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Conditions de travail des operateurs de photocopie sur le campus de l'universite de Cocody

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par Gnoka Modeste BOUABRE
Universite de Cocody - DESS de Psychologie du travail, Ergonomie et NTIC 2008
  

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CHAPITRE II  DEFINITION DES CONCEPTS :

Il s'agit ici de définir les concepts sur lesquels porte notre.

2.3. LE CONCEPT DE TRAVAIL ET SES IMPLICATIONS 

2.3.1. Le concept de travail :

Le travail est défini comme une activité faisant l'objet d'une rémunération, le travail est traditionnellement considéré dans la théorie économique, comme un facteur de production. Il intervient, comme le capital ou les matières premières, dans le processus de création des biens et des services, et représente une ressource pour l'entreprise (Stammers et Shephard, 1995).

Pourtant, il apparaît trop réducteur d'assimiler l'activité des hommes dans l'entreprise à une quantité vague et indifférenciée d'heures de travail : en effet, les tâches humaines sont très diverses et la façon même de les organiser détermine en grande partie leur efficacité. Les rapports individuels et collectifs que crée le travail entre les hommes, les uns employeurs et propriétaires de l'instrument de travail, les autres travailleurs salariés, subordonnés et exécutants, sont aussi à être pris en compte dans l'analyse du travail perçu comme activité faisant l'objet d'une rémunération.

2.3.2. Analyse de la tâche et des activités

2.3.2.1. Analyse de la tâche :

Il existe des discordances en ce qui concerne la signification de l'analyse de la tâche. Il y a essentiellement deux lignes : la première, plus française, réserve le mot « tâche » au travail prescrit et traite comme activité le comportement/performance de l'opérateur; la deuxième, plus anglaise et/ou américaine, qui, soit utilise «l'analyse de la tâche» pour le prescrit et le réel, soit parle de «la description du système» ou «description de la tâche» pour se référer au travail prescrit et de «l'analyse de tâche» ou plus précisément «l'analyse du comportement de la tâche» pour ce qui est du travail réel. Comme l'affirme Stammers et Shephard (1995), bien que l'unité centrale de l'activité humaine utilisée par plusieurs techniques d'analyse d'activité soit une «tâche», il y a peu d'adhésion en ce qui concerne la signification et le propos du terme. Cependant, pour l'auteur, l'ambiguïté que constitue une tâche est probablement l'un de ses grands avantages, car elle fournit un cadre flexible dans lequel l'analyste peut regrouper les actions de l'usager/opérateur pour adapter le contexte de la tâche et les objectifs globaux d'une analyse. Selon Laville (1986), tâche et activité sont deux notions essentielles. La tâche est un objectif à atteindre, le résultat à obtenir. Ainsi, la tâche d'une infirmière est d'apporter les soins nécessaires aux malades. Celle d'un chauffeur de camion, de livrer les commandes dans des lieux définis. Pour un ouvrier sur une chaîne de montage d'automobiles, ce sera de monter les éléments dans les véhicules (comme la serrure d'une porte). Pour une couturière, coudre les cols de chemises. Pour réaliser la tâche, des moyens sont attribués. Pour l'infirmière, les pansements, les médicaments, les prescriptions ; pour le chauffeur, un camion et une liste de livraisons; pour l'ouvrier de la chaîne de montage, des outils; pour la couturière, du fil et une machine à coudre.

On définit également les conditions dans lesquelles la tâche doit être réalisée : les temps, les arrêts, l'ordre d'opération, mais aussi un espace, un milieu physique, les règlements à respecter. En accomplissant la tâche à l'aide des moyens disponibles et dans les conditions définies, le travailleur développe une activité ; il se déplace, exécute des gestes, regarde, écoute ; il organise son travail, planifie ses actions, raisonne.

2.3.2.2. Analyse des activités

L'activité met aussi en jeu les fonctions physiologiques et mentales - les muscles, les articulations, le système cardio-pulmonaire, la vision, l'ouïe, le toucher, la mémoire. Ces activités dépendent des conditions dans lesquelles la tâche s'effectue - contraintes, prévisibilités, imprévus, anormalités. L'opposition entre travail prescrit et travail réel est une des références de la méthode d'analyse ergonomique. Stammers et Shephard (1995) distinguent trois niveaux pour le processus d'analyse de la tâche: exigences requises par la tâche. Les objectifs ou les conditions définis par le contexte du système, étant donné un état initial particulier ou un ensemble de conditions. Par exemple, l'usager de système de traitement de texte, ayant fini de taper un document, va devoir le sauver dans un dispositif de mémoire permanente. De la même façon, on peut s'attendre à ce que l'opérateur d'une salle de contrôle d'énergie, exécute les actions appropriées pour minimiser les pertes, maximiser la sécurité et éviter les dommages quand il se trouve face à une soudaine chute de tension.

2.3.3. Conditions de travail :

Les conditions de travail c'est l'ensemble des facteurs physiques, matériels psychologiques et sociaux, internes et même externes à l'environnement de travail, qui influence le procès de travail. Les conditions de travail sont donc perçues comme l'état, la nature, la qualité ; c'est en somme, l'environnement physique, technique, psychologique et sociologique, d'une activité faisant l'objet d'une rémunération (Stammers et Shephard, 1995).

L'environnement de la tâche, ce sont les facteurs d'une situation de travail qui gênent et guident les actions d'un individu, restreignant les genres d'action pouvant être entreprises et leur séquence ou offrant appuis ou assistance qui canalisent les actions de l'usager/opérateur d'une manière déterminée (Stammers et Shephard, 1995). Ces facteurs délimitent ou produise un comportement de la tâche : les actions réelles développées par un individu face aux contraintes de l'environnement de la tâche pour répondre aux exigences de la tâche. L'usager/opérateur devra faire certains choix à cause des limitations psychologiques ou physiologiques ou à cause du manque d'habilités ou de connaissances appropriées. La méthode employée doit aussi avoir été développée à travers la connaissance de l'expérience de l'usager, afin de rendre son efficacité optimale et réduire les efforts.

Contracter une pathologie professionnelle est la conséquence de conditions de travail médiocres, de l'emploi d'équipements et d'outils inadaptés, mais aussi de la fatigue, d'une inattention, d'un manque de qualification ou d'une prise de risque inconsidérée. L'approche des conditions de travail consistera alors à examiner les domaines suivants : les emplacements de travail -- pour éliminer ou maîtriser les risques --, les méthodes et les pratiques opératoires et la formation des personnels. On enregistre les faits essentiels sur les accidents et les blessures, ainsi que l'historique du travailleur impliqué, pour lister et éliminer tous les schémas susceptibles d'engendrer des risques.

2.4. LE CONCEPT D'OPERATEUR ET SES IMPLICATIONS

2.4.1. Les opérateurs

Ce sont des personnes chargées de la commande et de la surveillance d'une machine, donneurs d'ordre d'une machine. Dans notre contexte, la machine en question est la photocopieuse.

2.4.2. Opérateur de photocopie ou reprographe :

La photocopie est le procédé qui consiste à reproduire des copies, de reprographier un document, faire des phototypes. C'est l'ensemble des techniques de reproduction des documents. Les opérateurs de photocopie ou reprographes sont les acteurs sociaux qui ont pour activité professionnelle de photocopier des documents à l'aide d'une machine appelée photocopieuses ou photocopieur. En Côte d'Ivoire, ce sont des travailleurs du secteur non structuré encore appelé secteur informel.

2.4.3. La Photocopieuse :

La photocopieuse est une machine qui met en oeuvre les procédés de reprographie en vue d'obtenir un phototype, un document appelé copie du document reprographié.

Placer une feuille sous le capot d'une photocopieuse, puis attendre quelques secondes... Un acte si banal qu'on ne se demande même plus comment cette reproduction se déroule. Il s'agit de réaliser des transferts de charges électriques pour attirer de l'encre sur une feuille de papier. Au coeur de la machine se situe un tambour constitué d'un matériau semi conducteur. Ce semi-conducteur à la particularité d'être électriquement résistant à l'état normal mais de devenir conducteur quand il est éclairé.

A l'intérieur d'une photocopieuse, un tambour chargé positivement reçoit de l'encre chargée négativement, qui sera ensuite attirée par une feuille blanche, enrichie en charges positives. Une photocopie se déroule en trois étapes.

2.4.3.1. Le principe de fonctionnement d'une Photocopieuse 

2.4.3.1.1. Le tambour est enrichi en charges positives ( "+"):

D'abord des charges positives sont créées sur ce tambour, relié à la terre, à l'aide d'une source de haute tension. A cet instant, comme le tambour n'est pas exposé à la lumière, il n'est pas un bon conducteur d'électricité et les charges s'y maintiennent : elles n'ont pas assez d'énergie pour migrer vers la terre. Seules les charges "+" non éclairées demeurent.

L'utilisateur place alors un document à photocopier au dessus de ce tambour. Aussitôt le capot refermé et le bouton "copie" pressé, un faisceau de lumière est envoyé sur le document. Là où la feuille est noire, une ombre est projetée sur le tambour. Là où la feuille est blanche, la lumière est réfléchie.

Image1 : schéma annoté d'une photocopieuse (source encyclopédie encarta 2002)

Cette lumière apporte juste assez d'énergie pour permettre aux charges de s'écouler vers la terre. C'est-à-dire que là où le papier est blanc, le tambour devient neutre. Tandis qu'aux zones noires (texte, images), il conserve ses charges.

Le matériau qui constitue le tambour est maintenant une copie de la feuille de papier, avec des charges à la place de l'encre. Il reste à imprimer son contenu sur une feuille de papier.

2.4.3.1.2. L'encre chargée négativement ( "-") est attirée par les charges positives ( "+")

Pour cela de l'encre en très fine poudre, le toner, est pulvérisée sur le tambour. Au passage, le bec qui propulse la charge négativement : les particules de carbone sont alors attirées par les régions du tambour chargées positivement, c'est-à-dire celles qui n'ont pas reçu de lumière.

Un nouveau faisceau de lumière permet ensuite aux charges positives qui subsistent sur le tambour, de partir à la terre, tandis que la charge négative des particules d'encre subsiste.

2.4.3.1.3. Le papier chargé positivement ("+") attire l'encre chargée négativement ("-")

Enfin, une feuille de papier vierge reçoit une charge positive importante et est ensuite mise en contact avec le tambour. Le papier (positif) attire donc l'encre (négative). Puis il est chauffé, ce qui fait fondre l'encre et la fixe sur le papier. Enfin, un balai élimine l'encre restante sur le tambour et le cycle peut recommencer.

2.4.3.2. L'exemple de photocopieuses:

1. Copieur Canon 6035

2. Copieur Canon GP 225

3. Copieur Canon GP 210

1

3

2

 
 

Copieur Canon GP 405

Copieur Canon 6020

Copieur Canon 6028

Copieur Canon 6030

5

1

3

2

4

Source : RMBS Gueddouar Service Importation Photocopieurs

1. Copieur Canon 1550 

2. Copieur Canon 6220

3. Copieur Canon 6216

4. Copieur Canon 6317

5. Copieur Canon 6330

 

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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo