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Contribution des reboisements de mangrove du delta du saloum (sénégal) à la séquestration de carbone atmosphérique: cas des villages djirnda et sanghako

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par Ralph Mercier DEGUE-NAMBONA
Université Cheikh Anta Diop - DEA Sciences de l'Environnement 2007
  

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F.2 Discussion sur la séquestration de carbone et les régressions allométriques :

En raison de l'étroite relation entre la production de matière végétale d'un écosystème et sa séquestration de carbone, l'analyse de la productivité des reboisements de mangrove des sites de Djirnda et Sanghako est directement liée à l'analyse de leur séquestration de carbone à travers la relation de séquestration du GIEC (2008) qui est : C=biom.(sèche)×0,5.

Cependant, l'âge la superficie et l'état des plantations constituent des facteurs important de la productivité végétale et donc de la séquestration de carbone atmosphérique. Ceci explique la faiblesse de la séquestration des plantations de Sanghako par rapport à celles de Djirnda.

Les séquestrations nettes au niveau des plantations de Djirnda et Sanghako ne sont pas loin de la séquestration nette annuelle par unité de surface des peuplements naturels de mangrove de la RBDS calculée par JICA/JAFTA (2005) qui est d'environ 1 tonne/ha/an. Ceci témoigne de la grande productivité végétale des plantations de mangrove malgré leur faible superficie et leur jeunesse.

La recherche des régressions est beaucoup plus réussie au niveau des plantations de Djirnda qu'au niveau de celles de Sanghako en raison de l'effectif des individus prélevés (plus de 150 observés à Djirnda contre 10 à Sanghako), de la superficie des plantations, de leur âge et de leur degré de dégradation.

En terme de régression linéaire simple, les modèles de Sanghako présentent en général de bons coefficients de détermination surtout au niveau de celle de 2000 sauf en 1999 où le coefficient le plus élevé est inférieur à 0,50. Cette tendance pourrait être inversée avec l'augmentation du nombre des observations au niveau de la plantation de 2000, car une régression avec trois observations ne puisse être significative au sens statistique des termes. Cependant, les régressions linéaires simples au niveau du site de Djirnda ne présentent pas de bonnes caractéristiques notamment en termes de coefficients de détermination sauf la HT qui apparaît comme un assez bon régresseur par rapport aux autres, notamment au niveau des plantations 2003 écartement 25/25 et 2005 écartement 50/50.

En termes de régressions linéaires multiples, les modèles de Djirnda contrairement à ceux de
Sanghako présentent tous une bonne liaison entre la productivité végétale et les paramètres
dendrométriques (régresseurs) mais, leur degré d'explication varie d'une plantation à une

autre et n'atteignant pas 90%. Ceci rend critique la validation de certains modèles mais témoigne de la singularité des peuplements de mangrove.

Au plan d'inventaire, l'ordre d'observation des individus n'enfreigne en rien sur les résultats de l'étude et ce pour la plupart des plantations de Djirnda et de Sanghako, comme en témoigne leur valeur de la statistique de Durbin-Watson, ce qui laisse quasiment sans biais leur plan de sondage.

D'autre part, une étude comparative en termes d'explication des modèles de régression avec les résultats de l'étude de Moussa Na Abou (2004) traitant de la séquestration de carbone et des régressions allométriques des haies vives des systèmes agroforestiers de Sébikotane, révèle qu'il ne peu avoir de bonne explication aux régressions curvilinéaires notamment aux régressions polynomiales. En d'autres termes, ceci signifie qu'alors que tous les termes des équations des modèles linéaires ont une signification, ceux des modèles non linéaires notamment polynomiale n'ont pas nécessairement de signification à l'exemple du choix des degrés des polynômes qui malgré tout joue considérablement sur la valeur des coefficients de détermination. Enfin, cette difficulté d'interprétation des équations de Sébikotane laisse comprendre que le choix d'un type de régression pour une étude donnée ne doit pas être orienté uniquement par la recherche de grande valeur de coefficient de détermination mais plutôt par sa facilité à se prêter à l'interprétation car l'objectif principal de la recherche des régressions est de montrer clairement la contribution de chaque régresseur au modèle défini.

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