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Contribution à  l'étude de l'évapotranspiration sur le bassin de la donga au bénin: comparaison du bilan d'énergie de 3 périodes de 15 jours.

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par Ossénatou MAMADOU
Université d'Abomey-Calavi - DEA Energie et Environnement 2009
  

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CHAPITRE 1

MEsuRE DEs TERMEs Du BiLAN

D'ÉNERGiE

Le climat détermine la structure et le fonctionnement des écosystèmes essentiellement à travers les variations de température, des pluies et de rayonnement solaire. Il influence aussi l'état hydrique et thermique du sol. Le sol et l'atmosphère forment ainsi un système couplé : chaque composante influence l'état et l'évolution des autres composantes a travers différents mécanismes. Ces interactions ont lieu a des échelles de temps allant de quelques secondes a des millions d'années. Dans la suite de ce document, on s'intéresse particulièrement aux interactions entre la surface du sol et l'atmosphère sur une superficie de quelques hectares et a leurs variabilités saisonnières.

1.1 Le bilan d'energie dans la Couche Limite Atmospherique (C.L.A)

Le terme de couche limite a été introduit par Prandtl [10], qui étudiait les propriétés d'écoulements fluides de faible viscosité a proximité d'une limite solide. Dans le contexte atmosphérique, la couche limite est la couche d'air directement en contact avec la surface de la terre, et au sein de laquelle les effets de la surface (frottement, réchauffement et refroidissement) sont ressentis a des échelles de temps inférieures a la journée, et dans laquelle d'importants flux de quantité de mouvement, de chaleur et de matière sont entretenus par des mouvements turbulents. Elle se subdivise en deux couches : la couche d'Ekman et la couche limite de surface (Figure 1.1). C'est la couche limite de surface située dans les premiers mètres au dessus de la surface du sol qui nous intéresse dans notre étude. Cette couche

est la partie de la CLA qui est directement en contact avec la surface terrestre. Elle est encore appelée sous couche a flux constants car c'est la couche dans laquelle les variations des flux selon z sont inférieures a 10%.

FIG. 1.1 Schéma montrant les différentes parties de la couche limite atmosphérique.

L'énergie qui parvient au sol provient du soleil sous forme de rayonnement. Le bilan d'énergie au travers de la surface du sol exprime que la somme des flux est nulle au niveau de cette surface (Eq 1.1).

Rn -- G -- H -- LE = 0 (1.1)

oi Rn est le rayonnement net, G le flux de chaleur dans le sol, H le flux de chaleur sensible et LE le flux de chaleur latente.

Dans les sections suivantes, chaque terme du bilan d'énergie est défini.

1.2 Le rayonnement net Rn

Le rayonnement net Rn est la quantité d'énergie radiative disponible a la surface terrestre. Il représente le bilan des rayonnements incident et réfléchi de courtes longueurs d'onde et des rayonnements grandes longueurs d'onde incident et réfléchi ou émis par la surface [111. Les courtes longueurs d'ondes appartiennent au domaine du visible et du proche infrarouge tandis que les grandes longueurs d'ondes sont celles de l'infrarouge thermique. Le bilan radiatif de la surface terrestre s'écrit alors :

Rn = Swin - Swout + Lwin - Lwout (1.2)

oii Swin est le rayonnement incident de courtes longueurs d'onde, Swout est le rayonnement réfléchi de courtes longueurs d'onde, Lwin le rayonnement incident de grandes longueurs d'onde (venant des nuages et de l'atmosphère) et Lwout le rayonnement réfléchi et émis par la terre en grandes longueurs d'onde.

Sur les stations de mesure, les flux radiatifs sont mesurés a l'aide de capteurs hémisphériques (qui mesurent le rayonnement provenant de tout l'hémisphère). Les quatre composantes du rayonnement net sont directement mesurées a l'aide d'un bilanmètre CNR1 de la marque Kipp & Zonen qui est composé de 2 pyranomètres CM3 (courtes longueurs d'onde 0.3um < A < 3um) et de 2 pyrgéomètres CG3 (grandes longueurs d'onde 5um < A < 50um). Les spécificités des capteurs sont décrites dans un tableau en annexe 2.

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