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Contribution des reboisements de mangrove du delta du saloum (sénégal) à la séquestration de carbone atmosphérique: cas des villages djirnda et sanghako

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par Ralph Mercier DEGUE-NAMBONA
Université Cheikh Anta Diop - DEA Sciences de l'Environnement 2007
  

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D.2 LE CADRE HUMAIN

D.2.1 LE PEUPLEMENT

BAILLON (1988) cité par NOUIDEMONA (2004) situe l'implantation des villages du delta
du Saloum entre la fin du 18ème siècle et le début du 19ème siècle. Historiquement les

différentes communautés rurales de la zone faisaient partie du territoire de Kaolack qui correspond au royaume du Saloum et quelques états indépendants ou vassaux. Le royaume s'étendait de Kaolack à Kaffrine et de Kaël au nord jusqu'au Rip au sud (DPS/RGPH, 1992). Le découpage administratif survenu en 1983 a scindé l'ancienne région du Sine Saloum en deux : Kaolack et Fatick.

Le choix de la zone pour la fondation des villages était en grande partie lié à la disponibilité des ressources naturelles indispensables au développement des activités socioéconomiques (NOUIDEMONA, 2004).

Les populations du delta du Saloum vivent principalement des retombées de l'agriculture, de la pêche, de l'élevage, mais aussi de la cueillette des produits de la mangrove (Arches, Bois, Huîtres etc.).

La composition ethnique principale de la zone est de 55% de Sérer, 30% des Wolof, 9,2% des Peul, 2,1% des Socé et 1,3% des Bambara (MEF, DPS 1992). Toutefois, il faut relever que la plupart des ethnies constitutives du Sénégal sont présentes dans la zone. La particularité du peuplement du delta du Saloum en termes de diversité ethnique et culturelle qu'en termes de dépendance vis-à-vis des ressources naturelles, confère à cette région un profil démographique très particulier comparativement aux autres régions du territoire national.

D.2.2 LE PROFIL DEMOGRAPHIQUE

La région administrative de Fatick couvre une superficie de 7.935 km2, soit 4,03% de la superficie du territoire national. Sa population était estimée en 1988 à 509.702 habitants (DPS/RGPH 1988). Au cours de la période 1976-1988, le taux moyen d'accroissement annuel était de 1,7%. Ensuite Sa population est passée de 610.520 habitants en 1997 (EDSIII), à 628.968 habitants en 2000, soit 6,9% de la population nationale. La densité est de 79 habitants par km2 en 2000 pour une moyenne nationale de 35 hab/km2. La population en majorité rurale est inégalement repartie suivant la distribution géographique des ressources naturelles.

L'analyse des résultats du RGPH de 1988 révèle une population très jeune. Environ 57,8% ont moins de 20 ans, 35,7% ont entre 20 et 59 ans et 6,5% ont plus de 60 ans. Ces jeunes ont tendance à migrer à cause de faibles perspectives qu'offre la gestion des ressources de la zone. Ces mêmes résultats situent le taux des femmes en âge de procréer (15-49 ans) à

41,5% de la population féminine de la région. Le taux d'accroissement moyen annuel de l'ordre de 1,7% est inférieur à la moyenne nationale estimée à 2,9%.

La dynamique de la population repose sur deux déterminants essentiels que sont les mouvements naturels et la migration. L'organisation socio-économique de la population du delta du Saloum à l'instar d'autres populations des zones rurales du Sénégal est fortement tributaire des ressources naturelles et de la clémence du climat.

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