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Menaces et perspectives pour la préservation de la biodiversité de l'archipel Juan Fernà¡ndez (Chili)

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par Julien Vanhulst
Université Libre de Bruxelles - Master en sciences et gestion de l'environnement 2009
  

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1.1.1. La constitution politique de la République.

Les fondements juridiques de l'environnement s'inscrivent dans l'article 19 N°8 de la Constitution de 1980 (largement amendée depuis) qui <<assure à toutes les personnes le droit de vivre dans un environnement non contaminé. C'est le devoir de l'Etat de veiller à ce que ce droit soit respecté et d'assurer la préservation de la nature. La loi pourra établir des restrictions spécifiques à l'exercice de droits ou libertés déterminées pour protéger l'environnement. »

La Constitution fait donc référence à la réglementation sur l'environnement en termes généraux, mais ne traite pas de la biodiversité de façon explicite.

1.1.2. Le Code Civil

<< Le Code civil poursuit une approche patrimoniale, axée principalement sur la protection de la propriété privée. La faune sauvage est considérée comme un bien qui << n'appartient à personne », mais que quiconque peut cependant s'approprier sans être propriétaire du terrain sur lequel elle vit. En ce qui concerne la flore, on entend que celle-ci est la propriété de celui à qui appartient le terrain sur lequel elle se situe. Rien n'est prescrit au sujet des écosystèmes et du capital génétique. » (Espinosa et Aqueros, 2000)

«Menaces et perspectives pour la préservation de la biodiversité de l'archipel Juan Fernández (Chili)» 1.1.3. La Ley de Bases del Medio Ambiente

La Ley de Bases del Medio Ambiente (CONAMA, 1994) est un des outils centraux de la gestion environnementale du Chili. Son premier article reprend l'article 19 N°8 de la Constitution et consacre le « droit de vivre dans un environnement non contaminé, la protection de l'environnement, la préservation de la nature et la conservation du patrimoine naturel. » (Ley de Bases del Medio Ambiente)

Le principal objectif de cette loi est d'instaurer les bases générales d'une règlementation environnementale afin de donner une plus grande uniformité à la grande dispersion des normes existantes. Cependant, elle n'abroge ni ne réunit toute la législation de l'environnement qui reste effective (Espinosa et Aqueros, 2000).

Le Titre 2 du texte de loi prévoit la création de différents instruments de gestion, dont (Lagos, Torres et Noton, 2001) :

- Le SEIA qui répond à un des engagements de la Convention sur la Biodiversité Biologique. - L'Education et la Recherche

- La participation de la communauté dans le système SEIA qui répond à la Convention d'Aarhus.

- Les Plan de Manejo, Prevención o Decontaminación comme instruments complémentaires au SEIA. - L'alinéa 4 de la loi établit la création du SNASPE, y incluant les terrains privés.

- Les normes d'émission de polluants.

- En plus des instruments de gestion mentionnés, la loi reconnaît la responsabilité pour dommage environnemental.

Cette loi définit la « Biodiversité » ou « Diversité biologique » comme « la variabilité des organismes vivants qui font partie de tous les écosystèmes terrestres et aquatiques. Elle inclut la diversité intra spécifique, inter spécifique et entre les écosystèmes. » (Loi de Bases de l'Environnement)

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote