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Libéralisation financière et intermédiation bancaire: le cas de la Côte d'Ivoire

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par Fidelia Beugre DAGO
Université de Cocody-Abidjan, UFR Sciences économiques et de Gestion, Programme PTCI - DEA-PTCI 2005
  

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III. DEUXIEME PARTIE

Dans cette partie, le modèle utilisé sera l'objet d'une analyse qui consistera essentiellement à présenter les variables et la méthode statique utilisée, d'une part, et l'interprétation des résultats de l'estimation, d'autre part.

CHAPITRE III : ANALYSE DU MODELE

Dans ce chapitre, nous présenterons les variables et la spécification du modèle économétrique, puis la méthode d'analyse.

III-1- Les variables, leurs définitions opérationnelles et

la spécification du modèle

III-1-1-Les variables et leurs définitions opérationnelles

Défini comme la diminution du coût de conversion d'un actif non liquide en un actif liquide (Baptiste Venet, 2000), le développement financier améliore la croissance de long terme de l'économie grâce à l'augmentation de la productivité marginale de l'investissement qu'il génère. .Du point de vu du développement financier (DF), nous étudierons l'évolution de l'épargne et du financement bancaire de l'économie.

Nous croyons que leurs choix tiennent au fait que ces indicateurs contiennent les informations suffisantes à l'appréciation du développement financier dans les PVD en général, et particulièrement en Côte d'Ivoire.

III-1-1-1- Présentation des variables expliquées

Selon Demetriades et Luintel (1997), Demetriades et Hussein (1996a) nous utiliserons le ratio Dépôt bancaire (dépôt à vu et à terme) sur le produit intérieur brut, pour analyser l'évolution de la mobilisation de l'épargne. Ce ratio noté LDBP, nous permettra d'observer la capacité des banques à mobiliser les dépôts dans un environnement financier segmenté.

L'indicateur du financement de l'économie a été choisi parmi les mesures standard proposées par King et Levine (1993). Il se rapporte essentiellement au financement bancaire. Cet indicateur noté LFBP englobe le financement du secteur privé et le financement du secteur public. LFBP représente la somme des créances fournie par le système bancaire à l'économie, le tout rapporté au PIB.

III- 1-1-2- Présentation des variables de contrôle

Les variables de contrôle que nous utiliserons sont une mesure du développement économique, les taux d'intérêt, l'indicateur de l'option de politique financière, un indicateur qui mesure la dégradation du portefeuille bancaire, un indicateur d'instabilité sociopolitique et en fin, un indicateur d'effet d'encaisse réelle.

La mesure du développement économique retenue ici est le produit intérieur brut réel par habitant, noté LPRH. Cet indicateur montre de façon générale l'évolution du revenu des populations et leur capacité à accéder au bien être. Cet indicateur montre donc le rôle du revenu dans la décision d'épargner. Le signe attendu du coefficient est positif.

Quant aux taux d'intérêt, le taux créditeur réel (TCRE) a été retenu pour l'analyse de l'évolution des dépôts bancaires. Le taux d'intérêt constitue le principal déterminant de l'épargne chez les classiques (Tchétché, 1995). Dans cette optique, le taux d'intérêt apparaît comme la rémunération du transfert temporaire du pouvoir d'achat. L'agent économique qui réalise une épargne à la période t se prive de la consommation présente.

La libéralisation financière permet d'augmenter le taux d'intérêt en terme réel, ce qui est susceptible d'encourager l'épargne si l'effet substitution domine l'effet revenu. Le signe attendu du coefficient est positif. Concernant la rémunération des créances bancaires le taux débiteur réel (TDRE) est le mieux indiqué. Nous n'avons pas préféré le taux du marché monétaire parce que selon Diop (1998), ce dernier n'exerce pas d'effet statiquement significatif à long terme sur les taux d'intérêt débiteur de l'UEMOA. Pour transformer les taux d'intérêts nominaux en taux réels, nous avons utilisé la formule suivante : , avec î le taux d'intérêt réel.

Nous avons alors î= {TCRE ; TDRE} avec i le taux d'intérêt nominal, ð le taux d'inflation.

Le choix des taux d'intérêt met en évidence l'impact indirect de la libéralisation financière sur l'intermédiation bancaire.

Analysé sous l'angle de la politique financière contrainte, l'indice de politique financière (IPF) mesurant l'impact direct de libéralisation financière sur le développement financier peut être considéré comme un indicateur de l'efficacité des banques dans leur rôle d'intermédiaire. Cet indicateur tente aussi de quantifier le niveau de l'ensemble des mesures directes de politique financière libérale mises en place par des autorités monétaires. En effet, suivant Courakis (1984), Demetriades et Luintel (1996) montrent que les banques en position de monopole et soumises par exemple à un taux d'intérêt créditeur fixe sont contraintes de s'y prendre autrement pour accroître leurs fonds prêtables (ouverture de nouvelles agences, publicité etc.). King et Levine (1993 b) présentent un impact direct négatif en montrant que les impôts sur les services financiers affectent les innovations financières proposées par Pagano (1993). Bandiera et al (2000), analysant l'impact de la libéralisation financière sur l'épargne dans huit pays en développement, trouvent que la libéralisation financière a eu un impact direct positif.

En effet, la libéralisation financière a pour but de développer et d'approfondir le système financier par rapport à la situation de répression financière où le système financier est administré. Le développement financier et l'approfondissement financier (output) peuvent être considérés comme le résultat des politiques de libéralisation financière (input).

En ce qui concerne la Côte d'Ivoire l'indicateur de l'option de politique financière noté IPF, est construit également suivant la méthodologie proposée par Demetriades et Luintel (1997). Cette méthode consiste à élaborer un indicateur d'orientation de la politique financière en utilisant la technique de l'Analyse en Composante Principale (ACP) (voir le chapitre II). Selon la méthode de codification binaire, onze mesures qualitatives (voir annexe II) de politique financière ont été transformées en variables quantitatives. Dès lors, pour chaque mesure de politique financière, on affecte la valeur 1 lorsque l'administration par les autorités monétaires de la variable est effective, et 0 lorsque la mesure est libéralisée (voir annexe 2). Par exemple, concernant les taux d'intérêt créditeur, on attribue la valeur 1 à la période durant laquelle il y'a eu des taux planchers et 0 lorsque la rémunération de l'épargne n'est plus soumise à la mesure. Une évolution ascendante indique une répression financière et le cas échéant, une libéralisation financière.

Graphique 1 : l'évolution de l'indice de politique financière

Source : nos calculs

En générale, le risque d'instabilité sociopolitique, est contenu dans le calcul de l'ICRG (International Country Risque Guide). En effet, l'ICRG est un indice synthétique de plusieurs types de risque. Cet indice met en évidence la capacité et la volonté des pays à honorer leurs obligations financières, et surtout donne une idée du risque attaché aux investissements et aux financements bancaires. Nous croyons que le système bancaire considère l'évolution de cet indicateur, qui d'ailleurs s'est dégradé ces dernières années.

Pour des raisons simplificatrices et en absence d'une longue série de l'ICRG pour la Côte d'Ivoire, nous construisons un indice de risque d'instabilité sociopolitique. Nous avons donné la valeur « 0 » aux années de stabilité sociopolitique et la valeur « 1 » aux années d'instabilité sociopolitique. La valeur « 2 » a été donnée aux années de grande instabilité sociopolitique. En effet, la valeur « 0 » a été affectée à la période 1970-1989. Avec l'avènement du multipartisme en 1990, la société ivoirienne a amorcé une phase d'instabilité sociopolitique récurrente. La valeur « 1 » a donc été affectée à la période 1990-1999. La valeur « 2 », par contre a été affectée à la période 2000-2003, compte tenu des différentes manifestations sociopolitiques violentes et surtout de la partition du territoire ivoirien. D'après cette construction, le signe du coefficient devrait être négatif.

Nous retenons l'inflation comme variable. Le taux d'inflation ( Ð) est mesuré par l'indice de prix à la consommation. Il agit sur l'épargne, à travers l'effet d'encaisse réel, qui s'exprime par le comportement des individus qui cherchent à compenser l'érosion de leur patrimoine lorsque l'inflation s'accélère. En effet, pour les économistes classiques, il existe un comportement de reconstitution des encaisses réelles qui inciteraient les ménages à préserver le pouvoir d'achat de leurs économies et donc à épargner davantage dans un contexte inflationniste. Pour d'autres (les keynésiens), ce même contexte les inciterait à la consommation, soit qu'ils anticipent des hausses de prix de plus en plus fortes, soit qu'ils considèrent inutile de conserver par devers eux des liquidités qui se déprécient.

Le taux d'inflation a été approximé par le taux d'inflation actuel pour la simple raison que la Côte d'Ivoire appartient à la zone UEMOA, zone de faible inflation (Eboue, 99). Dès lors, nous considérons à ce titre les anticipations d'inflation comme statique.

L'indicateur retenu pour mesurer la qualité des crédits est le taux brut de dégradation du portefeuille des banques. Il est défini comme le rapport entre les créances irrécouvrables bancaires et le total des crédits bancaires. Les créances irrécouvrables sont la somme des crédits impayés et immobilisés (c'est-à-dire dont au moins une échéance est impayée depuis moins de 6 mois), des crédits douteux et litigieux (c'est-à-dire dont au moins une échéance est impayée depuis plus de 6 mois). Cet indicateur de risque traduit la probabilité moyenne de défaut des clients bancaires. Nous l'utilisons comme une variable Proxy pour mesurer la capacité et la fiabilité du système d'information des banques. Il faut souligner que la question des créances irrécouvrables a fait l'objet de nombreuses analyses, notamment sous l'égide de la BM, surtout lorsque leur niveau a atteint dans plusieurs pays en développement, un stade proprement alarmant, pour reprendre les propos de Fry (1995). Amable et Châtelain (1995) montrent que l'efficacité de l'intermédiation bancaire dépend entre autres, de l'aversion pour le risque des ménages, des coûts de fonctionnements liés au contrôle du système financier, des coûts liés aux problèmes d'agence et des inerties liées à l'imperfection du marché du crédit. Par ailleurs les créances bancaires irrécouvrables constituent la problématique centrale de l'étude de Keeton (1999), qui porte sur les Etats-Unis. Toutefois, l'optique prise limite l'analyse aux rapports entre, d'une part, l'accélération du rythme des crédits bancaires aux entreprises commerciales et industrielles, et, d'autre part, le taux d'accumulation des pertes sur ces créances. L'auteur montre que cette relation est positive si seulement si la source d'une croissance rapide des prêts bancaires est un mouvement de la courbe d'offre de crédits. Il faut toute fois noter qu'un niveau élevé du taux de dégradation du portefeuille des banques dans un système bancaire peut être un signe de la fiabilité douteuse du système d'information. Dans le cas de la Côte d'Ivoire, nous mettons en évidence la fiabilité et la capacité du système d'information des banques à travers l'impact du taux brut de dégradation du portefeuille des banques sur le financement bancaire.

Graphique II : évolution du taux de dégradation du portefeuille des banques

Source : nos calculs

III-1-2- La spécification du modèle économétrique.

Nous présenterons d'abord le modèle puis la méthode d'analyse.

III-1-2-1- Présentation du modèle

Le modèle économétrique général utilisé dans le schéma présenté par Demetriades et Luintel (1996), Arestis et Demetriades (1997) est le suivant :

Avec DF, un indicateur de développement financier;

DE, un indicateur de développement économique;

TI, les taux d'intérêt;

IPF, l'indicateur de politique financière ;

Ut, le terme de l'erreur.

Le L placé devant les variables traduit l'utilisation du logarithme népérien.

Le point commun des thèses sur la théorie de la libéralisation financière est le fait de prendre en compte les caractéristiques de chaque économie et la structure des systèmes financiers dans la formulation des politiques financières. Compte tenue de nos hypothèses et de la définition opérationnelle de notre spécification en nous appuyant sur celui de Bandiera et alii (2000). Nous avons donc deux équations :

-D'une part, celle qui met en évidence l'impact indirect de la libéralisation

financière sur la mobilisation des dépôts bancaires ou l'épargne

financière ;

Avec LDPB, le logarithme du ratio Dépôt bancaire (dépôt à vu et à terme) sur le produit intérieur brut ;

LPRH, le log du produit intérieur brut réel par habitant ;

TCRE, le taux d'intérêt créditeur réel ;

IPF, le log de l'indicateur de politique financière ;

Ð, le taux d'inflation ;

-D'autre part, celle qui met en évidence l'impact direct de la libéralisation financière sur le financement bancaire de l'économie et qui met en évidence l'impact de la dégradation du portefeuille des banques sur le financement bancaire.

Avec LFBP, le log de l'indicateur de développement financier relatif au financement bancaire :

LPRH : le log du produit intérieur brut réel par habitant :

TDRE, le taux débiteur réel bancaire ;

LCRI, le log de l'indicateur de dégradation du portefeuille bancaire ;

IPF, le log de l'indicateur de politique financière ;

LINSTA, le log de l'indicateur d'instabilité socio-politique ;

Ut, le terme de l'erreur.

III-2- La méthode d'analyse

La méthode d'estimation économétrique est celle des MCO (Moindres Carrés Ordinaires).Notre échantillon se portera sur des séries statistiques qui recouvrent 33 années (1970-2003). La collecte des données s'est faite auprès des institutions telles que la BCEAO, l'INS (Institut National de la Statistique), la commission bancaire de l'UEMOA. Pour l'application de la régression, nous utiliserons Eviews 4.1 qui est un logiciel disponible à cet effet. L'estimation de telles équations par les MCO, nécessite l'application de certains tests.

III-2-1- Présentation des tests économétriques

Dans cette section, nous analyserons les différents tests économétriques qui nous permettrons d'effectuer une bonne estimation de nos différents coefficients.

III-2-1-1- Multicolinéarité et ordre d'intégration des variables.

Il s'agira ici de faire le test de multicolinéarité, puis celui de racine unitaire.

III-2-1-1-1-Test de multicolinéarité

Le test de multicolinéarité entre les variables explicatives des modèles vise à faire une meilleure sélection des variables. En effet l'existence d'une multicolinéarité entre les variables peut avoir trois principales conséquences (bourbonnais, 1998) :

- une augmentation de la variance estimée de certains coefficients.

- Une instabilité des estimateurs des coefficients des moindres carrés, dans la mesure ou de faibles fluctuations concernant les données entraînerait de fortes variations des valeurs estimées des coefficients.

- Une singularité de la matrice (X'X) des variables explicatives en cas de multicolinéarité parfaite. L'estimation des coefficients estimés est alors impossible, et leurs variances sont infinies.

Pour la détection d'une éventuelle multicolinéarité, nous utiliserons le test de Klein (1962). Ce test consiste à comparer les coefficients de détermination y de chaque équation de long terme estimée aux coefficients de corrélation simple (Xi ;Xj) des variables explicatives. Si (Xi ;Xj) alors on conclut qu'il n'y a pas de présomption de multicolinéarité (Y étant la variable dépendante et Xi, Xj les variables explicatives).

III-2-1-1-2- L'ordre d'intégration des variables

III-2-1-1-2-1- Analyse de la stationnarité

Le test de ADF (Augmented Dickey-Fuller) est le plus souvent celui qui est utilisé pour l'analyse de la stationnarioté des variables. Selon plusieurs auteurs (Engle et Granger ,1987) ; Engle et Yoo (1987)), pour faire le test ADF, il faut considérer individuellement chaque variable en faisant une régression de cette variable par rapport à ses valeurs retardées. Ainsi, par exemple si Xt est une variable, on fait la régression suivante :

Le test ADF consiste à vérifier l'hypothèse nulle Ho selon laquelle b1= 0 contre l'hypothèse alternative H1 : b1> 1 (absence de racine unitaire). D'après Engle et Yoo (1987), cette hypothèse nulle est rejetée si la pseudo statistique t résultant de l'équation nulle est inférieure à la valeur absolue de la valeur critique. Autrement dit,

- si la valeur de l'ADF test statistique est supérieure à la valeur critique au seuil á choisi, on accepte H0 c'est-à-dire que la série admet une racine unitaire. Ceci équivaut à dire que la série n'est pas stationnaire ;

- si la valeur de l'ADF test statistique est inférieure à la valeur critique au seuil á choisit, on rejette H0, c'est-à-dire que la série n'admet pas une racine unitaire. Ceci veut dire que la série est stationnaire.

b- Analyse de la cointégration

La cointégration permet de vérifier l'existence d'une relation de long terme entre les variables du modèle. Deux méthodes sont utilisées, à titre comparatif, pour tester la cointégration des variables, notamment celle de Engle et Granger (1987) et celle de Johansen (1988). Dans notre étude nous utiliserons celle de Johansen (1988)

La méthode de Johansen

Le test de cointégration développé par Johansen (1988) et appliqué par Johansen et Juliesus (1990) utilise la méthode du maximum de vraisemblance pour déterminer la présence de vecteurs cointégrants dans les séries stationnaires. La méthode de Johansen établit les séries non stationnaires comme un vecteur autorégressif (VAR) :

ÄXt = c+ Ói ÄXt-i + Ët-1 + ït

Ou est un vecteur de variable non stationnaires (en niveau) et c le terme de la constante. La matrice d'information entre les variables Ë est décomposée de sorte que Ë = á â', á étant la matrice des coefficients d'ajustement et â la matrice des vecteurs cointégrants. La constance est introduite pour capturer les caractéristiques de tendances des séries testées.

Cette méthode permet de détecter le nombre de vecteurs cointégrant et de tester leur significativité. L'existence d'un ou de plusieurs vecteurs significatifs indique alors la présence d'une relation stable de long terme.

III-2-2- Les tests de validation du modèle

Cette série de tests comprend les tests de normalité, d'hétéroscédasticité, d'autocorrélation des erreurs.

III-2-2-1- Test de normalité

Le fait de savoir si les erreurs de notre modèle suivent une loi normale se vérifie par le test de Jarque- Bera (J-B). La statistique J-B suit, sous l'hypothèse de normalité, une loi du Khi- Deux à deux degré de liberté. Ainsi, on accepte, au seuil de 5 % l'hypothèse de normalité si J-B < 5,99 ou si Probabilité > 0,05.

III-2-2-2-Test d'hétéroscédasticité

En présence d'autocorrélation, l'estimateur des MCO est sans biais, mais n'est plus à variance minimale. A ce niveau, c'est le test de White qui a été effectué sur notre modèle. Il ressort de ce test qu'il n'existe pas de problème d'heteroscedasticité puisqu'il suffit que Probabilité soit supérieur à 5 %.

III-2-2-3-Test d'autocorrélation

En présence d'autocorrélation, les conséquences sont les mêmes puisque lorsque le modèle est hétéroscédastique, les MCO sont sans biais mais pas à variance minimale. Ici, on adopte le test de Durbin-Watson. Celui-ci nous indique qu'il existe une autocorrélation des erreurs.

Pour corriger l'autocorrélation, on utilise la méthode de Cochrane Orcutt

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius