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Contribution à  l'étude de l'évapotranspiration sur le bassin de la donga au bénin: comparaison du bilan d'énergie de 3 périodes de 15 jours.

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par Ossénatou MAMADOU
Université d'Abomey-Calavi - DEA Energie et Environnement 2009
  

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Introduction générale

La question de la ressource en eau est d'une importance capitale en Afrique de l'Ouest. En effet, les économies de la plupart de ces pays reposent sur l'agriculture et sont donc tributaires des pluies. Deux épisodes de sécheresse (en 1972-1973 et en 1984-1985) au Sahel ont eu un impact sur la ressource en eau a l'échelle de la région Ouest-Africaine et des conséquences dramatiques pour les populations. Les observations montrent en effet qu'une baisse du régime pluviométrique entraIne une chute deux a trois fois plus importante [1; 2; 31 du débit des fleuves et asséche certains cours d'eau. Pour tenter de comprendre de tels épisodes climatiques et leurs impacts, il importe de bien connaItre le cycle de l'eau, a toutes les échelles spatiales et temporelles. Dans ce contexte, la communauté scientifique soutenue par les organismes internationaux a mis en place un ambitieux programme trans-disciplinaire et multi-échelles le programme AMMA (Analyse Multidisciplinaire de la Mousson Africaine). Il vise a documenter la variabilité climatique associée a la mousson Ouest-Africaine en vue de comprendre les interactions océan-atmosphère-continent. Trois sites de méso-échelle échantillonnent le gradient éco-climatique en climat semi-aride (Mali, 300 mm), sahélien (Niger, 600 mm) et soudanien (Bénin, 1200 mm) depuis 2001.

Les flux d'évapotranspiration interviennent a la fois dans les bilans d'eau et d'énergie. Ils sont un élément incontournable pour l'étude des échanges entre l'atmosphère et le cycle hydrologique mais encore très peu documentés. C'est pourquoi, au Bénin, l'observatoire AMMA-CATCH en collaboration avec le projet Ouémé-2025 ont décidé de s'associer afin de mieux comprendre le fonctionnement de l'interface surface - atmosphère en zone soudanienne ainsi que, pour documenter les flux d'évapotranspiration. Des stations de mesure de flux ont été donc installées sur trois couverts végétatifs dans la Donga (586km2) représentatifs de la zone [41. La première est située sur une jachère herbeuse a Nalohou, la seconde, a Belle-

foungou est située sur une forêt claire a isoberlinia et la dernière a Bira, est située dans une savanne arbustive. Ce réseau de mesure va permettre une quantification plus fiable du bilan hydrologique dont les flux d'évapotranspiration sont le terme principal [5; 6; 7].

Nos travaux de DEA ont porté sur deux de ces stations Nalohou et Bellefoungou et se sont déroulés dans le cadre du projet Ouémé-2025.

Au cours de ces dernières années, les méthodes de mesure des flux turbulents ont été beau-coup développées. Aujourd'hui, la méthode d'eddy covariance est considérée comme la méthode standard de mesure de flux de surface [81. Dans cette méthode, les flux turbulents sont calculés directement comme la covariance entre les fluctuations de la composante verticale de la vitesse du vent et les fluctuations d'un terme scalaire (température, humidité, concentration de CO2) [91. Il s'agit donc de mesures directes de la turbulence utilisées pour obtenir les flux de surface. Cette méthode permet de mesurer a l'échelle de quelques dizaines a quelques centaines de m2, le flux de chaleur latente en W.m-2 qui est lié a l'évapotranspiration réelle (ETR) en mm.j-1.

Notre travail consiste donc a utiliser cette méthode pour estimer l'ETR.

L'objectif visé dans cette étude est de caractériser la variabilité du bilan d'énergie de ces deux types de végétation durant trois périodes clefs de leur cycle annuel la saison sèche en Janvier, la saison des pluies en Juillet et la période de transition entre saison des pluies et la saison sèche en Novembre. Pour cela, nous présentons d'abord dans le chapitre 1 les méthodes d'obtention des flux d'énergie a la surface. Il développe aussi les corrections appliquées aux données d'eddy corrélation ainsi que les critères de validation de ces données.

Le deuxième chapitre situe la zone d'étude et caractérise les périodes d'étude. Cette caractérisation s'appuie sur une année complète de données météorologiques issues de la station de Nalohou. Nous comparerons ensuite dans ce chapitre, les cycles journaliers des deux stations entre elles durant les trois (3) périodes définies plus haut.

Le chapitre 3 expose les résultats. On y compare d'abord les résultats des méthodes de calcul du flux de chaleur a la surface du sol. Ensuite, la qualité des données d'eddy corrélation

est validée selon 2 approches (a) la détermination des critères des caractéristiques intégrales de turbulence développés dans le chapitre 1 et (b) la fermeture du bilan d'énergie. Un regard sera porté sur le cycle journalier (variation temporelle) des flux de chaleur sensible et de chaleur latente sur les deux sites (variation spatiale) et la corrélation entre ces flux sera dégagée.

Ce travail sera conclu par un chapitre de synthèse dans lequel les perspectives envisagées seront présentées.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery