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Contribution des reboisements de mangrove du delta du saloum (sénégal) à la séquestration de carbone atmosphérique: cas des villages djirnda et sanghako

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par Ralph Mercier DEGUE-NAMBONA
Université Cheikh Anta Diop - DEA Sciences de l'Environnement 2007
  

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E.2.4 Dynamique du carbone des plantations :

Les plantations de Sanghako présentent un scénario de base d'une production de biomasse presque nulle en raison du fait qu'elles sont implantées dans une tanne ne contenant quasiment pas de biomasse au départ. La dynamique du carbone des plantations de Sanghako n'est pas très appréciable en raison de leur altération par les mauvaises conditions de la station telles que : l'attaque des insectes qui accroît la mortalité des sujets et les aléas climatiques qui augmentent la salinité de l'eau et de la vase. En outre, le manque d'analyse du degré d'organisation des populations du village et l'abandon de la poursuite et de suivi des reboisements de mangrove ne peuvent encourager le développement d'éventuels projets MDP. Cependant, l'intervention de JICA/JAFTA dans la zone notamment à Médina Sanghako peut présager une prise de conscience des populations en matière de reboisement et de lutte contre les effets des changements climatiques.

F. DISCUSSIONS

Les discussions portent sur l'état des plantations, la séquestration de carbone et la dynamique du carbone des plantations. A l'issue de ces discussions seront comparés les résultats du site de Djirnda à ceux de Sanghako avant de les rapprocher aux résultats obtenus au cours d'autres études antérieures afin d'apprécier la contribution des résultats de cette étude en termes de production de matière végétale et de séquestration de carbone.

F.1 Discussion sur l'état des plantations :

Le site de Djirnda tout comme celui de Sanghako sont implantés non loin des villages (environ 2 km pour Djirnda et 1 km pour Sanghako). Les plantations présentent des superficies différentes les unes des autres. La superficie totale des plantations de Djirnda (1,62 ha y compris celle de 2007) est onze fois plus grande que celle de Sanghako (0.14 ha), ce qui fait que les plantations de Djirnda malgré leur jeune âge (âge moyen de 3,5 ans) séquestrent plus de carbone atmosphérique que celles de Sanghako âgées en moyenne de 7,5 ans.

Les principales caractéristiques de la dynamique comme la densité et la régénération naturelle révèlent que les plantations de Djirnda sont plus dynamiques que celles de Sanghako. Aussi, certaines caractéristiques de l'écologie du milieu comme la présence dans les plantations d'autres formes de vie (crevettes, huîtres, nids d'oiseaux, abeilles etc.), ainsi que la présence sur la plupart des plantes des propagules, des racines échasses et des fleurs montrent qu'il y a une tentative de mise en place d'un climax au niveau de ces sites.

Comparativement aux résultats de l'étude de Diédhiou (2006) sur le suivi évaluation des reboisements de mangrove de la RBDS commandité par l'UICN, les résultats sur l'état des plantations de djirnda et de Sanghako s'accordent plus ou moins bien malgré leur différence en termes d'approche, de démarche et d'objectif poursuivi. Ceci confirme l'exactitude des résultats et rassure sur le choix des démarches et des méthodes retenues au cours de cette étude. Mais aussi, un rapprochement avec les résultats de Ndour (2005) au plan de la dynamique des peuplements naturels de mangrove de la RBDS montre que les reboisements présentent des avantages significatifs au plan de densité vis-à-vis des massifs naturels (densité comprise entre 1500 à 3600 pieds/ha). Ceci pourrait s'expliquer par le fait que l'écartement des plants des reboisements est fixé par l'homme alors que celui des massifs naturels est

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commandé par la loi des marrées mais aussi les conditions du milieu qui déterminent la croissance développement des plantes.

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