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Réglementation prudentielle et performances du système bancaire au Cameroun

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par Rodrigue NANA KUINDJA
Université de Yaoundé II SOA - Diplôme d'Etudes Approfondies (DEA) 2009
  

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4- Le contrôle et la sécurisation des activités bancaires

Jusqu'en 1990, le Conseil National du Crédit était la seule structure éditant les conditions relatives aux normes des crédits accordés par les banques. Cette structure avait non seulement le pouvoir de contrôle mais aussi celui de prendre des sanctions contre les banques qui ne respectaient pas les règles. Il a échoué car on a constaté une distribution désordonnée des crédits qui sont devenus des créances douteuses. Les contrôles n'étaient pas effectifs.

La réglementation bancaire intègre la Commission Bancaire de l'Afrique Centrale (COBAC) créée en octobre 1990. Cet organe veille au bon fonctionnement du système bancaire. La COBAC exerce plusieurs fonctions : la fonction de surveillance et de contrôle des banques, la fonction d'édition des règles concernant : les participations, la comptabilité bancaire, etc..., la fonction répressive ou de prise des sanctions pour les banques n'ayant pas respecté les règles établies et la fonction d'harmonisation des réglementations bancaires des Etats de l'Afrique Centrale.

La Commission Bancaire de l'Afrique Centrale (COBAC), née de la réforme de la Banque des Etats de l'Afrique Centrale (BEAC), a un rôle de contrôle et de sécurisation des activités bancaires. En d'autres termes, elle doit contribuer à améliorer la sécurité générale du système bancaire. Créée par les conventions des Etats membres du 16 octobre 1990 et du 17 janvier 1992, la Commission Bancaire de l'Afrique Centrale (COBAC) veille au respect de l'application par les établissements bancaires assujettis des dispositions législatives et réglementaires et à la supervision bancaire en Afrique centrale. Elle sanctionne aussi les établissements financiers fautifs pour des manquements constatés.

Plusieurs modifications ont été faites touchant aux instruments, aux règles de contrôle du secteur bancaire et à la définition de certains agrégats. Jusqu'à la fin des années 80, la création de monnaie était déterminée par le Comité Monétaire National en se basant sur des côtes globales de crédits. Actuellement, la création de la liquidité repose sur la programmation monétaire qui tient compte des besoins de l'économie, de la politique budgétaire, des perspectives de la croissance et de certaines contraintes extérieures. L'objectif de cette modification de la politique monétaire est de mieux maîtriser la création de la monnaie par le système bancaire. Au niveau de la structure des taux, la nouvelle politique monétaire se base sur un taux ordinaire fixé au niveau de la banque centrale (la BEAC). La multiplicité des taux antérieurs (taux débiteurs, taux privilégiés, etc...) a été abandonnée ou simplifiée pour un taux unique qui sert de taux directeur pour les banques (Dewatripont ant Tirole, 1993).

De plus, la rationalisation devait être obtenue par l'édition des règles, des conditions et des modalités permettant un meilleur fonctionnement et une meilleure gestion des activités bancaires. La réglementation a ainsi défini des rôles clairs pour chaque établissement financier et a élargi la structure bancaire adaptée au nouvel environnement économique national et international. Le dispositif réglementaire du Cameroun s'inscrit donc dans le cadre d'une politique de déréglementation et d'assainissement du système bancaire car la libéralisation bancaire est une partie intégrante de la nouvelle réglementation bancaire au Cameroun. En plus, cette réglementation avait également pour objectif de mobiliser l'épargne pour les crédits d'investissement nécessaires à la relance économique du Cameroun. Pour la mobilisation de l'épargne, la réglementation bancaire a prévu la création d'un marché des capitaux ou d'une bourse de valeurs. Nous savons que le marché des capitaux a souvent comme avantages de mettre à la disposition des investisseurs des financements moins risqués et de permettre l'innovation et la diversification des produits financiers (Vénas et al. 1996). L'accumulation accrue de l'épargne a pour rôle de relancer les investissements avec une amélioration de la productivité de ces derniers pour la croissance économique. Fort de tout cela, cette réglementation présente des limites avec des attentes qui sont les siennes.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille