de 5ème ; notre tutrice Veuve KALOU, qui nous a aussi recueilli chez elle en classe de 4ème.

Nous tenons à exprimer nos remerciements à nos amis et camarades dont les conseils et les soutiens nous ont aidé dans la réalisation de ce travail. Nous pensons à notre cher frère en Christ Jésus, COULIBALLY Jules, qui nous a recueilli chez lui dans sa chambre d'étudiant à la cité universitaire de Yopougon II après la perte du bénéfice de la notre ; nos frères en Christ Jésus du Groupe Biblique des Etudiants des Assemblées de Dieu de Côte d'Ivoire (GEAD-CI) de la section de la cité universitaire de Yopougon, qui nous ont financièrement soutenu partageant leurs bourses d'études avec leurs autres frères non boursiers dont nous faisions parti ; à MM. TOURE Appalo, KADIA Nasaire, Binin et Yedesse, Mme N'guéssan Gisèle et Mlle SADIO, à PREGNON Paulin, Oussou Remi, à TETCHI Nicolas, YAO Olivier, et à bien d'autres.

AVANT-PROPOS

Cette étude dont le sujet est "Conditions de travail des opérateurs de photocopie sur le campus de l'université de Cocody " se veut une contribution au délicat problème des conditions ergonomiques du travail dans nos pays à la fois en explosion démographique, soumis aux rudes pressions du chômage, aux crises socio-économiques répétitives, persistantes et en proie aux troubles militaro-politiques.

Cependant, des politiques socio-économiques dans le sens d'une amélioration des conditions de travail ont été élaborées et exécutées. Ces politiques semblaient annoncer des perspectives vivifiantes et prometteuses à court, moyen et long terme. Hélas nous sommes ici comme dans le cas de l'éduction où il faut chaque fois faire table rase et amorcer toujours un nouveau départ qui est tantôt freiné soit par des problèmes structurels inhérents au sous-développement, soit par des crises socio-économiques héritées à la fois de la mauvaise gestion de la chose publique et d'une tutelle internationale trop dirigiste et impérialiste ; soit par des perturbations militaro-politiques reposant chaque fois le problème de la démocratie, de la fragilité politique et militaire de notre jeune Etat, la Côte d'Ivoire.

Reconnaissant le mérite de nos devanciers qui ont exploré les voies non moins porteuses pour tenter d'apporter un éclairage décisif sur ce problème, nous trouvons utile et opportune la proposition d'une nouvelle approche en la matière ; celle d'une approche ergonomique des questions des conditions de travail des opérateurs de photocopie.

Le but de cette étude est donc de jeter un regard à la fois génétique, et comparatif sur les actions menées par les promoteurs du tavail en vue de comprendre et d'expliquer les raisons des échecs constatés.

C'est pour tenter d'apporter un éclairage à cette interrogation centrale que nous sommes proposé de conduire cette étude. Ce mémoire de DESS s'inscrit donc dans la perspective d'une Psychologie du travail, Ergonomie et NTIC. Pourtant, dans cette approche ergonomique du travail, nous sommes conscient de n'avoir pas tout vu et encore moins tout dit. Des points sont certainement demeurés dans l'ombre, sans réponses; nous avons donc conscience de nos lacunes et de nos limites. Nous laissons ainsi la place à d'autres esprits éclairés de poursuivre la recherche et la critique en la matière.

INTRODUCTION GENERALE

Dès la fin du XVIIIe siècle, la division du travail, c'est-à-dire le découpage d'un processus de production en plusieurs étapes successives, avait déjà contribué à un accroissement de la productivité du travail. La révolution industrielle va accélérer ce processus. L'identification de tâches élémentaires qui composent tout cycle de production va permettre de construire des machines reproduisant les mouvements humains, ouvrant la voie à la constitution de chaînes de montage et d'assemblage.

Dans les années 20, ces méthodes seront largement appliquées dans l'industrie automobile, notamment dans les usines Ford aux États-Unis, qui mettent en pratique les enseignements issus du taylorisme. Ce que l'on dénommera l'Organisation Scientifique du Travail, qui sera appliquée par l'ensemble des constructeurs automobiles avant d'être généralisée à l'ensemble de l'industrie, a permis à Ford de réduire considérablement le nombre d'heures de travail nécessaires à la fabrication de ses véhicules ( Encyclopédie encarta, 2002).

Les techniques d'automatisation décrites jusqu'ici permettent de faire effectuer par des machines des tâches manuelles entrant dans le processus de production. Les systèmes experts peuvent être considérés comme le prolongement de ces techniques, qui tentent de modéliser et d'automatiser des travaux de nature intellectuelle. Ces systèmes informatiques se composent de bases de données associées à un ordinateur : une base d'expertise est élaborée qui consiste en un ensemble de faits décrivant de manière précise des types de situations reliées entre elles par un moteur d'inférence capable de proposer face à une situation inédite une solution appropriée, en effectuant des déductions à partir des faits, en s'aidant de règles contenues dans la base d'expertise.

Il est certain que les progrès attendus dans le domaine des systèmes experts et plus généralement de l'intelligence artificielle permettront de franchir de nouvelles étapes dans l'automatisation des tâches techniques. Quels que soient son domaine d'application et les techniques auxquelles elle fait appel, l'automatisation s'est constamment développée dans l'unique but de réduire la pénibilité du travail humain et d'améliorer la productivité du travail. Ainsi présenté l'automatisme se positionne dans le champ d'intervention de l'ergonomie. En effet, depuis sa naissance rendue possible par le développement technologique et industriel, l'ergonomie perçue comme domaine d'application de la psychologie du travail, tente d'acquérir son indépendance épistémologique et méthodologique.

Portée vers la mise en oeuvre de connaissances scientifiques relatives à l'homme et nécessaires pour concevoir des outils, des machines et des dispositifs qui puissent être utilisés par le plus grand nombre avec le maximum de confort, de sécurité, et d'efficacité ; l'ergonomie s'engage sans relâche dans des entreprises de recherches ouvertes sur une assez large matrice de connaissances par la définition de paradigmes nouveaux et des champs heuristiques nouvellement explorés comme le Système Homme Machine (S.H.M.).

Plus que jamais, l'ergonomie ne s'arrêtera d'étendre son champ d'intervention et ses domaines de compétence aux différents domaines de la société où l'individu s'exprime et le fonctionnement de la structure professionnelle où il est impliqué. Elle se positionnera comme l'étude de l'homme dans son environnement professionnel, en vue d'améliorer les résultats de l'entreprise et de rendre le travail moins contraignant pour celui qui l'exécute, se préoccupera de deux types de problèmes à savoir rendre les outils plus efficaces et plus simples à utiliser, étudier le comportement au travail des individus pour voir si leur activité est en harmonie avec leurs possibilités physiques et intellectuelles (Encyclopédie encarta, 2002).

La frontière entre l'ergonomie et l'organisation du travail devient de plus en plus floue. Les questions purement sociales et économiques ne sont pas du ressort de l'ergonome, mais il peut prévoir les conséquences de certains choix et peser sur les décisions qui seront prises. Ainsi, l'automatisation de plus en plus poussée de certains métiers pose des problèmes que l'on découvre parfois avec retard dans les pays en développement comme la Côte d'Ivoire. C'est le cas du reprographe ou de l'opérateur de photocopie ou plus exactement celui qui a pour métier de faire les photocopies. Les fabricants de photocopieuses n'ont pas encore trouvé le fauteuil qui évitera aux opérateurs de photocopie les lombalgies (mal de dos) et l'arthrose des vertèbres cervicales. L'on n'hésitent pas à classer l'activité commerciale de photocopie dans le lot des activés du secteur non structuré ou informel en Côte d'ivoire. Et comme tous les métiers du secteur non structuré, l'activité de la photocopie s'échappe de la réglementation sur le travail ainsi que de l'exigence de la formation professionnelle. C'est donc une activé très peu étudiée au plan scientifique et très peu valorisée au plan social.

Et pourtant plusieurs intellectuels des plus illustres de ce pays sollicitent les services des opérateurs de la photocopie soit dans la confection d'un fascicule de cours pour les enseignants, d'un mémoire ou d'une thèse de fin de cycle pour les étudiants, des documents de colloques, de séminaires, d'administrations pour les professionnels de divers corps.

L'activité de photocopie donne une place importante à la visualisation de phénomènes physiques sur des écrans ou des tableaux lumineux. L'ergonome doit s'y intéresser pour saisir les dimensions du reprographe ou de l'opérateur (le travailleur qui fait les photocopies), celles de la situation de travail (l'environnement de travail), celles des tâches et coûts humains, matériels et financiers mis en jeu. En cela, l'ergonome doit faire preuve d'imagination pour tenter de prévoir l'imprévisible et pallier ses conséquences. Et cela d'autant plus que l'activité commence à prendre de la proportion en Côte d'Ivoire en général et sur le campus de l'université de Cocody en particulier. C'est pourquoi il apparaît opportun et utile, au double plan scientifique et social de mener une intervention psychologique dans ce champ chargé d'expérience heuristique, surtout ergonomique. La question de recherche sur les conditions de travail des opérateurs de photocopie montre tout son intérêt en quatre points qui justifient notre motivation.

Premièrement, un diagnostic claire et pertinent pourrait être établi sur cette activité permettant ainsi de réaliser une intervention ergonomique prenant en compte plusieurs dimensions qui sont le travailleur (l'opérateur de photocopie) la situation de travail (l'environnement, le lieu de travail), la tâche (prescrite, induite et actualisée) et le coût (humain, matériel et financier) pour cette activité, le Système Opérateur-Photocopieuse (S.O.P.)

Deuxièmement, un projet opérationnel visant à remédier à l'inadaptation aux photocopieuses traduite par la mauvaise qualité des photocopies (peu lisible, mauvais cadrage, excès d'ancre) pourrait être élaboré dans le sens d'une formation professionnelle sur la photocopieuse et sur l'activité qu'elle implique.

Troisièmement, Une amélioration des conditions de travail par la prévention des opérateurs sur les normes de travail et les risques d'exposition professionnelle (lumière de la photocopieuse, toxicité de l'encre, la posture) pourrait être entrevue.

Quatrièmement, une réorganisation et une structuration du métier dans le sens d'une optimisation des compétences et en vue de sa valorisation socio-économique, pourraient être envisagées.

La question de recherche sur les conditions de travail des opérateurs de photocopie montre donc tout son intérêt à un double niveau scientifique et social. Elle mérite à plus d'un titre, d'être accueillie, dans les grands fichiers des contributions scientifiques et sociales sur les conditions de travail dans le secteur dit non structuré ou informel des pays en développement comme la Côte d'Ivoire. L'intérêt est donc établi pour de nouvelles entreprises de recherche comme la nôtre.

Pour explorer ce champ ergonomique évoqué, nous nous proposons d'étudier l'activité de la photocopie en suivant la démarche académique et scientifique en vigueur, à savoir l'exposé premièrement, des considérations théoriques et conceptuelles décrites par la problématique, la définition des concepts, le cadre de référence théorique, la revue de la littérature, les objectifs, les hypothèses, et les variables. Deuxièmement, nous définirons notre démarche méthodologique à travers l'exposé du milieu d'étude, la présentation de la population d'étude, les techniques de collecte et des méthodes d'analyse. Enfin troisièmement, nous recueillerons les résultats obtenus à travers la présentation des résultats, leur analyse et leur interprétation suivie d'une discussion.

Première partie :

CONSIDERATIONS THEORIQUES ET CONCEPTUELLES

CHAPITRE I : PROBLEMATIQUE:

Depuis la révolution industrielle, l'automatisation s'est généralisée à l'ensemble des activités de production, tant dans l'industrie, que dans les activités de services comme l'édition. En effet, depuis la plus haute antiquité, il a toujours existé des systèmes de diffusion de la parole, et d'abord de la parole orale. Des conteurs populaires aux images parlantes relayées par satellite en passant par les places publiques des cités grecques, les auditoria de Rome, les cours d'amour, les veillées des chaumières, les salons, les cafés littéraires, les théâtres, les cinémas et les « transistors », la communication de bouche à oreille n'a jamais fait défaut à la production intellectuelle. Elle a pourtant une faiblesse. Plus que toute autre forme de communication, elle a la maîtrise de l'espace, mais il lui manque la maîtrise du temps. Elle ne reste pas, elle ne dure pas, elle ne revient pas en arrière et, à moins d'une pédagogie de la mémoire qui n'est pas à portée de tout le monde, elle ne permet pas la stratification intellectuelle, l'accumulation des expériences. Seule la communication écrite possède la maîtrise du temps et quand, grâce à l'invention du livre, il y a quelque trente siècles, elle a aussi conquis la maîtrise de l'espace, la mobilité, l'ubiquité, elle est devenue la forme privilégiée de la communication culturelle.

Dès lors se sont posés des problèmes de fabrication et de distribution. Le livre n'a de sens que s'il est reproduit en un nombre appréciable d'exemplaires et mis à la disposition des lecteurs en un nombre appréciable de points. Dans les cités antiques, le premier problème était plus difficile à résoudre que le second car le seul procédé de reproduction connu - la copie manuelle - ne permettait pas de grands « tirages ». Il existait pourtant de véritables entreprises, ateliers de bibliopoles d'Athènes ou scriptoria de Rome, qui pouvaient publier des éditions de plusieurs centaines d'exemplaires. Sorti des mains du copiste, le volumen , rouleau de papyrus collé, pouvait trouver sa place dans un pot sur les rayons d'une librairie de la ville ou bien être envoyé le long des routes commerciales vers quelques centres intellectuels comme Athènes, Alexandrie, Rome, Lyon ou Byzance.

L'entrepreneur antique était donc plus un « publieur » qu'un « éditeur ». La fonction d'édition proprement dite, c'est-à-dire la responsabilité du choix et de la préparation d'un texte à « mettre au monde », incombait à de beaux esprits ou à des érudits. C'est encore en ce sens que de nos jours on appelle « éditeur » le savant qui établit un texte, le corrige et l'annote.

Aujourd'hui, dans les pays en développement comme la Côte d'Ivoire, à côté des maisons d'édition officielles et conventionnelles, s'est constituée une forme « d'édition informelle » : c'est la photocopie. Utile à tout étudiant, ou à tout élève pour obtenir un support de cours, un extrait de document, un rapport de stage, un mémoire de fin de cycle ou une thèse; utile aussi de plus en plus à tout enseignant du primaire au supérieur en passant par le secondaire pour l`édition de fascicule de cours et d'autres supports de cours ; utile aux promoteurs de colloques, de séminaires ou tout spectacle, l'activité de photocopie s'est imposée à l'intelligentsia et a pris le pas sur les éditions conventionnelles et même les ruinant parfois. Les photocopies intégrales ou partielles de certaines publications sont ici à déplorer.

Cette activité utilise un appareil ou une machine appelée photocopieuse orchestrée par un opérateur. Photocopieur, copieur ou photocopieuse, c'est un appareil utilisé en bureautique pour reproduire des documents. L'image d'une page imprimée, reflétée par un miroir, est dirigée électrostatiquement vers un cylindre métallique à partir duquel elle est transférée sur une feuille de papier ordinaire. Les photocopieurs modernes sont très automatisés. Ils réalisent des copies en quelques secondes, recto verso, les trient, les agrafent, agrandissent ou rapetissent l'image à volonté. Certains appareils haut de gamme reproduisent les documents en couleurs.

L'activité de photocopie qui fournit des prestations peu onéreuses et très rapides pour les divers clients, ne s'opère souvent sans désagrément. L'on a souvent des photocopies peu lisibles, salles et mal cadrées. Cet état de chose décrivant la mauvaise qualité de la prestation nous interroge à plus d'un titre. Comment une activité composée à première vue de tâches très simples peut-elle être très souvent mal réalisée ? Ceci fait penser que soit les opérateurs sont très négligents, soit que l'activité n'est pas en réalité aussi simple qu'on le pense. La première piste de réflexion pourrait a priori être écartée quand on sait que ce type de comportement est presque général. Cela d'autant plus que cette activité constitue pour ses opérateurs leur première source de revenus, donc de subsistance. Il est a priori insensé de jouer avec ce qui nous fait vivre. Néanmoins nous tiendrons compte de la première position dans notre étude, car il y a toujours des personnes, même bien avisées qui tombent dans la négligence face aux choses importantes.

Cependant, c'est la deuxième piste de réflexion qui mérite, en première instance, de retenir notre attention. L'on a donc besoin d'être formé et bien formé à ce métier d'opérateurs de photocopie avant de l'exercer. La question se pose de plus en plus sur le profil professionnel de l'opérateur de photocopie, de la maîtrise technique de la photocopieuse utilisée. C'est ici le grand problème de formation aux métiers du secteur informel.

A l'instar de la maîtrise technique de la photocopieuse, se trouve poser l'état de la photocopieuse qui, bien souvent fonctionne en mode dégradé c'est-à-dire en dessous de ses capacités réelles. Ceci met l'opérateur même le mieux formé dans de difficiles conditions de travail. Ce sont ces conditions de travail qui nous préoccupent dans ce travail.

Les conditions de travail peuvent s'éclater en conditions physiques et matérielles de travail d'une part et en conditions mentales et intellectuelles de travail d'autre part.

Les conditions physiques et matérielles de travail peuvent se subdiviser en conditions matérielles de travail d'une part et en conditions d'ambiance physique d'autre part. Les conditions matérielles de travail portent sur la qualité et l'état de la photocopieuse entre autre l'état d'achat des photocopieuses, l'âge des photocopieuses (durée d'utilisation), les modèles des photocopieuses (marques et séries de fabrication). Tandis que les conditions d'ambiance physique portent sur les conditions d'ambiance thermique, visuelle, sonore, de vibration, d'hygiène atmosphérique, et l'état général de l'espace de travail.

Les conditions mentales et intellectuelles concerneront la formation au métier de photocopie, la formation initiale, l'expérience dans ce métier, l'endurance physique, la compétence, le raisonnement, l'attention, la perception, la dextérité manuelle, le sens relationnel et communicationnel, l'efficacité, les tâches effectuées, le Système Opérateur-Photocopieuse, le traitement d'information, le respect de consignes données, le taux d'échec ou les rebuts, les relations avec les autres opérateurs etc.

La question est donc de savoir si les conditions de travail des opérateurs de photocopie ont-elles une influence sur la qualité de copies effectuées ? Les conditions matérielles de travail entre autre l'état d'achat des photocopieuses, l'âge des photocopieuses (durée d'utilisation), les modèles des photocopieuses (marques et séries de fabrication) ont-ils une incidence sur la qualité des copies tirées? Les conditions physiques de travail, notamment les conditions d'ambiance thermique, lumineuse et l'espace de travail ont-elles un effet sur la qualité des tirages et sur la santé des opérateurs de photocopie? Les conditions mentales de travail en l'occurrence, la formation initiale et la formation professionnelle, les compétences des reprographes influencent-elles significativement l'activité de photocopie?

Telles sont les questions auxquelles nous tenterons de trouver des réponses tout au long de notre étude. Pour y arriver commençons par définir les concepts soumis à notre réflexion.

CHAPITRE II  DEFINITION DES CONCEPTS :

Il s'agit ici de définir les concepts sur lesquels porte notre.

2.3. LE CONCEPT DE TRAVAIL ET SES IMPLICATIONS 

2.3.1. Le concept de travail :

Le travail est défini comme une activité faisant l'objet d'une rémunération, le travail est traditionnellement considéré dans la théorie économique, comme un facteur de production. Il intervient, comme le capital ou les matières premières, dans le processus de création des biens et des services, et représente une ressource pour l'entreprise (Stammers et Shephard, 1995).

Pourtant, il apparaît trop réducteur d'assimiler l'activité des hommes dans l'entreprise à une quantité vague et indifférenciée d'heures de travail : en effet, les tâches humaines sont très diverses et la façon même de les organiser détermine en grande partie leur efficacité. Les rapports individuels et collectifs que crée le travail entre les hommes, les uns employeurs et propriétaires de l'instrument de travail, les autres travailleurs salariés, subordonnés et exécutants, sont aussi à être pris en compte dans l'analyse du travail perçu comme activité faisant l'objet d'une rémunération.

2.3.2. Analyse de la tâche et des activités

2.3.2.1. Analyse de la tâche :

Il existe des discordances en ce qui concerne la signification de l'analyse de la tâche. Il y a essentiellement deux lignes : la première, plus française, réserve le mot « tâche » au travail prescrit et traite comme activité le comportement/performance de l'opérateur; la deuxième, plus anglaise et/ou américaine, qui, soit utilise «l'analyse de la tâche» pour le prescrit et le réel, soit parle de «la description du système» ou «description de la tâche» pour se référer au travail prescrit et de «l'analyse de tâche» ou plus précisément «l'analyse du comportement de la tâche» pour ce qui est du travail réel. Comme l'affirme Stammers et Shephard (1995), bien que l'unité centrale de l'activité humaine utilisée par plusieurs techniques d'analyse d'activité soit une «tâche», il y a peu d'adhésion en ce qui concerne la signification et le propos du terme. Cependant, pour l'auteur, l'ambiguïté que constitue une tâche est probablement l'un de ses grands avantages, car elle fournit un cadre flexible dans lequel l'analyste peut regrouper les actions de l'usager/opérateur pour adapter le contexte de la tâche et les objectifs globaux d'une analyse. Selon Laville (1986), tâche et activité sont deux notions essentielles. La tâche est un objectif à atteindre, le résultat à obtenir. Ainsi, la tâche d'une infirmière est d'apporter les soins nécessaires aux malades. Celle d'un chauffeur de camion, de livrer les commandes dans des lieux définis. Pour un ouvrier sur une chaîne de montage d'automobiles, ce sera de monter les éléments dans les véhicules (comme la serrure d'une porte). Pour une couturière, coudre les cols de chemises. Pour réaliser la tâche, des moyens sont attribués. Pour l'infirmière, les pansements, les médicaments, les prescriptions ; pour le chauffeur, un camion et une liste de livraisons; pour l'ouvrier de la chaîne de montage, des outils; pour la couturière, du fil et une machine à coudre.

On définit également les conditions dans lesquelles la tâche doit être réalisée : les temps, les arrêts, l'ordre d'opération, mais aussi un espace, un milieu physique, les règlements à respecter. En accomplissant la tâche à l'aide des moyens disponibles et dans les conditions définies, le travailleur développe une activité ; il se déplace, exécute des gestes, regarde, écoute ; il organise son travail, planifie ses actions, raisonne.

2.3.2.2. Analyse des activités

L'activité met aussi en jeu les fonctions physiologiques et mentales - les muscles, les articulations, le système cardio-pulmonaire, la vision, l'ouïe, le toucher, la mémoire. Ces activités dépendent des conditions dans lesquelles la tâche s'effectue - contraintes, prévisibilités, imprévus, anormalités. L'opposition entre travail prescrit et travail réel est une des références de la méthode d'analyse ergonomique. Stammers et Shephard (1995) distinguent trois niveaux pour le processus d'analyse de la tâche: exigences requises par la tâche. Les objectifs ou les conditions définis par le contexte du système, étant donné un état initial particulier ou un ensemble de conditions. Par exemple, l'usager de système de traitement de texte, ayant fini de taper un document, va devoir le sauver dans un dispositif de mémoire permanente. De la même façon, on peut s'attendre à ce que l'opérateur d'une salle de contrôle d'énergie, exécute les actions appropriées pour minimiser les pertes, maximiser la sécurité et éviter les dommages quand il se trouve face à une soudaine chute de tension.

2.3.3. Conditions de travail :

Les conditions de travail c'est l'ensemble des facteurs physiques, matériels psychologiques et sociaux, internes et même externes à l'environnement de travail, qui influence le procès de travail. Les conditions de travail sont donc perçues comme l'état, la nature, la qualité ; c'est en somme, l'environnement physique, technique, psychologique et sociologique, d'une activité faisant l'objet d'une rémunération (Stammers et Shephard, 1995).

L'environnement de la tâche, ce sont les facteurs d'une situation de travail qui gênent et guident les actions d'un individu, restreignant les genres d'action pouvant être entreprises et leur séquence ou offrant appuis ou assistance qui canalisent les actions de l'usager/opérateur d'une manière déterminée (Stammers et Shephard, 1995). Ces facteurs délimitent ou produise un comportement de la tâche : les actions réelles développées par un individu face aux contraintes de l'environnement de la tâche pour répondre aux exigences de la tâche. L'usager/opérateur devra faire certains choix à cause des limitations psychologiques ou physiologiques ou à cause du manque d'habilités ou de connaissances appropriées. La méthode employée doit aussi avoir été développée à travers la connaissance de l'expérience de l'usager, afin de rendre son efficacité optimale et réduire les efforts.

Contracter une pathologie professionnelle est la conséquence de conditions de travail médiocres, de l'emploi d'équipements et d'outils inadaptés, mais aussi de la fatigue, d'une inattention, d'un manque de qualification ou d'une prise de risque inconsidérée. L'approche des conditions de travail consistera alors à examiner les domaines suivants : les emplacements de travail -- pour éliminer ou maîtriser les risques --, les méthodes et les pratiques opératoires et la formation des personnels. On enregistre les faits essentiels sur les accidents et les blessures, ainsi que l'historique du travailleur impliqué, pour lister et éliminer tous les schémas susceptibles d'engendrer des risques.

2.4. LE CONCEPT D'OPERATEUR ET SES IMPLICATIONS

2.4.1. Les opérateurs

Ce sont des personnes chargées de la commande et de la surveillance d'une machine, donneurs d'ordre d'une machine. Dans notre contexte, la machine en question est la photocopieuse.

2.4.2. Opérateur de photocopie ou reprographe :

La photocopie est le procédé qui consiste à reproduire des copies, de reprographier un document, faire des phototypes. C'est l'ensemble des techniques de reproduction des documents. Les opérateurs de photocopie ou reprographes sont les acteurs sociaux qui ont pour activité professionnelle de photocopier des documents à l'aide d'une machine appelée photocopieuses ou photocopieur. En Côte d'Ivoire, ce sont des travailleurs du secteur non structuré encore appelé secteur informel.

2.4.3. La Photocopieuse :

La photocopieuse est une machine qui met en oeuvre les procédés de reprographie en vue d'obtenir un phototype, un document appelé copie du document reprographié.

Placer une feuille sous le capot d'une photocopieuse, puis attendre quelques secondes... Un acte si banal qu'on ne se demande même plus comment cette reproduction se déroule. Il s'agit de réaliser des transferts de charges électriques pour attirer de l'encre sur une feuille de papier. Au coeur de la machine se situe un tambour constitué d'un matériau semi conducteur. Ce semi-conducteur à la particularité d'être électriquement résistant à l'état normal mais de devenir conducteur quand il est éclairé.

A l'intérieur d'une photocopieuse, un tambour chargé positivement reçoit de l'encre chargée négativement, qui sera ensuite attirée par une feuille blanche, enrichie en charges positives. Une photocopie se déroule en trois étapes.

2.4.3.1. Le principe de fonctionnement d'une Photocopieuse 

2.4.3.1.1. Le tambour est enrichi en charges positives ( "+"):

D'abord des charges positives sont créées sur ce tambour, relié à la terre, à l'aide d'une source de haute tension. A cet instant, comme le tambour n'est pas exposé à la lumière, il n'est pas un bon conducteur d'électricité et les charges s'y maintiennent : elles n'ont pas assez d'énergie pour migrer vers la terre. Seules les charges "+" non éclairées demeurent.

L'utilisateur place alors un document à photocopier au dessus de ce tambour. Aussitôt le capot refermé et le bouton "copie" pressé, un faisceau de lumière est envoyé sur le document. Là où la feuille est noire, une ombre est projetée sur le tambour. Là où la feuille est blanche, la lumière est réfléchie.

Image1 : schéma annoté d'une photocopieuse (source encyclopédie encarta 2002)

Cette lumière apporte juste assez d'énergie pour permettre aux charges de s'écouler vers la terre. C'est-à-dire que là où le papier est blanc, le tambour devient neutre. Tandis qu'aux zones noires (texte, images), il conserve ses charges.

Le matériau qui constitue le tambour est maintenant une copie de la feuille de papier, avec des charges à la place de l'encre. Il reste à imprimer son contenu sur une feuille de papier.

2.4.3.1.2. L'encre chargée négativement ( "-") est attirée par les charges positives ( "+")

Pour cela de l'encre en très fine poudre, le toner, est pulvérisée sur le tambour. Au passage, le bec qui propulse la charge négativement : les particules de carbone sont alors attirées par les régions du tambour chargées positivement, c'est-à-dire celles qui n'ont pas reçu de lumière.

Un nouveau faisceau de lumière permet ensuite aux charges positives qui subsistent sur le tambour, de partir à la terre, tandis que la charge négative des particules d'encre subsiste.

2.4.3.1.3. Le papier chargé positivement ("+") attire l'encre chargée négativement ("-")

Enfin, une feuille de papier vierge reçoit une charge positive importante et est ensuite mise en contact avec le tambour. Le papier (positif) attire donc l'encre (négative). Puis il est chauffé, ce qui fait fondre l'encre et la fixe sur le papier. Enfin, un balai élimine l'encre restante sur le tambour et le cycle peut recommencer.

2.4.3.2. L'exemple de photocopieuses:

1. Copieur Canon 6035

2. Copieur Canon GP 225

3. Copieur Canon GP 210

1

3

2

 
 

Copieur Canon GP 405

Copieur Canon 6020

Copieur Canon 6028

Copieur Canon 6030

5

1

3

2

4

Source : RMBS Gueddouar Service Importation Photocopieurs

1. Copieur Canon 1550 

2. Copieur Canon 6220

3. Copieur Canon 6216

4. Copieur Canon 6317

5. Copieur Canon 6330

 

CHAPITRE III :CADRE DE REFERENCE

THEORIQUE

La recherche sur les conditions de travail dans une perceptive ergonomique est une entreprise non moins jeune. Elle a eu des pionniers qui ont posé les bases gnoséologiques et praxéologique pouvant servir comme matrice et référence heuristique, épistémologique, méthodologique et utilitaire dans l'approche de ce sujet. C'est pourquoi nous avons trouvé pertinent de redescendre jusqu'à Karl Marx Pareto et Taylor, afin de trouver les forces et l'éclairage nécessaires pour constater, construire et conquérir, comme le dira Gaston Bachelard, la réalité et l'intelligence de notre sujet à savoir, les conditions de travail des opérateurs de photocopie sur le campus de Cocody.

Historiquement plusieurs approches du travail ont été faites soit par des théoriciens de la question, soit par des organismes spécialisés dans les problèmes du travail. Le siècle du travail laborieux se termine et cède la place à un autre. Les conditions de l'homme au travail sont de plus en plus repensées, revues et corrigées par bien d'experts.

3.5. LES THEORIES CLASSIQUES ET NEOCLASSIQUES

Dans les théories classiques et néoclassiques, très marquées par le développement du salariat, le travail est une marchandise comme une autre, un objet d'échange que les salariés négocient par quantités d'heures avec les entrepreneurs.

En fonction de la rémunération que le marché propose pour un travail horaire, les offreurs de travail que sont les salariés vont arbitrer entre l'utilité retirée de la consommation permise par un revenu supérieur et la désutilité provoquée par le renoncement aux loisirs pour travailler. Les demandeurs de travail, les employeurs, vont pour leur part fixer un volume d'heures de travail leur permettant de procéder à la fabrication de biens de manière à obtenir une égalité entre le coût du travail et sa productivité. À l'équilibre, une rémunération horaire est déterminée et l'échange s'effectue.

3.5.1. Les théories classiques :

Cet équilibre correspond à l'optimum de Pareto (Il définit la notion d' optimum paretien comme une situation d'ensemble dans laquelle un individu ne peut améliorer sa situation sans détériorer celle d'un autre individu.) évoqué par P. Bridel, E. Tatti (1999) qui est une situation dans laquelle on ne peut augmenter la satisfaction d'un agent économique sans diminuer celle d'un autre. Dans ce modèle, le chômage est toujours considéré comme volontaire, puisque l'individu a la possibilité d'effectuer un arbitrage entre travail et loisir, son choix étant en fait déterminé par la prise en compte d'un salaire de réserve en dessous duquel il s'abstiendra.

Cependant, la théorie classique, décrivant une situation de symétrie parfaite entre offreurs et demandeurs de travail, s'adapte mal à la réalité du marché du travail telle qu'on l'observe dans les économies contemporaines. En effet, elle ne permet pas de décrire, et a fortiori d'expliquer, ni le chômage involontaire, ni la rigidité des salaires, ni l'organisation interne du travail, ni les caractéristiques actuelles des relations entre employeurs et employés, ni le secteur informel de plus en plus en vogue dans les pays en développement comme la Côte d'Ivoire. Cette relation entre employeurs et employés fonctionnera avec beaucoup d'actions antagonistes, de lutte d'intérêt, de conflits professionnels. Ceci avait commencé avec la défense des droits du travail. Ce qui signifiait à la fois libération du travail pénible et amélioration des conditions de travail. Pour les plus radicaux, l'objectif premier était de libérer le travail. Cette libération qui devait passer par une réduction drastique du temps de travail, voire l'abolition pure et simple de la relation employeur-employé. Pour d'autres, il s'agissait d'obtenir des réformes garantissant aux travailleurs des droits ou de meilleures conditions.

Dans l'ensemble, c'est ce deuxième courant qui l'a emporté. Vers le milieu du siècle, la revendication essentielle était devenue celle du droit au travail, c'est-à-dire le droit d'avoir un emploi, que l'on retrouve dans l'expression de «plein emploi». C'était une fiction à la fois commode et sexiste, car cela voulait dire, garantir un travail salarié à plein temps à tous les hommes des «classes laborieuses». La plupart du temps, on ne tenait pas compte du travail des femmes, et la présence de celles-ci sur le marché du travail était considérée comme «secondaire» [Organisation Internationale du travail (O.I.T.) 1999].

3.5.2. Les théories néoclassiques :

Si Marx, fut le premier, à souligner que les travailleurs ne sont pas en mesure d'opérer de véritables choix sur le marché du travail, la menace du chômage les obligeant à accepter les conditions imposées par les employeurs, c'est à Keynes, dira Abdallah ZOUACHE CREUSET (2003), que l'on doit la formulation de la théorie du chômage involontaire. Selon lui, en effet, le marché du travail n'est pas revêtu d'une identité propre, et n'est en fait que le miroir du marché des biens: si la demande de biens est inférieure à l'offre, alors le marché du travail sera en situation de sous-emploi, car les entreprises diminueront leur offre pour s'adapter à la baisse de la demande, et un chômage non désiré fera son apparition.

La synthèse néoclassique confirme les observations de Keynes en les fondant sur un ensemble d'explications microéconomiques. Ceci donnera naissance à la théorie du désiquilibre. Cette théorie, apparue au début des années 70, notamment sous l'impulsion de J.P.Benassy, J.Drèze et E.Malinvaud, se propose de donner certains fondements micro-économiques à certaines des thèses de Keynes.

Dans "Macro-économie et théorie du déséquilibre", en 1984, J.P.Benassy, quoique appartenant à l'école néo-classique,  admet  qu'il  peut exister des échanges à des prix qui ne sont pas "d'équilibre concurrentiel", et de plus, qu'on  peut  envisager un chômage  involontaire  prolongé, d'où le nom de déséquilibre. On suppose que des échanges peuvent avoir lieu dans ces conditions, ce qui ignore deux aspects centraux de la théorie Keynésienne : L'incertitude et la préférence pour la liquidité.
        Dans ce cas de figure, il n'y a pas d'égalité entre offres et demandes, et Benassy (1984) énonce des régles de rationnement qui s'appliquent aux agents. Certains acteurs de  l'économie se trouvent alors en position de manque quantitatif car ils subissent des règles de rationnement.

Les théoriciens du déséquilibre appellent "équilibre à prix fixes" des situations où, aux prix affichés et pour les rationnements subis par les agents, aucun d'entre eux n'est incité à modifier ses propres offres et demandes. Le cadre théorique est très proche de celui de la concurrence pure et parfaite. En effet, pendant que les principes de Walras relatifs aux théories du Déséquilibre et du chômage involontaire, soutiennent que les intentions d'achats sont au plus égales aux intentions de ventes et chaque agent peut acheter ou vendre autant qu'il le souhaite ; Edmond Malinvaud (1980) perçoit, pour sa part, à travers la théorie du déséquilibre et du chômage involontaire, une imparfaite flexibilité des prix et des salaires qui empêche une coordination optimale des choix individuels. On évoque la possibilité que les prix affichés ne soient pas des prix d'équilibre concurrentiel, ce qui est original pour ce courant de pensée.

3.6. LES THEORIES DES NEGOCIATIONS

En outre d'autres théories, tentent d'opérer la synthèse entre analyses orthodoxes et hétérodoxes. Ainsi, la théorie des négociations s'intéresse aux relations et aux stratégies des agents sur le marché du travail.

Martin Weitzman (1984), par exemple, a présenté le modèle d'une économie de partage des profits : dans ce modèle, la rémunération des travailleurs est partiellement liée aux résultats de l'entreprise, que des subventions à l'emploi encouragent à opter pour ce système, rendant ainsi une légitimité à l'intervention de la puissance publique. Au niveau macroéconomique et pour une même rémunération globale, l'économie de partage se trouve ainsi en situation de sur-emploi, à condition que le salaire de base ne soit pas trop élevé. Les coûts découlant de l'implantation de ce système restent quant à eux inférieurs à ceux qui sont nécessaires pour obtenir le plein emploi dans une économie salariale traditionnelle. Une telle organisation économique présente, de plus, l'avantage d'être plus stable face aux chocs macroénomiques.

3.7. LE TAYLORISME ET SES IMPLICATIONS :

Une entreprise n'est pas une boîte noire dans laquelle des facteurs de production sont introduits pour créer mécaniquement des biens. Tirant les conclusions de cette observation, la psychologie du travail étudie l'organisation et la nature des tâches au sein de l'entreprise.

3.7.1. Le taylorisme : Organisation Scientifique du Travail 

Né, selon Marc Mousli (2006) en 1856 dans une vieille famille Quaker de Philadelphie, Frederick Winslow Taylor est promis à une carrière de juriste, comme son père, mais il ne s'intéresse guère au droit. Admis à l'Université d'Harvard, il préfère, par goût de la mécanique, entrer comme ouvrier dans une petite entreprise appartenant à un ami de sa famille. Le jeune Frederick, travailleur acharné, après sa journée à l'usine, passe une partie de ses nuits à préparer le diplôme d'ingénieur mécanicien. En 1878, il est chef d'équipe à l'atelier des machines de la Midvale Steel Company. C'est là qu'il engage son combat pour la productivité ; pour élaborer par la suite une théorie qui portera son : le taylorisme.

Cette discipline est donc née avec les premières recherches de l'Américain Frederick Taylor, ingénieur autodidacte et inventeur d'une méthode d'organisation de l'entreprise, le taylorisme, que l'on appelle également « Organisation Scientifique du Travail ». Cette méthode repose sur la rationalisation des tâches, consistant dans la division entre les tâches des concepteurs, qui assurent la mise au point des produits et le suivi des méthodes de production, et les tâches des exécutants, chargés d'appliquer les consignes des ingénieurs [rappelant la logique de tâche prescrite, de Guillevic, C., 1991]. La stricte division du travail dans le cadre de la production de masse se révèle d'une efficacité bien supérieure à la parcellisation empirique des tâches, comme en attestent les expériences réalisées dans les usines d'automobiles Ford à partir du début du 20ème siècle. Cependant, de nombreuses expériences menées à partir des années 1930 ont remis en cause le caractère trop simpliste des schémas de Taylor.

3.7.2. La théorie des relations humaines:

 Elton Mayo (encyclopédie encarta 2002), fondateur de l'école des relations humaines, s'est attachée à souligner les limites inhérentes à la parcellisation des tâches. Il a fait valoir que, dans l'entreprise, les ouvriers se structurent en groupes, qui partagent souvent la même culture et la même sensibilité aux conditions de travail et aux styles de commandement, de sorte qu'ils ont besoin, pour être motivés, d'une zone de liberté dans laquelle les cadres ne pénètrent pas.

Enfin, certains sociologues du travail, comme le Français Georges Friedmann (auteur de plusieurs ouvrages, dont Où va le travail humain? publié en 1950), ont établi que le travail à la chaîne n'était pas seulement d'une efficacité limitée quand il s'exerçait dans certaines conditions, mais qu'il encourageait, par son aspect déresponsabilisant et répétitif, une véritable déshumanisation.

Au cours des années 1980, de nouvelles hypothèses ont été développées, qui toutes tentent d'intégrer certaines spécificités propres au marché particulier que constitue le marché du travail. Elles prennent en compte les recherches des courants hétérodoxes, appelés ainsi car ils s'éloignent de l'hypothèse de rationalité qui prévaut dans les analyses classiques et keynésiennes. Ces courants se sont en particulier intéressés au contexte institutionnel des relations de travail et aux logiques collectives (celles des syndicats par exemple) plutôt qu'aux stratégies individuelles. Cette démarche permet d'expliquer les déséquilibres par l'imparfaite flexibilité des salaires et par la segmentation du marché, à l'origine de la faible mobilité des travailleurs.

Les transformations économiques intervenues depuis une vingtaine d'années ont rendu nécessaires des modifications de l'organisation du travail dans la plupart des grands secteurs industriels. Confrontées à la mondialisation des échanges et à la montée de la concurrence, ainsi qu'aux évolutions de la demande, les entreprises se sont vues contraintes de produire dans les meilleures conditions de rentabilité mais aussi de s'adapter à des variations rapides des goûts des consommateurs, davantage informés et demandeurs de produits plus différenciés. De tels changements ont nécessairement influé sur l'organisation du travail.

3.7.3. La théorie de la flexibilité ou juste à temps

Les entreprises japonaises se sont adaptées les premières aux mutations de la demande mondiale et ont conçu de nouveaux modes d'organisation du travail au cours des dernières décennies. Le « juste-à-temps » (Just in Time) et le « zéro stock », théorie développée par Antje Burmeister (2000), est une théorie des techniques de gestion fondées sur une production directement reliée à la demande. Ces techniques furent rendues possibles par la méthode de l'atelier flexible ; il s'agit d'introduire une très grande flexibilité dans la chaîne de montage en utilisant des ordinateurs qui pilotent des unités mobiles de production. Corollaire de cette méthode, la déspécialisation des ouvriers à leur poste a permis d'accroître leur efficacité en leur accordant plus de responsabilités et en exigeant d'eux une qualification plus poussée.

Dans d'autres pays, où l'adaptabilité des salariés est moins forte (du fait de l'existence d'un droit du travail plus contraignant et d'une présence syndicale qui reste importante) ces adaptations ont fait l'objet de négociations, particulièrement en Allemagne, qui possède une forte tradition de cogestion entre syndicats et chefs d'entreprise. Elles ont fréquemment consisté dans des incitations salariales pour améliorer la qualité des produits, technique propre à encourager la responsabilisation des salariés.

Cependant, dans des pays où la culture du conflit l'emporte fréquemment sur celle de la négociation, comme la France et la Grande-Bretagne, on s'aperçoit que la flexibilité externe (l'embauche et le licenciement, ou le recours aux emplois précaires) est souvent préférée à la flexibilité interne (l'adaptation des ressources internes à de nouveaux métiers ou à de nouveaux postes). En période de compétition accrue conduisant à réduire les marges, le facteur travail, considéré comme le plus mobile, est le plus souvent la première victime des phénomènes de flexibilité. Cette flexibilité s'accompagne d'une recomposition des métiers à la fois du secteur structuré comme du secteur non structuré encore appelé secteurs informel et des conditions de travail y afférentes.

3.8. L'APPORT DES THEORIES INVOQUEES A NOTRE ETUDE:

L'apport des théories classiques, néoclassique et des négociations à notre étude est à saisir au niveau du rapport économique dans lequel se trouve impliqué le couple employeur-employé, rapport économique mettant en évidence les conditions de travail notamment les conditions de rémunération et d'exécution du travail. En effet les partisans des théories classiques dont l'enjeu était d'obtenir des reformes garantissant aux travailleurs des droits et de meilleures conditions de travail, finissent par reconnaître que la menace du chômage obligent les employés à accepter les conditions imposées par les employeurs. Telle est la thèse de Keynes à travers sa théorie du chômage involontaire. Car la réalité du « plein emploi » se révèle moins compatible avec celle qui consiste à offrir de meilleures conditions de travail. Il est en effet difficile d'obtenir concomitamment, et le plein emploi, et de meilleures conditions de travail.

En définitive, l'on aura tantôt le plein emploi, tantôt des meilleures conditions de travail. Comme le soutient Pareto, on ne peut augmenter la satisfaction d'un agent économique sans diminuer celle d'un autre, les travailleurs se trouvent toujours devant un dilemme, soit obtenir un emploi avec des conditions approximatives de travail soit subir un chômage involontaire dans un espace économique offrant de meilleures conditions de travail. Là, le dicton est bien connu, « un tien vaut mieux que deux tu l'auras » ou encore « entre deux maux, il faut choisir le moindre mal ».

Un autre choix c'est celui suggéré par la théorie de négociation, celui qui consiste à proposer des salaires bas pour permettre une situation de sur-emploi. En effet, au niveau macroéconomique et pour une même rémunération globale, l'économie de partage se trouve ainsi en situation de sur-emploi, à condition que le salaire de base ne soit pas trop élevé. Les coûts découlant de l'implantation de ce système restent quant à eux inférieurs à ceux qui sont nécessaires pour obtenir le plein emploi dans une économie salariale traditionnelle. Une telle organisation économique présente, de plus, l'avantage d'être plus stable face aux chocs macroénomiques. C'est le cas dans le contexte des secteurs non structurés comme l'activité de photocopie dont l'analyse peut aussi faire recours au taylorisme.

La contribution du taylorisme à notre étude est avoir dans l'Organisation Scientifique du Travail (O.S.T) entre différent acteurs du champs professionnel. En effet le travail de photocopie suggère, sinon, impose des tâches prédéfinies (désigné plus tard par Guillevic, C., 1991, par le terme de tâche prescrites)  à exécuter telles, soulever le capot de la photocopieuse, y poser le document à photocopier, refermer le capot appuyer sur la touche « copy »ainsi de suite. Ce qui nous rappel l'Organisation Scientifique du travail (O.S.T) de Frederick Taylor et l'automatisme, où premièrement dans le Système Homme-Machine (S.H.M), la photocopieuse joue le rôle de l'exécutant (l'ouvrier), le reprographe (l'opérateur de photocopie) celui de concepteurs ; deuxièmement dans le Système Producteur Utilisateur (S.P.U), l'opérateur de photocopie joue le rôle de l'exécutant et les fabricants de la photocopieuse celui de concepteurs. En effet, cette méthode repose sur la rationalisation des tâches, consistant dans la division entre les tâches des concepteurs, qui assurent la mise au point des produits et le suivi des méthodes de travail, et les tâches des exécutants, chargés d'appliquer les consignes des concepteurs (tâches prescrite chez Guillevic, C., 1991) .

 L'apport de la théorie de la flexibilité ou le « juste-à-temps » est apprécié dans ce qu'elle met l'accent sur la rapidité du flux marchand, un délai court de livraison du bien ou d'exécution de service. Dans notre cas l'activité de photocopie s'apparente à ce genre de flexibilité de prestation de service. En effet le « juste-à-temps » (Just in Time) et le « zéro stock », est l'ensemble de techniques de gestion fondées sur une production directement reliée à la demande. C'est ce qui se pratique dans l'activité de la photocopie.

CHAPITRE IV : REVUE DE LA LITTERATURE :

La révision de la littérature sur l'ergonomie commence généralement par les manuels de McCorminck, Woodson, Sperandio, Renault. Ils ont tous plus ou moins la même structure; un chapitre concernant l'histoire et le concept de l'ergonomie; un autre sur le Système Homme-Machine; une partie consacrée aux muscles et à la physiologie; un chapitre d'anthropométrie; suivi de la perception, la vision, l'ouïe; ainsi que le projet des postures de travail, incluant le champ de vision et les portées.

Pour SPERANDIO. JC (1996 ), les projets technologiques de grande ampleur bouleversent généralement les métiers des exploitants et imposent de repenser l'organisation du travail. Face à ces changements profonds, l'apport de l'ergonomie ne va pas de soi. Quels enseignements en effet tirer de l'exploitation des systèmes existants, souvent considérés comme obsolètes par les concepteurs du futur projet qui porte lui tous les enjeux de l'innovation? L'article présente les principaux résultats d'une recherche portant sur un projet innovant de contrôle-commande des circulations ferroviaires. Il montre que si l'apport de l'ergonomie est nécessairement limité sur les aspects techniques, d'autant plus si le projet est à un stade de pré-conception, il peut par contre être déterminant sur la dimension organisationnelle et aussi, par cette voie, influer en retour sur la conception technique.

Levy Leboyer, C. et Sperandio, J.C. (1987) se proposent de dresser un tableau aussi complet que possible de la psychologie du travail : modèles théoriques et méthodes utilisées sur le terrain ; problèmes rencontrés et solutions mises en oeuvre. Il est une tentative de constat de la situation actuelle en France et dans les pays d'Europe francophones, qui fait ressortir l'inégal développement des différents domaines de la psychologie du travail.

Ghislaine Doniol-Shaw, Huez D., Sandret N (2001), pour leur part, à travers leur ouvrage, Les maux de la sous-traitance, présentent l'ensemble des résultats d'une enquête longitudinale, conduite en 1993 et en 1998 auprès des salariés sous-traitants de la maintenance des centrales nucléaires. Cette enquête investigue les liens entre l'organisation du travail, ses conditions environnementales, et la santé. Au-delà des spécificités du nucléaire, ses résultats semblent emblématiques des conditions de l'organisation de la sous-traitance et de ses répercussions délétères. Les conditions de travail des salariés sous-traitants, extérieurs à la structure juridique de l'entreprise, sont le plus souvent dégradées et précarisées bien au-delà de ce que l'on rencontre chez les salariés de l'entreprise «donneuse d'ordre».

Ganascia, J.G. (1999), décrit la situation des acteurs de l'industrie. Selon Ganascia, des acteurs de l'industrie et des chercheurs se sont interrogés sur les solutions possibles pour améliorer les conditions du travailleur moderne, travailleur qui connait un épuisement intellectuel, les contraintes physiques auxquelles était astreint l'homme au travail s'étant muées en contraintes "cognitives".

Dejours, C. (2000) répond à trois questions : comment la souffrance au travail peut-elle modifier le sujet de l'intérieur ? Quelles défenses psychiques, quelles stratégies, est-il conduit à mettre en place parfois à son détriment ? Dans quelle mesure ces attitudes se sont-elles banalisées, que l'on soit à l'atelier, au bureau ou dans l'entreprise ? Il fait découvrir au lecteur combien ces questions restent d'actualité : non seulement la centralité du travail, qui en était le postulat, ne peut être remis en cause, mais l'auteur constate que sont apparues ces dernières années de nouvelles pathologies liées à la souffrance psychique engendrée par le travail. Au-delà de la compréhension nécessaire d'un tel phénomène, l'auteur apporte des outils pour agir.

Amalberti, R., De Montmollin, M., Theureau, J. (1991) regroupent des contributions originales sur une réflexion théorique concernant l'analyse du travail, qui seule rend possible le progrès méthodologique, en trois parties : modèles de l'activité (de l'analyse des comportements à la modélisation cognitive) ; signes, langages et communications (sémiologie des raisonnements, activités verbales et communications dans le travail) ; compétences et expertise (connaissances, savoir-faire, expertises et qualifications).

Gollac, M. ; Volkoff, S (1999) mobilisent l'économie, la sociologie, l'ergonomie, la psychologie et la médecine, à travers des études globales et des études de cas, pour apporter des éléments de réponse aux questions suivantes : le travail subit des changements techniques et organisationnels, des changements dans les formes d'emploi et la gestion des carrières mais quelles sont les conséquences de ces évolutions sur la santé physique et mentale des salariés au long de leur parcours professionnels ? Quels sont les principaux facteurs de diversité des conditions de travail, entre catégories sociales, entre grands secteurs de l'économie, entre les âges et les sexes ? Va-t-on vers une amélioration des conditions de travail sous l'effet du progrès technique ? Cette amélioration est-elle automatique ou nécessite-t-elle des stratégies de régulation ? Où se situent, aujourd'hui, les marges d'action ? Pour améliorer les conditions de travail, faut-il vraiment envisager l'activité de chaque travailleur dans sa globalité et sa singularité ? Telles sont les interrogations qu'ils soulèvent dans leur ouvrage.

Bourdieu, J. et Reynaud, B. (2004) mettent l'accent sur le rôle qu'a tenu la santé dans la réduction du temps de travail : l'hypothèse n'est sans doute pas neuve, mais il leur a semblé que sa portée a été sous-estimée. Ils rappellent d'abord que l'augmentation des salaires réels ouvriers de la seconde moitié du XIXe siècle s'est accompagnée d'une détérioration des conditions de vie, et en particulier de la santé, saisie à travers de multiples indicateurs. Ils montrent ensuite que la dégradation de la santé au travail est une externalité négative, subie par les ouvriers et résultant de la concurrence entre les entreprises. Dans la dernière partie, les auteurs mettent en évidence que l'une des conditions nécessaires à la réduction de cette externalité est la prise de conscience, du côté des employeurs comme du côté des ouvriers, des effets à long terme des conditions de travail sur la santé.

MEYER (Jean-Jacques) et Naville, P. (1980) soutient que du temps de Marx, on comptait 30 % de salariés. Dans les années 80, 85 % des Français actifs, 100 % de la population d'Union Soviétique, étaient salariés. Et voila que l'informatique menace de bouleverser les équilibres du salariat, suscitant de nouvelles tensions, de nouvelles contestations à l'Ouest comme a l'Est. Du temps de Marx, on parlait de socialisme plutôt que d'autogestion. Aujourd'hui le socialisme est un mot qui couvre bien des marchandises; et l'autogestion fait confusément recette, de l'U.D.F. au P.C.F., sans que personne ne sache trop ce qu'il faut en conclure. Multipliant les approches concrètes (le cas Yougoslave, le débat politique en France, la réalité du travail dans les entreprises nationalisées...) l'auteur propose ici des réponses à la question "l'autogestion, comment ? ".

Leplat, J. et Cuny, X., (1984) dans la première partie de leur ouvrage, donnent des informations générales sur le travail, les travailleurs et délimite le champ de la discipline. Une seconde partie présente l'analyse psychologique du travail. Une dernière partie décrit quelques situations types et indique le bénéfice de leur étude, tire du concours du psychologue du travail. Elle montre les formes que peut prendre ce concours, aussi bien pour le diagnostic des difficultés que pour leur réduction, autrement dit le rôle que le psychologue peut jouer dans l'amélioration des conditions de travail.

Martory, B. et Crozet, D., (1988) dans cet ouvrage, concrétisent la collaboration d'un universitaire et d'un praticien. Ils s'adressent donc naturellement : aux étudiants soucieux de trouver une présentation synthétique dans une discipline de plus en plus fondamentale ; aux cadres de la fonction personnel souhaitant faire le point sur l'évolution des pratiques de leur domaine. Ils traitent de la gestion des hommes dans les organisations modernes : gestion des flux de ressources humaines (analyse prévisionnelle, recrutement, carrières, rémunération, performance humaine...) ; animation des structures humaines (conditions de travail, régulation des dysfonctionnements, information...).

Pour Sée N. (1989) si l'on admet que l'analyse de l'activité de l'opérateur est un élément important du processus ergonomique (l'analyse de la situation réelle du travail et sa transformation), on ne peut qu'être frappé par l'absence de prise en compte de son activité psychique. Le propos de l'auteur est d'analyser en quoi l'introduction de cette partie du fonctionnement de l'opérateur va soit enrichir, soit détourner, soit déplacer l'ergonomie comprise comme corps de connaissance autonome. Les questions que se pose le chercheur en ergonomie sont alors les suivantes : premièrement, est-il possible d'importer en ergonomie des éléments du corpus de la psychopathologie du travail définie à partir du savoir psychanalytique ? En quoi la théorie du sujet divisé (conscient-inconscient) est-elle fondamentale et radicalise-t-elle les différences avec d'autres disciplines ? Deuxièmement, quel est l'objet de la recherche pour l'ergonome ? Troisièmement, en quoi ce difficilement connaissable qu'est l'activité psychique du sujet va-t-il modifier la dynamique ergonomique ? Telles sont les préoccupations sur lesquelles a porté la réflexion de Sée.

Bronckart, et al,(2004) exposent et situent la perspective théorique dans laquelle s'inscrit le programme et présente les recherches qui seront rapportées dans la seconde partie. Ils s'ouvrent par un chapitre consacré à une investigation approfondie des différents champs (philosophique, économique, social et psychologique) dans lesquels l'agir peut s'inscrire et qui contribueront ultérieurement à l'élaboration de la problématique.

Pour Dadoy, M., Henry, C., Hillau, B., De Terssac, G., Troussier, J.F., et Weill Fassina, A. (1990) si l'analyse du travail est l'un des moyens pour aborder les qualifications, c'est bien parce que cette méthode a pour objectif de révéler toutes les "qualités" mises en jeu dans le travail mais aussi implicitement de modifier le processus de reconnaissance de ces qualités. Les différentes contributions présentées, ici, illustrent bien cette double fonction de l'analyse du travail : d'un côté elle produit des connaissances sur le fonctionnement réel des situations de travail grâce aux modèles et aux méthodes qu'elle met en jeu. De l'autre elle donne lieu a des pratiques visant la résolution de problèmes concrets dans des domaines aussi variés que la gestion de l'embauche, la classification, la formation, l'organisation du travail, la conception des installations, etc. Cet ouvrage tente de restituer cette double fonction de l'analyse du travail dans la diversité de ses formes et de ses enjeux.

Peretti, J.M. (1991) pour sa part, la maîtrise de l'emploi et des rémunérations, l'investissement en formation et en sécurité, l'amélioration des conditions de travail, la gestion des temps, les relations sociales, la communication, la motivation, l'audit social sont devenus des facteurs clés de succès de l'entreprise. Les défis des années 90 imposent un renouvellement des pratiques de la fonction Personnel et un aménagement des Ressources humaines qui intègre les dimensions stratégiques et internationales. Cet ouvrage y contribue. Fruit de relations étroites avec les Directions de Ressources Humaines (DRH) les professionnels, les enseignants français et étrangers, cet ouvrage propose une vision d'ensemble de la fonction du Personnel et du Management des Ressources humaines. Actuel, concret, illustré d'exemples, il répond aux besoins des étudiants des Grandes Ecoles et des Universités, des stagiaires en formation, des DRH et cadres de la formation, des responsables opérationnels et des décideurs.

Guerin F., Laville A., Daniellou F., Duraffourg J., Kerguelen A., (1991) se proposent d'aider à construire un point de vue sur l'activité de travail dans ses relations avec le fonctionnement de l'entreprise. Ses auteurs explicitent la manière dont l'activité de travail intègre les caractéristiques à l'homme dans ses relations avec les variables techniques et organisationnelles de l'entreprise. L'analyse de l'activité et sa compréhension sont présentées comme un moyen permettant de mieux connaître, d'expliquer les relations entre les conditions de réalisation de la production et la santé des salariés, de proposer des pistes de réflexion utiles pour la conception des situations de travail. L'association de différents acteurs dans l'entreprise à la mise en oeuvre de cette démarche doit permettre une meilleure anticipation et donc une plus grande maîtrise des processus de transformation du travail.

Alter, N. (1996) affirme que depuis une dizaine d'années, la sociologie appliquée au monde du travail porte son regard sur l'entreprise, en tant que lieu de rationalité économique et de socialisation. L'ouvrage présente ces réflexions selon trois axes théoriques : l'action, la culture et la rationalité. Ce manuel, structure de manière pédagogique, explique et classe les acquis de la sociologie du travail, de l'organisation de l'entreprise à propos du fonctionnement et de l'évolution des firmes. Il définit également les relations entretenues par l'entreprise avec son environnement politique, économique ou culturel.

Kergoat J., Boutet J., Jacot H., et Linhart D (1998) affirment qu'en quelques décennies le travail a changé : quelle place occupe-t-il aujourd'hui dans nos vies ? Quelles sont les conditions de travail ? Quels chemins emprunte la division du travail? Qu'en est-il des acteurs de l'entreprise, de leurs partenariats et de leurs conflits ? Bien des questions se posent aujourd'hui sans que les réponses soient toujours évidentes et assurées. En effet, sous l'égide de RESSY (Recherches, Société, Syndicalisme), des chercheurs, des syndicalistes et des praticiens tentent d'analyser la réalité actuelle du "monde du travail", sa complexité et ses énigmes. Sociologues, ergonomes, historiens, médecins, anthropologues, philosophes, psychopathologues, linguistes, politologues et statisticiens : dans tous ces domaines, le résultat des recherches les plus récentes a été mobilisé. Et à ces voix sont venues se mêler celles des consultants en entreprise, de praticiens de diverses origines, de responsables à la CFDT, à la CGT ou à FO, contact quotidien avec les réalités du travail. Pour Kergoat J., Boutet J., Jacot H., Linhart D, si les auteurs ne parlent pas d'une même voix, une même exigence ressort cependant de l'ensemble des contributions : il faut changer le travail, et ne pas se contenter de le regarder changer.

Marie-claude Bonneville (2003), à travers la présente recherche, a étudié les modalités « naturelles » de capitalisation et de transfert des savoirs des agents horairistes. Elle démontre l'existence de deux types de savoirs correspondant à deux niveaux de conceptualisations. Le premier niveau concerne les savoirs «procéduralisables » qui tournent autour des concepts de sillons et de train tendu : être capable de tracer un sillon/horaire d'une gare à une autre. Un second niveau nécessite des savoirs « pragmatiques » : savoirs maîtrisés par les experts qui ne sont pas procéduralisables. C'est aussi une capacité à penser « réseau ». Ils font donc appel aux concepts de train tendu et de flexibilité du réseau ; ce qui correspond aux savoirs combinés de Hatchuel, 1992. Il existe une autre dimension : c'est l'interactivité entre les horairistes des différentes régions. Il faut trouver le meilleur compromis acceptable qui ne bouleverse pas la tâche des autres. C'est la notion de prescription croisée. Le graphique de sillons devient alors l'instrument privilégié qui permet une conception distribuée.

Florence MOTTE (2003), montre comment une analyse de l'activité réalisée par étapes a permis de mettre en évidence les besoins des utilisateurs et d'impulser un projet qui va devenir stratégique pour l'entreprise.

Fabiana FIGUEIREDO, Beatriz RUSSO, Anamaria de MORAES (2003), présentent un projet d'ergonomie et sa validation dans le département des ressources humaines d'un opérateur de téléphone à Rio de Janeiro. A partir d'une recherche approfondie des données, les problèmes sont identifiés puis classifiés. Le projet, validé par le biais de tests réalisés par les employés, cherche à améliorer les conditions d'exécution des tâches dans le plus grand confort sans négliger la sécurité.

Jean-Jacques MEYER et David FRANCIOLI (2003), Considérant que les mesures d'éclairagisme étaient insuffisantes, voire parfois inapplicables, conçoivent un nouvel indice de confort visuel physiologique pour évaluer toute situation qui s'éloigne des postes de bureautique avec textes imprimés bien éclairés. C'est aussi dans le cadre de ce programme de recherche que Jean-Jacques MEYER et David FRANCIOLI ont mis au point un protocole d'analyse, conçu non seulement dans le but de valider l'indicateur sur le terrain et en laboratoire, mais aussi pour permettre un suivi de l'astreinte visuelle et des facteurs qui la déterminent. Alors que les signes d'inconfort visuel et de fatigue visuelle ne diminuent pas, les données de terrain et de laboratoire indiquent que l'on sous-estime l'effet de conditions lumineuses insuffisamment adaptées par rapport aux exigences de la tâche et à la variabilité des performances d'acuité et de sensibilité à la lumière qui caractérise une population tout venant.

O. BACHELARD et R. CANTIN (2003), s'appuient sur une action originale engagée depuis trois ans avec un groupe d'entreprises industrielles dans le département de la LOIRE. Il s'agissait en effet d'aborder l'Evaluation des Risques Professionnels (l'E.R.P.) à partir de l'analyse du travail en associant les différents acteurs. Une approche globale, systémique de l'évaluation des risques paraît aujourd'hui pertinente pour les entreprises industrielles françaises. De la collaboration entre l'antenne risque sécurité de la CRAM et de l'équipe d'enseignants-chercheurs de l'ESC Saint-Etienne autour de la formalisation de cas concrets d'analyse de situations industrielle est née une démarche, un projet de recherche appliquée sur les liens entre les démarches d'audit social et d'évaluation des risques professionnels (E.R.P.). L'intérêt du travail de O. BACHELARD et R. CANTIN réside dans la formalisation d'une démarche pluridisciplinaire permettant de passer du diagnostic à l'action pour les entreprises industrielles. L'objectif de cet article est donc de relater une expérience pilote.

Chantal AUROUSSEAU et Élise LEDOUX (2003), soutiennent que Deux années de pratique d'intervention commune, sur deux terrains différents, permettent de voir l'évolution des mécanismes de régulation du travail, de la relation entre les intervenants au fur et à mesure que leurs compétences disciplinaires s'entremêlent. À la lumière d'une analyse a posteriori sur l'un des terrains et d'une intervention en cours sur un autre - chacune des interventions s'inscrivant dans le cadre d'une recherche exploratoire -, les auteurs mettent en évidence les transformations dans le processus interdisciplinaire, la pertinence du binôme, à la fois pour l'approche réflexive sur la pratique et pour l'intervention. Ils soulèvent également des enjeux relatifs au pouvoir des intervenants par rapport à celui des gestionnaires participants.

Beatriz RUSSO, Giuseppe AMADO Anamaria De MORAES (2003), décrivent une étude réalisée dans le centre principal du contrôle opérationnel de la gare routière de Rio de Janeiro au Brésil. Ce travail fait suite à une plainte de la gare routière de l'absentéisme de ses employés pour raisons médicales. Une première approche montre que les employés souffrent de contorsions posturales dues à un espace de travail réduit, inconfortable et peu adapté à la nature de leurs tâches quotidiennes. L'étape suivante consiste à modéliser le travail des employés pour comprendre la dynamique des tâches effectuées et à réaliser un diagnostic ergonomique. L'objectif final est d'arriver à une recommandation ergonomique pour la phase de déploiement de la solution.

Sandrine KURTH, Viviane GONIK, David FRANCIOLI, Yann RANDIN, Jean-Jacques MEYER (2003), de l'Institut universitaire romand de Santé au Travail (IST) parle d'une intervention ergonomique menée dans une industrie de micro-technique visant à établir un diagnostic des situations de travail et l'élaboration commune de pistes d'améliorations. Plusieurs méthodes d'évaluation ont été utilisées, à savoir: un questionnaire portant sur les perceptions des conditions de travail et les symptômes ressentis par les employés, des entretiens et des observations instrumentées ou non. Parmi ces instruments, nous présentons, dans ce cadre, les résultats de l'analyse de l'activité que nous avons effectué au moyen d'un nouvel instrument développé par un ingénieur (Held, J, 2002) de l'institut d'hygiène et de physiologie du travail de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Zürich (EPFZ): le "Fit System". A l'aide de ce système, Sandrine KURTH, Viviane GONIK, David FRANCIOLI, Yann RANDIN, Jean-Jacques MEYER ont analysé l'activité des employés travaillant sur binoculaire en salle blanche de façon dynamique. Ces données ont ensuite pu être mise en lien avec les données issues des autres techniques d'investigations.

CHAPITRE V : OBJECTIFS ET HYPOTHESES :

5.4. OBJECTIFS :

Comme objectifs, nous aurons un objectif général et trois objectifs spécifiques.

5.1.1. Objectif général

L'étude vise donc à:

Contribuer à une meilleure connaissance des conditions de travail des reprographes et leur effet sur l'activité de photocopie.

5.1.2. Objectifs spécifiques :

L'étude vise à :

Ø Identifier distinctement les conditions d'ambiance physique et mentale de l'opérateur de photocopie.

Ø Décrire Les caractéristiques particulières de l'environnement de travail des opérateurs de photocopie.

Ø Décrire les caractéristiques ergonomiques de l'outil de travail (machine à photocopier)

Ø Evaluer l'effet des conditions de travail sur l'activité de photocopie.

Tels sont les points essentiels qui guideront notre travail. Mais avant d'arriver là, il s'avère important de bien formuler nos hypothèses de travail.

5.2. HYPOTHESES

Par rapport à notre problématique nous formulons une hypothèse principale et trois hypothèses opérationnelles

5.2.1. Hypothèse principale

Les conditions de travail des opérateurs de photocopie en Côte d'Ivoire influencent la qualité des tirages.

5.2.2. Hypothèses opérationnelles

Nous soutenons que :

Ø La formation (initiale et qualifiante) des opérateurs de photocopie influence la qualité des tirages.

Ø L'état des photocopieuses influe sur la qualité des tirages.

Ø La motivation au travail des opérateurs de photocopie agit sur la qualité des tirages.

Pour éprouver nos hypothèses nous définissons nos variables afin de permettre une pertinente interprétation des données de notre étude.

5.3. DEFINITION DES VARIABLES ET DES MODALITES :

5.3.1. Les variables :

Parlant de variable nous notons une variable indépendante et une variable dépendante: Comme variable indépendante nous avons : 

- Conditions de travail

Et comme variable dépendante nous avons :

- qualité des tirages (qualité des copies et taux de rebut)

5.3.2. Les modalités

5.3.2.1. Les modalités de la variable indépendante

v Formation (les compétences : initiale et formation qualifiante)

v L'état des machines

v Les motivations

5.3.2.1.1. La formation des opérateurs de photocopie :

Par formation des opérateurs de photocopie nous entendons la formation de base (formation intiale) et la formation qualifiante. Cette analyse sera faite en recherchant chez les opérateurs de photocopie, le niveau de la formation initiale, l'existence et la nature de la formation qualifiante. Il s'agira premièrement d'identifier leur niveau d'étude; deuxièmement de chercher s'ils ont suvi un apprentissage préalable à court terme (moins de six mois) et à moyen terme (six à douze mois).

Ø Comme indicateurs de la modalité « Formation des opérateurs » nous avons :

v Niveau d'étude de base (niveau d'instruction) ;

v formation qualifiante à court (moins de six mois) et à moyen terme (de six à douze mois)

5.3.2.1.2. L'état des photocopieuses utilisées

Il question aussi pour nous d'apprécier l'âge et l'état de fonctionnement des photocopieuses utilisées par les opérateurs. Cette analyse sera faite en déterminant l'âge (durée d'utilisation) de la photocopieuse d'une part et d'autre part il s'agit de noter leur état de fonctionnement à savoir identifier le pourcentage de rebuts, de pages peu lisible produites, de pages mal cadrées produites, de pages sales produites; le type de panne.

Ø Comme indicateurs de la modalité « état des photocopieuses » nous avons :

v L'état d'achat (neuf ou occasion)

v Durée d'utilisation (âges des photocopieuses)

v marque et série de fabrication

5.3.2.1.3. motivation au travail des opérateurs de photocopie

Par motivation des opérateurs de photocopie nous entendons les facteurs psychologique, socio-économiques liés aux conditions de travail qui galvanisent ou freinent les opérateurs de photocopie au travail. Cette analyse sera faite en recherchant le statut professionnel (travaille à son propre compte ou employé) des opérateurs de photocopie, les revenus, le cadre (les conditions d'ambiance physique : ambiance thermique, sonore, visuelle, hygiénique et atmosphérique) de travail, l'existence de prestation sociale (CNPS par exemple). Il s'agira premièrement de chercher à savoir s'ils sont satisfait de leur revenu ; deuxièmement chercher à savoir s'ils travaillent à leur propre compte ou au compte d'une tiers personne, troisièmement de chercher à savoir s'ils sont satisfait de leur cadre de travail, quatrièmement, s'ils ont droit à des prestations sociales face au problème de santé et de retraite,

Ø Comme modalités de la variable « motivation au travail» nous avons :

v les revenus

v les prestations sociales (CNPS)

v cadre de travail

v statut professionnel (employé ou employeur)

5.3.2.2. Les modalités des variables dépendantes

La qualité de tirage prend en compte le procès de l'activité de reprographie (photocopie) à savoir les tâches effectuées pour réaliser un tirage. Il est question ici pour nous, de chercher à connaître la qualité de tirage traduite ici par la qualité des copies et par le taux de rebut.

La qualité de copie concerne le cadrage, la lisibilité et la propreté des copies c'est-à-dire si les copies tirées sont de bonne qualité (copies lisibles, bien cadrées, et propres) ou de mauvaises qualité (peu lisibles, mal cadrées ou sales). Cette analyse sera faite en recherchant, le pourcentage de copie de bonne qualité par rapport aux copies de mauvaise qualité. Il s'agira premièrement de chercher à savoir si l'anomalie de lisibilité affecte la copie ou non ; deuxièmement chercher à savoir si les tâches d'encre affecte ou non la copie ; troisièmement chercher à savoir si la copie est bien cadré ou non.

Comme modalités de la variable «  qualité des tirages » nous avons :

v Qualité des copies : bonnes qualité (copies lisibles, copies propres, copies bien cadrées) et mauvaise qualité (copies peu lisibles, copies sales - trop d'encre- copies mal cadrées)

v Taux de rebuts

Deuxième partie :

METHODOLOGIE

Parler de méthodologie revient, à mettre en évidence le schéma d'approche du sujet soumis à l'étude. C'est l'occasion pour nous de décrire et d'exposer clairement les grands moments se rapportant au recueil, au dépouillement et à l'analyse des données. C'est donc l'ensemble des procédés théoriques et pratiques qui président méthodiquement et techniquement au cheminement rationnel et objectif de notre travail. Ce cheminement commencera par la délimitation du milieu d'étude, se poursuivra par la présentation de la population sur laquelle pour notre recherche, la délimitation de l'échantillon, par l'exposé des techniques de collectes des données, et s'achèvera par méthodes d'analyse.

CHAPITRE I : MILIEU D'ETUDE:

L'intitulé du thème de l'étude « Les conditions de travail des opérateurs de photocopie sur le campus de l'université de Cocody » circonscrit en partie le champ géographique de recherche qui est ici le campus de l'université de Cocody (Abidjan) en Côte d'Ivoire.

1.4. L'ENVIRONNEMENT (CADRE GEOGRAPHIQUE):

Notre étude s'est effectuée en Côte d'Ivoire sur le campus de l'université de Cocody (d'Abidjan). Le choix du campus de l'université de Cocody d'Abidjan s'explique par le fait que c'est un espace où les activités académiques nécessitent de plus en plus un grand nombre de photocopies. L'université est le cadre idéal de rencontre des intellectuels pouvant se muer en clientèle pour les opérateurs de photocopie. En effet, les principaux clients des opérateurs de photocopie sont des intellectuels entre autres les professeurs d'université et les étudiants auxquels vient s'ajouter une clientèle diversifiée. Notre champ a précisément concerné :

- Trois types d'emplacement de travail :

v alentour de l'ancien parking de l'université

v Les enceintes des locaux de l'université

v Les résidences universitaires du campus de Cocody

- Sept (7) types d'espace de travail :

v à l'intérieur d'un magasin ;

v la devanture d'un magasin ;

v dans des locaux réservés à l'activité de reprographie des services de l'université ;

v dans des couloirs des locaux de certains départements de l'université ;

v kiosque,

v cybercafé ;

v des endroits aménagés (appâtâmes etc)

1.5. PRESENTATION DE LA POPULATION D'ETUDE:

La population d'étude est dispersée à travers de petites unités industrielles de reprographie et de toutes petites entreprises de service organisées autour de leurs différents acteurs à savoir les opérateurs de photocopie (environ 163) dont certains travaillent à leur propre compte (une quarantaine) et d'autres pour des opérateurs économiques (environ 120).

environnement de travail

machine

opérateurs de photocopie

 

les opérateurs propriétaires

les opérateurs employés

total générale

emplacement

lespace de travail

Vente d'article scolaire

Photo-graphie

Traite-ment de texte

reliure

Aucune activité supplé-mentaire

total partiel

Vente d'article scolaire

Photo-graphie numérique

Traite-ment de texte

reliure

Aucune activité supplé-mentaire

total partiel

devanture de l'ancien grand parking des car d'étudiant

kiosque

2

0

0

0

1

1

2

0

0

0

1

2

3

5

cybercafé

2

0

0

1

1

0

2

 
 

2

1

0

3

5

à l'intérieur d'un magasin

25

1

1

3

3

2

10

3

2

3

5

1

14

24

la devanture d'un magasin

30

4

2

4

7

2

19

4

2

4

8

2

20

39

Total partiel

57

5

3

8

12

5

33

7

4

9

15

5

40

73

les enceintes des locaux de l'université

dans des locaux réservés à l'activité de reprographie des services de l'université

3

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1

7

8

8

dans des couloirs des locaux de certains départements de l'université

4

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

14

14

14

Total partiel

7

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1

21

22

22

les résidences universitaires

à l'intérieur d'un magasin

17

3

2

3

5

2

15

2

1

2

4

2

11

21

la devanture d'un magasin

10

2

2

2

3

2

6

1

1

1

3

1

7

13

kiosque

6

0

0

0

0

1

1

0

0

1

1

1

3

4

cybercafé

6

0

0

0

2

0

1

0

0

0

1

1

2

3

des endroits aménagés

6

0

0

0

2

1

2

0

0

1

1

1

3

5

Total partiel

45

5

4

5

12

6

32

5

4

7

12

8

36

68

total

109

10

7

13

24

11

65

12

8

16

28

34

98

163

Tableau T1:présentation de la population d'étude.

L'on peut donc distinguer différents types d'opérateurs de photocopie :

v les opérateurs propriétaires :

v les opérateurs employés :

v des opérateurs qui associent à leur activité de photocopie d'autres activités entre autres :

Ø la vente d'articles scolaires (cahiers, règles, rames de papiers) :

Ø la photographie:

Ø le traitement de texte :

Ø la reliure 

A l'instar des opérateurs de photocopie, nous avons :

v Les démarcheurs, plus d'une vingtaine ;

v les clients potentiels : plus du nombre d'étudiant inscrits à l'université (55 000) étant entendu que chaque étudiants est un client potentiel auquel l'on peut jouter les enseignants, le personnel administratif de l'université et tous les visiteurs qui crée une véritable dynamique de personnes en interrelation.

1.6. DETERMINATION DE L'ECHANTILLON:

La détermination de l'échantillon a concerné l'observation directe, l'entretien semi directif et l'entretien par questionnaire.

1.6.1. Détermination de l'échantillon de l'observation directe :

Pour éprouver, recouper les données collectées à travers les documents écrits, les connaissances accumulées à travers le vécu, nous avons conduit des séries d'observations directe sur le terrain. Elles ont couvert tout le champ de notre étude. Ce champ a été observé un mois durant. Dans ce champ (campus de l'université de Cocody), nous avons porté notre observation sur l'activité de photocopie.

Nous avons observé :

- Sur 163 opérateurs de photocopie 15 ;

- Sur 109 machines 6 (voir tableau T2 et T3)

- Trois emplacements sur trois (voir tableau T2)

- Sept types de lieu de travail sur 7 (voir champ d'étude)

environnement de travail

machine

opérateurs de photocopie

 

les opérateurs propriétaires

les opérateurs employés

total générale

emplacement

espace de travail

Vente d'article scolaire

Photo-graphie

Traite-ment de texte

reliure

Aucune activité supplé-mentaire

total partiel

Vente d'article scolaire

Photo-graphie numérique

Traite-ment de texte

reliure

Aucune activité supplé-mentaire

total partiel

 
 

alentour de l'ancien grand parking des car d'étudiant

kiosque

0

0

0

0

0

1

1

0

0

0

0

0

0

1

cybercafé

1

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1

0

1

1

à l'intérieur d'un magasin

0

0

1

0

0

0

1

1

0

1

0

0

2

2

la devanture d'un magasin

1

1

0

0

1

0

2

0

1

0

0

0

1

1

Total partiel

2

1

0

1

1

1

4

1

1

1

1

0

4

8

les enceintes des locaux de l'université

dans des locaux réservés à l'activité de reprographie des services de l'université

1

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1

1

1

1

dans des couloirs des locaux de certains départements de l'université

1

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1

1

1

Total partiel

2

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1

2

2

2

les résidences universitaires

à l'intérieur d'un magasin

1

0

0

0

1

0

1

0

0

0

0

0

0

1

la devanture d'un magasin

0

0

0

0

0

0

6

0

0

0

1

0

1

1

kiosque

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1

1

1

cybercafé

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1

1

1

des endroits aménagés

1

0

0

0

1

0

1

0

0

0

0

0

0

1

Total partiel

2

0

0

0

2

0

2

0

0

0

1

2

3

5

total

6

1

0

1

3

1

6

1

1

1

2

4

9

15

Tableau T2 : récapitulatif de l'échantillons d'observation

Marques et série des machines observées

effectifs

Canon NP modèle NP 6085

1

Canon NP modèle NP 6521

1

Canon NP modèle NP 6085

1

Canon NP modèle NP 6050

1

Canon NP modèle NP 6045

1

Canon NP modèle NP 6028

1

total

6

Tableau T3 : Additif sur les caractéristiques des machines observées

personnes observées

Caractéristique d'ancienneté dans la pratique de la photocopie

effectifs

Opérateurs de photocopie

« débutants »

5

« expérimentés

5

« chevronnés »

5

Total

15

Tableau T4 : Additif sur les caractéristiques d'ancienneté des opérateurs de photocopie

1.6.2. Détermination de l'échantillon de l'entretien semi-directif :

VANSINAT disait : « n'importe qui n'est pas capable de rendre témoignage de certains faits appartenant au passé. Le témoin doit être quelqu'un qui, du fait de son statut peut avoir connaissance des faits recherchés (...) le bon témoin est l'homme ordinaire qui possède un statut lui permettant de connaître les traditions ». Ainsi, comme nous l'avons déjà dit, pour vérifier, renforcer ou clarifier les données collectées à travers les documents écrits, l'observation directe et surtout les connaissances accumulées par notre expérience personnelle, nous avons eu une série d'entretien sur le terrain. Elle a couvert tout le champ de notre étude. Elle a essentiellement consisté en entretien de type semi-directif avec des reprographes ou opérateurs de photocopie et des clients.

Concernant les informations sur l'activité de photocopie, nous nous sommes adressé aux reprographes ou opérateurs de photocopie eux-mêmes, ceux qui ont une certaine expérience en pratique de la photocopie.

Nous avons interrogé les « débutants » (un mois à un an d'expérience de pratique reprographe. Les « expérimentés » (deux à quatre ans d'expérience de pratique reprographe) et les « chevronnés » (plus de cinq ans d'expérience de pratique reprographe).

Nous avons ainsi identifié 15 opérateurs de photocopies dont cinq« débutants », cinq « expérimentés » et cinq « chevronnés » car comme le disent GHIGLIONE et MATALON (1978), « lorsqu'on utilise des méthodes non standardisées, entretiens non directifs ou entretiens structurés, il est inutile d'interroger un très grand nombre de sujets. La lourdeur de l'analyse rend difficile l'exploitation systématique d'un nombre important d'entretien. D'ailleurs, ajoutent-ils, l'expérience montre que, pour les thèmes habituellement abordés par ces méthodes, il est rare qu'on voit apparaître des informations nouvelles après la vingtième ou la trentième interview ».

environnement de travail

opérateurs de photocopie

 

les opérateurs propriétaires

les opérateurs employés

total générale

emplacement

espace de travail

Vente d'article scolaire

Photo-graphie

Traite-ment de texte

reliure

Aucune activité supplé-mentaire

total partiel

Vente d'article scolaire

Photo-graphie numérique

Traite-ment de texte

reliure

Aucune activité supplé-mentaire

total partiel

 
 

alentour de l'ancien grand parking des car d'étudiant

kiosque

0

0

0

0

1

1

0

0

0

0

0

0

1

cybercafé

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1

0

1

1

à l'intérieur d'un magasin

0

1

0

0

0

1

1

0

1

0

0

2

2

la devanture d'un magasin

1

0

0

1

0

2

0

1

0

0

0

1

1

Total partiel

1

0

1

1

1

4

1

1

1

1

0

4

8

les enceintes des locaux de l'université

dans des locaux réservés à l'activité de reprographie des services de l'université

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1

1

1

1

dans des couloirs des locaux de certains départements de l'université

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1

1

1

Total partiel

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1

2

2

2

les résidences universitaires

à l'intérieur d'un magasin

0

0

0

1

0

1

0

0

0

0

0

0

1

la devanture d'un magasin

0

0

0

0

0

6

0

0

0

1

0

1

1

kiosque

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1

1

1

cybercafé

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1

1

1

des endroits aménagés

0

0

0

1

0

1

0

0

0

0

0

0

1

Total partiel

0

0

0

2

0

2

0

0

0

1

2

3

5

total

1

0

1

3

1

6

1

1

1

2

4

9

15

Tableau T5 : Récapitulatif de l'échantillonnage concernant l'entretien semi-directif

personnes interrogées

Caractéristique d'ancienneté dans la pratique de la photocopie

Effectifs des opérateurs

Copie examinée par type d'opérateurs

Opérateurs de photocopie

« débutants »

5

351

« expérimentés

5

351

« chevronnés »

5

351

Total

15

1053

 

Tableau T6 : Additif sur les caractéristiques d'ancienneté des opérateurs de photocopie

1.6.3. Détermination de l'échantillon de l'enquête par questionnaire :

La population d'étude ou notre population est ici les personnes qui exercent l'activité de la photocopie comme activité professionnelle sur le campus de l'université de Cocody.

Dans l'impossibilité physique et matérielle de rencontrer tous les opérateurs de photocopie, nous avons retenu les opérateurs de photocopie que nous avons rencontré au hasard, présents à leur poste le jour de l'enquête par questionnaire. C'est donc au hasard que nous avons choisi les opérateurs de photocopie sur le campus de l'université. Ainsi après un recensement que nous même avons auparavant réalisé, nous avons choisi d'interroger 117 opérateurs sur un total de 163 opérateurs de photocopie. :

Type d'enquête

Echantillon exploité

Population total

Total des opérateurs de photocopie

117

163

Copies examinées par opérateurs

9

9

Total de Copies examinées

1053

1467

Tableau T7 : Récapitulatif de l'échantillonnage concernant le questionnaire

Rebuts tirages

Opérateurs de

photocopie interrogés (n)

Rebut produit

Environ combien de feuilles rebuts faites-vous ?

Effectif par

opérateur

Total de rebut (T)

Moyenne de rebut (X)

1er jour de l'enquête

117

a

T1=

 

2ème jour de l'enquête

117

b

T2=

 

3ème jour de l'enquête

117

c

T3=

 

total

351

a+b+c

T= T1+ T2+ T3

 

Tableau T8 : Récapitulatif de l'échantillonnage concernant le questionnaire : les rebuts

CHAPITRE III : LES TECHNIQUES DE COLLECTE DE

L'INFORMATION

L'orientation de notre problématique a nécessité la collaboration de quatre techniques de recherches psychologique. Il s'agit de la documentation écrite et audio-visuelle, de l'observation directe et des entretiens (sémi-directif), l'entretien par questionnaire.

3.5. LA DOCUMENTATION ECRITE ET AUDIO-VISUEL :

C'est un exercice intellectuel qui a consisté à nous rendre dans tout lieu susceptible de nous fournir des informations écrites, graphiques, photographiques, audio-visuelles relatives à l'objet de notre étude.

Cette phase de notre étude nous a été doublement utile. D'abord elle nous a permis d'élargir la réflexion, grâce à une approche plus concrète du sujet du secteur informel en général et d'opérateurs de photocopie en particulier.

Ensuite, elle nous a permis de voir comment les autres chercheurs ont abordé le sujet que nous voulons traiter et de préciser dans un sens plus opérationnel notre problématique. Aussi, cette partie nous a-t-elle servi selon le niveau de progression de notre travail : elle nous a aidé dans la préparation de nos moments d'observation directe, dans la phase à la fois théorique tout comme au cours de la phase pratique (l'enquête sur le terrain) de notre étude.

Nous avons aussi consulter un maximum de documents écrits comprenant à la fois des ouvrages généraux de psychologie, d'ergonomie des ouvrages de méthodologie en sciences sociales et humaines, des ouvrages spécialisés sur notre sujet, des articles, des revues, des résultats de colloques, des thèses et des mémoires d'étudiants ayant un rapport direct ou indirect avec notre sujet.

3.6. OBSERVATION DIRECTE :

3.6.1. Méthode d'observation: la méthode de Moraes et Mont'Alvão (2000)

Nous avons recouru, pour élaborer notre grille d'observation (voir annexe) à la méthode de Moraes et Mont'Alvão. Il convient de rappeler dans l'ouvrage de Stammers et Shephard (1995) que toutes les techniques d'analyse de tâche ont pour objectif de produire des informations importantes tant pour le projet d'un nouveau système homme-machine que pour l'évaluation d'un projet de système existant. Ceci peut s'obtenir par l'analyse systématique des exigences humaines de tâche et/ou du comportement de la tâche. Dans le cas de projet, le point prédominant implique l'analyse de la tâche de l'usager/opérateur dans des contextes de systèmes existants, de manière à appliquer les résultats dans le projet d'un nouveau système. L'analyse de la tâche du système de référence, s'applique durant le processus du projet pour évaluer les demandes futures de tâches qui seront imposées par le système émergent. Enfin, le procédé d'évaluation à travers l'analyse de la tâche peut être appliqué à différents moments - début et fin du tour ou du cycle.

Nos séance d'observation ont concerné la tenue vestimentaire au travail des opérateurs de photocopie, leur position de travail, les tâches exécutées (tâches prescrites, tâches mentale et tâches réelles). En ceci notre grille d'observation était structurée autour de trois thèmes :

- L'opérateur de photocopie

v la tenue vestimentaire des opérateurs de photocopie

v la position de travail des opérateurs de photocopie

v les tâches prescrite, mentales et les tâches réelles à travers ce que nous avons appelé :

Ø tâches de recherche de clients ;

Ø tâches protocolaires ;

Ø tâches techniques de reprographie ;

Ø tâches comptables ;

- La machine

v L'état de fonctionnement

v modèles

- L'environnement de travail

v Conditions d'ambiance physique

Ø Conditions d'ambiance thermique

Ø Conditions d'ambiance visuelle

Ø Conditions d'ambiance sonore

Ø Conditions d'ambiance de vibration

Ø Conditions d'ambiance hygiénique et atmosphériques

v Espace psychosociologique de travail

Ø Relation opérateur-opérateur

Ø Relation opérateur-clients

Ø Relation opérateur-tiers personnes

En recourant au modèle d'analyse de Moraes et Mont'Alvão (2000), nous distinguons quatre étapes pour analyser les conditions de travail des opérateurs de photocopie sur le campus de l'université de Cocody d`Abidjan) :

3.6.1.1. Observations ergonomiques:

Cette phase consiste à examiner l'espace de travail en observant l'environnement et en questionnant les employés. Les données sont enregistrées sur papier dans la grille d'observation. Cette phase se termine par l'opinion ergonomique, qui comprend la présentation des problèmes, la modélisation et les disfonctionnements de l'homme, de la tâche ou du système ainsi que des suggestions préliminaires d'amélioration.

3.6.1.2. Diagnostic ergonomique: Approfondissement du problème.

Dans cette phase, sont considérés l'environnement physique et l'organisation de la tâche. Les observations systématiques des activités et le comportement des individus sont réalisées dans de vraie situation de travail.

3.6.1.3. Projet ergonomique:

Adaptations des postes de travail, des équipements et outils aux caractéristiques physiques des opérateurs de photocopie.

3.6.1.4. Validation ergonomique:

Tests et simulations des conclusions tirées de l'étude ergonomique sur un échantillon d'utilisateurs.

3.6.2. L'enquête par l'observation directe :

L'observation a essentiellement consisté à explorer le Système Homme-machine (S.H.M.) ; dans notre cas le Système Reprographe-Photocopieuse (S.R.P) ou plus précisément Système Opérateur de photocopie-Photocopieuse-Environnement de Travail (S.O.P.E.T). Celle-ci a concerné :

- L'opérateur de photocopie ou le reprographe à travers les différentes tâches de son activité :

- La machine selon état de fonctionnement et son modèle ; il s'agit d'observer le parcourt de la feuille de papier installé dans le bac à papier d'une part et d'autre part la réalisation des transferts de charges électriques qui consiste à attirer de l'encre sur une feuille de papier. La performance (la rapidité, la netteté des tirages, le classement et l'agrafage des copies tirées, la mémorisation préalable du document original avant le tirage définitif des copies) de la machine varie selon les marques et les séries de fabrication. Des marques et séries particulières sont majoritairement utilisées.

Ø - L'environnement : les caractéristiques physique et psychosociologique de l'espace de travail

Toute observation s'est faite dans le souci de découvrir, de comprendre, les techniques utilisées, la taille et la performance de la photocopieuse et son niveau de modernisation, les quantités tirés à la minute, la qualité des copies (les bourrages, la lisibilité, le cadrage et la propreté des copies) et les conditions d'ambiance, les gestes, les opérations, les tâches en somme l'emploi ; les difficultés endurées, les risques encourus. En plus de cette technique nous nous sommes entretenu avec les informateurs (les opérateurs de photocopie et leurs clients pour mieux vérifier et fixer ce que nous avons pu découvrir par l'observation directe.

3.7. L'ENTRETIEN : (SEMI-DIRECTIFS)

3.7.1. Entretien avec les reprographes  ou opérateurs de photocopie:

Ici le choix des opérateurs de photocopie répondait au critère de dispersion de l'expérience de photocopie afin de s'assurer que nous avons interrogé les différents acteurs selon leur niveau de participation à la photocopie.

Nous avons eu des entretiens individuels d'abord et les entretiens de groupe ensuite selon leur expérience de la photocopie, avec les « expérimentés » (des entretiens de groupe entre « chevronnés », entre « expérimentés » et entre « débutants ».

Tous ces entretiens visaient non seulement la connaissance de la photocopie et des techniques utilisées, mais aussi l'opinion, l'avis et l'attitude des opérateurs de photocopie quant à la dynamique et au changement dans la pratique de la photocopie par la modernisation de cette activité.

L'entretien avec les opérateurs de photocopie ou reprographes de diverses expérience nous a paru mieux adaptée aux caractéristiques du terrain, car comme le dit HAMPATE BA « Si vous systématisez chez les africains, vous perdrez ; laissez dire aux gens ce qu'ils veulent, après vous ferez des recoupements ». En plus des opérateurs de photocopie, nous avons interrogé les clients.

3.8. LE QUESTIONNAIRE :

3.8.1. contenu du questionnaire (voir annexe)

Le questionnaire a été l'un des instruments privilégiés de collecte d'information. Il a été fait en se referant au modèle d'analyse de la méthode de Moraes et Mont'Alvão (2000). Mais nous avons retenu les trois dernières phases d'analyses ergonomiques du travail étant entendu que la première phase concernait l'observation. Nous distinguons ainsi premièrement le Diagnostic ergonomique: Cet exercice vise à approfondir le problème étudié (l'activité de la photocopie). Dans cette phase, sont considérés l'environnement physique et l'organisation de la tâche. Deuxièmement, le projet ergonomique, dont l'enjeu est l'adaptation des postes de travail, des équipements et outils aux caractéristiques physiques des opérateurs de photocopie. Et troisièmement, la validation ergonomique dont l'objectif est de tester et de stimuler les conclusions tirées de l'étude ergonomique sur un échantillon d'utilisateurs. Le questionnaire comprend les rubriques suivantes :

v formation (niveau d'étude, formation qualifiante)

v Etat de la photocopieuse (l'état d'achat, l'âge de la photocopieuse, modèle de fabrication)

v Motivations (revenus des opérateurs de photocopie, prestation sociales, cadre de travail, statut professionnel de l'opérateur)

v Travail et santé (exposition aux maladies professionnelles)

3.8.2. Procédure de passation du questionnaire :

Nous nous sommes adressé aux opérateurs de photocopie eux-mêmes en leur expliquant l'intérêt de l'étude, certaines questions. Ceux qui sont disponibles répondent immédiatement aux questions du questionnaire. Quant à ceux qui ne sont pas disponibles, soit nous attendons qu'un temps se dégage pour nous afin d'administrer le questionnaire soit nous leur laissons le questionnaire et repassons plus tard. A la fin de chaque entretien nous vérifions si l'opérateur a répondu à toutes les questions. Si c'est le cas nous validons le questionnaire. Si c'est n'est pas le cas, nous attirons son attention là-dessus en vue de la validation du questionnaire.

CHAPITRE IV : LES METHODES D'ANALYSE

Les réponses à toutes les questions posées plus haut ont nécessité la mise en jeu et la collaboration de deux principales démarches psychologiques. Les démarches retenues pour la présente entreprise de recherche sont la démarche génétique et la démarche comparative.

4.4. LA DEMARCHE GENETIQUE

La méthode génétique cherche la genèse des évènements, c'est-à-dire les antécédents. La génétique pose les questions : Quand ? Pourquoi ? Comment ? Il s'agit donc d'un processus se déroulant dans le temps, c'est une explication diachronique.

Comme l'histoire, la génétique répond à la question quand ? Mais ses réponses au pourquoi et au comment ont un autre sens. Elles impliquent une histoire, mais ce n'est pas l'histoire succession (diachronique).

La notion du temps distingue ici encore l'explication historique de l'explication psychologique portée vers la génétique. Pour la génétique, le temps est secondaire. C'est le sous-produit d'une genèse qui a son propre rythme et cherche une causalité. C'est la méthode la plus « honnête » (fidèle), puisqu'elle annonce dans son titre même quel est son but : trouver la cause initiale, le fait générateur. Mais en sciences sociales, ce genre de reconnaissance est plus difficile car trop d'événements peuvent avoir conçu celui que l'on étudie. Il n'y a le plus souvent que des présomptions de filiation. C'est pourquoi sans doute, la méthode génétique, très utilisée en psychologie, s'est faite beaucoup plus rare dans les autres sciences de l'homme.

Pourtant, déclare Piaget, de même qu'en psychologie, il y a lieu de distinguer les explications génétiques portant sur les mécanismes du développent et l'analyse des états d'équilibre comme tels.

Cette méthode consiste en effet à observer les faits, non pas seulement en les dénombrant, mais en appliquant les principes de la critique historique ou de la statistique ; à systématiser ces faits, c'est-à-dire à démêler sous des changements apparents des identités fondamentales de faits et enfin opérer tantôt des généralisations tantôt des spécificités constituant des hypothèses de même ordre et de même valeur que les théories scientifiques en général.

Recourir à la démarche génétique sera donc pour nous l'occasion d'expliquer les conditions de travail des opérateurs de photocopie. La démarche génétique sera complétée par la démarche comparative.

4.5. LA DEMARCHE COMPARATIVE

On dit d'elle en sociologie que c'est la méthode scientifique par excellence. Elle consistera à opérer des rapprochements, des regroupements et des recoupements de manière à distinguer les éléments généraux ou spécifiques à travers l'étude scientifique du problème envisagé.

La comparaison peut se faire de façon verticale c'est-à-dire dans le temps, ou de façon horizontale c'est-à-dire dans l'espace. Elle peut se faire à l'intérieur d'un même fait ou mettre en rapport deux faits et plus. Dans la comparaison scientifique, l'invariant et le variant ont une signification. A partir de la connaissance des autres faits, on est en mesure de connaître les faits qui se posent à nous, dans leur insuffisance et dans leur acquis.

Ce n'est plus une comparaison ethnocentrique, mais une comparaison scientifique. C'est ici là notre préoccupation concernant les conditions de travail des opérateurs de photocopie.

A l'issue de la présentation des méthodes d'analyse à savoir les démarches génétiques et comparatives, convient-il à présent d'invoquer les difficultés rencontrées au cours de cette étude.

4.6. LES DIFFICULTES D'ENQUÊTE

Les entreprises de recherche n'échappent en général pas à des difficultés quel que soit leur enjeu, leur porté et leur taille. Nous ne faisons pas exception à la règle. Nous avons en effet rencontré des difficultés et nous tenons à les exposer car, la qualité de notre travail est partiellement fonction de celles-ci. Elles sont aussi nombreuses que diverses dans leur importance, mais nous n'avons retenu que deux principales :

- La première, c'est la difficulté d'avoir des informateurs (opérateurs de photocopie et leurs clients) pour nous accorder des temps d'interview. Certains étaient occupés par leur travail, d'autres étaient par contre septiques et susceptibles. Il faillait l'appui des amis ou des contacts des premiers interrogés pour persuader les autres à nous accorder un temps d'observation direct ou d'entretiens.

- la deuxième difficulté est d'ordre financier. Vu nos moyens insuffisants, il nous a été difficile de nous faire aider par des enquêteurs dans le cadre des enquêtes par questionnaire. Cette motivation de réaliser ce travail nous a donc demandé beaucoup de patience.

Après l'enquête de terrain, comment avons-nous organisé nos données. Cette préoccupation nous conduit à notre troisième grande partie intitulée « résultats ».

Troisième partie

RESULTATS

CHAPITRE I : PRESENTATION DES RESULTATS :

Nous avons recouru, comme grille d'observation, à la méthode de Moraes et Mont'Alvão. Il convient de rappeler dans l'ouvrage de Stammers et Shephard (1995) que toutes les techniques d'analyse de tâche ont pour objectif de produire des informations importantes tant pour le projet d'un nouveau système homme-machine que pour l'évaluation d'un projet de système existant. Ceci peut s'obtenir par l'analyse systématique des exigences humaines de tâche et/ou du comportement de la tâche. Dans le cas de projet, le point prédominant implique l'analyse de la tâche de opérateur de photocopie dans des contextes de systèmes existants, de manière à appliquer les résultats dans le projet d'un nouveau système. L'analyse de la tâche de l'opérateur de photocopie a pris en compte les caractéristiques de l'opérateur, celles de la machine et celles de l'environnement.

1.2. PRESENTATION DES RESULTATS DE L'OBSERVATION :

1.2.1. Conditions de travail et qualité de travail

1.2.1.1.  Tenues vestimentaires au travail: L'opérateur de photocopie

Observation de

l'opérateur

 

Eléments observés

 

Fréquence d'apparition sur 15 observations

effectifs

en %

 

Tenues vestimentaires au travail

combinaison

0

0,00%

Ensemble pagne

0

0,00%

Ensemble basin

1

6,67%

Ensemble dentelle

0

0%

Ensemble autre tissu

1

6,67%

chemise en pagne, sans manches et pantalon en autre tissu

2

13,33%

chemise en pagne, manches courtes et pantalon en autre tissu

4

26,67%

chemise en pagne, manches longues et pantalon en autre tissu

0

0,00%

tricot sans manche et pantalon en autre tissu

3

20,00%

tricot manches courtes et pantalon en autre tissu

2

13,33%

tricot manches longues et pantalon en autre tissu

0

0,00%

chemise en autre tissu, sans manches et pantalon en autre tissu

1

6,67%

chemise en autre tissu, manches courtes et pantalon en autre tissu

1

6,67%

chemise en autre tissu, manches longues et pantalon en autre tissu

0

0,00%

Port de gant

0

0,00%

Port de masque

0

0,00%

Chaussures fermées

8

53,33%

Chaussures non fermées

7

46,67%

Tableau T9: Tenues vestimentaires au travail

1.2.1.2. Position au travail de l'opérateur

Observation de

L'opérateur

Eléments observés

Fréquence d'apparition sur 15 observations

effectifs

en %

 

Position de travail

Ne possédant pas de chaise

8

53,33%

possédant une chaise

7

46,67%

possédant une chaise ergonomique

0

0,00%

Debout ne possédant pas de chaise

7

46,67%

Debout possédant une chaise

3

20,00%

assis

5

33,33%

Tableau T10 : Position de travail de l'opérateur

1.2.2. Tâches prescrites,tâches induites (tâches mentales) la tâches réelles

1.2.2.1. Tâches prescrites

1.2.2.1.1. Tâches protocolaires

Observation de

opérateur

Eléments observés

(tâches prescrites)

Fréquence d'apparition sur 15 observations

tâches réelles :

Effectifs des tâches prescrites

Fréquences des tâches prescrites

 

Tâches protocolaires

si acceptation, examen de la demande du client

S'informer sur le type de tirage (recto, recto verso, réduction, agrandissement format)

12

80,00%

S'informer sur le nombre de copie

10

66,67%

remise du document à photocopier

15

100%

Tableau T10: Tâches protocolaires

1.2.2.1.2. Tâches techniques de reprographie ou de photocopie

Observation de

opérateur

Eléments observés

(tâches prescrites)

Fréquence d'apparition sur 15 observations

tâches réelles :

Effectif des tâches prescrites

Fréquence des tâches prescrites

 

Tâches techniques de reprographie

Opération de routine

Choix du papier

3

20,00%

Chargement du bac à papier : mettre le papier dans le bac à papier

3

20,00%

vérifier le niveau d'encre

2

13,33%

Exécution de l'opération de reprographier

soulever le capot de la machine ;

15

100,00%

y poser et cadrer le document à reprographier ;

15

100,00%

refermer le capot ;

7

46,67%

appuyer sur la touche « copy » ;

15

100,00%

attendre que la machine effectue complètement la commande (tirage)

15

100,00%

Soulever à nouveau le capot de la machine ;

7

46,67%

y reprendre le document déposé ;

15

100,00%

refermer le capot ;

7

46,67%

Tableau T11 : Tâches techniques de reprographie

1.2.2.1.3. Tâches comptables

Observation de

opérateur

Eléments observés

(tâches prescrites)

Fréquence d'apparition sur 15 observations

tâches réelles :

Effectif des tâches prescrites

Fréquence des tâches prescrites

 

Tâches comptables

Les comptes

Décompte du nombre de pages des tirages

15

100%

Remise du document orignal au client

15

100%

Facturation

15

100%

Remettre les copies au client 

15

100%

encaisser le client

15

100%

Paiement par le client

10

66,67%

Fin du cycle de l'opération.

15

100%

Tableau T12 : Tâches comptables

1.2.3. tâches induites

1.2.3.1. Tâches relatives à l'approche du client et aux négociations

Observation de

l'opérateur

Eléments observés

(tâches prescrites)

Fréquence d'apparition sur 15 observations

tâches réelles :

Effectifs des tâches induites

Fréquences des tâches induites

 

Tâches relatives à l'approche du client et aux négociations

recherche de client

identification d'une cible potentiel

12

80,00%

approche de la cible

12

80,00%

Aborder un client  potentiel

15

80,00%

contact verbal par l'opérateur

12

26,67%

contact physique par l'opérateur

4

26,67%

contact verbal par le collaborateur ou le démarcheur de l'opérateur

15

100,00%

contact physique par le collaborateur ou le démarcheur de l'opérateur

7

46,67%

Proposer ses services au client

12

80,00%

persuasion

4

26,67%

résultat

acceptation de la cible

1

6,67%

refus de la cible

14

93,33%

Tableau T13: Tâches relatives à l'approche du client et aux négociations

1.2.4. La machine (la photocopieuse) :

1.2.4.1. les caractéristiques des photocopieuses observées :

1.2.4.1.1. canon modèle NP 6085

3076095 copies au compteur

Magasin pour papier de grandeur 8 ½ x 11, 8 ½ x 14 et 11 x 17.

Trieuse de 20 compartiments de 90 feuilles par compartiment.

Capacité du bac à papier

250 feuilles

1.2.4.1.2. canon modèle NP 6521

Photocopieur commercial Canon NP6521. 3 formats de photocopies : lettres, légales, 11x17.  Trieur 10 copies. Impression recto-verso.  4000 copies par mois. 2 cassettes de 250 feuilles. Multicopie de 100 copies maximum. Manuels d'utilisation inclus.

1.2.4.1.3. canon modèle iR 5065/N

1.2.4.1.4. modèle NP 6545

Vitesse de copie multiple:

(Lettre/Légal/Comptabilité) 45/30/24copies par minute

Source de papier:Tiroir triple

Capacité de cassette:500/500/1500

Alimentation automatique50 Feuilles

Recto-verso: Interne, automatique

Alimentation de document: Option RDF

Trieuse (Cases/Capacité):Option (02/50)

Trieuse-agrapheuse: Option 20 Cases

Positions de l'agrapheuse:3 positions

Panneau de contrôle:Clavier et écran tactile

Réduction/Élargissement préréglé:4/3

Zoom: 49/204 (1%)

Sélection de quantité:1 à 999

Contrôle de copie:300

1.2.4.1.5. Canon modèle np 6050

Vitesse de copie multiple: 50/34/25 copies par minute
2 tiroirs A4 (1500 feuilles chacun)
2 tiroirs A3 (500 feuilles chacun)
Recto-verso: interne, automatique
Alimentation des documents: option RDF
Trieuse 20 cases de capacité 50 feuilles
Trieuse-agrafeuse avec 3 positions d'agraphage
Clavier et écran tactile
Réduction/élargissement préréglé: 4/3
Zoom: 49/204 (1%)
Sélection de quantité: 1 à 999
Contrôle de copies: 300 

Compteur: 69 481 et 327 660

 

 

1.2.4.1.6. canon np 6045

1.2.4.1.7. canon modèle NP 6028

· Papiers de 80 à 200gr 1 bac A4 1500 feuilles et 2 tiroirs de 500 feuilles

· Vitesse : 28 feuilles/mn,

· trieur 10 cases, 10 copies par case.

· impression recto-verso.  Procédé : analogique

Copieur Canon 6028

1.2.4.2. les pannes

Tableau T14: fréquences des pannes identifiées chez les photocopieuses étudiées 

1.2.5. L'environnement de travail

L'environnement de travail peut s'éclater en Trois types d'emplacement de travail à savoir aux alentours de l'ancien parking de l'université, les enceintes des locaux de l'université, les résidences universitaires du campus de Cocody. Ces emplacement de travail peuvent se subdiviser en sept espaces de travail notamment à l'intérieur d'un magasin ; à la devanture d'un magasin ; dans des locaux réservés à l'activité de reprographie des services de l'université, dans des couloirs des locaux de certains départements de l'université, dans des kiosques à café, dans des cybercafés, ou autres endroits aménagés.

L'environnement de travail nous permet de relever certaines caractéristiques des conditions de travail des opérateurs de photocopie à l'occurrence, les conditions d'ambiance physique qui concernent les conditions d'ambiance thermique, visuelle, sonore, de vibration, d'hygiène atmosphérique,.

Condition de travail

Environnement de travail

Conditions d'ambiance lumineuse

Conditions d'ambiance thermique

Conditions d'ambiance d'hygiène atmosphérique

Conditions d'ambiance sonore et de vibration

Lumière naturelle puis Lumière artificielle-21h30 et plus

Lumière artificielle 6h30-21h30 et plus

Ne referme pas le capot pendant le tirage:

Eblouis-

sement

referme le capot pendant le tirage

Température ambiante

Atmosphère refauchée par le fonctionnement de la machine

Port de masque

Pas de port de masque

Photocopieuses neuves

Photocopieuse d'occasion

La devanture de l'ancien grand parking des car d'étudiant

kiosques

100%

0

37%

53%

100%

0%

0%

100%

13,79%

86,21%

cybercafés

50%

100%

37%

53%

0%

50%

0%

100%

13,79%

86,21%

à l'intérieur de magasin

50%

100%

37%

53%

0%

75%

0%

100%

13,79%

86,21%

la devanture de magasin

100%

0

37%

53%

100%

0%

0%

100%

13,79%

86,21%

Total partiel

75%

50%

37%

53%

50%

31%

0%

100%

13,79%

86%

les enceintes des locaux de l'université

dans des locaux réservés à l'activité de reprographie des services de l'université

50%

100%

37%

53%

0%

100%

0%

100%

13,79%

86,21%

dans des couloirs des locaux de certains départements de l'université

50%

50%

37%

53%

75%

25%

0%

100%

13,79%

86,21%

Total partiel

50%

75%

37%

53%

38%

63%

0%

100%

13,79%

86%

les résidences universitaires

à l'intérieur de magasin

50%

100%

37%

53%

0%

75%

0%

100%

13,79%

86,21%

la devanture de magasin

100%

0

37%

53%

100%

0%

0%

100%

13,79%

86,21%

kiosques

100%

0

37%

53%

100%

0%

0%

100%

13,79%

86,21%

cybercafés

50%

100%

37%

53%

0%

50%

0%

100%

13,79%

86,21%

des endroits aménagés

100%

0

37%

53%

100%

0%

0%

100%

13,79%

86,21%

Total partiel

80%

40%

37%

53%

60%

25%

0%

100%

13,79%

86%

total

68%

55%

37%

53%

49%

40%

0%

100%

13,8%

86%

Tableau T15: Les conditions d'ambiance physique 

1.3. PRESENTATION DES RESULTATS DE L'ENTRETIEN SEMI-DIRECTIF :

1.3.1. FORMATION (initiale et qualifiante) et qualité des tirages :

1.3.1.1. La formation  initiale  et la qualité des tirages :

TABLEAU T16 : la formation initiale et la qualité des tirages des opérateurs de photocopie

1.3.2. la formation professionnelle (qualifiante) et la qualité de tirage

TABLEAU T17: la formation qualifiante  des opérateurs de photocopie et la qualité des tirages

1.3.3. Relations de travail et qualité de tirage

1.3.3.1. Relation opérateur-opérateurs

Tableau T18 : rapport interprofessionnels (relation d'un opérateur de photocopie avec les autres

Opérateurs de photocopie) et qualité des tirages

1.3.3.2. Relation opérateur-clients

Tableau T19 : rapport avec les clients et qualité des tirages

1.3.3.3. Relation oprateur- syndicat

Tableau T20: Militantisme syndicale des opérateurs de photocopie et qualité des tirages

1.3.3.4. Relation opérateur-université :

Tableau T21: rapport avec l'université et qualité des tirages

1.3.3.5. Relation opérateur-Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d'Ivoire (F.E.S.C.I.)

Tableau T22: rapport avec la FESCI et qualité des tirages

1.4. PRESENTATION DES RESULTATS DE L'ENTRETIEN PAR QUESTIONNAIRE :

1.4.1. Formation et qualité de tirage

1.4.1.1. Formation initiale et qualité de tirage

Tableau T23 : Formation initiale et qualité des tirages :

1.4.1.2. Formation qualifiante et qualité de tirage

1.4.1.2.1. Formation qualifiante et qualité des copies

Tableau T24a : Formation qualifiante et qualité des tirages :

1.4.1.2.2. Formation qualifiante et taux de rebuts

Tableau T24b : formation professionnelle et production de rebuts

1.4.2. L'état des photocopieuses et la qualité des tirages :

1.4.2.1. l'état d'achat des photocopieuses et qualité des tirages

Tableau T25 : l'état d'achat de la photocopieuse et la qualité des tirages

1.4.2.2. l'âge ( Durée d'utilisation de la machine) et qualité des tirages:

Tableau T26a: durée d'utilisation des photocopieuses et la qualité des tirages

1.4.2.3. modèles (marques et séries) de machine utilisée et qualité des tirages:

Qualité des tirages

modèles de

photocopieuses

utilisées  

 

 

opérateurs de photocopie

bonnes copies

mauvaises copies

total

effectifs

fréquences

effectifs

fréquences (%)

effectifs

fréquences (%)

effectifs

fréquences (%)

Canon 62

3

3,95%

19

70,01%

8

29,99%

27

100%

Canon GP 405

8

10,53%

51

71,03%

21

28,97%

72

100%

Canon GP 505

7

9,21%

44

70,01%

19

29,99%

63

100%

Canon GP 605

7

9,21%

17

26,67%

46

73,33%

63

100%

Canon NP 5040

1

1,32%

8

90,09%

1

9,91%

9

100%

Canon 5060

15

19,74%

118

87,22%

17

12,78%

135

100%

Canon 6045

1

1,32%

7

73,91%

2

26,09%

9

100%

Canon NP 6050

5

6,58%

40

88,57%

5

11,43%

45

100%

Canon NP 6060

17

22,37%

85

55,86%

68

44,14%

153

100%

Canon NP 6085

7

9,21%

51

81,40%

12

18,60%

63

100%

Canon 8000

5

6,58%

23

50,01%

22

49,99%

45

100%

Canon NP 8530

9

11,84%

60

74,35%

21

25,65%

81

100%

AGEFAX 820

12

15,79%

94

87,22%

14

12,78%

108

100%

AGEFAX 800

5

6,58%

25

55,07%

20

44,93%

45

100%

AGEFAX 6060

10

13,16%

54

60,01%

36

39,99%

90

100%

JP-IR

2

2,63%

4

20,00%

14

80,00%

18

100%

kodak

1

1,32%

1

9,30%

8

90,70%

9

100%

Riso GP

2

2,63%

12

65,70%

6

34,30%

18

100%

total

117

100%

712

67,62%

341

32,38%

1053

100%

Tableau T26b : modèles (marques et séries) de photocopieuses utilisés et qualité des copies

1.4.3. La motivation de l'opérateurs de photocopie et la qualité des tirages: Conditions de travail

1.4.3.1. Cadre de travail

Tableau T27: cadre de travail des opérateurs de photocopie et qualité des copies

1.4.3.2. Statut professionnel de l'opérateur de photocopie et qualité des tirages

Tableau T28 : statut professionnel des opérateurs de photocopie et qualité des tirages

1.4.3.3. Revenus des opérateurs de photocopie et qualité des tirages:

Tableau T29 : Revenus des opérateurs de photocopie et qualité des tirages

1.4.4. La Caisse Nationale de prévoyance sociale :(CNPS)

Tableau T30 La déclaration à la CNPS des opérateurs de photocopie et qualité des tirages

1.4.5. Qualité de tirages et relations de travail

1.4.5.1. Relation opérateur-opérateurs

Tableau T31 : rapports interprofessionnels (relation d'un opérateur de photocopie avec les autres et Qualité des tirages

1.4.5.2. Relation opérateur-clients

Tableau T32 : rapports avec les clients et qualité des tirages

1.4.5.3. relation oprateur- syndicat et qualité de tirage :

Tableau T33 militantisme syndicale des opérateurs de photocopie et qualité des tirages

1.4.5.4. relation opérateur-université et qualité de tirage :

Tableau T34 : rapports avec l'université et qualité des tirages

1.4.5.5. Qualité de tirage et relation opérateur-Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d'Ivoire (F.E.S.C.I.)

Tableau T35a : rapport avec la FESCI et qualité des tirages

1.4.6. Position au travail de l'opérateur et maladies professionnelles

1.4.6.1. Position au travail de l'opérateur

Tableau T35b : Positons des opérateurs de photocopie au travail

1.4.6.2. santé

Tableau T35c : santé des opérateurs de photocopie au travail

CHAPITRE II : ANALYSE DES RESULTATS :

L`enjeu et l'intérêt de l'étude relative aux conditions de travail des opérateurs de photocopie sur le campus de l'université de Cocody nous a conduit vers des pistes de recherche bien précises. Les conditions de travail sont l'ensemble des facteurs physiques, matériel psychologiques et sociaux, internes et même externes à l'environnement de travail, qui influence le procès de travail. Les conditions de travail sont donc perçues comme l'état de travail, la nature qui conditionne la qualité du travail. C'est en somme, l'environnement physique, technique, psychologique et sociologique, de l'activité de photocopie. Cette activité recourt à la photocopieuse, dispositif technique qui met en oeuvre les procédés de reprographie en vue d'obtenir un phototype, un document appelé copie du document reprographié.

En recourant au modèle d'analyse de Moraes et Mont'Alvão (2000), nous avons distingué quatre étapes pour analyser les conditions de travail des opérateurs de photocopie sur le campus de l'université de Cocody d`Abidjan) :

- Premièrement, l'observation ergonomique. Cette phase a consisté à examiner, la compétence des opérateurs de photocvopie, l'état des machine qu'ils utilisent, leurs espaces de travail en observant l'environnement et en se questionnant sur le statut des opérateurs (employés et employeurs). Cette phase s'est terminée par l'opinion ergonomique, qui comprend la présentation des problèmes (le niveau d'instruction des opérateurs de photocopie, leur formation professionnelle, les caractéristiques des machines utilisées, le Système-Opérateur-Photocpieuse : S-O-P)

- Deuxièmement, le diagnostic ergonomique:c'est-à-dire l'approfondissement du problème. Dans cette phase, nous avons considéré l'environnement physique et l'organisation de la tâche. Les observations systématiques des activités et le comportement des opérateurs de photocopie .

Ainsi l'examen des conditions de travail de l'opérateur de photocopie portera d'abords sur les caractéristiques intrinsèques de l'opérateur, ensuite sur le Système Opérateur-Photocopieuse (S.O.P), enfin sur le Système Opérateur-Espace de travail (S.O.E.).

L'opérateur de photocopie

L'activité de photocopie et ses tâches :

Guillevic, C., (1991) distingue classiquement trois niveaux d'analyse : travail formel, travail mental et travail réel. Le travail formel se traduit sous forme de prescriptions qui fixent les buts et les moyens assignés à l'opérateur pour fournir une production donnée. La tâche prescrite, à ce niveau, correspond à l'ensemble des consignes, règlements, notes de service qui définissent des procédures à respecter pour atteindre les objectifs théoriquement définis. Le travail du reprographe ou de l'opérateur de photocopie pourrait, être utilement l'objet d'une analyse à chaque niveau.

tâches prescrites :

Premier ordre de questions : quelles sont les tâches prescrites?

Le travail de photocopie suggère, sinon, impose des tâches prédéfinies, ou si on veut prescrites à exécuter telles, s'informer auprès du client sur le type de tirage (recto, recto verso, réduction, agrandissement, format), prendre le document à photocopier de la main du client, choisir le papier à utiliser, charger le bac à papier : (mettre le papier dans le bac à papier), vérifier le niveau d'encre, soulever le capot de la machine, y poser et cadrer le document à reprographier, refermer le capot , appuyer sur la touche « copy » , attendre que la machine effectue complètement la commande (tirage), Soulever à nouveau le capot de la machine, y reprendre le document original , refermer le capot, faire le décompte du nombre de pages tirées, remettre le document orignal au client, faire la facturation de l'opération, remettre les copies au client, l'encaisser, paiement par ce dernier de la somme due...

Qui prescrit ces tâches ? Est-ce le concepteur de l'appareil ou le propriétaire de la machine ? Est-ce le service ? Est-ce le bénéficiaire ou le client ? Qui définit, de facto, les objectifs d'une intervention?

La réponse à ces interrogations nous amène à nous référer à l'Organisation Scientifique du travail (O.S.T) de Frederick Taylor et à l'automatisme, où d'une part dans le Système Homme-Machine (S.H.M) en général et dans les système expert ou encoure dans un Système Producteur Utilisateur (S.P.U), l'opérateur de photocopie joue le rôle d'exécutant et les fabricants de la photocopieuse celui de concepteurs. En effet, cette méthode repose sur la rationalisation des tâches, consistant dans la division entre les tâches des concepteurs, qui assurent la mise au point des produits, le suivi des méthodes de travail et les tâches des exécutants, chargés d'appliquer les consignes des concepteurs. Ainsi nous pouvons répondre que dans tout Système Homme-Machine, en l'occurrence le Système Opérateur-Photocopieuse (S.O.P) les concepteurs prescrivent automatiquement souvent une bonne partie des tâches à faire bien définies. Mais dans certains cas les propriétaires peuvent réorganiser les tâches selon leurs visions de travail par exemple fixer un certain nombre de copie à tirer par jour, conserver tout rebut pour le point de la journée, en cas de panne faire appel à un réparateur unique et désigné d'avance. Et dans le cas de la photocopie certaines requête ou exigences du client peuvent se muer en tâches prescrites.

En définitive, dans la pratique de la photocopie, il y a trois sources de tâches prescrites à savoir les concepteurs de la machine, le propriétaire de l'unité de photocopie, et les clients.

tâches induites ou tâches mentales :

Deuxième ordre de questions: que savons-nous de son activité mentale, c'est-à-dire de l'ensemble des habiletés, des compétences, des savoirs mis en oeuvre pour effectuer les tâches confiées au reprographe ou à l'opérateur de photocopie?

En accomplissant la tâche à l'aide des moyens disponibles et dans les conditions définies, l'opérateur de photocopie développe une activité ; il se déplace, exécute des gestes, regarde, écoute ; il organise son travail, planifie ses actions, raisonne. Et la difficulté sera lourde pour évaluer le travail mental de l'opérateur de photocopie. En pratique, l'évaluation du travail mental ne peut se faire que par une inférence à partir des écarts observés entre ce que l'opérateur « doit » faire, et ce qui fait réellement. En effet, aucun opérateur n'exécute mécaniquement des prescriptions ; il procède, par un travail mental plus ou moins important, à des ajustements, à des adaptations telles, dans le cas de la photocopie, la recherche de client, l'identification d'une cible potentiel, l'approche de la cible, aborder un client  potentiel, contacter verbalement le client potentiel (contact verbal par le collaborateur ou le démarcheur de l'opérateur), contacter physiquement le client potentiel (contact physique par le collaborateur ou le démarcheur de l'opérateur), Proposer ses services au client potentiel et le persuader... C'est ainsi que nous entendons désignifier les tâches mentales des opérateurs de photocopie. Qu'en est-il de ses tâches réelles ?

tâches réelles :

Troisième ordre de questions : quelles sont les tâches réelles de l'opérateur de photocopie ? Que fait réellement, dans les situations où il agit, le reprographe ou l'opérateur de photocopie?

S'il est relativement aisé d'identifier les tâches prescrites (ce que l'on me demande de faire), il devient difficile d'évaluer la tâche réelle. En fonction de ces adaptations, il va réaliser le travail, c'est-à-dire produire les réponses motrices, posturales, verbales qui constituent les tâches réelles telles, aborder un client  potentiel, contacter verbalement le client potentiel (contact verbal par le collaborateur ou le démarcheur de l'opérateur), prendre le document à photocopier de la main du client, soulever le capot de la machine, y poser et cadrer le document à reprographier, appuyer sur la touche « copy » , attendre que la machine effectue complètement la commande (tirage), Soulever à nouveau le capot de la machine , y reprendre le document original, refermer le capot, faire le décompte du nombre de pages tirées, remettre le document orignal au client, faire la facturation de l'opération, remettre les copies au client, l'encaisser, paiement par ce dernier de la somme due. C'est en ces termes que nous percevons les tâches réelles de l'opérateur de photocopie sur le campus de l'université.

La formation

Parlant de formation, nous pouvons distinguer la formation initiale de la formation professionnelle.

formation initiale

L'analyse révèle que le niveau de formation initiale a une incidence apparente sur la qualité des tirages ; (voir tableau T23 et graphiques G4, G5). En effet le taux de mauvaises copies (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées) varie selon les niveau d'étude des opérateurs de photocopie de copie :

Ø les opérateurs de photocopie de niveau secondaire premier cycle (6ème à la 3ème) produisent moins de copies de mauvaise qualité que ceux de niveau primaire (CP1 au CM2), en d'autres termes la qualité des tirages des opérateurs de photocopie de niveau secondaire premier cycle (6ème à la 3ème) est plus bonne que celle de ceux qui ont le niveau primaire (CP1 au CM2) ;

Ø les opérateurs de photocopie de niveau secondaire deuxième cycle (2nd à la Tle) produisent moins de copies de mauvaise qualité que ceux de niveau primaire (CP1 au CM2). La qualité des tirages des opérateurs de photocopie de niveau secondaire deuxième cycle (2nd à la Tle ) est plus bonne que celle de ceux qui ont le niveau primaire (CP1 au CM2).

Ø les opérateurs de photocopie de niveau supérieur, produisent moins de copies de mauvaise qualité que ceux de niveau primaire (CP1 au CM2), la qualité des tirages des opérateurs de photocopie de niveau supérieur est plus bonne que celle de ceux qui ont le niveau primaire (CP1 au CM2).

Ø les opérateurs de photocopie de niveau secondaire deuxième cycle (2nd à la Tle ) produisent moins de copies de mauvaise qualité que ceux de niveau secondaire premier cycle (6ème à la 3ème), la qualité des tirages des opérateurs de photocopie de niveau secondaire deuxième cycle (2nd à la Tle ) est plus bonne que celle de ceux qui ont le niveau secondaire premier cycle (6ème à la 3ème).

Ø les opérateurs de photocopie de niveau supérieur produisent moins de copie de mauvaise qualité que ceux de niveau secondaire premier cycle (6ème à la 3ème), la qualité des tirages des opérateurs de photocopie de niveau supérieur est plus bonne que celle de ceux qui ont le niveau secondaire premier cycle (6ème à la 3ème).

Ø les opérateurs de photocopie de niveau supérieur produisent moins de copie de mauvaise qualité que ceux de niveau secondaire deuxième cycle (2nd à la Tle ), la qualité des tirages des opérateurs de photocopie de niveau supérieur est plus bonne que celle de ceux qui ont le niveau secondaire deuxième cycle (2nd à la Tle ).

Le taux de mauvaises qualité (peu lisible, tacheté et mal cadrée) décroît quand croit le niveau d'étude (formation initiale) des opérateurs. (Voir tableau T23 et graphiques G4 et G3). Cette remarque nous amène à l'analyse de la variable formation qualifiante (formation professionnelle)

0

0,1

0,2

0,3

0,4

0,5

0,6

0,7

fréquence

Graphique G4: proportion des opérateurs de photocopie selon

leur niveau initiale de formation (niveau d'instruction)

Niveau primaire

(CP1 au CM2)

Niveau secondaire

1er cycle (6ème en

3ème)

Niveau secondaire

2er cycle (2de en Tle)

niveau supérieur

0,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

70,00%

80,00%

90,00%

100,00%

Niveau

primaire

(CP1 au

CM2)

Niveau

secondaire

1er cycle

(6ème en

3ème)

Niveau

secondaire

2éme cycle

(2de en

Tle)

niveau

supérieur

Graphique G5: la qualité des tirages selon le niveau de formation initiale

(niveau d'étude) des opérateurs de photocopie

bonne qualité

Mauvaise qualité

formation qualifiante : qualité de tirage et rebuts

qualité de tirage

Les constats (voir tableau T24 et graphiques G6, G7) montrent qu'en matière de formation qualifiante, sur 117 opérateurs de photocopie 36 soit 30,77% affirment avoir suivis une formation qualifiante avant d'exercer l'activité de photocopie comme activité professionnelle.

L'analyse des données révèlent que sur 324 copies tirées par les opérateurs de photocopie ayant suivi une formation qualifiante, 88 soit 27,16% des copies sont mauvaises c'est-à-dire peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées; alors que sur 729 copies tirées par les opérateurs de photocopie ayant suivi aucune formation qualifiante, 253 soit 34,70% des copies sont mauvaises c'est-à-dire peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées. Mais, la formation des opérateurs de photocopie aurait-elle une incidence significative sur la qualité des tirages ?

0

0,1

0,2

0,3

0,4

0,5

0,6

0,7

0,8

formation

qualifiante

aucune

formation

qualifiante

Graphique G7

:

la qualité des copies en fonction de la formation

professionnelle des opérateurs de photocopie

Bonnes copies (en %)

Mauvaises copies (en

%)

Il existe une différence apparente entre la fréquence de production de copies de mauvaise qualité des opérateurs de photocopie qui ont suivi une formation qualifiante et ceux qui n'ont pas suivi de formation qualifiante. La formation qualifiante des opérateurs de photocopie a une incidence apparente sur la qualité des tirages. L'opérateur de photocopie qui a suivi une formation qualifiante semble être plus performant que celui qui n'a pas suivi de formation qualifiante. Ceci montre la nécessité de formation professionnelle dans ce corps de métier désigner comme faisant partie des activités du secteur informel. Cependant, nous répondrons plus amplement à cette question dans le chapitre interprétation des résultats

Rebuts

L'analyse des données (voir tableau T24b et graphiques G8, G9) révèlent que sur 4826 copies rebuts produit (par 117 opérateurs interrogés) pendant trois journées de travail, les opérateurs de photocopie qui ont suivi une formation qualifiante ont produit 540 soit 11,19,% ; alors que les opérateurs de photocopie qui n'ont pas suivi de formation qualifiante, en ont produit 4286 soit 88,81% des rebut. La formation qualifiante des opérateurs de photocopie aurait-elle une incidence sur le taux de rebuts lors des tirages ?

Graphique G9 : évolution comparée de production de rebuts selon la formation qualifiante des opérateurs de photocopie

Il existe une différence apparente entre la fréquence de production de rebuts des opérateurs de photocopie qui ont suivi une formation qualifiante et ceux qui n'ont pas suivi de formation qualifiante. La production de rebuts semble varier selon la formation qualifiante des opérateurs de photocopie. L'opérateur de photocopie qui a suivi une formation qualifiante semble être est plus compétent que celui qui n'a pas suivi de formation qualifiante. Ceci laisse apparaître la nécessité de formation profession dans ce corps de métier. Mais, la formation qualifiante des opérateurs de photocopie aurait-elle une incidence significative sur le taux de rebuts lors des tirages ?

Position au travail et santé des opérateurs de photocopie :

Position au travail

L'analyse des données (voir tableau T14 et graphiques G10) révèlent qu'aux questions «Dans quelle position travaillez-vous ? Avez-vous une chaise ? », sur 117 opérateurs de photocopie, 82 affirment travailler debout soit 69,82% dont 26 affirment disposer d'une chaise de travail soit 45,45% de ceux qui affirment posséder une chaise ;35 affirment travailler assis soit 30,18% dont 31 affirment disposer d'une chaise de travail soit 54,55% de ceux qui affirment posséder une chaise .

0,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

70,00%

80,00%

90,00%

100,00%

oui

non

avez une chaise pour votre travail

Graphique G10: position de travail des opérateurs de photocopie

debout (%)

assis (%)

Les conditions de travail entre autre la position de travail des opérateurs de photocopie auraient-elles une incidence significative sur le développement par les opérateurs de photocopie de certaines maladies?

Santé au travail des opérateurs de photocopie :

L'analyse des données (voir tableau T15 et graphiques G11) révèle qu'à la question «De quel mal souffrez-vous parmi les maux suivants? », 93 personnes sur 117 soit 79,49% opérateurs de photocopie reconnaissent souffrir de mal d'yeux ; 83 personnes sur 117 soit 70,94% opérateurs de photocopie reconnaissent souffrir de mal de dos ; 63 personnes sur 117 soit 53,85% opérateurs de photocopie reconnaissent souffrir de problème respiratoire ; cinq (5) personnes sur 117 soit 4,27% opérateurs de photocopie reconnaissent souffrir de problème cardio-vasculaire ; 15 personnes sur 117 soit 12,82% opérateurs de photocopie reconnaissent souffrir de problème de peau.

Ces maladies pourraient-elles être reconnues comme des maladies professionnelles ?

0,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

70,00%

80,00%

90,00%

100,00%

mal d'yeux

mal de dos

problème

respiratoire

problème

cardio-

vasculaire

problème de

peau

Graphique G11: La question de maladies liées au métier d'opérateurs de photocopie

avez-vous le

mal suivant?

oui (%)

avez-vous le

mal suivant?

non (%)

La machine : Les caractéristiques physiques et techniques

des photocopieuses 

les caractéristiques techniques des photocopieuses :

Les caractéristiques techniques des photocopieuses se rapportent au précédé technique qui peut être analogique ou numérique ; au forma du papier utilisé qui peut varier de 11X17 cm, aux formats A4 et A3 ; aux cassettes ou tiroirs dont le nombre peut varier de deux à quatre et dont la capacité peut varier de 250 à 1500 feuilles par cassette ; à l'impression recto-verso qui peut être interne (automatique) ou externe (manuel) ; à la trieuse qui peut ne pas exister ou exister avec un nombre de cases variant de 10 à 20 pour une capacité chacune pouvant aller de 10 à 90 copies ; à la possibilité de ne pas ou d'agrafer automatiquement avec des points d'agrafage pouvant évoluer de 1 à 30 ; à la vitesse d'impression pouvant varier de 24 à 65 pages par minute pour le format A4 et de 24 à 32 pages par minute pour le format A3 ; au compteur pouvant être unique ou double selon les séries, pouvant aller de 0 à 3 076 095 copies selon l'état d'achat ou selon l'âge d'achat.

L'état d'achat des photocopieuses:

Cent un (101) opérateurs de photocopie ont répondu, « seconde main » soit 86,21%, qui cependant, sur 882 copie tirées, 555 soit 62,97% sont de bonne qualité et 326 soit 37,03% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

L'état de fonctionnement des photocopieuses des opérateurs de photocopie aurait-elle une incidence significative sur la qualité des tirages ?

Il existe une différence apparemment significative entre la fréquence de production de copies de mauvaise qualité par les photocopieuses neuves et celles de seconde main. L'état d'achat des photocopieuses utilisées par les opérateurs de photocopie aurait une incidence significative sur la qualité des tirages. L'opérateur de photocopie qui utilise une photocopieuse neuve est plus compétent que celui qui utilise une photocopieuse de seconde main (d'occasion). Ceci laisse voir la nécessité de disposer dans ce secteur de plus d'appareil neuf même si c'est un secteur informel.

0,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

70,00%

80,00%

90,00%

neuves

Seconde main

(à l'occasion) 

Quel était l'état à l'achat de

votre photocopieuse

Graphique G16: l'état d'achat des photocopieuses

(%)

 les opérateurs de

photocopie

0,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

70,00%

80,00%

90,00%

100,00%

neuve

seconde main

Quel état l'état à l'achat de votre

photocopieuse

Graphique G16 a: qualité des tirages selon l'état d'achat des

phototcpieuses

bonnes copies (%)

mauvaises copies (%)

L'âge des photocopieuses: durée d'utilisation

0,00%

5,00%

10,00%

15,00%

20,00%

25,00%

30,00%

35,00%

40,00%

un mois au

plus

six mois au

plus

un an au

plus

cinq ans

plus

Graphique G17: répartition de la durée d'utilisation des

photocopieuses

fréquence

0,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

70,00%

80,00%

90,00%

un mois

au plus

six mois

au plus

un an au

plus

cinq ans

plus

Graphique G18: représentation de la durée d'utilisation des

photocopieuses et la qualité des tirages

bonne

qualité de

copie

mauvaise

qualité de

copie

L'analyse des données (voir tableaux T18, T19 et graphiques G17, G18) révèlent qu'à la question « Depuis combien de temps travaillez-vous avec cette photocopieuses ? », sur 117 opérateurs de photocopie, 21 ont répondu un mois au plus soit 18,12% ; qui pourtant, sur 326 copies tirées, 292 soit 89,55% sont de bonne qualité et 34 soit 10,45% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

Trente cinq (35) opérateurs de photocopie ont répondu, « six mois au plus » soit 30,20%, qui cependant, sur 246 copie tirées, 128 soit 52,03% sont de bonne qualité et 118 soit 47,97% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

Quarante six (46) opérateurs de photocopie ont répondu « un an au plus » soit 39,60%, qui en revanche sur 380 copie tirées, 237 soit 62,47% sont de bonne qualité et 47 soit 46,92% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

Quatorze (14) ont répondu «cinq ans au plus » soit 12,08%, qui par contre sur 101 copie tirées, 55 soit 54,08% sont de bonne qualité et 47 soit 45,92% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

L'état de fonctionnement des photocopieuses des opérateurs de photocopie aurait-elle une incidence significative sur la qualité des tirages ?

Les modèles : marques et séries de fabrication des

photocopieuses utilisées:

L'analyse des données (voir tableaux T20, T21 et graphiques G19, G20) révèlent qu'à la question « Quelles marque et série de photocopieuse utilisez-vous ? », sur 76 photocopieuse pour 117 opérateurs de photocopie, trois (3) photocopieuses étaient de marque et de série Canon 62 soit 3,95% des photocopieuses. Huit (8) photocopieuses étaient de marque et de série Canon GP 405 soit 10,53% des photocopieuses. Sept (7) photocopieuses étaient de marque et de série Canon GP 505 soit 9,21% des photocopieuses. Une (1) photocopieuse était de marque et de série Canon NP 5040 soit 1,32% des photocopieuses. Cinq (5) photocopieuses étaient de marque et de série Canon 8000 soit 6,58% des photocopieuses. Douze (12) photocopieuses étaient de marque et de série AGEFAX 820 soit 15,79% des photocopieuses. Cinq (5) photocopieuses étaient de marque et de série AGEFAX 800 soit 5,58% des photocopieuses. Dix (10) photocopieuses étaient de marque et de série AGEFAX 6060 soit 13,16% des photocopieuses. Deux (2) photocopieuses étaient de marque et de série Riso GP soit 2,63% des photocopieuses.

Sept (7) photocopieuses étaient de marque et de série Canon GP 605 soit 9,21% des photocopieuses, qui sur 60 copies tirées, 16 soit 26,67% sont de bonne qualité et 60 soit 73,33% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

Quinze (15) photocopieuses étaient de marque et de série Canon 5060 soit 19,74% des photocopieuses, qui en revanche sur 133 copie tirées, 116 soit 87,22% sont de bonne qualité et 17 soit 12,782% des copies sont (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

Une (1) photocopieuse était de marque et de série Canon 6045 soit 1,32% des photocopieuses, qui, sur 46 copies tirées, 34 soit 73,91% sont de bonne qualité et 12 soit 26,09% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

Cinq (5) photocopieuses étaient de marque et de série Canon NP 6050 soit 6,58% des photocopieuses, qui sur 70 copies tirées, 62 soit 88,57% sont de bonne qualité et 8 soit 11,43% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

Dix-sept (17) photocopieuses étaient de marque et de série Canon NP 6060 soit 22,37% des photocopieuses, qui pourtant, sur 290 copies tirées, 162 soit 55,86% sont de bonne qualité et 128 soit 44,14% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

Sept (7) photocopieuses étaient de marque et de série Canon NP 6085 soit 9,21% des photocopieuses, qui sur 215 copie tirées, 175 soit 81,40% sont de bonne qualité et 40 soit 18,60% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

Neuf (9) photocopieuses étaient de marque et de série Canon NP 8530 soit 11,84% des photocopieuses, qui sur 191 copies tirées, 142 soit 74,35% sont de bonne qualité et 49 soit 25,65% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

0,00%

5,00%

10,00%

15,00%

20,00%

25,00%

fréquences

Graphique G19: Les marques des photocopieuses et leur fréquence usuelle

Canon 62

Canon GP 405

Canon GP 505

Canon GP 605

Canon NP 5040

Canon 5060

Canon 6045

Canon NP 6050

Canon NP 6060

Canon NP 6085

Canon 8000

Canon NP 8530

AGEFAX 820

AGEFAX 800

AGEFAX 6060

JP-IR

kodak

Riso GP

Deux (2) photocopieuses étaient de marque et de série JP-IR soit 2,63% des photocopieuses, qui sur 5 copies tirées, 1 soit 20% sont de bonne qualité et 4 soit 80% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

Une (1) photocopieuse était de marque et de série kodak soit 1,32% des photocopieuses, qui sur 43 copie tirées, 4 soit 9,30% sont de bonne qualité et 39 soit 90,70% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées). L'état de fonctionnement des photocopieuses des opérateurs de photocopie aurait-elle une incidence significative sur la qualité des tirages ?

L'environnement de travail de l'opérateur de photocopie

L'environnement de travail peut s'éclater en Trois types d'emplacement de travail à savoir aux alentours de l'ancien parking de l'université, les enceintes des locaux de l'université, les résidences universitaires du campus de Cocody. Ces emplacements de travail peuvent se subdiviser en sept espaces de travail notamment à l'intérieur de magasins ; à la devanture de magasins ; dans des locaux réservés à l'activité de reprographie des services de l'université, dans des couloirs des locaux de certains départements de l'université, dans des kiosques à café, dans des cybercafés, ou autres endroits aménagés.

Les caractéristiques physiques de l'environnement de l'opérateur de photocopie : les conditions d'ambiance physique

L'environnement de travail nous permet de relever certaines caractéristiques des conditions de travail des opérateurs de photocopie à l'occurrence, les conditions d'ambiance physique qui concernent les conditions d'ambiance thermique, visuelle, sonore, de vibration, d'hygiène atmosphérique.

Les conditions d'ambiance thermiques

S'agissant des conditions d'ambiance thermiques, il faut relever que la photocopie, comme toute machine chauffe dans certains de ses compartiments qui à terme produisent de la chaleur. A l'instar de cette production thermique commune à toute machine, la photocopieuse comporte en son sein un four dont le rôle est de chauffer les feuilles, permettant ainsi l'action de reprographie (voir le principe de fonctionnement de la photocopieuse pp 15-17). C'est une partie de la photocopieuse, outre les autres compartiments, produit de la chaleur qui à terme peut élever la température de l'espace de travail rendant ainsi insupportable les conditions d'ambiance thermiques de travail. C'est ce qui explique en partie, le fait que la majorité des opérateurs de photocopie (voir tableau T15) utilisent plus la devanture de leurs magasin comme espace de travail plutôt que l'intérieure du magasin qui souvent est affecté à d'autre activités comme la photographie numérique ou le traitement de texte à l'ordinateur. D'autre encore préfère s'habiller en tee-shirt ou en chemise pagne, en tout cas en habit légers sans manche ou en manche courte (voir tableau T9).

Les conditions d'ambiance visuelle

En ce qui concerne les conditions d'ambiance visuelle, c'est la lumière du jour qui est la plus utilisé (dans la journée, entre 6h30 minutes et 17h45 minutes) et l'éclairage artificiel à la tombée de la nuit, pour ceux qui travaillent à la devanture de leurs magasins. Les autres, ceux qui travaillent à l'intérieur de leur magasin, d'un cybercafé, à l'intérieur des locaux de l'université, recourent à l'éclairage artificiel dans la journée tout comme à la tombée de la nuit. L'éclairage est donc normal pour ceux qui travaillent à la devanture de leur magasin et relativement faible pour les autres (voir tableau T15). La majorité des opérateurs de photocopie ne suivent pas correctement les consignes. Par exemple refermer le capot lorsque la touche copy de la photocopieuse est actionnée. Plusieurs opérateurs, lorsqu'ils ont beaucoup de copie à tirer répugnent de refermer à chaque fois le capot. Ce qui fait qu'ils reçoivent les éclats vifs de la lampe de la photocopieuse dans les yeux non protégés (voir tableau T15). Comme conséquence, plusieurs opérateurs souffrent de maux d'yeux (voir tableau T35c et graphique G11).

Les conditions d'ambiance d'hygiène atmosphérique :

Pour ce qui est des conditions d'ambiance d'hygiène atmosphérique, il est à noter que les photocopieuses, dans leur principe de fonctionnement utilisent de l'encre en poudre. Cette encre est, pendant l'opération de photocopie, pulvérisée (voir le principe de transfert de charge dans le fonctionnement de la photocopieuse pp 15-17). Ce qui va entraîner une suspension d'encre dans l'atmosphère de l'espace de travail des opérateurs de photocopie qui en plus ne portent pas de masque dans leur activité. Ces encres en suspension seront-elles progressivement absorbées par les opérateurs de photocopie. Conséquence, un bon nombre d'entre eux affirment souffrir de problème respiratoire et cardio-vasculaire (voir tableau T35c et graphique G11).

Les conditions d'ambiance sonore et de vibration

Concernant les conditions d'ambiance sonore et de vibration, il faut noter que la photocopie, comme toute machine émet du bruit et des vibrations. A l''instar de ces productions sonores et de vibration communes à toute machine, les machines vieillissantes produisent plus de bruit et de vibration quelque fois selon leur âge et leur état de fonctionnement. Or la majorité des opérateurs travaillent sur des photocopieuses d'occasion qui fonctionnent pour la plupart en mode dégradé. Ces machines vont donc produire plus de bruit et de vibration. Ces conditions d'ambiance sonore et de vibration exposent à terme lesx opérateurs à des problèmes auditifs et bien d'autres méfaits sur leur santé.

Les caractéristiques psycho-sociologiques de l'environnement de l'opérateur de photocopie :

Par caractéristiques sociologiques nous entendons ici l'espace de travail de l'opérateur de photocopie socialement construit, fortement marquée au niveau émotionnel, l'espace qui repartit des places plus ou moins valorisées définissant le cadre des enjeux professionnels.

La satisfaction par les opérateurs de photocopie de leur cadre de travail

L'analyse des données (voir tableaux T31, T32 et graphiques G25, G26) révèlent qu'à la question «êtes-vous satisfait de votre de cadre de travail? », sur 117 opérateurs de photocopie, 19 ont répondu « non, je ne suis pas satisfait » soit 16,36% ; qui pourtant, sur 172 copies tirées, 116 soit 67,59% sont de bonne qualité et 56 soit 32,56% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

Vingt-neuf (29) opérateurs de photocopie ont répondu, « oui, passablement satisfait » soit 24,77%, qui cependant, sur 295 copies tirées, 240 soit 81,11% sont de bonne qualité et 56 soit 16,36% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

Vingt-cinq (25) opérateurs de photocopie ont répondu « oui assez bien satisfait soit 21,03%, qui en revanche sur 188 copies tirées, 89 soit 47,29% sont de bonne qualité et 99 soit 29,09% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

Quinze (15) ont répondu « oui très bien satisfait» soit 13,08%, qui par contre sur 132 copies tirées, 50 soit 14,55% sont de bonne qualité et 117 soit 35,57% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

Vingt-neuf (29) ont répondu « oui, un peu satisfait », satisfait soit 24,77% ; qui pourtant, sur 265 copies tirées, 185 soit 69,64% sont de bonne qualité et 81 soit 23,64% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

La qualité du cadre de travail des opérateurs de photocopie aurait-elle une incidence significative sur la qualité des tirages ?

0,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

70,00%

80,00%

90,00%

non, pas

satisfait

oui, un peu

satisfait

oui,

passablement

satisfait

oui, assez

bien satisfait

oui, très bien

satisfait

Graphique G25: cadre de travail et la qualité des tirages

bonne qualité de copie

mauvaise qualité de copie

0,00%

5,00%

10,00%

15,00%

20,00%

25,00%

non

oui un peu

oui

passablement

oui assez bien

oui très bien

Graphique G26: cadre de travail (%)

opérateurs de photocopie (%)

La sécurité sociale de l'opérateur de photocopie : La déclaration des opérateurs de photocopie à la Caisse Nationale de prévoyance sociale (C.N.P.S.)

L'analyse des données (voir tableaux T47, T48 et graphiques G37, G38) révèlent qu'à la question «êtes-vous déclaré à la CNPS? », sur 117 opérateurs de photocopie, cinq (5) ont répondu « oui » soit 4,08% ; qui, sur 31 copies tirées, sept (7) soit 23,34% sont de bonne qualité et 24 soit 76,66% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

0,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

70,00%

80,00%

90,00%

100,00%

oui

non

Êtes-vous déclaré à la CNPS

Graphique G37: fréquences des opérateurs de photocopie déclarés

à la Caisse Nationale de Prévoyance (CNPS) Sociale

fréquence

0,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

70,00%

80,00%

oui

non

Êtes-vous déclaré à la CNPS

Graphique G38: La qualité des copies et taux de déclaration à la CNPS

des opérateurs de photocopie

bonnes copies

mauvaises copies

Cent douze (112) ont répondu « non » soit 95,92% ; qui, sur 1022 copies tirées, 705 soit 68,98% sont de bonne qualité et 317 soit 31,02% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

La déclaration à la CNPS des opérateurs de photocopie aurait-elle une incidence significative sur la qualité des tirages ?

Le rapport avec l'université de Cocody

L'analyse des données (voir tableaux T43, T44 et graphiques G27, G28) révèlent qu'à la question «êtes-vous satisfait des relations avec l'université? », sur 117 opérateurs de photocopie, un a répondu « non, je ne suis pas satisfait » soit 0,88% ; qui pourtant, sur 58 copies tirées, 55 soit 94,82% sont de bonne qualité et trois (3) soit 5,18% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

Cinq (5) ont répondu « oui un peu satisfait » soit 4,17% ; qui, sur 292 copies tirées, 134 soit 45,78% sont de bonne qualité et 159 soit 54,22% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

Trente-sept (37) opérateurs de photocopie ont répondu, oui, passablement satisfait soit 31,25%, qui, sur 360 copies tirées, 268 soit 74,28% sont de bonne qualité et 93 soit 25,72% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

Graphique G27: Qualité de tirage et qualité de relation des opérateurs de photocopie avec l'université

0,00%

5,00%

10,00%

15,00%

20,00%

25,00%

30,00%

35,00%

non

oui un peu

oui

passablement

oui assez bien

oui très bien

Opérateurs de

photocopie

0,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

70,00%

80,00%

90,00%

100,00%

non

oui un peu

oui

passablement

oui assez bien

oui très bien

Graphique G28: Qualité de copies et qualité des relations des opérateurs de photocopie avec

l'université

bonnes copies

mauvaises copies

Trente-sept (37) opérateurs de photocopie ont répondu « oui assez bien satisfait soit 31,25%, qui, sur 176 copie tirées, 122 soit 69,33% sont de bonne qualité et 54 soit 30,67% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et mal cadrées)

Vingt (20) ont répondu « oui très bien satisfait» soit 17,50%, qui par contre sur 222 copie tirées, 189 soit 85,15% sont de bonne qualité et 33 soit 14,85% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées). La qualité du rapport des opérateurs de photocopie avec l'université aurait-elle une incidence significative sur la qualité des tirages ?

Le rapport avec la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d'Ivoire : FESCI

L'analyse des données (voir tableaux T45, T46 et graphiques G29, G30) révèlent qu'à la question «êtes-vous satisfait des relations avec la FESCI? », sur 117 opérateurs de photocopie, 45 ont répondu « non, je ne suis pas satisfait » soit 38,46% ; qui, sur 391 copies tirées, 251 soit 64,19% sont de bonne qualité et 140 soit 35,70% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

0,00%

5,00%

10,00%

15,00%

20,00%

25,00%

30,00%

35,00%

non

oui un peu

oui

passablement

oui assez bien

oui très bien

Graphique G29: Relation des opérateurs de photocopie avec FESCI

Opérateurs de

photocopie

0,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

70,00%

80,00%

90,00%

100,00%

non

oui un peu

oui

passablement

oui assez bien

oui très bien

Graphique G30: Qualité de copie et qualité des relations des opérateurs de photocopie avec la FESCI

bonnes copies

mauvaises copies

Trente-quatre (34) ont répondu « oui, un peu satisfait » soit 29,25% ; qui, sur 320 copies tirées, 230 soit 71,45% sont de bonne qualité et 90 soit 28,07% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

Dix-neuf (19) opérateurs de photocopie ont répondu, « oui, passablement satisfait » soit 16,51%, qui, sur 178 copies tirées, 126 soit 70,45% sont de bonne qualité et 53 soit 29,55% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

Quatre (4) opérateurs de photocopie ont répondu « oui assez bien satisfait » soit 31,25%, qui en revanche sur 45 copie tirées, 42 soit 93,11% sont de bonne qualité et 3 soit 6,89% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

Quinze (15) ont répondu « oui très bien satisfait» soit 12,74%, qui par contre sur 119 copie tirées, 63 soit 52,96% sont de bonne qualité et 56 soit 47,04% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

La qualité des relations des opérateurs de photocopie avec la FESCI aurait-elle une incidence significative sur la qualité des tirages ?

Le syndicalisme

L'analyse des données (voir tableaux T41, T42 et graphiques G31, G32) révèlent qu'à la question «êtes-vous membre d'un syndicat? », sur 117 opérateurs de photocopie, 50 ont répondu « oui » soit 42,65% ; qui, sur 509 copies tirées, 408 soit 80,15% sont de bonne qualité et 101 soit 19,85% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

0,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

oui

non

Êtes-vous membre d'un syndicat

Graphique G31: fréquences des opérateurs de photocopie membre

d'un syndicat

fréquence

0,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

70,00%

80,00%

90,00%

oui

non

Êtes-vous membre d'un syndicat

Graphique G32: Qualité de triage et syndicalisme des opérateurs de photocopie

bonnes copies (%)

mauvaises copies (%)

Soixante-sept (67) ont répondu « non » soit 57,35% ; qui pourtant, sur 544 copies tirées, 304 soit 55,89% sont de bonne qualité et 240 soit 44,11% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

Le militantisme dans un syndicat des opérateurs de photocopie aurait-elle une incidence significative sur la qualité des tirages ?

Les caractéristiques professionnelles de l'environnement de l'opérateur de photocopie

Les relations professionnelle : rapport opérateur-clients :

L'analyse des données (voir tableaux T39, T40 et graphiques G33, G34) révèlent qu'à la question «êtes-vous satisfait des relations avec les clients? », sur 117 opérateurs de photocopie, dix (10) ont répondu « oui un peu satisfait soit 8,53% ; qui, sur 83 copies tirées, 49 soit 58,68% sont de bonne qualité et 34 soit 41,32% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

0

0,1

0,2

0,3

0,4

0,5

0,6

Oui, un peu

satisfait

Oui,

passablement

satisfait

Oui, assez

bien satisfait

Oui, très bien

satisfait

Graphique G33: qualité de triage et qualité des rapports des opérateurs de photocopie avec les clients (en %)

fréquence

(en %)

Quinze (15) opérateurs de photocopie ont répondu, oui, passablement satisfait soit 12,80%, qui cependant, sur 123 copies tirées, 70 soit 56,76% sont de bonne qualité et 53 soit 43,24% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

Graphique G34: Qualité des triages et qualité des relations des opérateurs de photocopies avec les clients

0,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

70,00%

80,00%

Oui, un peu

satisfait

Oui,

passablement

satisfait

Oui, assez

bien satisfait

Oui, très bien

satisfait

bonne qualité

de copie (en

%)

mauvaise

qualité de

copie (en%)

Vingt-neuf (29) opérateurs de photocopie ont répondu « oui assez bien satisfait soit 24,64%, qui, sur 247 copies tirées, 154 soit 62,07% sont de bonne qualité et 94 soit 37,93% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et mal cadrées)

Soixante-trois (63) ont répondu « oui très bien satisfait» soit 38,74%, qui par contre sur 599 copies tirées, 440 soit 73,38% sont de bonne qualité et 117 soit 35,57% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

La qualité des relations des opérateurs de photocopie avec les clients aurait-elle une incidence significative sur la qualité des tirages ?

Les relations interprofessionnelles : opérateur- opérateurs

L'analyse des données (voir tableaux T41, T42 et graphiques G35, G36) révèlent qu'à la question «êtes-vous satisfait des relations avec les autres opérateurs de photocopie? », sur 117 opérateurs de photocopie, neuf (9) ont répondu « oui un peu », satisfait soit 7,51% ; qui pourtant, sur 51 copies tirées, 6 soit 11,76% sont de bonne qualité et 45 soit 88,24% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

Huit (8) opérateurs de photocopie ont répondu, oui, passablement satisfait soit 7,11%, qui cependant, sur 52 copies tirées, 12 soit 23,08% sont de bonne qualité et 40 soit 76,92% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

0,00%

5,00%

10,00%

15,00%

20,00%

25,00%

30,00%

35,00%

40,00%

45,00%

50,00%

Oui, un peu

satisfait

Oui,

passablement

satisfait

Oui, assez

bien satisfait

Oui, très bien

satisfait

Graphique G35: relation des opérateurs de photocopie et leurs "collègues" (les

autres opérateurs de photocopie)

fréquence

0,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

70,00%

80,00%

90,00%

Oui, un peu

satisfait

Oui,

passablement

satisfait

Oui, assez bien

satisfait

Oui, très bien

satisfait

Graphique G36:qualité des copies et qualité des relations opérateur-opérateurs

 Bonnes copies

 Mauvaises copies

Cinquante cinq (55) opérateurs de photocopie ont répondu « oui assez bien satisfait soit 46,64%, qui, sur 379 copies tirées, 227 soit 59,89% sont de bonne qualité et 152 soit 40,11% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

Quarante-cinq (45) ont répondu « oui très bien satisfait» soit 38,74%, qui par contre sur 132 copies tirées, 50 soit 14,55% sont de bonne qualité et 117 soit 35,57% des copies sont mauvaises (peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées).

La qualité des relations des opérateurs de photocopie avec les autres opérateurs de photocopie aurait-elle une incidence significative sur la qualité des tirages ?

CHAPITRE III : INTERPRETATION DES RESULTATS :

3.1. Test d'hypothèse 1 : formation des opérateurs de photocopie et la qualité des tirages

Nous allons vérifier si la formation (initiale et qualifiante) des opérateurs de photocopie a une incidence significative sur qualité des tirages par le test d'hypothèse à travers la méthode générale du test de khi 2

Commençons par vérifier si la formation initiale (niveau d'étude) des opérateurs de photocopie a une incidence significative sur la qualité des tirages.

3.1.1. La formation initiale des opérateurs de photocopie et la qualité des tirages

Nous suivrons dans le test d'hypothèses sept (7) étapes :

3.1.1.1. Etapes1 : formulation de l'hypothèse nulle et de l'hypothèse alternative

Soit Ho l'hypothèse nulle selon laquelle le niveau d'étude des opérateurs de photocopie n'aurait pas d'incidence significative sur la qualité des tirages (des photocopies).

Et Soit H1 l'hypothèse alternative selon lesquelles le niveau d'étude des opérateurs de photocopie aurait une incidence significative sur la qualité des tirages (des photocopies).

Soit le Khi deux calculé et soit le Khi deux lu

Ho : ; H1 :

3.1.1.2. Etapes2 : estimation des seuils de confiance á ou de l'erreur-type

Soit P1 le pourcentage (la fréquence relative) des copies de bonnes qualités tirées par les opérateurs de photocopie.

Soit p2 le pourcentage (la fréquence relative) des copies de mauvaise qualité tirées par les opérateurs de photocopie.

Où n1 est l'échantillon des copies de bonnes qualités tirées par les opérateurs de photocopie. n1=712. et n2 est l'échantillon des copies de mauvaises qualités tirées par les opérateurs de photocopie. n2=341.

n1=712>30, n2=341>30 (voir tableau T). n1 et n2, sont très grands donc infini (8), nous sommes dans le cas d'une distribution à peu près normale. avec pour côte t de Student.

Pour  ; le degré de liberté ddl= n1+n1-2 =712+341-2=1053-2=1051

3.1.1.3. Etape 3 : Fréquence observées

Présentation des fréquences observées des échantillons aléatoires des populations « opérateurs de photocopie » concernant la variable « formation» croisées avec la variable « qualité des tirages» à travers leurs différentes modalités.

niveau d'instruction

opérateurs de photocopie

bonnes copies

mauvaises copies

Total des copies

effectifs

fréquences

effectifs

fréquences

effectifs

fréquences

effectifs

fréquences

Niveau primaire (CP1 au CM2)

5

4,27%

3

6,67%

42

93,33%

45

4,27%

Niveau secondaire 1er cycle (6ème en 3ème)

73

62,39%

419

63,77%

238

36,23%

657

62,39%

Niveau secondaire 2er cycle (2de en Tle)

29

24,79%

215

82,38%

46

17,62%

261

24,79%

niveau supérieur

10

8,55%

75

83,33%

15

16,67%

90

8,55%

total

117

100%

712

68%

341

32,38%

1053

100,00%

Tableau T36 : Formation initiale et qualité de tirage :

3.1.1.4. Etape 4: calcul des fréquences théoriques espérées

niveau d'instruction

bonnes copies

mauvaises copies

total

fréquences observées (fo)

fréquences théoriques (fe)

fréquences observées (fo)

fréquences théoriques (fe)

effectifs

Niveau primaire (CP1 au CM2)

3

30

42

15

45

Niveau secondaire 1er cycle (6ème en 3ème)

419

444

238

213

657

Niveau secondaire 2er cycle (2de en Tle)

215

176

46

85

261

niveau supérieur

75

61

15

29

90

total

712

712

341

341

1053

Tableau T37 : Formation initiale et qualité de tirage : : fréquences observées et

fréquences théoriques

3.1.1.5. Etape 5 : Calcul du khi deux:

niveau d'instruction

bonnes copies

mauvaises copies

Total

fo-fe

(fo-fe)²

(fo-fe)² / fe

fréquences observées (fo)

fréquences théoriques (fe)

fréquences observées (fo)

fréquences théoriques (fe)

Effectifs

bonnes copies

mauvaises copies

bonnes copies

mauvaises copies

bonnes copies

mauvaises copies

Niveau primaire (CP1 au CM2)

3

30

42

15

45

-27

27

752

752

25

52

Niveau secondaire 1er cycle (6ème - 3ème)

419

444

238

213

657

-25

25

637

637

1

3

Niveau secondaire 2er cycle (2de - Tle)

215

176

46

85

261

39

-39

1484

1484

8

18

niveau supérieur

75

61

15

29

90

14

-14

200

200

3

7

total

712

712

341

341

1053

 

 

 

 

38

79

total

 

 

 

 

 

 

 

 

 

117

Tableau T38: : Formation initiale et qualité des tirages : calcul de khi deux

3.1.1.6. Etape 6 : Calcul de la RC:

3.1.1.7. Etape 7: décision

Ho est rejetée, H1 est acceptée ; il existe une différence significative entre la fréquence de production de copie de mauvaise qualité des opérateurs de photocopie de différent niveau d'étude :

Ø les opérateurs de photocopie de niveau secondaire premier cycle (6ème à la 3ème) produisent moins de copies de mauvaise qualité que ceux de niveau primaire (CP1 au CM2), en d'autres termes la qualité des tirages des opérateurs de photocopie de niveau secondaire premier cycle (6ème à la 3ème) est plus bonne que celle de ceux qui ont le niveau primaire (CP1 au CM2) ;

Ø les opérateurs de photocopie de niveau secondaire deuxième cycle (2nd à la Tle) produisent moins de copies de mauvaise qualité que ceux de niveau primaire (CP1 au CM2). La qualité des tirages des opérateurs de photocopie de niveau secondaire deuxième cycle (2nd à la Tle ) est plus bonne que celle de ceux qui ont le niveau primaire (CP1 au CM2).

Ø les opérateurs de photocopie de niveau supérieur, produisent moins de copies de mauvaise qualité que ceux de niveau primaire (CP1 au CM2), la qualité des tirages des opérateurs de photocopie de niveau supérieur est plus bonne que celle de ceux qui ont le niveau primaire (CP1 au CM2).

Ø les opérateurs de photocopie de niveau secondaire deuxième cycle (2nd à la Tle ) produisent moins de copies de mauvaise qualité que ceux de niveau secondaire premier cycle (6ème à la 3ème), la qualité des tirages des opérateurs de photocopie de niveau secondaire deuxième cycle (2nd à la Tle ) est plus bonne que celle de ceux qui ont le niveau secondaire premier cycle (6ème à la 3ème).

Ø les opérateurs de photocopie de niveau supérieur produisent moins de copies de mauvaise qualité que ceux de niveau secondaire premier cycle (6ème à la 3ème), la qualité des tirages des opérateurs de photocopie de niveau supérieur est plus bonne que celle de ceux qui ont le niveau secondaire premier cycle (6ème à la 3ème).

Ø les opérateurs de photocopie de niveau supérieur produisent moins de copies de mauvaise qualité que ceux de niveau secondaire deuxième cycle (2nd à la Tle ), la qualité des tirages des opérateurs de photocopie de niveau supérieur est plus bonne que celle de ceux qui ont le niveau secondaire deuxième cycle (2nd à la Tle ).

En conclusion, on peut donc confirmer que le niveau d'instruction des opérateurs de photocopie a une incidence significative sur la qualité des tirages. Bien plus, la qualité de tirage est proportionnelle au niveau d'étude des opérateurs de photocopie. Elle s'améliore avec la croissance du niveau d'étude de l'opérateur. Mais, cela jusqu'au niveau secondaire deuxième cycle. Car après ce niveau, la qualité de tirage ne s'améliore plus de façon significative. Le niveau secondaire deuxième cycle semble être le niveau idéal de l'opérateurs de photocopie performant.

3.1.2. La formation qualifiante des opérateurs de photocopies et la qualité des tirages

Nous suivrons dans le test d'hypothèses sept (7) étapes :

3.1.2.1. Etapes1 : formulation de l'hypothèse nulle et de l'hypothèse alternative

Soit Ho l'hypothèse nulle selon laquelle la formation qualifiante des opérateurs de photocopie a une incidence significative sur la qualité des tirages (des photocopies).

Et Soit H1 l'hypothèse alternative selon laquelle la formation qualifiante des opérateurs de photocopie n'a pas d'incidence significative sur la qualité des tirages (des photocopies).

.

Soit le Khi deux calculé et soit le Khi deux lu

Ho : ; H1 :

3.1.2.2. Etapes2 : estimation des seuils de confiance á ou de l'erreur-type

(Pour le calculvoir étapes 2 de la variable formation initiale)

3.1.2.3. Etape 3 : Fréquence observées

Présentation des fréquences observées des échantillons aléatoires des populations « des opérateurs de photocopie » concernant la variable « formation» croisées avec la variable « qualité des tirages» à travers leurs différentes modalités.

Qualité de tirage

Compétence des opérateurs

 Opérateurs de photocopie

bonnes copies

mauvaises copies

Total des copies

 formation Professionnelle

effectifs

fréquences

effectifs

fréquences

effectifs

fréquences

effectifs

fréquences

formation qualifiante

5

33,33%

236

72,84%

88

0,2716049

324

30,77%

aucune formation qualifiante

10

66,67%

476

65,29%

253

0,3470508

729

69,23%

total

15

100,00%

712

67,62%

341

32,38%

1053

 100%

TABLEAU T39: la formation qualifiante  des opérateurs de photocopie et la qualité des tirages

3.1.2.4. Etape 4: calcul des fréquences théoriques espérées

formation qualifiante

bonnes copies

mauvaises copies

total

fréquences observées

fréquences théoriques

fréquences observées

fréquences théoriques

effectifs

formation qualifiante

236

219

88

105

324

aucune formation qualifiante

476

493

253

236

729

total

712

712

341

341

1053

Tableau T40 : la formation qualifiante  des opérateurs de photocopie et la qualité des tirages:

fréquences Observées et fréquences théoriques

3.1.2.5. Etape 5 : Calcul du khi deux:

formation qualifiante

bonnes copies

mauvaises copies

total

fo-fe

(fo-fe)²

(fo-fe)² / fe

fréquences observées

Fréquences

théoriques

fréquences observées

fréquences théoriques

effectifs

bonnes copies

mauvaises copies

bonnes copies

mauvaises copies

bonnes copies

mauvaises copies

formation qualifiante

236

219

88

105

324

17

-17

286

286

1,307

2,730

aucune formation qualifiante

476

493

253

236

729

-17

17

286

286

0,581

1,213

total

712

712

341

341

1053

 

 

 

 

1,888

3,943

total

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5,831

Tableau T 39: la formation qualifiante des opérateurs de photocopie et la qualité des tirages: calcul de khi deux

3.1.2.6. Etape 6 : Calcul de la RC:

3.1.2.7. Etape 7: décision

Ho est acceptée, H1 est rejetée. Il n'existe pas de différence significative entre la fréquence de production de copies de mauvaise qualité des opérateurs de photocopie qui ont suivi une formation qualifiante et ceux qui n'ont pas suivi de formation qualifiante. La formation qualifiante des opérateurs de photocopie n'a pas d'incidence significative sur la qualité des tirages. L'opérateur de photocopie qui a suivi une formation qualifiante n'est pas significativement plus performant que celui qui n'a pas suivi de formation qualifiante. Ceci montre qu'il n'est pas nécessaire de se former au plan professionnel dans ce corps de métier regardé comme faisant partie des activités du secteur informel. ; Ou du moins, la formation professionnelle suivie par les opérateurs de photocopie ne discrimine pas significativement les différents opérateurs les uns des autres. Il faut penser à une formation plus élaborée pour obtenir cette différence.

En définitive, on peut donc confirmer pour l'heure, que la formation qualifiante des opérateurs de photocopie n'a pas d'incidence significative sur la qualité des tirages. La qualité de tirage ne s'améliore pas significativement avec la formation qualifiante de l'opérateur. C'est pourquoi beaucoup d'opérateurs de photocopie n'éprouve pas la le besoin de se former avant d'exercer cette activité.

3.1.3. La formation qualifiante des opérateurs de photocopies et la production de rebuts

Nous suivrons dans le test d'hypothèses sept (7) étapes :

3.1.3.1. Etapes1 : formulation de l'hypothèse nulle et de l'hypothèse alternative

Soit Ho l'hypothèse nulle selon laquelle la formation qualifiante des opérateurs de photocopie n'aurait pas d'incidence significative sur la production du taux de rebut lors des tirages (des photocopies).

Et Soit H1 l'hypothèse alternative selon lesquelles la formation qualifiante des opérateurs de photocopie aurait une incidence significative sur la production du taux de rebut lors des tirages (des photocopies).

Soit le Khi deux calculé et soit le Khi deux lu

Ho : ; H1 :

3.1.3.2. Etapes2 : estimation des seuils de confiance á ou de l'erreur-type

(Pour le calculvoir étapes 2 de la variable formation initiale)

3.1.3.3. Etape 3 : Fréquence observées

Présentation des fréquences observées des échantillons aléatoires des populations « des opérateurs de photocopie » concernant la variable « formation» croisées avec la variable « qualité des tirages» à travers leurs différentes modalités.

Rebuts tirages

Total des opérateurs de photocopie

formation qualifiante

sans formation qualifiante

total

Environ combien de feuilles rebuts faites-vous ?

Opérateurs de photocopie

Effectifs

fréquences

Opérateurs de photocopie

Effectifs

fréquences

Effectifs

fréquences

1er jour de l'enquête

117

36

180

10,53%

81

1529

89,47%

1709

100,00%

2ème jour de l'enquête

117

36

180

10,30%

81

1568

89,70%

1748

100,00%

3ème jour de l'enquête

117

36

180

13,25%

81

1178

86,75%

1358

100,00%

total

 
 

540

11,21%

 

4275

88,79%

4815

100,00%

Tableau T40 : formation professionnelle et production de rebuts

3.1.3.4. Etape 4: calcul des fréquences théoriques espérées

Rebuts lors des tirages

formation qualifiante

sans formation qualifiante

total

Environ combien de feuilles rebuts faites-vous ?

fréquences observées

fréquences théoriques

fréquences observées

fréquences théoriques

fréquences observées

1er jour de l'enquête

180

192

1529

1517

1709

2ème jour de l'enquête

180

196

1568

1552

1748

3ème jour de l'enquête

180

152

1178

1206

1358

total

540

540

4275

4275

4815

Tableau T 41: formation professionnelle et production de rebuts : fréquences

Observées et fréquences théoriques

3.1.3.5. Etape 5 : Calcul du khi deux:

Rebuts tirages

formation qualifiante

sans formation qualifiante

total

fo-fe

(fo-fe)²

(fo-fe)² / fe

Environ combien de feuilles rebuts faites-vous ?

fréquences observées

fréquences théoriques

fréquences observées

fréquences théoriques

fréquences observées

formation qualifiante

sans formation qualifiante

formation qualifiante

sans formation qualifiante

formation qualifiante

sans formation qualifiante

1er jour de l'enquête

180

192

1529

1517

1709

-12

12

136,0384

136,03843

0,709777

0,079601

2ème jour de l'enquête

180

196

1568

1552

1748

-16

16

257,1977

257,19766

1,311983

0,147138

3ème jour de l'enquête

180

152

1178

1206

1358

28

-28

767,3418

767,34178

5,038388

0,565053

total

540

540

4275

4275

4815

 

 

 

 

7,060148

0,791792

 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

7,851940231

Tableau T42 : formation professionnelle et production de rebuts : calcul de khi deux

3.1.3.6. Etape 6 : Calcul de la RC:

3.1.3.7. Etape 7: décision

Ho est acceptée, H1 est rejetée. Il n'existe pas de différence significative entre la fréquence de production de rebuts des opérateurs de photocopie qui ont suivi une formation qualifiante et ceux qui n'ont pas suivi de formation qualifiante. La formation qualifiante des opérateurs de photocopie n'a pas d'incidence significative sur la production de rebuts. L'opérateur de photocopie qui a suivi une formation qualifiante ne produits pas significativement moins de rebuts que celui qui n'a pas suivi de formation qualifiante. Ou du moins, la formation professionnelle suivie par les opérateurs de photocopie ne discrimine pas significativement les différents opérateurs les uns des autres. Il faut penser à une formation plus élaborée pour obtenir cette différence.

Ceci montre qu'il n'est pas, pour l'heure, indispensable de suivre une formation professionnelle dans ce corps de métier désigné comme faisant partie des activités du secteur informel.

En définitive, on peut donc confirmer que La formation qualifiante des opérateurs de photocopie n'a pas d'incidence significative sur la production de rebuts. La production de rebuts ne se réduit pas significativement avec la formation qualifiante de l'opérateur. C'est pourquoi beaucoup d'opérateurs de photocopie n'éprouvent pas le besoin de se former avant d'exercer cette activité.

3.2. Test d'hypothèse 2 : L'état des photocopieuses utilisées et qualité des tirages:

L'état des photocopieuses utilisées aurait aussi une incidence sur la qualité des copies. Nous entendons par l'état des photocopieuses, premièrement l'état d'achat des photocopieuses utilisées ; deuxièmement, la durée d'utilisation des photocopieuses  des photocopieuses; troisièmement, leurs modèles (marques et séries de fabrication).

3.2.1. L'état d'achat des photocopieuses : neuve et seconde main

Nous suivrons dans le test d'hypothèses sept (7) étapes :

3.2.1.1. Etapes1 : formulation de l'hypothèse nulle et de l'hypothèse alternative

Soit Ho l'hypothèse nulle selon laquelle l'état des photocopieuses utilisées n'aurait pas d'incidence significative sur la qualité des tirages (des photocopies).

Et Soit H1 l'hypothèse alternative selon lesquelles l'état des photocopieuses utilisées aurait une incidence significative sur la qualité des tirages (des photocopies)

Soit le Khi deux calculé et soit le Khi deux lu

Ho : ; H1 :

3.2.1.2. Etapes2 : estimation des seuils de confiance á ou de l'erreur-type

(Pour le calculvoir étapes 2 de la variable formation initiale)

3.2.1.3. Etape 3 : Fréquence observées

Présentation des fréquences observées des échantillons aléatoires des populations « des opérateurs de photocopie » concernant la variable « « l'état des photocopieuses»» croisées avec la variable « qualité des tirages» à travers leurs différentes modalités.

l'état d'achat de la photocopieuse

réponses

les opérateurs de photocopie

bonnes copies

mauvaises copies

Total des copies

 

effectifs

fréquences

effectifs

fréquences

Effectifs

fréquences

effectifs

fréquences

Quel état l'état à l'achat de votre photocopieuse

neuve

16

13,79%

157

91,53%

15

8,47%

171

16,27%

seconde main

101

86,21%

555

62,97%

326

37,03%

882

83,73%

total

 

117

100,00%

712

67,62%

341

32,38%

1053

100,00%

Tableau T43 : l'état d'achat de la photocopieuse et la qualité des tirages

3.2.1.4. Etape 4: calcul des fréquences théoriques espérées

l'état d'achat des photocopieuses

réponses

bonnes copies

mauvaises copies

total

fréquences observées

fréquences théoriques

fréquences observées

fréquences théoriques

effectifs

Quel état l'état à l'achat de votre photocopieuse

neuve

157

116

15

55

171

seconde main

555

596

326

286

882

total

 

712

712

341

341

1053

Tableau T44 : l'état d'achat de la photocopieuse et la qualité des tirages: fréquences Observées et

fréquences théoriques

3.2.1.5. Etape 5 : Calcul du khi deux:

l'état d'achat des photocopieuses

réponses

bonnes copies

mauvaises copies

total

fo-fe

(fo-fe)²

(fo-fe)² / fe

fréquences observées

fréquence théorique

fréquences observées

fréquence théorique

effectif

bonnes copies

mauvaises copies

bonnes copies

mauvaises copies

bonnes copies

mauvaises copies

Quel état l'état à l'achat de votre photocopieuse

neuve

157

116

15

55

171

41

-40

1712

1630

15

29

seconde main

555

596

326

286

882

-41

40

1712

1630

3

6

Total

 

712

712

341

341

1053

 

 

3424

3260

18

35

Total

 

 

 

 

 

 

 

 

 

53

Tableau T45 : l'état d'achat de la photocopieuse et la qualité des tirages: calcul de khi deux

3.2.1.6. Etape 6 : Calcul de la RC:

3.2.1.7. Etape 7: décision

Ho est rejetée, H1 est acceptée. Il existe une différence significative entre la fréquence de production de copies de mauvaise qualité des photocopieuses d'occasion et les photocopieuses achetées neuves. L'état d'achat des photocopieuses utilisées a une incidence significative sur la qualité des tirages (des photocopies). Les photocopieuses achetées neuves sont significativement plus performantes que celles de seconde main ou d'occasion. Ceci montre la nécessité pour les opérateurs de photocopie de recourir aux photocopieuses neuves.

En définitive, on peut donc confirmer que l'état d'achat des photocopieuses utilisées a une incidence significative sur la qualité des tirages (des photocopies). La qualité de tirage s'améliore significativement avec la nouveauté de la photocopieuse. L'opérateur de photocopie qui utilise une photocopieuse neuve est plus performant que celui qui utilise une photocopieuse d'occasion. Ceci montre la nécessité de disposer dans ce secteur de plus d'appareils neufs même si c'est un secteur informel. Cependant beaucoup d'opérateurs de photocopie utilisent les photocopieuses de seconde mains.

3.2.2. L'âge des photocopieuses : durée d'utilisation

Nous suivrons dans le test d'hypothèses sept (7) étapes :

3.2.2.1. Etapes1 : formulation de l'hypothèse nulle et de l'hypothèse alternative

Soit Ho l'hypothèse nulle selon laquelle l'âge des photocopieuses n'aurait pas d'incidence significative sur la qualité des tirages (des photocopies).

Et Soit H1 l'hypothèse alternative selon lesquelles l'âge des photocopieuses aurait une incidence significative sur la qualité des tirages (des photocopies).

Soit le Khi deux calculé et soit le Khi deux lu

Ho : ; H1 :

3.2.2.2. Etapes2 : estimation des seuils de confiance á ou de l'erreur-type

(Pour le calculvoir étapes 2 de la variable formation initiale)

3.2.2.3. Etape 3 : Fréquence observées

Présentation des fréquences observées des échantillons aléatoires des populations « des opérateurs de photocopie » concernant la variable « « l'état des photocopieuses»» croisées avec la variable « qualité des tirages» à travers leurs différentes modalités.

âge de la photocopieuse

les opérateurs de photocopie

bonne qualité de copies

mauvaise qualité de copies

total

effectifs

fréquences

effectifs

fréquences

effectifs

fréquences

effectifs

fréquences

un mois au plus

21

18,12%

292

89,55%

34

10,45%

326

30,98%

six mois au plus

35

30,20%

128

52,03%

118

47,97%

246

23,32%

un an au plus

46

39,60%

237

62,47%

143

37,53%

380

36,08%

cinq ans plus

14

12,08%

55

54,08%

47

45,92%

101

9,62%

 total

117

100,00%

712

67,62%

341

32,38%

1053

100,00%

Tableau T46 : durée d'utilisation des photocopieuses et qualité des tirages

3.2.2.4. Etape 4: calcul des fréquences théoriques espérées

réponses

bonnes copies

mauvaises copies

total

fréquences observées

fréquences théoriques

fréquences observées

fréquences théoriques

effectifs

un mois au plus

292

220

34

106

326

six mois au plus

128

166

118

80

246

un an au plus

237

257

143

123

380

cinq ans plus

55

68

47

33

101

 Total

712

712

341

341

1053

Tableau T47 : durée d'utilisation des photocopieuses et qualité des tirages : fréquences

observées et fréquences théoriques

3.2.2.5. Etape 5 : Calcul du khi deux:

réponses

bonnes copies

mauvaises copies

total

fo-fe

(fo-fe)²

(fo-fe)² / fe

fréquences observées

fréquences théoriques

fréquences observées

fréquences théoriques

effectifs

bonnes copies

mauvaises copies

bonnes copies

mauvaises copies

bonnes copies

mauvaises copies

un mois au plus

292

220

34

106

326

72

-72

5122

5122

23

49

six mois au plus

128

166

118

80

246

-38

38

1470

1470

9

18

un an au plus

237

257

143

123

380

-20

20

398

398

2

3

cinq ans plus

55

68

47

33

101

-13

14

177

204

3

6

 Total

712

712

341

341

1053

 

 

 

 

36

76

 Total

 

 

 

 

 

 

 

 

 

113

Tableau T48 : durée d'utilisation des photocopieuses et qualité des tirages: calcul de khi deux

3.2.2.6. Etape 6 : Calcul de la RC:

3.2.2.7. Etape 7: décision

H0 est rejetée, H1 est acceptée ; l'hypothèse est donc confirmée. La production de copie de mauvaise qualité varie selon l'âge des photocopieuses :

Ø les photocopieuses qui comptent un mois au plus d'usage produisent moins de copies de mauvaise qualité que celles qui comptent six mois au plus d'usage ; la qualité des tirages des photocopieuses qui comptent un mois au plus d'usage est plus bonne que celles qui comptent six mois au plus d'usage.

Ø les photocopieuses qui comptent un mois au plus d'usage produisent moins de copies de mauvaise qualité que celles qui comptent un an au plus d'usage ; la qualité des tirages des photocopieuses qui comptent un mois au plus d'usage est plus bonne que celles qui comptent un an au plus d'usage.

Ø les photocopieuses qui comptent un mois au plus d'usage produisent moins de copies de mauvaise qualité que celles qui comptent cinq ans au plus d'usage ; la qualité des tirages des photocopieuses qui comptent un mois au plus d'usage est plus bonne que celles qui comptent cinq ans au plus d'usage.

Ø en revanche, les photocopieuses qui comptent un an au plus d'usage produisent moins de copies de mauvaise qualité que celles qui comptent six mois au plus d'usage ; la qualité des tirages des photocopieuses qui comptent un an au plus d'usage est plus bonne que celles qui comptent six mois au plus d'usage.

Ø les photocopieuses qui comptent six mois au plus d'usage produisent moins de copies de mauvaise qualité que celles qui comptent cinq ans au plus d'usage ; la qualité des tirages des photocopieuses qui comptent six mois au plus d'usage est plus bonne que celles qui comptent cinq ans au plus d'usage.

Ø les photocopieuses qui comptent un an au plus d'usage produisent moins de copies de mauvaise qualité que celles qui comptent cinq ans au plus d'usage ; la qualité des tirages des photocopieuses qui comptent un an au plus d'usage est plus bonne que celles qui comptent cinq ans au plus d'usage.

En conclusion, on peut donc confirmer que l'âge des photocopieuses a une incidence significative sur la qualité des tirages (des photocopies). Bien plus, la qualité de tirage est proportionnelle à l'âge des photocopieuses. Elle se dégrade avec le vieillissement de l'appareil. Mais, il n'existe pas de différence significative entre les photocopieuses de six mois et celle de d'un an. Car entre cet intervalle, la qualité de tirage de la photocopieuse ne change pas significativement, la qualité de tirage ne se dégrade pas, bien plus s'améliore.

3.2.3. Modèles de machines (photocopieuses) utilisées et qualité des tirages :

Nous suivrons dans le test d'hypothèses sept (7) étapes :

3.2.3.1. Etapes1 : formulation de l'hypothèse nulle et de l'hypothèse alternative

Soit Ho l'hypothèse nulle selon laquelle le modèle de photocopieuses n'aurait pas d'incidence significative sur la qualité des tirages (des photocopies).

Et Soit H1 l'hypothèse alternative selon laquelle le modèle de photocopieuses aurait une incidence significative sur la qualité des tirages (des photocopies).

Soit le Khi deux calculé et soit le Khi deux lu

Ho : ; H1 :

3.2.3.2. Etapes2 : estimation des seuils de confiance á ou de l'erreur-type

(Pour le calculvoir étapes 2 de la variable formation initiale)

3.2.3.3. Etape 3 : Fréquence observées

Présentation des fréquences observées des échantillons aléatoires des populations « des opérateurs de photocopie » concernant la variable « état des photocopieuses utilisées» croisées avec la variable « qualité des tirages» à travers leurs différentes modalités.

Qualité des tirages

modèles de

photocopieuses

utilisées

opérateurs de photocopie

bonnes copies

mauvaises copies

total

effectifs

fréquences

effectifs

fréquences (%)

effectifs

fréquences (%)

effectifs

fréquences (%)

Canon 62

3

3,95%

19

70,01%

8

29,99%

27

100%

Canon GP 405

8

10,53%

51

71,03%

21

28,97%

72

100%

Canon GP 505

7

9,21%

44

70,01%

19

29,99%

63

100%

Canon GP 605

7

9,21%

17

26,67%

46

73,33%

63

100%

Canon NP 5040

1

1,32%

8

90,09%

1

9,91%

9

100%

Canon 5060

15

19,74%

118

87,22%

17

12,78%

135

100%

Canon 6045

1

1,32%

7

73,91%

2

26,09%

9

100%

Canon NP 6050

5

6,58%

40

88,57%

5

11,43%

45

100%

Canon NP 6060

17

22,37%

85

55,86%

68

44,14%

153

100%

Canon NP 6085

7

9,21%

51

81,40%

12

18,60%

63

100%

Canon 8000

5

6,58%

23

50,01%

22

49,99%

45

100%

Canon NP 8530

9

11,84%

60

74,35%

21

25,65%

81

100%

AGEFAX 820

12

15,79%

94

87,22%

14

12,78%

108

100%

AGEFAX 800

5

6,58%

25

55,07%

20

44,93%

45

100%

AGEFAX 6060

10

13,16%

54

60,01%

36

39,99%

90

100%

JP-IR

2

2,63%

4

20,00%

14

80,00%

18

100%

kodak

1

1,32%

1

9,30%

8

90,70%

9

100%

Riso GP

2

2,63%

12

65,70%

6

34,30%

18

100%

total

117

100%

712

67,62%

341

32,38%

1053

100%

Tableau T49 : modèles (marques et séries) de photocopieuses utilisés et qualité des copies

3.2.3.4. Etape 4: calcul des fréquences théoriques espérées

Qualité des tirages

modèles des

photocopieuses

utilisées

bonnes copies

mauvaises copies

total

fréquences observées

fréquences théoriques

fréquences observées

fréquences théoriques

effectifs

Canon 62

19

18

8

9

27

Canon GP 405

51

49

21

23

72

Canon GP 505

44

43

19

20

63

Canon GP 605

17

43

46

20

63

Canon NP 5040

8

6

1

3

9

Canon 5060

118

91

17

44

135

Canon 6045

7

6

2

3

9

Canon NP 6050

40

30

5

15

45

Canon NP 6060

85

103

68

50

153

Canon NP 6085

51

43

12

20

63

Canon 8000

23

30

22

15

45

Canon NP 8530

60

55

21

26

81

AGEFAX 820

94

73

14

35

108

AGEFAX 800

25

30

20

15

45

AGEFAX 6060

54

61

36

29

90

JP-IR

4

12

14

6

18

kodak

1

6

8

3

9

Riso GP

12

12

6

6

18

total

712

712

341

341

1053

Tableau T50 modèles (marques et séries) de photocopieuses utilisées et qualité des copies :

fréquences observées et fréquences théoriques

3.2.3.5. Etape 5 : Calcul du khi deux:

Qualité des tirages

modèle de photocopieuses utilisées

bonnes copies

mauvaises copies

 

fo-fe

(fo-fe)²

(fo-fe)² / fe

fréquences observées

fréquences théoriques

fréquences observées

fréquences théoriques

effectifs

bonnes copies

mauvaises copies

bonnes copies

mauvaises copies

bonnes copies

mauvaises copies

Canon 62

19

18

8

9

27

1

-1

1

1

0,030

0,063

Canon GP 405

51

49

21

23

72

2

-2

5

5

0,110

0,230

Canon GP 505

44

43

19

20

63

1

-1

2

2

0,046

0,096

Canon GP 605

17

43

46

20

63

-26

26

655

655

15,383

32,119

Canon NP 5040

8

6

1

3

9

2

-2

4

4

0,602

1,258

Canon 5060

118

91

17

44

135

27

-27

714

714

7,820

16,329

Canon 6045

7

6

2

3

9

1

-1

1

1

0,137

0,287

Canon NP 6050

40

30

5

15

45

10

-10

92

92

3,012

6,288

Canon NP 6060

85

103

68

50

153

-18

18

341

341

3,291

6,873

Canon NP 6085

51

43

12

20

63

8

-8

71

71

1,657

3,460

Canon 8000

23

30

22

15

45

-7

7

55

55

1,813

3,786

Canon NP 8530

60

55

21

26

81

5

-5

27

27

0,500

1,043

AGEFAX 820

94

73

14

35

108

21

-21

440

440

6,024

12,578

AGEFAX 800

25

30

20

15

45

-5

5

29

29

0,968

2,021

AGEFAX 6060

54

61

36

29

90

-7

7

47

47

0,772

1,612

JP-IR

4

12

14

6

18

-8

8

67

67

5,486

11,454

Kodak

1

6

8

3

9

-5

5

26

26

4,250

8,873

Riso GP

12

12

6

6

18

0

0

0

0

0,002

0,005

Total

712

712

341

341

1053

 
 
 
 

51,904

108,375

total

 
 
 
 
 
 
 
 
 

160,279

Tableau T51 : modèles (marques et séries) de photocopieuses utilisées et qualité des tirages: calcul de khi deux

3.2.3.6. Etape 6 : Calcul de la RC:

3.2.3.7. Etape 7: décision

Ho est rejetée, H1 est acceptée ; l'hypothèse est donc confirmée. Les modèles de machines (photocopieuses) utilisées ont une incidence significative sur la qualité des tirages. La qualité des copies varie selon les modèles (séries et marques des photocopieuses. 

3.3. Test d'hypothèse 3 : motivation de l'opérateur et

Qualité de tirages :

La motivation au travail des opérateurs de photocopie a également une incidence apparente sur la qualité des tirages. Nous allons donc vérifier si la motivation des opérateurs de photocopie (les revenus, le statut professionnel, les prestations sociales) a une incidence significative sur qualité des tirages ; ceci par le test d'hypothèse à travers la méthode générale du test de khi 2.

Commençons par vérifier si le statut professionnel (employé ou employeur) des opérateurs de photocopie a une incidence significative sur la qualité des tirages.

3.3.1. statut professionnel et qualité des tirages : (employé ou employeur)

Nous suivrons dans le test d'hypothèses sept (7) étapes :

3.3.1.1. Etapes1 : formulation de l'hypothèse nulle et de l'hypothèse alternative

Soit Ho l'hypothèse nulle selon laquelle le statut professionnel (employé ou employeur) des opérateurs n'a pas d'incidence significative sur la qualité des tirages (des photocopies).

Et Soit H1 l'hypothèse alternative selon laquelle le statut professionnel (employé ou employeur) des opérateurs a une incidence significative sur la qualité des tirages (des photocopies).

Soit le Khi deux calculé et soit le Khi deux lu

Ho : ; H1 :

3.3.1.2. Etapes2 : estimation du seuil de confiance á ou de l'erreur-type

(Pour le calculvoir étapes 2 de la variable formation initiale)

3.3.1.3. Etape 3 : Fréquence observées

Présentation des fréquences observées des échantillons aléatoires des populations « opérateurs de photocopie » concernant la variable« statut professionnel (employé ou employeur) des opérateurs» croisées avec la variable « qualité des tirages » à travers ses différentes modalités.

statut professionnel de l'opérateur de photocopie

réponses

 

Opérateurs de photocopie

bonnes copies

mauvaises copies

total

effectifs

fréquences

effectifs

fréquences

effectifs

fréquences

effectifs

travaillez-vous à votre propre compte

oui

41

34,63%

321

79,51%

83

20,49%

404

non

76

65,37%

391

60,22%

258

39,78%

649

total

 

117

100,00%

712

67,62%

341

32,38%

1053

Tableau T52 : statut professionnel des opérateurs de photocopie et qualité des tirages

3.3.1.4. Etape 4: calcul des fréquences théoriques espérées

statut professionnel de l'opérateur de photocopie

 

 

réponses 

bonnes copies

mauvaises copies

total

fréquences observées

fréquences théoriques

fréquences observées

fréquences théoriques

effectifs

travaillez-vous à votre propre compte

oui

321

273

83

131

404

non

391

439

258

210

649

total

 

712

712

341

341

1053

Tableau T53 : statut professionnel des opérateurs de photocopie et qualité de tirage: fréquences théoriques

3.3.1.5. Etape 5 : Calcul du khi deux:

statut professionnel de l'opérateur de photocopie

 

 réponses

 

bonnes copies

mauvaises copies

total

fo-fe

(fo-fe)²

(fo-fe)² / fe

fréquences observées

fréquences théoriques

fréquences observées

fréquences théoriques

effectifs

bonnes copies

mauvaises copies

bonnes copies

mauvaises copies

bonnes copies

mauvaises copies

travaillez-vous à votre propre compte

oui

321

273

83

131

404

48

-48

2288

2288

8

17

non

391

439

258

210

649

-48

48

2288

2288

5

11

Total

 

712

712

341

341

1053

 

 

 

 

14

28

Total

 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

42

Tableau T54 : statut professionnel des opérateurs de photocopie et qualité de tirage : calcul de khi deux

3.3.1.6. Etape 6 : Calcul de la RC:

3.3.1.7. Etape 7: décision

Ho est rejetée, H1 est acceptée ; l'hypothèse est donc confirmée. Le statut professionnel (employé ou employeur) des opérateurs de photocopie a une incidence significative sur la qualité des tirages (des photocopies). La qualité des copies varie selon le statut professionnel (employé ou employeur) des opérateurs. Elle s'améliore lorsque les opérateurs travaillent à leur propre compte.

3.3.2. Satisfaction du revenu et qualité de tirage :

Nous suivrons dans le test d'hypothèses sept (7) étapes :

3.3.2.1. Etapes1 : formulation de l'hypothèse nulle et de l'hypothèse alternative

Soit Ho l'hypothèse nulle selon laquelle la satisfaction du revenu par les opérateurs de photocopie n'aurait pas d'incidence significative sur la qualité des tirages (des photocopies).

Et Soit H1 l'hypothèse alternative selon laquelle la satisfaction du revenu par les opérateurs de photocopie aurait une incidence significative sur la qualité des tirages (des photocopies).

Soit le Khi deux calculé et soit le Khi deux lu

Ho : ; H1 :

3.3.2.2. Etapes2 : estimation du seuil de confiance á ou de l'erreur-type

(Pour le calculvoir étapes 2 de la variable formation initiale)

3.3.2.3. Etape 3 : Fréquence observées

Présentation des fréquences observées des échantillons aléatoires des populations « opérateurs de photocopie » concernant la variable « la satisfaction par les opérateurs de photocopie leur revenu» croisées avec la variable « qualité des tirages » à travers leurs différentes modalités.

 Qualité des

tirages

Revenus

Opérateurs

bonne qualité de copies

mauvaise qualité de copies

total

effectifs

fréquences

effectifs

fréquences

effectifs

fréquences

effectifs

fréquences

non, pas satisfait

25

20,95%

155

21,77%

69

20,23%

224

21,27%

Oui, un peu satisfait

47

40,48%

218

30,62%

168

49,27%

387

36,75%

oui, passablement satisfait

36

30,48%

254

35,67%

88

25,81%

341

32,38%

Oui, assez bien satisfait

9

8,10%

85

11,94%

16

4,69%

100

9,50%

 Total

117

100,00%

712

100,00%

341

100,00%

1053

100,00%

Tableau T55 : Revenus des opérateurs de photocopie et qualité des tirages

3.3.2.4. Etape 4: calcul des fréquences théoriques espérées

Qualité des

tirages

Revenus

Bonnes copies

mauvaises copies

total

 Êtes-vous satisfait de vos revenus

fréquences observées

fréquences théoriques

fréquences observées

fréquences théoriques

effectifs

Non

155

151

69

73

224

Oui, un peu

218

262

168

125

387

Oui, passablement

254

231

88

110

341

Oui assez bien

85

68

16

32

100

 Total

712

711

341

341

1053

Tableau T56: Revenus des opérateurs de photocopie et qualité des tirages: fréquences observées et fréquences théoriques

3.3.2.5. Etape 5 : Calcul du khi deux:

revenus

bonnes copies

mauvaises copies

total

fo-fe

(fo-fe)²

(fo-fe)² / fe

 Êtes-vous satisfait de vos revenus ?

fréquences observées

fréquences théoriques

Fréquences observées

fréquences théoriques

effectifs

bonnes copies

mauvaises copies

bonnes copies

mauvaises copies

bonnes copies

mauvaises copies

non

155

151

69

73

224

4

-4

13

13

0

0

oui un peu

218

262

168

125

387

-44

43

1908

1821

7

15

oui passablement

254

231

88

110

341

23

-22

549

503

2

5

oui assez bien

85

68

16

32

100

17

-16

302

268

4

8

 Total

712

711

341

341

1053

 

 

 

 

14

28

 Total

 

 

 

 

 

 

 

 

 

42

Tableau T57: Revenus des opérateurs de photocopie et qualité des tirages : calcul de khi deux

3.3.2.6. Etape 6 : Calcul de la RC:

3.3.2.7. Etape 7: décision

H0 est rejetée, H1 est acceptée ; l'hypothèse est donc confirmée. La satisfaction du revenu par les opérateurs de photocopie a une incidence significative sur la qualité des tirages (des photocopies).

3.3.3. Prestation sociales (CNPS) et qualité des tirages

Nous suivrons dans le test d'hypothèses sept (7) étapes :

3.3.3.1. Etapes1 : formulation de l'hypothèse nulle et de l'hypothèse alternative

Soit Ho l'hypothèse nulle selon laquelle la déclaration des opérateurs de photocopie à la CNPS n'aurait pas d'incidence significative sur la qualité des tirages (des photocopies).

Et Soit H1 l'hypothèse alternative selon laquelle la déclaration des opérateurs de photocopie à la CNPS aurait une incidence significative sur la qualité des tirages (des photocopies).

Soit le Khi deux calculé et soit le Khi deux lu

Ho : ; H1 :

3.3.3.2. Etapes2 : estimation du seuil de confiance á ou de l'erreur-type

(Pour le calculvoir étapes 2 de la variable formation initiale)

3.3.3.3. Etape 3 : Fréquence observées

Présentation des fréquences observées des échantillons aléatoires des populations « des opérateurs de photocopie » concernant la variable « Déclaration des opérateurs de photocopie à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) » croisées avec la variable « qualité des tirages » à travers leurs différentes modalités.

CNPS

réponses

Opérateurs de photocopie

bonnes copies

mauvaises copies

total

 

effectifs

fréquences

effectifs

fréquences

effectifs

fréquences

effectifs

fréquences

Êtes-vous déclaré à la CNPS

oui

5

4,08%

7

23,34%

24

76,66%

31

2,99%

non

112

95,92%

705

68,98%

317

31,02%

1022

97,01%

total

 

117

100,00%

712

67,62%

341

32,38%

1053

100,00%

Tableau T58 : Déclaration des opérateurs de photocopie à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale

(CNPS) et la qualité des tirages

3.3.3.4. Etape 4: calcul des fréquences théoriques espérées

réponses

réponses

Bonnes copies

mauvaises copies

total

 Êtes-vous déclaré à la CNPS

Fréquences observées

fréquences théoriques

fréquences observées

fréquences théoriques

effectifs

Êtes-vous déclaré à la CNPS

oui

7

21

24

10

31

non

705

691

317

331

1022

total

 

712

712

341

341

1053

Tableau T59 : Déclaration des opérateurs de photocopie à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale

(CNPS) et la qualité des tirages : fréquences observées et fréquences théoriques

3.3.3.5. Etape 5 : Calcul du khi deux:

CNPS

 

réponses

 

bonnes copies

mauvaises copies

total

fo-fe

(fo-fe)²

(fo-fe)² / fe

fréquences observées

fréquences théoriques

fréquences observées

fréquences théoriques

effectifs

bonnes copies

mauvaises copies

bonnes copies

mauvaises copies

bonnes copies

mauvaises copies

Êtes-vous déclaré à la CNPS

oui

7

21

24

10

31

-14

14

195

195

9

19

non

705

691

317

331

1022

14

-14

195

195

0

1

Total

 

712

712

341

341

1053

 

 

 

 

10

20

 Total

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

30

Tableau T60 : Déclaration des opérateurs de photocopie à la CNPS et qualité des tirages: Calcul de khi deux

3.3.3.6. Etape 6 : Calcul de la RC:

3.3.3.7. Etape 7: décision

Ho est rejetée, H1 est acceptée ; l'hypothèse est donc confirmée. La déclaration des opérateurs de photocopie à la CNPS a une incidence significative sur la qualité des tirages (des photocopies). La qualité des copies varie selon la déclaration des opérateurs de photocopie à la CNPS.

3.3.4. Satisfaction du cadre de travail et qualité des tirages:

Nous suivrons dans le test d'hypothèses sept (7) étapes :

3.3.4.1. Etapes1 : formulation de l'hypothèse nulle et de l'hypothèse alternative

Soit Ho l'hypothèse nulle selon laquelle la satisfaction par les opérateurs de photocopie de leur cadre de travail n'aurait pas d'incidence significative sur la qualité des tirages (des photocopies).

Et Soit H1 l'hypothèse alternative selon laquelle la satisfaction par des opérateurs de photocopie de leur cadre de travail aurait une incidence significative sur la qualité des tirages (des photocopies).

Soit le Khi deux calculé et soit le Khi deux lu

Ho : ; H1 :

3.3.4.2. Etapes2 : estimation des seuils de confiance á ou de l'erreur-type

(Pour le calculvoir étapes 2 de la variable formation initiale)

3.3.4.3. Etape 3 : Fréquence observées

Présentation des fréquences observées des échantillons aléatoires des populations « des opérateurs de photocopie » concernant la variable « la satisfaction par les opérateurs de leur cadre de travail» croisées avec la variable « qualité des tirages » à travers leurs différentes modalités.

  Qualité des

tirages

cadre de travail

Opérateurs de photocopie

bonne qualité de copies

mauvaise qualité de copies

total

effectifs

fréquences

effectifs

fréquences

effectifs

fréquences

effectifs

fréquences

non, pas satisfait

19

16,36%

116

67,59%

56

32,56%

172

16,35%

Oui, un peu satisfait

29

24,77%

185

69,64%

81

23,64%

265

25,21%

oui, passablement satisfait

29

24,77%

240

81,11%

56

16,36%

295

28,05%

Oui, assez bien satisfait

25

21,03%

89

47,29%

99

29,09%

188

17,87%

Oui, très bien satisfait

15

13,08%

82

62,35%

50

14,55%

132

12,51%

 Total

117

100,00%

712

67,62%

341

32,41%

1053

100,00%

Tableau T61: cadre de travail des opérateurs de photocopie et qualité des copies

3.3.4.4. Etape 4: calcul des fréquences théoriques espérées

cadre de travail

bonnes copies

mauvaises copies

Êtes vous satisfait de votre cadre de travail ?

fréquences observées

fréquences théoriques

fréquences observées

fréquences théoriques

non

116

116

56

56

oui un peu

185

179

81

86

oui passablement

240

199

56

96

oui assez bien

89

127

99

61

oui très bien

82

89

50

43

total

712

711

341

1053

Tableau T62 : cadre de travail des opérateurs de photocopie et qualité des copies : fréquences observées et fréquences théoriques

3.3.4.5. Etape 5 : Calcul du khi deux:

cadre de travail

bonnes copies

mauvaises copies

total

fo-fe

(fo-fe)²

(fo-fe)² / fe

 

fréquences observées

fréquences théoriques

fréquences observées

fréquences théoriques

effectifs

bonnes copies

mauvaises copies

bonnes copies

mauvaises copies

bonnes copies

mauvaises copies

Non

116

116

56

56

172

0

0

0

0

0

0

oui un peu

185

179

81

86

265

6

-5

34

23

0

0

oui passablement

240

199

56

96

295

41

-40

1643

1563

8

16

oui assez bien

89

127

99

61

188

-38

38

1453

1453

11

24

oui très bien

82

89

50

43

132

-7

7

53

53

1

1

Total

712

711

341

 

1053

 
 
 
 

20

42

Total

 
 
 
 
 
 
 
 
 

62

Tableau T63: cadre de travail et qualité des copies : calcul de khi deux

3.3.4.6. Etape 6 : Calcul de la RC:

3.3.4.7. Etape 7: décision

H0 est rejetée, H1 est acceptée ; l'hypothèse est donc confirmée. La satisfaction par les opérateurs de photocopie de leur cadre de travail a une d'incidence significative sur la qualité des tirages (des photocopies). La qualité des copies varie selon, la satisfaction par les opérateurs de photocopie de leur cadre de travail.

CHAPITRE IV : DISCUSSION :

L'approche des conditions de travail a consisté à examiner les domaines suivants : les emplacements de travail -- pour éliminer ou maîtriser les risques --, les méthodes et les pratiques opératoires et la formation des personnels, l'état des photocopieuses et la motivation des opérateurs.

Les résultats sont différents d'une variable à une autre, à l'intérieure d'une même variable selon la modalité d'analyse choisie mais semble emprunter la même direction c'est-à-dire la confirmation des hypothèses formulées à l'exception de la variable formation dont la modalité « formation qualifiante » reste infirmée. En effet la variable indépendante principale « conditions de travail des opérateurs de photocopie » mettaient en jeux une variables dépendante « qualité des tirages ».

Lorsque nous prenons la formation, nous nous rendons compte que la formation initiale a une incidence significative sur la qualité de tirage des copies ; alors que la formation qualifiante n'a qu'une incidence apparente sur la qualité de tirage.

L'interprétation des résultats par le test de khi deux nous a, en fait, révélé que la formation qualifiante des opérateurs de photocopie n'a pas d'incidence significative sur le tirages des copies. La qualité de tirage ne s'améliore pas significativement avec la formation qualifiante de l'opérateur. C'est pourquoi beaucoup d'opérateurs de photocopie n'éprouvent pas le besoin de se former avant d'exercer cette activité.

En revanche, il a été révélé que le niveau d'instruction des opérateurs de photocopie a une incidence significative sur la qualité des copies. Bien plus, la qualité de tirage est proportionnelle au niveau d'étude des opérateurs de photocopie. Elle s'améliore avec la croissance du niveau d'étude de l'opérateur. Mais, cela jusqu'au niveau secondaire deuxième cycle. Car après ce niveau, la qualité de tirage ne s'améliore plus de façon significative. Le niveau secondaire deuxième cycle semble être le niveau idéal de l'opérateurs de photocopie performant.

Cet état de chose s'explique par le fait que les utilisateurs des photocopies sont avant tout des intellectuels (des personnes d'un certain niveau d'étude : du primaire au supérieure) qui, savent très bien faire la différence entre bonnes et mauvaises copies (copies peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées). Et quand ils ont l'occasion d'exercer l'activité de photocopie comme métier, ce pré requis (des personnes d'un certain niveau d'étude : du primaire au supérieure) constitue pour eux un bon potentiel pouvant dans une certaine mesure, remplacer des sessions de formation. Mais N'a-t-on pas besoin de formation dans cette activité ?

Bien sûr, cela dans la mesure où le taux de mauvaises copies (copies peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées) est largement supérieure à 10% (plus de 32,38% des copies tirées sont mauvaises : copies peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées. Ceci montre la nécessité d'une formation professionnelle non seulement pour réduire le taux de mauvaises copies (peu lisibles, tachetées et mal cadrées), celui de rebuts, mais aussi surtout pour faire de cette activité un métier au sens moderne du terme : formation initiale, formation professionnelle, stage et titularisation avec la possibilité d'accession professionnelle et de spécialisation. 

Cette modernisation ou structuration de ce métier devrait avoir pour corollaire d'une part, d'adopter les comportements professionnellement moins risqués entre autres la position au travail : l'analyse des données révèlent qu'aux questions «Dans quelle position travaillez-vous ? Avez-vous une chaise ? », sur 117 opérateurs de photocopie, 82 affirment travailler debout soit 69,82% dont 26 affirment disposer d'une chaise de travail soit 45,45% de ceux qui affirment posséder une chaise ;35 affirment travailler assis soit 30,18% dont 31 affirment disposer d'une chaise de travail soit 54,55% de ceux qui affirment posséder une chaise .

D'autre part, la modernisation de ce métier devrait aussi avoir pour corollaire de réduire assez significativement les risques professionnels entre autres les maladies imputables à l'activité professionnelle : l'examen des données révèle qu'à la question «souffrez-vous d'un mal? », 93 personnes sur 117 soit 79,49% opérateurs de photocopie reconnaissent souffrir de mal d'yeux ; 83 personnes sur 117 soit 70,94% opérateurs de photocopie reconnaissent souffrir de mal de dos ; 63 personnes sur 117 soit 53,85% opérateurs de photocopie reconnaissent souffrir de problème respiratoire ; 5 personnes sur 117 soit 4,27% opérateurs de photocopie reconnaissent souffrir de problème cardio-vasculaire ; 15 personnes sur 117 soit 12,82% opérateurs de photocopie reconnaissent souffrir de problème de peau. En effet contracter une pathologie professionnelle est la conséquence de conditions de travail médiocres, de l'emploi d'équipements et d'outils inadaptés, mais aussi de la fatigue, d'une inattention, d'un manque de qualification ou d'une prise de risque inconsidérée.

S'agissant de l'état des photocopieuses utilisées, trois modalités ont été mises en évidence. Il s'agit de l'état d'achat des photocopieuses, de la durée d'utilisation des photocopieuses et des modèles de photocopieuses utilisées.

Concernant la modalité « l'état d'achat des photocopieuses », il a été montré que l'état d'achat de la photocopieuse utilisée a une incidence significative sur qualité des tirages des copies. La qualité des copies s'améliore significativement avec la nouveauté de la photocopieuse. L'opérateur de photocopie qui utilise une photocopieuse neuve est plus performant que celui qui utilise une photocopieuse d'occasion. Ceci montre la nécessité de disposer dans ce secteur de plus d'appareils neufs. Cependant beaucoup d'opérateurs de photocopie utilisent des photocopieuses de seconde mains par ce que celles-ci sont plus accessible au plan du prix.

Pour ce qui est de la modalité « durée d'utilisation des photocopieuses, il a été attesté que l'âge de la photocopieuse a une incidence significative sur qualité des tirages. Bien plus, la qualité des copies est proportionnelle à l'âge des photocopieuses. Elle se dégrade avec le vieillissement de l'appareil. Mais, il n'existe pas de différence pratique entre les photocopieuses de six mois et celle d'un an. Car entre cet intervalle la qualité de tirage de la photocopieuse ne change pas significativement, la qualité des copies ne se dégrade pas, bien plus s'améliore. Cela s'expliquerait par le fait que celles-ci auraient achevé leur temps de rodage.

En ce qui concerne la motivation, trois modalités ont été identifiées à savoir « le statut professionnelle de l'opérateurs de photocopie » (employé ou employeur),  « la satisfaction du revenu par l'opérateurs de photocopie » et « les prestations sociale ».

Parlant du statut professionnelle des opérateurs de photocopie, il a été révélé que le statut professionnel (employé ou employeur) des opérateurs a une incidence significative sur la qualité des tirages. La qualité des tirages des copies est meilleure lorsque les opérateurs de photocopie sont propriétaires de l'unité de production (employeurs) et elles est moins meilleurs lorsque ceux-ci travaillent pour un tiers (employeur). Cela veut dire que les opérateurs de photocopie sont plus motivés au travail lorsqu'ils travaillent à leur propre compte. Ce qui leur permet premièrement d'être, plus libre dans le travail : libre de choisir la qualité du matériel utilisé (machine, papier, encre). En effet, dans les théories classiques et néoclassiques, très marquées par le développement du salariat, le travail est une marchandise comme une autre, un objet d'échange que les salariés négocient par quantités d'heures avec les entrepreneurs. En fonction de la rémunération que le marché propose pour un travail horaire, les offreurs de travail que sont les salariés vont arbitrer entre l'utilité retirée de la consommation permise par un revenu supérieur et la désutilité provoquée par le renoncement aux loisirs pour travailler

Deuxièmement, ceci leur permet d'être moins stressé dans l'exécution du travail et face aux exigences du travail (rebuts) ; troisièmement d'être plus responsables face à la qualité des tirages ; et quatrièmement d'engranger plus de revenus pour vivre mieux de leur travail. Cet équilibre correspond à l'optimum de Pareto, situation dans laquelle on ne peut augmenter la satisfaction d'un agent économique sans diminuer celle d'un autre. Dans ce modèle, le choix de l'opérateur est en fait déterminé par la prise en compte d'un salaire de réserve en dessous duquel il s'abstiendra. Dans ce modèle atypique où les demandeurs de travail, les employeurs, sont aussi offreurs de travail, vont pour leur part fixer un volume d'heures de travail leur permettant de réaliser cette activité de manière à obtenir une égalité entre le coût du travail et sa productivité. À l'équilibre, une rémunération horaire est déterminée, et au lieu de l'échange traditionnel (entre employeurs et employé), on note un surplus cumulé qui bonifie le gain (salaire plus bénéfice) de l'employé-employeur.

La théorie classique, décrivant une situation de symétrie parfaite entre offreurs et demandeurs de travail, s'adapte mal donc à l'activité de photocopie où l'employé peut se trouver en situation d'employeur. La relation entre employeurs et employés fonctionnera donc avec moins d'action antagoniste, de lutte d'intérêt, de conflit professionnel dans un tel cas, puis qu'il s'agit de la même personne. C'est pourquoi dans ce métier de reprographes ou d'opérateurs de photocopie beaucoup n'éprouve pas d'intérêt de militer dans une syndicat (42,65%  affirment être membre d'un syndicat).

Se référant aux revenus, il est montré que la satisfaction du revenu par les opérateurs de photocopie a une incidence significative sur la qualité des tirages des copies. Les revenus constituent donc une source assez signification de motivation pour les opérateurs de photocopie qui donnent le meilleure d'eux même pour produire des copies de meilleure qualité proportionnément à la satisfaction de leur revenu.

S'intéressant aux prestations en l'occurrence, la déclaration à la Caisse Nationale de la Prévoyance Sociale (C.N.P.S), il est attesté que la déclaration des opérateurs de photocopie à la CNPS a une incidence significative sur la qualité de tirage. Les opérateurs de photocopie sont plus motivés au travail lorsqu'ils sont assurés de leur retraite, qu'ils sont pris en compte pour les maladies liées au travail et de la prise en charge de leur famille.

 

CONCLUSION

En définitive, l`enjeu et l'intérêt de l'étude sur les conditions de travail des opérateurs de photocopie sur le campus de l'université de Cocody nous a conduit vers des pistes de recherche bien précises. Nous retenons que les conditions de travail sont l'ensemble des facteurs physiques, matériels, psychologiques et sociaux, interne et externes à l'environnement de travail, qui influencent le procès de travail. Les conditions de travail sont donc perçues comme l'état, la nature, la qualité du travail. C'est en somme, l'environnement physique, technique, psychologique et sociologique, de l'activité de photocopie qui met en oeuvre les procédés de reprographie en vue d'obtenir un phototype, un document appelé copie du document reprographié.

Dans l'étude de ce sujet, nous avons recouru aux méthodes de collecte d'information suivante :la recherche documentaire, l'observation directe, l'entretien semi-directif et l'entretien par questionnaire. Chaque méthode était spécifique par son échantillonnage, par sa passation et par sa collecte.

S'agissant de l'observation directe, nous avons recouru, comme grille d'observation, à la méthode de Moraes et Mont'Alvão. Il convient de noter dans l'ouvrage de Stammers et Shephard (1995) que toutes les techniques d'analyse de tâche ont pour objectif de produire des informations importantes tant pour le projet d'un nouveau système homme-machine que pour l'évaluation d'un projet de système existant. Ceci peut s'obtenir par l'analyse systématique des exigences humaines de la tâche et/ou du comportement de la tâche. Dans le cas de projet, le point prédominant implique l'analyse de la tâche de l'opérateur de photocopie dans des contextes de systèmes existants, de manière à appliquer les résultats dans le projet d'un nouveau système. L'analyse de la tâche de l'opérateur de photocopie a pris en compte les caractéristiques de l'opérateur, celles de la machine et celles de l'environnement.

L'examen des conditions de travail de l'opérateur de photocopie a porté d'abords sur les caractéristiques intrinsèques de l'opérateur, ensuite sur la relation opérateur-photocopieuse, enfin sur la relation opérateur-environnement de travail. Tout ceci peut être regroupé au tour de quatre grands axes d'analyse ergonomique.

Premièrement, l'observations ergonomiques ; cette phase a consisté à examiner l'espace de travail des opérateurs de photocopie en observant l'environnement et en se questionnant sur les opérateurs (employés et employeurs) de photocopie. Cette phase s'est terminée par l'opinion ergonomique, qui comprend la présentation des problèmes (la formation des opérateurs de photocopie, l'état des photocopieuses utilisées, et la motivation au travail des opérateurs de photocopie).

Deuxièmement, le diagnostic ergonomique: c'est-à-dire l'approfondissement du problème. Dans cette phase, nous avons considérés l'environnement physique et l'organisation des tâches. Les observations systématiques des activités et le comportement des opérateurs de photocopie : recherche de client, identification d'une cible potentiel, approche de la cible, contact verbal, parfois physique, par l'opérateur ou par son représentant (son collaborateur ou son démarcheur), persuasion, acceptation ou refus de la cible, si acceptation ; examen du service sollicitée par le sujet ; prise du document à photocopier, exécution de l'opération de reprographier ; Remise du document orignal au client ; décompte du nombre de pages des tirages ; facturation ; paiement au comptant dans le plus générale des cas ou à crédit pour certains clients habituels ou de gros tirages qui paient au retrait ; fin du cycle de l'opération.

Troisièmement, le projet ergonomique: il s'agit d'adapter les postes de travail, des photocopieuses et des outils aux caractéristiques physiques des opérateurs de photocopie par exemple, en recommandant et en conseillant aux opérateurs de photocopie des chaises, des lunettes, des gans, des masques, des combinaisons (ou des blouses par exemple) ergonomiques ; tout en leur expliquant la nécessité de les utiliser pendant les opérations de travail. 

Les méthodes d'analyse utilisées sont de deux ordres : la démarche génétique et la démarche comparative. La méthode génétique cherche la genèse des évènements, c'est-à-dire les antécédents. La génétique pose les questions : Quand ? Pourquoi ? Comment ? Il s'agit donc d'un processus se déroulant dans le temps, c'est une explication diachronique. Elle a été surtout utilisée dans l'analyse des données de l'observation directe et de l'entretien semi-directif.

Quant à la comparaison, elle a consisté à opérer des rapprochements, des regroupements et des recoupements de manière à distinguer les éléments généraux ou spécifiques à travers l'étude scientifique du problème qui nous est posé. Elle a été surtout utilisée dans l'analyse des données de l'enquête par questionnaire.

L'approche des conditions de travail a consisté alors à examiner les domaines suivants : les emplacements de travail -- pour éliminer ou maîtriser les risques --, les méthodes et les pratiques opératoires et la formation du personnel, l'état des photocopieuses et la motivation des opérateurs.

Les résultats sont différents d'une variable à une autre, à l'intérieure d'une même variable selon la modalité d'analyse choisie mais semble emprunter la même direction c'est-à-dire la confirmation des hypothèses formulées à l'exception de la variable formation dont la modalité « formation qualifiante » reste infirmée. En effet la variable indépendante principale « conditions de travail des opérateurs de photocopie » mettaient en jeux une variables dépendante « qualité des tirages ».

L'approche précise du sujet nous a orienté vers la formulation d'hypothèses opérationnelles donnant lieu à l'éclatement de la variable indépendante principale en trois variables indépendante à savoir « la formation des opérateurs de photocopie », « l'état des photocopieuses utilisées » et « la motivation des opérateurs de photocopie ».

La variable « formation des opérateurs de photocopie » se subdivisait en deux modalités à savoir « le niveau d'instruction des opérateurs de photocopie », « la formation qualifiante des opérateurs de photocopie ».

La variable « l'état des photocopieuses utilisées » se scinde quant à elle en trois modalités à l'occurrence la modalité « l'état d'achat des photocopieuses », «  la durée d'utilisation (l'âge) des photocopieuses » et « le modèle de photocopieuses utilisées ».

La variable motivation se fractionne, pour sa part, en trois modalités notamment « le statut professionnels (employé ou employeurs) de l'opérateur de photocopie », «la satisfaction par l'opérateur de photocopie de son revenu » et «les prestations sociales (déclaration à la CNPS) ».

Quant à la variable dépendante « qualité des tirages », elle se fractionne en deux modalités notamment « la qualité des copies » et « le taux de rebut »

Lorsque nous analysons la variable «  la formation », nous nous rendons compte que la formation initiale tout comme la formation qualifiante des opérateurs de photocopie a une incidence apparente sur la qualité des tirages.

L'interprétation des résultats par le test de khi deux nous a, en fait, révélé que la formation qualifiante des opérateurs de photocopie n'a pas d'incidence significative sur la qualité des tirages (la qualité des copies et le taux de rebut). Ni la qualité des copies ne s'améliore pas significativement, ni le taux de rebut se réduit pas significativement avec la formation qualifiante de l'opérateur  de photocopie; C'est pourquoi beaucoup d'opérateurs de photocopie n'éprouvent pas le besoin de se former avant d'exercer cette activité.

En revanche, il a été révélé que le niveau d'instruction des opérateurs de photocopie a une incidence significative sur la qualité des copies. Bien plus, la qualité des tirages est proportionnelle au niveau d'étude des opérateurs de photocopie. Elle s'améliore avec la croissance du niveau d'étude de l'opérateur. Mais, cela jusqu'au niveau secondaire deuxième cycle. Car après ce niveau, la qualité de tirage ne s'améliore plus de façon significative. Le niveau secondaire deuxième cycle semble être le niveau idéal de l'opérateurs de photocopie performant.

Cela s'explique par le fait que les utilisateurs des photocopies sont avant tout des intellectuels (des personnes d'un certain niveau d'étude : du primaire au supérieure) qui, savent très bien faire la différence entre bonnes et mauvaises copies (copies peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées). Et quand il ont l'occasion d'exercer l'activité de photocopie comme métier, ce pré requis (des personnes d'un certain niveau d'étude : du primaire au supérieure) constitue pour eux un bon potentiel pouvant dans une certaine mesure, remplacer des sessions de formation. Mais N'a-t-on pas besoin de formation dans cette activité ?

Evidemment si, cela dans la mesure où le taux de mauvaises copies (copies peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées) est largement supérieure à 10% (plus de 32,38% des copies tirées sont mauvaises : copies peu lisibles, tachetées et/ou mal cadrées). Ceci montre la nécessité d'une formation professionnelle non seulement pour réduire le taux de mauvaises copies (peu lisibles, tachetées et mal cadrées), celui de rebuts, mais aussi surtout pour faire de cette activité un métier au sens moderne du terme : formation initiale, formation professionnelle, stage et titularisation avec la possibilité d'accession professionnelle et de spécialisation. 

S'agissant de la modalité « l'état des photocopieuses utilisées » la modalité « l'état d'achat des photocopieuses », nous a permis de montrer que l'état d'achat de la photocopieuse utilisée a une incidence significative sur qualité des tirages. La qualité des copies s'améliore significativement avec la nouveauté de la photocopieuse. L'opérateur de photocopie qui utilise une photocopieuse neuve est plus performant que celui qui utilise une photocopieuse d'occasion. Ceci montre la nécessité de disposer dans ce secteur de plus d'appareils neufs même si c'est un secteur informel. Cependant beaucoup d'opérateurs de photocopie utilisent les photocopieuses de seconde mains par ce que celles-ci sont plus accessibles au plan du prix.

Pour ce qui est de la modalité « durée d'utilisation des photocopieuses, il a été attesté que l'âge de la photocopieuse a une incidence significative sur la qualité des tirages. Bien plus, la qualité de tirage est proportionnelle à l'âge des photocopieuses. Elle se dégrade avec le vieillissement de l'appareil. Mais, il n'existe pas de différence significative entre les photocopieuses de six mois et celle d'un an. Car entre cet intervalle la qualité de tirage de la photocopieuse ne change pas significativement, la qualité de tirage ne se dégrade pas, bien plus, s'améliore. Cela s'expliquerait par le fait que celles-ci auraient achevé leur temps de rodage. Il a été aussi révélé que la modalité « modèles de photocopieuses utilisées »  a également une incidence significative sur la qualité des tirages.

En ce qui concerne la modalité « statut professionnelle des opérateurs de photocopie » de la variable principale « motivation », il a été révélé que le statut professionnel (employé ou employeur) des opérateurs a une incidence significative sur qualité des tirages. La qualité des copies est meilleure lorsque les opérateurs de photocopie sont propriétaires de l'unité de production (employeurs) et elle est moins meilleure lorsque ceux-ci travaillent pour un tiers (employé). Cela veut dire que les opérateurs de photocopie sont plus motivés au travail lorsqu'ils travaillent à leur propre compte. Ce qui leur permet premièrement d'être, plus libre dans le travail : libre de choisir la qualité du matériel utilisé (machine, papier, encre).

Se référant aux revenus, il est montré que la satisfaction du revenu par les opérateurs de photocopie a une incidence significative sur la qualité des tirages. Les revenus constituent donc une source assez significative de motivation pour les opérateurs de photocopie qui donnent le meilleure d'eux mêmes pour produire des copies de meilleure qualité proportionnément à la satisfaction de leur revenu.

S'intéressant aux prestations en l'occurrence, la déclaration à la Caisse Nationale de la Prévoyance Sociale (C.N.P.S), il est attesté que la déclaration des opérateurs de photocopie à la CNPS a une incidence significative sur la qualité de copies. Les opérateurs de photocopie sont plus motivés au travail lorsqu'ils sont assurés de leur retraite, qu'ils sont pris en compte pour les maladies liées au travail et la prise en charge de leur famille.

Cependant ces variables ne sont pas les seuls facteurs explicatifs des conditions de travail. Il y a d'autres facteurs notamment la qualité de l'encre et du papier utilisés, les modèles et les séries de photocopieuses utilisées, les relations avec les clients, la concurrence et bien d'autres qu'il faut prendre en compte dans l'analyse des conditions de travail des opérateurs de photocopie.

BIBLIOGRAPHIE

Alter, N. 1996 : Sociologie de l'entreprise et de l'innovation, PUF, Paris, 241 p.

Aurousseau (Chantal) et

Ledoux (Élise), 2003 : analyse de l'intervention interdisciplinaire en binome : un

regard sur trois ans de pratique, 38ème Congrès, Paris, "

Modèles et pratiques de l'analyse du travail 1988-2003 15

ans d'évolution" Porster pp. 663-669

Bachelard (O.) et

R. CANTIN, 2003 : G.R.H et analyse des risques professionnels : apports

méthodologiques et expériences industrielles, 38ème Congrès,

Paris, " Modèles et pratiques de l'analyse du travail 1988-2003, 15

ans d'évolution" Porster pp. 645-657

Bonneville (Marie-claude), 2003 : conception, mobilisation et Transmission des

savoirs, 38ème Congrès - Paris - " Modèles et

pratiques de l'analyse du travail, 1988-2003, 15

ans d'évolution" Porster

Bourdieu, J. ;

Reynaud, B., 2004 : Discipline d'atelier et externalités dans la réduction de la durée

du travail au XIXe siècle In Fridenson, P.  ; Reynaud, B. - La

France et le temps de travail (1814-2004), 237 p. - Paris : O.

Jacob, 2004, pp 15-53, chap. 1

P. Bridel, E. Tatti, (éditeurs) 1999, L'équilibre général. Entre économie et sociologie.

Colloque du Centre d'études interdisciplinaires Walras-

Pareto de l'Université de Lausanne, Revue Européenne des Sciences Sociales, tome XXXVII, no. 116, Librairie Droz, Genève-Paris

Bronckart, J.-P. (Ed.),

Bulea, E., Fillietaz,

L., Fristalon, I., Plazaola Giger,

I.et Revaz, F. 2004 : Agir et discours en situation de travail. Cahiers de la section des

sciences de l'éducation, n° 103. Université de Genève (312 p.).

La première partie de l'ouvrage, 140 p.

Burmeister(Antje) 2000 : Juste-à-temps, stratégies logistiques et rôle du transport

les Cahiers Scientifiques du Transport N° 38/ - Pages 45-62

CHARTIER Lise, 2003 : Mesurer l'insaisissable : méthode d'analyse du discours de

presse, Lise Chartier. -: Presses de l'Université du Québec,

Dadoy, M., Henry,

C., Hillau, B., De Terssac,

G., Troussier, J.F., et

Weill Fassina A, 1990 : Les analyses du travail : enjeux et formes, Séminaire :

méthodologies d'analyse des qualifications individuelles et

collectives, Paris, 1986/02; 1988/06 -, Centre d'Etudes et de

Recherches sur les Qualifications (CEREQ), Paris ; Ministère

de la Recherche et de la Technologie (MRT) Programme

mobilisateur "Technologie-Emploi-Travail", Paris. - Collection

des Etudes, nø 54, 1990/03, pp 1-240

Dejours, C., 2000 : Travail, usure mentale, Bayard Editions, Paris, 281 p.

FIGUEIREDO (Fabiana),

Beatriz RUSSO,

MORAES (Anamaria de), 2003 : projet d'ergonomie dans le département des

ressources humaines d'un opérateur de téléphone à

Rio De Janeiro - étude de cas 38ème Congrès, Paris, "

Modèles et pratiques de l'analyse du travail 1988-

2003, 15 ans d'évolution" Porster, pp 607-613

Doniol-Shaw (Ghislaine), Huez D., Sandret N., 2001 : Les maux de la sous-traitance,

éditions Octares, Toulouse, 236 p.

FRANCIOLI(David), 2003 : aménagement des conditions lumineuses aux postes de

traitement de l'information : nouveaux critères d'évaluation,

38ème Congrès, Paris, " Modèles et pratiques de l'analyse

du travail 1988-2003, 15 ans d'évolution" Porster pp 614-621

Gablain (Jérôme), 2007 : coordination et chômage involontaire : de Keynes aux

nouveaux keynésiens prag l2-mes 06/07

Ganascia, J.G. , 1999 : Sécurité et cognition, Hermes, Paris, 249 p.

GHIGLIONE, Matalon B.1978 : Les enquêtes sociologiques : théories et pratiques,

Paris, A. Colin.302 p.

Gollac, M. ; Volkoff, S. 2000 : Les conditions de travail, La Découverte, Paris, 122 p.

KAUFFMANN J.-C., 1996 : L'entretien compréhensif, Nathan, Université, coll. 128,

Paris, p. 51.

Guerin F., Laville A.,

Daniellou F., Duraffourg J.,

Kerguelen A., 1991 : Comprendre le travail pour le transformer: la pratique de

l'ergonomie, ANACT, Montrouge, 233 p.

Guillevic, C., 1991 : Psychologie du travail, Nathan-Université, Paris.

Kergoat J., Boutet J., Jacot H., Linhart D. 1998 : Le monde du travail, La Découverte,

Paris, 448 p.

KURTH (Sandrine), Viviane GONIK,

David FRANCIOLI, Yann RANDIN,

MEYER (Jean-Jacques), 2003 : analyse de l'activité à l'aide de la technique du "fit

system" développé en suisse: exemple pratique dans

l'industrie microtechnique 38ème Congrès, Paris, "

Modèles et pratiques de l'analyse du travail 1988-2003,

15 ans d'évolution" Porster, pp 683-690

MOTTE (Florence) 2003 : construction progressive de la connaissance de l'activité

pour initier un projet stratégique, 38ème Congrès, Paris, "

Modèles et pratiques de l'analyse du travail 1988-2003 15

ans d'évolution" Porster, pp 560-606

LANCHET A., GOTMAN A., 1992 : L'enquête et ses méthodes :l'entretien, Nathan,

coll. Paris, 128 P.

LEBART L. et SALEM A1994 : statistique textuelle, Dunod, Paris, 342 p.

Levy Leboyer, C. et Sperandio, J.C. 1987 : Traité de psychologie du travail, PUF,

Paris, 826 p.

MALINVAUD (Edmond) 1980 : Réexamen de la théorie du chômage, éd. Calmann-

Lévy,

MALINVAUD (Edmond) ; 1981 : Méthodes statistiques de l'économétrie (1964), éd.

Dunod,

MALINVAUD (Edmond) 1982 : Théorie macroéconomique, éd. Dunod, 2 tomes,

MALINVAUD (Edmond) 1993 : Voies de la recherche macroéconomique (1991), coll.

Points, éd. du Seuil.

MALINVAUD (Edmond)  1998 : « Les cotisations sociales à la charge des employeurs

: analyse économique», rapport du CAE

Martory, B. et Crozet, D., 1988 : Gestion des ressources humaines, Nathan, Paris,

259 p.

MEYER (Jean-Jacques ) et

Naville, P.1980 : Le temps, la technique, l'autogestion, Syros, Paris, 128 p.

Peretti, J.M. 1991: Ressources humaines, Vuibert, Paris, 573 p.

QUIVY R. et VAN Campenhoudt L, 1995 : Manuel de recherche en sciences sociales,

Dunod, Paris, 287 p.

Marc Mousli, 2006 : Frederick Taylor : l'organisation scientifique du travail, octobre

dans le n°251 d'Alternatives économiques. pp.1-4

RUSSO (Beatriz), Giuseppe AMADO,

Anamaria De MORAES, 2003 : analyse du travail des opérateurs du centre de

contrôle opérationnel de la gare routière de rio de

Janeiro, 38ème Congrès, Paris, " Modèles et pratiques

de l'analyse du travail 1988-2003, 15 ans d'évolution"

Porster pp.677-682

Sée, N., 1989 : La prise en compte de l'activité psychique, Journées de psychologie

du travail, ergonomie et psychopathologie du travail, Paris,

1989/06/13; 1989/06/14 - Centre National de la Recherche

Scientifique (CNRS),. Programme Interdisciplinaire de Recherche sur la

Technologie, le Travail, l'Emploi et les Modes de vie (PIRTTEM) Paris. -

In : Premières Journées de psychologie du travail, ergonomie et

psychopathologie du travail, contributions écrites, 437 p.

SPERANDIO.JC, 1996 : L'ergonomie face aux changements technologiques et

organisationnels du travail humain, Octares, Toulouse, pp. 331-344.

ZOUACHE CREUSET (Abdallah) 2003 : économie d'entreprise, Université de Saint-

Etienne, L'Actualité économique, Revue

d'analyse économique, vol. 79, nos 1-2, mars-juin

ANNEXES

GRILLE D'OBSERVATION

Observation de

opérateur

Elément observé

Fréquence d'apparition

 

Position de travail

Ne possédant pas de chaise

 

possédant une chaise

 

possédant une chaise ergonomique

 

Debout ne possédant pas de chaise

 

Debout possédant une chaise

 

assis

 
 

Tenus vestimentaires au travail

Ensemble pagne

 

Ensemble basin

 

Ensemble dentelle

 

Ensemble autre tissu

 

chemise en pagne, sans manches et pantalon en autre tissu

 

chemise en pagne, manches courtes et pantalon en autre tissu

 

chemise en pagne, manches longues et pantalon en autre tissu

 

tricot sans manche et pantalon en autre tissu

 

tricot manches courtes et pantalon en autre tissu

 

tricot manches longues et pantalon en autre tissu

 

chemise en autre tissu, sans manches et pantalon en autre tissu

 

chemise en autre tissu, manches courtes et pantalon en autre tissu

 

chemise en autre tissu, manches longues et pantalon en autre tissu

 

Port de gant

 

Port de masque

 

Chaussures fermées

 

Chaussures non fermées

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Tâches d'approche du client et de négociations

recherche de client

identification d'une cible potentiel

 

approche de la cible

 

Aborder un client  potentiel

 

contact verbal par l'opérateur

 

contact physique par l'opérateur

 

contact verbal par le collaborateur ou le démarcheur de l'opérateur

 

contact physique par le collaborateur ou le démarcheur de l'opérateur

 

Proposer ses services au client

 

persuasion

 

résultat

acceptation de la cible

 

refus de la cible

 
 

Tâches protocolaires

si acceptation, requête sur la demande du client

S'informer sur le type de tirage (recto, recto verso, réduction, agrandissement format)

 

S'informer sur le nombre de copie

 

remise du document à photocopier

 
 

Tâche techniques de reprographie

Opération de routine

Choix du papier 

 

Chargement du bac à papier : mettre le papier dans le bac à papier 

 

vérifier le niveau d'encre 

 
 

Exécution de l'opération de reprographier

soulever le capot de la machine ;

 

y poser et cadrer le document à reprographier ;

 

refermer le capot ;

 

appuyer sur la touche « copy » ;

 

attendre que la machine effectue complètement la commande (tirage)

 

Soulever à nouveau le capot de la machine ;

 

y reprendre le document déposé ;

 

refermer le capot ;

 
 

Tâches comptables

Les comptes

Décompte du nombre de pages des tirages

 

Remise du document orignal au client

 

Facturation

 

Remettre les copies au client ;

 

encaisser le client

 

Paiement par le client

 

Fin du cycle de l'opération.

 

Observation de l'environnement

Elément observé

Fréquence d'apparition

les conditions

physiques de travail   

alentour de l'ancien parking de l'université

à l'intérieur d'un magasin 

les conditions d'ambiance thermique,

 

les conditions d'ambiance lumineuse

 

l'hygiène et la sécurité au travail

 

la devanture d'un magasin 

les conditions d'ambiance thermique,

 

les conditions d'ambiance lumineuse

 

l'hygiène et la sécurité au travail

 

cybercafé 

les conditions d'ambiance thermique,

 

les conditions d'ambiance lumineuse

 

l'hygiène et la sécurité au travail

 

kiosque

les conditions d'ambiance thermique

 

les conditions d'ambiance lumineuse

 

l'hygiène et la sécurité au travail

 

Les enceintes des locaux de l'université

dans des couloirs des locaux de certains départements de l'université 

les conditions d'ambiance thermique,

 

les conditions d'ambiance lumineuse

 

l'hygiène et la sécurité au travail

 

dans des locaux réservés à l'activité de reprographie des services de l'université 

les conditions d'ambiance thermique,

 

les conditions d'ambiance lumineuse

 

l'hygiène et la sécurité au travail

 

Les résidences universitaires du campus de Cocody

à l'intérieur d'un magasin 

les conditions d'ambiance thermique

 

les conditions d'ambiance lumineuse

 

l'hygiène et la sécurité au travail

 

la devanture d'un magasin 

cybercafé 

les conditions d'ambiance thermique,

 

les conditions d'ambiance lumineuse

 

l'hygiène et la sécurité au travail

 

des endroits aménagés 

les conditions d'ambiance thermique,

 

les conditions d'ambiance lumineuse

 

l'hygiène et la sécurité au travail

 

 

Observation de l'environnement 

Elément observé

 
 
 
 
 

Conditions d'ambiance lumineuse

Conditions d'ambiance thermique

Conditions d'ambiance d'hygiène atmosphérique

Conditions d'ambiance sonore et de vibration

 

Fréquence d'apparition 

Lumière du jour 6h30-17h45 puis Lumière de l'électricité 17h45-21h30 et plus

Lumière de l'électricité 6h30-21h30 et plus

Ne referme pas le capot pendant le tirage

referme le capot pendant le tirage

Température ambiante

Atmosphère refauchée par le fonctionnement de la machine

Port de masque

Pas de port de masque

Photocopieuses neuves

Photocopieuse d'occasion

esplanade de l'ancien grand parking des car d'étudiant

kiosque

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

cybercafé

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

à l'intérieur d'un magasin

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

la devanture d'un magasin

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Total partiel

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

les enceintes des locaux de l'université

dans des locaux réservés à l'activité de reprographie des services de l'université

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

dans des couloirs des locaux de certains départements de l'université

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Total partiel

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

les résidences universitaires

à l'intérieur d'un magasin

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

la devanture d'un magasin

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

kiosque

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

cybercafé

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

des endroits aménagés

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Total partiel

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

total

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

GUIDE D'ENTRETIEN

1. Depuis quand exercez-vous l'activité de photocopie ?

2. Avez-vous été scolarisé ?

3. Si oui à quel niveau d'étude êtes-vous arrivé ?

4. Avez-vous suivi une formation pour exercer cette activité ?

5. Si oui, avez-vous suivi une formation qualifiante ou une formation diplômante ?

6. Vous arrive-t-il de faire des copies peu lisibles?

7. Vous arrive-t-il de faire des copies non cadrées?

8. Vous arrive-t-il de faire des copies peu tachetées?

9. Vous arrive-t-il de faire des rebuts?

10. Si, oui a combien peut-on estimer le nombre de copies ratées que vous faites par jour ?

11. Avez-vous un masque ?

12. Avez-vous des gants ?

13. Avez-vous une chaise ?

14. Dans quelle position travaillez-vous ?

15. Quel est l'état de la photocopieuse que vous utilisez ?

16. Quel était l'état à l'achat de la photocopieuse que vous utilisez ? (neuve ou occasion)

17. Depuis combien de temps travaillez-vous sur cette photocopieuse ?

18. Quelle est la marque de la photocopieuse que vous utilisez ?

19. Quelle est la série de fabrication de la photocopieuse que vous utilisez ?

20. Êtes-vous satisfait de votre revenu ?

21. travaillez-vous à votre compte ?

22. Etre-vous déclaré à la CNPS ?

23. Etes-vous satisfait de votre cadre de travail ?

QUESTIONNAIRE

Bonjour monsieur, ce questionnaire rentre dans le cadre de la préparation du diplôme de DESS de psychologie ergonomique. Le thème est le suivant : les conditions de travail des opérateurs de photocopie sur le campus de l'université de Cocody. Votre collaboration pourrait contribuer au développement de votre activité. Les réponses données resteront confidentielles. Nous vous remerciement pour attention.

Commune : COCODY Lieu : campus de l'université de Cocody

Numéro d'identification :.......................................... : date : ..............................

Temps de passation du questionnaire :

heure du début.................................. heure de la fin ...................................

I. FORMATION :

01. Avez-vous été scolarisé ? oui [_______] non [_______]

02. Jusqu'à quel niveau êtes-vous arrivé ?

a. niveau primaire (CP1 au CM2) [_______]

b. niveau secondaire premiers cycle (6ème à 3ème) [_______]

c. Niveau secondaire deuxième cycle (2d à la terminale) [_______]

d. Niveau supérieur [_______]

03. Avant d'exercer l'activité de la photocopie, avez-vous suivi

a. Une formation qualifiante (avec un cabinet, une ONG, ou autre organisation ? [_______]

b. Aucune formation préalable [_______] (si oui allez à 05)

04. En cas formation qualifiante, combien de temps cela a-t-il duré ?

a. Un à deux mois [_______]

b. Trois à cinq mois [_______]

c. six mois et plus  [_______]

05. Dans le cas où vous n'avez suivi aucune formation pouvez-vous nous dire les raisons ?...........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

II. ETAT DES PHOTOCOPIEUSES :

01. Quelle est la marque et la série de la photocopieuse que vous utilisez ?

Canon NP 8530

 

Canon NP 6060

 

Canon NP 6085

 

Canon NP 6050

 

Canon GP 605

 

Canon IR 5000

 

Riso Graph GR 3770

 

Autre citez

 

02. La photocopieuse que vous utilisez, l'avait-on acheté

a. Neuve [_______]

b. Seconde main [_______]

c. Ne sait pas [_______]

03. depuis combien de temps travaillez-vous avec cette photocopieuse ?

a. Un mois au plus [_______]

b. Six mois au plus [_______]

c. Un an au plus [_______]

d. Cinq ans au plus [_______]

e. Dix ans et plus [_______]

04. Comment appréciez-vous l'état de fonctionnement de la photocopieuse ?

a. Très bon [_______]

b. Bon état [_______]

c. Assez bon état [_______]

d. Passable [_______]

e. Mauvais état [_______]

f. Très mauvais état [_______]

05. Quels sont les types de pannes qu'a présenté votre machine au cours des trois dernier mois ?

a. Tambour électrostatique [_______]

b. Chargeur de transfert [_______]

c. Corona [_______]

d. Miroir [_______]

e. Autre citez ...........................................................................

......................................................................................................................................................................................................................................

06. Quels sont les types de pannes qui sont revenues

 

plus de 13 fois ?

de 10 à 12 fois

5 à 9 fois

une à 4 fois 

Tambour électrostatique

 
 
 
 

Chargeur de transfert

 
 
 
 

Corona

 
 
 
 

Patin

 
 
 
 

Miroir

 
 
 
 

Autre citez.............................................................

 
 
 
 

07. Combien de temps a, le plus duré les pannes des trois derniers mois ?

a. Moins de 15 minutes [_______]

b. De 16 minutes à 30 minutes [_______]

c. De 31 minutes à une heure [_______]

d. De 2 heures à 4 heures

e. De 5 heures à 9 heures

f. De 10 heure à un jour

g. De deux jours à 6 jours

h. D'une semaine à 3 semaines

i. De plus d'un mois

08. Vous arrive-t-il de faire des tirages peu lisibles ? oui[____] non [____]

09. Selon vous la responsabilité des copies peu lisibles est-elle imputable par ordre (1ème, 2ème 3ème) ?

 

premièrement

deuxièmement

troisièmement

quatrièmement

Au document à photocopier

 
 
 
 

à la machine

 
 
 
 

à vous-même

 
 
 
 

ne sait pas

 
 
 
 

10. Vous arrive-t-il de faire des tirages mal cadrés ? oui [____] non [_____]

11. Selon vous la responsabilité du mauvais cadrage est-elle imputable par ordre (1ème, 2ème 3ème) ?

 

premièrement

deuxièmement

troisièmement

quatrièmement

Au document à photocopier

 
 
 
 

à la machine

 
 
 
 

à vous-même

 
 
 
 

ne sait pas

 
 
 
 

12. Vous arrive-t-il de faire des tirages peu tachetés ? oui[___] non [____]

13. combien de copie ratée (rebuts) avez-vous tiré

 

Aujourd'hui

hier

Avant-hier

Nombre

 
 
 

III. La santé :

01. Est-ce que c'est vous-même qui faites les recharges de l'encre ? Oui [__] non [__]

02. si oui à quelle fréquence le faites-vous ?

 

masque

gang

Tous les rechargements d'encre

 
 

Un rechargement d'encre sur 2 à 3

 
 

Un rechargement d'encre sur 4 à 6

 
 

Un rechargement d'encre sur 7 à 10

 
 

03. si oui à quelle fréquence le faites-vous avec?

 

Un masque

Un gang

jamais

 
 

Tous les rechargements d'encre

 
 

Un rechargement d'encre sur 2 à 3

 
 

Un rechargement d'encre sur 4 à 6

 
 

Un rechargement d'encre sur 7 à 10

 
 

04. Dans quelle position faites-vous la photocopie ? debout [__] assis [__]

05. avez-vous une chaise ou un fauteuil pour vous asseoir lors de votre activité de photocopie ? oui [__] non [____]

06. si oui l'utilisez-vous ?

a. Continuellement : [_______]

b. A chaque tirage : [_______]

c. très souvent : [_______]

d. quelque fois : [_______]

e. rarement : [_______]

f. très rarement : [_______]

g. jamais [_______]

07. si non pourquoi ?..............................................................................

................................................................................................................................................................................................................................................

08. Vous arrive-t-il d'avoir

a. mal yeux [_______]

b. mal de dos : [_______]

c. des varices : [_______]

d. des problèmes respiratoires : [_______]

e. des problèmes cardio-vasculaires : [_______]

f. problème de peau : [_______]

IV. La Motivation :

01. travaillez-vous à votre propre compte ? Oui [__] non [__]

02. êtes-vous satisfait de vos revenus ?

a. non [_______]

b. oui un peu : [_______]

c. oui passablement : [_______]

d. oui assez bien : [_______]

e. oui très bien : [_______]

03. êtes-vous satisfait de la machine sur laquelle vous travaillez ?

a. non [_______]

b. oui un peu : [_______]

c. oui passablement : [_______]

d. oui assez bien : [_______]

e. oui très bien : [_______]

04. êtes-vous satisfait de la qualité de l'encre que vous utilisez ?

a. non [_______]

b. oui un peu : [_______]

c. oui passablement : [_______]

d. oui assez bien : [_______]

e. oui très bien : [_______]

05. êtes-vous satisfait de la qualité du papier que vous utilisez ?

a. non [_______]

b. oui un peu : [_______]

c. oui passablement : [_______]

d. oui assez bien : [_______]

e. oui très bien : [_______]

06. êtes-vous satisfait des relations avec vos collègues de travail ?

a. non [_______]

b. oui un peu : [_______]

c. oui passablement : [_______]

d. oui assez bien : [_______]

e. oui très bien : [_______]

07. êtes-vous satisfait des relations avec vos clients ?

a. non [_______]

b. oui un peu : [_______]

c. oui passablement : [_______]

d. oui assez bien : [_______]

e. oui très bien : [_______]

08. êtes-vous satisfait des relations avec l'université (l'administration) ?

a. non [_______]

b. oui un peu : [_______]

c. oui passablement : [_______]

d. oui assez bien : [_______]

e. oui très bien : [_______]

09. êtes-vous satisfait des relations avec la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire FESCI ?

a. non [_______]

b. oui un peu : [_______]

c. oui passablement : [_______]

d. oui assez bien : [_______]

e. oui très bien : [_______]

10. êtes-vous satisfait de votre cadre de travail ?

a. non [_______]

b. oui un peu : [_______]

c. oui passablement : [_______]

d. oui assez bien : [_______]

e. oui très bien : [_______]

11. êtes-vous déclaré à LA CNPS ? Oui [__] non [__]

12. êtes-vous souscrit à une assurance retraite ? Oui [__] non [__]

13. êtes-vous souscrit à une assurance risque (maladie accident etc.) 

Oui [__] non [__]

14. êtes-vous membre d'une association ou d'un syndicat ?

Oui [__] non [__]

TABLE DES MATIERES

 

Dédicace

III

remerciement

V

Avant propos

VII

Introduction générale

1

Première partie : Considération théoriques et conceptuelles

6

CHAPITRE I : PROBLEMATIQUE:

7

CHAPITRE II  DEFINITION DES CONCEPTS :

11

2.5. LE CONCEPT DE TRAVAIL ET SES IMPLICATIONS 

11

2.5.1. Le concept de travail :

11

2.5.2. Analyse de la tâche et des activités

11

2.5.2.1. Analyse de la tâche

11

2.5.2.2. Analyse des activités

12

2.5.3. Conditions de travail :

13

2.6. LE CONCEPT D'OPERATEUR ET SES IMPLICATIONS

14

2.6.1. Les opérateurs

14

2.6.2. La Photocopieuse :

14

2.6.2.1. Le principe de fonctionnement d'une Photocopieuse 

15

2.6.2.1.1. Le tambour est enrichi en charges positives "+"

15

2.6.2.1.2. L'encre chargée négativement ( "-") est attirée par les charges positive ( "+")

16

2.6.2.1.3. Le papier chargé positivement ("+") attire l'encre chargée négativement ("-")

16

2.2.2.2. L'exemple de photocopieuses:

17

CHAPITRE III : CADRE DE REFERENCE THEORIQUE

18

3.9. LES THEORIES CLASSIQUES ET NEOCLASSIQUES

18

3.9.1. Les théories classiques :

19

3.9.2. Les théories néoclassiques :

20

3.10. LES THEORIES DES NEGOCIATIONS

21

3.11. LE TAYLORISME ET SES IMPLICATIONS :

21

3.11.1. Le taylorisme : Organisation Scientifique du Travail 

22

3.11.2. La théorie des relations humaines:

22

3.11.3. La théorie de la flexibilité: juste à temps

23

3.12. L'APPORT DES THEORIES INVOQUEES A NOTRE ETUDE:

24

CHAPITRE IV : REVUE DE LA LITTERATURE :

27

CHAPITRE V : OBJECTIFS ET HYPOTHESES :

36

5.5. OBJECTIFS :

36

5.3.1. Objectif général

36

5.3.2. Objectifs spécifiques :

36

5.4. HYPOTHESES

36

5.4.1. Hypothèse principale

36

5.4.2. Hypothèses opérationnelles

37

5.5. DEFINITION DES VARIABLES ET DES MODALITES :

37

5.5.1. Les variables :

37

5.5.2. Les modalités

37

5.5.2.1. Les modalités de la variable indépendante

37

5.5.2.2. Les modalités des variables dépendantes

37

5.5.2.2.1. La formation des opérateurs de photocopie :

37

5.5.2.2.2. L'état des photocopieuses utilisées

38

5.5.2.2.3. motivation au travail des opérateurs de photocopie

38

Deuxième partie : METHODOLOGIE

40

CHAPITRE I : MILIEU D'ETUDE:

42

1.7. L'ENVIRONNEMENT (CADRE GEOGRAPHIQUE):

42

1.8. PRESENTATION DE LA POPULATION D'ETUDE:

43

1.9. DETERMINATION DE L'ECHANTILLON:

44

1.9.1. Détermination de l'échantillon de l'observation directe :

44

1.9.2. Détermination de l'échantillon de l'entretien semi-directif :

46

1.9.3. Détermination de l'échantillon de l'enquête par questionnaire :

48

CHAPITRE III : LES TECHNIQUES DE COLLECTE DE L'INFORMATION

49

3.9. LA DOCUMENTATION ECRITE ET AUDIO-VISUELS :

49

3.10. OBSERVATION DIRECTE :

49

 
 

3.10.1. Méthode d'observation: la méthode de Moraes et Mont'Alvão (2000)

49

3.10.1.1. Observations ergonomiques:

51

3.10.1.2. Diagnostic ergonomique: Approfondissement du problème.

51

3.10.1.3. Projet ergonomique:

52

3.10.1.4. Validation ergonomique:

52

3.10.2. L'enquête par l'observation directe :

52

3.11. L'ENTRETIEN : (SEMI-DIRECTIFS)

53

3.11.1. Entretien avec les reprographes ou opérateurs de photocopie:

53

3.11.1.1. Entretien avec les clients :

53

3.12. Le questionnaire :

53

3.12.1.1. contenu du questionnaire (voir annexe)

53

3.12.1.2. Procédure de passation du questionnaire :

54

CHAPITRE IV : LES METHODES D'ANALYSE

55

4.7. LA DEMARCHE GENETIQUE

55

4.8. LA DEMARCHE COMPARATIVE

56

4.9. LES DIFFICULTES D'ENQUÊTE

56

Troisième partie : RESULTATS

58

CHAPITRE I : PRESENTATION DES RESULTATS

54

1.5. PRESENTATION DES RESULTATS DE L'OBSERVATION :

59

1.5.1. Conditions de travail et qualité de travail

59

1.5.1.1.  Tenues vestimentaires au travail: L'opérateur de photocopie

59

1.1.1.2. Position au travail de l'opérateur

60

1.5.2. Tâches prescrites, tâches induites (tâches mentales) la tâches réelles

60

1.5.2.1. Tâches prescrites

60

1.1.2.1.1. Tâches protocolaires

60

1.1.2.1.2. Tâches techniques de reprographie ou de photocopie

61

1.1.2.1.3. Tâches comptables

61

1.1.2.2. tâches induites

62

1.1.2.2.1. Tâches relatives à l'approche du client et aux négociations

62

1.5.3. La machine (la photocopieuse) :

62

1.5.3.1. les caractéristiques des photocopieuses observées :

62

1.5.3.1.1. canon modèle NP 6085

62

1.5.3.1.2. canon modèle NP 6521

63

1.5.3.1.3. canon modèle iR 5065/N

63

1.5.3.1.4. modèle NP 6545

64

1.5.3.1.5. Canon modèle np 6050

64

1.5.3.1.6. canon np 6045

65

1.5.3.1.7. canon modèle NP 6028

66

1.5.3.2. les pannes

66

1.5.4. L'environnement de travail

66

1.6. PRESENTATION DES RESULTATS DE L'ENTRETIEN SEMI-DIRECTIF :

68

1.6.1. FORMATION (initiale et qualifiante) et qualité des tirages :

68

1.6.1.1. La formation  initiale  et la qualité des tirages :

68

1.6.2. la formation professionnelle (qualifiante) et la qualité de tirage

68

1.6.3. Relations de travail et qualité de tirage

68

1.6.3.1. Relation opérateur-opérateurs

68

1.6.3.2. Relation opérateur-clients

69

1.6.3.3. Relation oprateur- syndicat

69

1.6.3.4. Relation opérateur-université :

69

1.6.3.5. Relation opérateur-Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d'Ivoire (F.E.S.C.I.)

70

1.7. PRESENTATION DES RESULTATS DE L'ENTRETIEN PAR QUESTIONNAIRE :

70

1.7.1. Formation et qualité de tirage

70

1.7.1.1. Formation initiale et qualité de tirage

70

1.7.1.2. Formation qualifiante et qualité de tirage

70

1.7.1.2.1. Formation qualifiante et qualité des copies

70

1.7.1.2.2. Formation qualifiante et taux de rebuts

71

1.7.2. L'état des photocopieuses et la qualité des tirages :

71

1.7.2.1. l'état d'achat des photocopieuses et qualité des tirages

71

1.7.2.2. L'âge (Durée d'utilisation de la machine) et qualité de tirage:

71

1.7.2.3. Qualité des tirages et modèles (marques et séries) de machine utilisée:

72

1.7.3. La motivation de l'opérateurs de photocopie et la qualité des tirages: Conditions de travail

72

1.7.3.1. Cadre de travail et qualité de tirage

72

1.7.3.2. Statut professionnel de l'opérateur de photocopie et qualité de tirage

73

1.7.3.3. Revenus des opérateurs de photocopie et qualité des tirages:

73

1.7.4. La Caisse Nationale de prévoyance sociale :(CNPS)

73

1.7.5. Relations de travail et qualité de tirage

73

1.7.5.1. Relation opérateur-opérateurs et qualité de tirage

73

1.7.5.2. Relation opérateur-clientset qualité de tirage

74

1.7.5.3. relation oprateur- syndicat et qualité de tirage :

74

1.7.5.4. relation opérateur-université et qualité de tirage :

74

1.7.5.5. Relation opérateur-Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d'Ivoire (F.E.S.C.I.) et qualité de tirage

74

1.7.6. Position au travail de l'opérateur et maladies professionnelles

75

1.7.6.1. Position au travail de l'opérateur

75

1.7.6.2. santé

75

CHAPITRE II : ANALYSE DES RESULTATS :

76

2.1. L'opérateur de photocopie

77

L'activité de photocopie et ses tâches :

77

tâches prescrites :

77

tâches induites ou tâches mentales :

78

tâches réelles :

79

2.1.1. La formation

79

2.1.1.1. formation initiale

79

2.1.1.2. formation qualifiante : qualité des tirages et rebuts

71

2.1.1.2.1. la formation qualifiante des opérateurs de photocopies et qualité de tirage :

71

2.1.1.2.2. la formation qualifiante des opérateurs de photocopies et les rebuts :

79

2.1.2. Position de travail et santé des opérateurs de photocopie :

84

2.1.2.1. Position de travail

84

2.1.2.2. santé au travail des opérateurs de photocopie 

85

2.2. La machine : Les caractéristiques physiques et techniques

des photocopieuses 

86

les caractéristiques techniques des photocopieuses :

86

L'état d'achat des photocopieuses:

86

L'âge des photocopieuses: durée d'utilisation

88

Les modèles : marques et séries de fabrication des

photocopieuses utilisées:

89

L'environnement de travail de l'opérateur de photocopie

91

Les caractéristiques physiques de l'environnement de l'opérateur de photocopie : les conditions d'ambiance physique

92

Les conditions d'ambiance thermiques

92

Les conditions d'ambiance visuelle

92

Les conditions d'ambiance d'hygiène atmosphérique :

93

Les conditions d'ambiance sonore et de vibration

93

Les caractéristiques psycho-sociologiques de l'environnement de l'opérateur de photocopie :

94

La satisfaction par les opérateurs de photocopie leur cadre de travail

94

La sécurité sociale de l'opérateur de photocopie : La déclaration des opérateurs de photocopie à la Caisse Nationale de prévoyance sociale (C.N.P.S.)

96

Le rapport avec l'université de Cocody

97

Le rapport avec la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d'Ivoire : FESCI

98

Le syndicalisme

100

Les caractéristiques professionnelles de l'environnement de l'opérateur de photocopie

101

Les relations professionnelle : rapport opérateur-clients :

101

Les relations interprofessionnelles : opérateur- opérateurs

103

CHAPITRE III : INTERPRETATION DES RESULTATS :

105

3.1. Test d'hypothèse 1 : formation des opérateurs de photocopie et qualité des tirages

105

3.1.1. formation initiale des opérateurs de photocopie et qualité des tirages

105

3.1.1.1. Etapes1 : formulation de l'hypothèse nulle (H0) et de l'hypothèse alternative (H1)

105

3.1.1.2. Etapes2 : estimation des seuils de confiance á ou de l'erreur-type

105

3.1.1.3. Etape 3 : fréquences observées

106

3.1.1.4. Etape 4: calcul des fréquences théoriques espérées

107

3.1.1.5. Etape 5 : Calcul du khi deux:

107

3.1.1.6. Etape 6 : Calcul de la RC:

107

3.1.1.7. Etape 7: décision

108

3.1.2. formation qualifiante des opérateurs de photocopies et qualité des tirages

109

3.1.2.1. Etapes1 : formulation de l'hypothèse nulle (H0) et de l'hypothèse alternative (H1)

108

3.1.2.2. Etapes2 : estimation des seuils de confiance á ou de l'erreur-type

110

3.1.2.3. Etape 3 : fréquences observées

109

3.1.2.4. Etape 4: calcul des fréquences théoriques espérées

110

3.1.2.5. Etape 5 : Calcul du khi deux:

110

3.1.2.6. Etape 6 : Calcul de la RC:

111

3.1.2.7. Etape 7: décision

111

3.1.3. formation qualifiante des opérateurs de photocopies et rebuts de tirages

111

3.1.3.1. Etapes1 : formulation de l'hypothèse nulle (H0) et de l'hypothèse alternative (H1)

112

3.1.3.2. Etapes2 : estimation des seuils de confiance á ou de l'erreur-type

112

3.1.3.3. Etape 3 : fréquences observées

112

3.1.3.4. Etape 4: calcul des fréquences théoriques espérées

113

3.1.3.5. Etape 5 : Calcul du khi deux:

113

3.1.3.6. Etape 6 : Calcul de la RC:

113

3.1.3.7. Etape 7: décision

113

3.2. l'état des photocopieuses utilisées et qualité des tirages

114

3.2.1. l'état d'achat (neuves ou seconde main) des photocopieuses et qualité des tirages

114

3.2.1.1. Etapes1 : formulation de l'hypothèse nulle (H0) et de l'hypothèse alternative (H1)

115

3.2.1.2. Etapes2 : estimation des seuils de confiance á ou de l'erreur-type

115

3.2.1.3. Etape 3 : fréquences observées

115

3.2.1.4. Etape 4: calcul des fréquences théoriques espérées

115

3.2.1.5. Etape 5 : Calcul du khi deux:

116

3.2.1.6. Etape 6 : Calcul de la RC:

116

3.2.1.7. Etape 7: décision

116

3.2.2. L'âge des photocopieuses et qualité de tirage : durée d'utilisation

116

3.2.2.1. Etapes1 : formulation de l'hypothèse nulle (H0) et de l'hypothèse alternative (H1)

117

3.2.2.2. Etapes2 : estimation des seuils de confiance á ou de l'erreur-type

117

3.2.2.3. Etape 3 : fréquences observées

117

3.2.2.4. Etape 4: calcul des fréquences théoriques espérées

117

3.2.2.5. Etape 5 : Calcul du khi deux:

118

3.2.2.6. Etape 6 : Calcul de la RC:

118

3.2.2.7. Etape 7: décision

118

3.2.3. Modèles (marques et séries de fabrication) des photocopieuses usuelles et qualité de tirage

119

3.2.3.1. Etapes1 : formulation de l'hypothèse nulle (H0) et de l'hypothèse alternative (H1)

120

 
 
 
 

3.2.3.2. Etapes2 : estimation des seuils de confiance á ou de l'erreur-type

120

3.2.3.3. Etape 3 : fréquences observées

120

3.2.3.4. Etape 4: calcul des fréquences théoriques espérées

121

3.2.3.5. Etape 5 : Calcul du khi deux:

121

3.2.3.6. Etape 6 : Calcul de la RC:

122

3.2.3.7. Etape 7: décision

122

3.2.4. qualité de tirage et satisfaction par les opérateurs de photocopie de la qualité de l'encre utilisée :

122

3.2.4.1. Etapes1 : formulation de l'hypothèse nulle (H0) et de l'hypothèse alternative (H1)

122

3.2.4.2. Etapes2 : estimation des seuils de confiance á ou de l'erreur-type

123

3.2.4.3. Etape 3 : fréquences observées

123

3.2.4.4. Etape 4: calcul des fréquences théoriques espérées

123

3.2.4.5. Etape 5 : Calcul du khi deux:

124

3.2.4.6. Etape 6 : Calcul de la RC:

124

3.2.4.7. Etape 7: décision

124

3.2.5. Satisfaction par les opérateurs de photocopie de la qualité du papier utilisé et qualité de tirage:

124

3.2.5.1. Etapes1 : formulation de l'hypothèse nulle (H0) et de l'hypothèse alternative (H1)

124

3.2.5.2. Etapes2 : estimation des seuils de confiance á ou de l'erreur-type

125

3.2.5.3. Etape 3 : fréquences observées

125

3.2.5.4. Etape 4: calcul des fréquences théoriques espérées

125

3.2.5.5. Etape 5 : Calcul du khi deux:

125

3.2.5.6. Etape 6 : Calcul de la RC:

126

3.2.5.7. Etape 7: décision

126

3.3. Test d'hypothèse 3 : La qualité de tirages et motivation de l'opérateur

126

3.3.1. Statut professionnel (employé ou employeur) de l'opérateur de photocopie et qualité de tirage:

126

3.3.1.1. Etapes1 : formulation de l'hypothèse nulle (H0) et de l'hypothèse alternative (H1)

126

3.3.1.2. Etapes2 : estimation des seuils de confiance á ou de l'erreur-type

127

3.3.1.3. Etape 3 : fréquences observées

127

3.3.1.4. Etape 4: calcul des fréquences théoriques espérées

127

3.3.1.5. Etape 5 : Calcul du khi deux:

127

3.3.1.6. Etape 6 : Calcul de la RC:

128

3.3.1.7. Etape 7: décision

128

3.3.2. Qualité de tirage et satisfaction par l'opérateur de photocopie du revenu :

128

 
 

3.3.2.1. Etapes1 : formulation de l'hypothèse nulle (H0) et de l'hypothèse alternative (H1)

128

3.3.2.2. Etapes 2 : estimation des seuils de confiance á ou de l'erreur-type

128

3.3.2.3. Etape 3 : fréquences observées

129

3.3.2.4. Etape 4: calcul des fréquences théoriques espérées

129

3.3.2.5. Etape 5 : Calcul du khi deux:

129

3.3.2.6. Etape 6 : Calcul de la RC:

130

3.3.2.7. Etape 7: décision

130

CHAPITRE IV : DISCUSSION :

131

CONCLUSION

136

BIBLIOGRAPHIE

143

ANNEXES

i

Table des matières

ix






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand