WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Contribution à  la promotion de l'utilisation des cartes bancaires comme moyens de paiement au Bénin

( Télécharger le fichier original )
par Jean-Roland V. LOHENTO
Université d'Abomey-Calavi - Maà®trise Sciences de Gestion 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE DE L'ETUDE.

Le présent chapitre comprend :

- la problématique, les objectifs et l'intérêt de l'étude ;

- la revue de littérature ;

- la méthodologie de recherche

I.1 Problématique, objectifs et intérêt de l'étude

Nous abordons dans un premier temps la problématique et dans un second temps les objectifs et l'intérêt de l'étude.

I.1.1 Problématique

Dans le contexte de la mondialisation, de l'élargissement des domaines de concurrence et d'ouverture des économies nationales, le secteur bancaire de l'UEMOA et celui du Bénin sont de plus en plus soumis à l'amélioration quantitative et qualitative de ses services. Cette amélioration est marquée par une série d'innovations et de restructurations dans le secteur.

Au Bénin, le secteur bancaire a été pendant longtemps un marché de nature non concurrentielle fortement réglementé et relevant essentiellement de la puissance publique aussi bien en terme de détention de capital qu'en terme de fixation des règles de fonctionnement.

En 1986, la mise en place du Programme d'Ajustement Structurel (PAS) et le lancement des grandes réformes bancaires ont abouti à la libéralisation du secteur bancaire béninois en 1990. Plus tard on assiste à l'apparition successive sur le marché de nouvelles offres de services, produits et facilitations d'accès à la banque. Dans le système moderne, les transactions qui se faisaient sur supports papiers passent désormais par des supports électroniques. L'innovation technologique conduit de plus en plus les acteurs à s'interroger sur la faisabilité tant technique qu'économique et l'opportunité de développer de nouvelles formes de moyen de paiement.

En effet, jusqu'à une date récente le développement des transactions était entravé par l'inefficience des systèmes de paiement, des contraintes sociales ainsi que l'inadaptation de l'environnement réglementaire. Les principales insuffisances relevées étaient liées principalement aux points suivants (BCEAO, 2007) :

- les longs délais d'encaissement des valeurs ;

- l'insuffisante sécurité des transactions ;

- les difficultés d'accès au système bancaire ;

- les coûts élevés des transactions.

Pour pallier cette situation, la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) a initié en 1999 un projet de réformes des systèmes de paiement qui instaure trois principales infrastructures à savoir :

- Un Système de Transfert Automatisé et de Règlement dans l'UEMOA (STAR-UEMOA);

- un Système Interbancaire de Compensation Automatisé (SICA-UEMOA) ;

- Un système interbancaire de paiement par cartes à l'échelle de l'union.

La redynamisation du dispositif de la Centrale des Incidents de Paiement de l'UEMOA vient en outre renforcer le bon fonctionnement des nouveaux systèmes. Un cadre juridique et réglementaire ainsi qu'un réseau de télécommunication adéquat servent également de socle à ces systèmes.

La réforme de modernisation des systèmes et moyens de paiement procède de la volonté de la BCEAO de parvenir à l'automatisation avancée du circuit de règlement des transactions, la minimisation des risques liés aux opérations bancaires, la réduction des coûts de transaction et un grand accès des populations aux services de paiement.

La monétique apparaît comme les moyens modernes de paiement lors des transactions financières. De ce fait, des cartes bancaires sont mises en circulation pour satisfaire les attentes des clients. Il s'agit de mettre à la disposition des différents agents économiques des outils sécurisés, performants et modernes pour un dénouement plus rapide et sécurisé des ordres de paiement (GANSIHOUNDE A., 2007).

Cependant, force est de constater que l'usage des cartes bancaires ne fait pas encore l'objet d'une adhésion massive des populations et reste faible dans la sous région en général et au Bénin en particulier.

D'après les chiffres publiés lors du sommet de la monétique du Maghreb, de l'Afrique de l'Ouest et du Centre en Août 2006, il ressort qu'en tête des pays francophones le Maroc a dépassé le seuil des 25 millions de cartes, la Tunisie arrive en deuxième position avec plus d'un million de cartes en circulation, chiffres que n'atteignent probablement pas les pays de l'Afrique de l'Ouest dont notre pays le Bénin.

Selon la BCEAO (2007)2(*), la carte de retrait est le type de carte le plus répandu dans l'UEMOA. Le nombre de cartes privatives est estimé à environ 250 000 sur un total d'environ 400 000 cartes. Aussi les paiements en espèces constituent le mode de règlement privilégié des transactions dans la zone.

Il apparaît ainsi une sous utilisation des cartes bancaires dans nos pays. Les populations recourent peu aux moyens scripturaux de paiement malgré les mesures prises par les autorités pour en favoriser l'usage. Le recours aux pièces et billets reste encore ancré dans les habitudes.

La préoccupation majeure des décideurs aujourd'hui est de pouvoir mettre en place des stratégies pour favoriser un plus grand accès des populations aux instruments modernes de paiement. Pour notre part, cette préoccupation appelle plusieurs sous questions :

- Quel est le profil des utilisateurs de cartes bancaires au Bénin ?

- Quels sont leurs comportements d'utilisation ?

- Quels facteurs handicapent l'utilisation des cartes bancaires ?

Posée en ces termes, cette problématique constitue un préalable à une contribution réelle à la promotion des moyens modernes de paiement au Bénin.

Le paragraphe suivant est consacré aux objectifs et à l'intérêt de l'étude.

* 2 BCEAO (2007), Rapport sur les systèmes de paiements, pp. 9-11

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius