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Contribution des reboisements de mangrove du delta du saloum (sénégal) à la séquestration de carbone atmosphérique: cas des villages djirnda et sanghako

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par Ralph Mercier DEGUE-NAMBONA
Université Cheikh Anta Diop - DEA Sciences de l'Environnement 2007
  

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E.2.3 Stocks de carbone :

La séquestration de carbone à l'hectare au niveau des plantations de Sanghako est appréciable malgré leur dégradation, elle est tributaire des quantités de biomasse sèche des plantations mais ne traduit pas leur séquestration exacte car dépendant de la superficie réelle des plantations. En outre, les quantités de biomasse varient d'une plantation à une autre et dépendent de plusieurs facteurs entre autre l'âge, l'écologie des milieux et les conditions climatiques de la zone. L'analyse comparative des quantités de biomasse (voir tableau N° 16) par hectare des plantations révèle que la plantation de 1999 présente une biomasse sèche d'environ deux fois supérieure à celle de 2000 qui est de 26.9 t/ha. En raison de l'étroite relation de proportionnalité entre le carbone atmosphérique séquestré et la quantité de biomasse sèche, la plantation de 1999 séquestre environ deux fois la quantité de carbone séquestré à l'hectare en 2000.

Cependant, la différence de superficies des plantations a fait que celle de 1999 présente une quantité de biomasse nette six fois supérieure à celle de 2000 qui est de 0.538 tonnes, ce qui conduit indubitablement à une séquestration nette de carbone atmosphérique aussi six fois supérieure à celle de 2000 (0.269 tonnes de carbone). La faible quantité de biomasse nette de la plantation de 2000 notamment sa faible capacité de séquestration de carbone par rapport à celle de 1999 pourrait s'expliquer par son âge mais surtout son état de dégradation.

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Tableau 20 : Tableau 20 : Biomasses et Stock de carbone (Sanghako).

Années

Biomasses fraiches t/ha

Biomasses sèches t/ha

carbone séquestré
t/ha

carbone net séquestré
(tonnes)

1999

91,570

51,103

25,551

3,066

2000

52,740

26,900

13,450

0,269

Total

3,335

Au plan de séquestration par partie des plantes (voir le tableau N° 17 ci-dessous), les troncs (fûts et racines échasses) séquestrent plus de carbone que les feuilles et branches confondues. Au niveau de la plantation 2000, les troncs séquestrent trois fois plus de carbone que les feuilles et branches confondues. Les feuilles séquestrent quant à elles plus de carbone que les branches malgré leur taux d'humidité supérieur. Les branches apparaîtraient donc comme la partie des plantes la moins contribuable en termes de séquestration de carbone atmosphérique. Cependant, cette tendance pourrait être inversée avec l'âge vu le mode de développement des palétuviers notamment des Rhizophora sp, qui développent beaucoup de branches chargées de racines échasses à l'âge de maturité.

Tableau 21 : Tableau 20 : R écapitulatif des stocks de carbone par partie des plantes.

PLANTATIONS

FEUILLES t carbone/ha

BRANCHES t carbone/ha

FUTS t carbone/ha

1999

5,583

4,541

15,427

2000

2,001

1,846

9,586

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