WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Menaces et perspectives pour la préservation de la biodiversité de l'archipel Juan Fernà¡ndez (Chili)

( Télécharger le fichier original )
par Julien Vanhulst
Université Libre de Bruxelles - Master en sciences et gestion de l'environnement 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

1. Cadre juridique

« L'influence du mouvement international en relation avec le développement durable et la prise de conscience, dans certains secteurs, de la surexploitation des ressources naturelles et des problèmes de contamination associés au développement économique du pays, ont permis au thème environnemental de prendre de l'importance dans le débat national, et plus spécifiquement à partir des années 1980. » (Camus et Hajek, 1998)

1.1. Cadre national

En plus de différentes institutions ayant des objectifs de conservation des ressources naturelles et de l'environnement en général (SAG, CONAF, CONAMA, INIA), le Chili a inscrit l'environnement dans sa législation.

61 Année correspondant au retour à la démocratie après la dictature du Général Pinochet.

Schématiquement, par rapport au sujet de ce travail on peut distinguer les normes générales directement ou indirectement liées à l'environnement et les normes relatives aux 3 composantes de la biodiversité (Espinosa et Aqueros, 2000 ; OCDE et CEPAL, 2005) :

Certaines de ces lois-cadres ont une importance directe ou indirecte sur la gestion de l'archipel Juan Fernández dont la plus importante est sans doute la loi qui instaure le système de zones protégées (SNASPE). Pourtant, en ce qui concerne la biodiversité, le système juridique interne ne comporte pas de règles régissant de manière directe la diversité biologique. « Pour la diversité biologique, il n'existe pas de texte légal exclusif à cette fin mais une dispersion de normes, qui traitent des différentes composantes de la diversité biologique. » (Espinosa et Aqueros, 2000)

De plus « l'application des lois relatives à l'environnement a été la responsabilité de différentes entités publiques (voir figure 30), ce qui montre une prédominance de l'approche sectorielle. Bien que la CONAMA supervise l'adoption des réglementations environnementales, elle n'a pas un nombre suffisant d'inspecteurs pour mener à bien toutes les inspections nécessaires sur le terrain. [...] La CONAMA participe peu aux programmes relatifs à l'eau et à la diversité biologique appartenant à d'autres entités publiques, en particulier en ce qui concerne l'agriculture, la sylviculture, la pêche, la pisciculture et les travaux publics. » (OCDE et CEPAL, 2005)

<<Menaces et perspectives pour la préservation de la biodiversité de l'archipel Juan Fernández (Chili)»

Figure 30 : Entités publiques responsables du contrôle des normes environnementales
(sélection)

Source : Vanhulst, 2009, d'après OCDE ET CEPAL, 2005.

Les premières règles passées ici en revue sont des règles générales qui s'appliquent à l'environnement dans sa globalité, nous parcourrons ensuite quelques règles sectorielles.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote