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Etude socio économique de l´allocation de la main-d´oeuvre salariée et utilisation des pesticides chimiques de synthèse

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par Wilfried AFFODEGON
Université d´Abomey Calavi/Faculté des Sciences Agronomiques - Ingénieur Agronome 2005
  

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5.2.2. Outils de production et pratiques culturales

Les outils de production sont essentiellement de type traditionnel. Ce sont en grande partie les houes (en moyenne 4,3 houes/ménage). On retrouve également les coupe-coupe (1,69 coupe-coupe/ménage), les faux (1,27faux/ménage) et les haches (0,33 haches/ménage) ainsi que des pulvérisateurs (0,31 pulvérisateurs/ménage). Les pulvérisateurs sont traditionnels et parfois modernes.

Les paysans préfèrent les successions culturales pour bénéficier des arrières effets de certaines cultures. C'est ainsi qu'après le niébé, ils font sur la même parcelle soit le coton, le

maïs ou soit le soja. Après le coton, ils font le maïs et après l'arachide le maïs est cultivé. Le soja est cultivé après le maïs. Le soja, le niébé et l'arachide sont considérés par les paysans comme étant des fertilisants.

L'association culturale est pratiquée dans le but de minimiser les besoins en main- d'oeuvre. C'est ainsi que le manioc est associé au maïs, ou à l'arachide ; l'arachide au maïs; et une variété de niébé (Kplobè) au maïs compte tenu de la courte durée du cycle (45 jours) de cette variété de niébé.

5.3. Production

5.3.1. Agriculture

Elle est la principale activité des habitants de Dridji, et occupe 87,78% de la population enquêtée et constitue une activité secondaire pour 12,22%. Cela dénote de l'importance de cette activité dans le milieu rural.

Le maïs (zea mays) est la principale spéculation produite par les ménages. Elle est cultivée dans tous les ménages enquêtés. Le maïs constitue l'aliment de base des populations. Elle est cultivée aussi bien en première saison des pluies qu'en deuxième saison des pluies. L'année dernière, cette spéculation a occupé 37,27% des terres cultivables en grande saison des pluies et seulement 5,43%en petite saison des pluies. Ce faible taux de culture en petite saison s'explique par l'engouement des producteurs pour la culture du coton et du niébé. Aussi, le retard dans l'installation des pluies en deuxième saison en est la cause car le maïs est une culture exigeante en eau.

La deuxième spéculation après le maïs est le coton (Gossypium hirsutum). C'est la principale culture de rente. Elle est pratiquée par 50% des ménages et a occupé une superficie de 94,8 ha la campagne dernière et représente 18,32% des terres cultivables. Cette culture bénéficie de l'appui technique du CeRPA. Cependant, les problèmes que connaît la filière sur le plan national amènent les producteurs à laisser cette culture au profit du soja. Selon les paysans la caution solidaire est pour beaucoup dans cette chute du coton.

Le niébé (Vigna unguiculata) est la troisième spéculation cultivée dans ce milieu. Elle a occupé 16,21% des terres cultivables et est cultivée dans 74,44% des ménages. Compte tenu

des difficultés de conservation, le niébé est vite vendu. Toutefois, certains paysans grâce aux PCS du coton arrivent à le conserver pour la vente en période de soudure.

La deuxième culture de rente pratiquée est l'arachide (Arachis hypogea). En 2004- 2005 elle a été pratiquée par 52,22% des ménages enquêtés. Sa culture représente 12,84% des terres cultivables.

Le soja (Glycine max) prend de plus en plus d'ampleur compte tenu du faible taux d'attaques des ravageurs selon les paysans. Elle est une nouvelle culture introduite dans le milieu par le CeRPA. Elle a occupé 2,15% des terres cultivables et est cultivée dans 16,66% des ménages. La durée du cycle courte (4 mois) par rapport au coton est également un atout surtout qu'il peut générer des ressources allant jusqu'à 310 FCFA le Kg en période de soudure.

D'autres cultures, à savoir le manioc et les cultures maraîchères sont également pratiquées dans le milieu. La vente des produits agricoles est la principale source de revenu des ménages. Cette vente se déroule, aussi bien au champ, qu'à la maison et aux marchés environnants (Dan, Bohicon, Abomey...).

Le prix de vente des produits varie suivant la saison mais également, suivant que les produits soient envoyés dans les marchés ou qu'ils soient vendus à la maison. C'est ainsi que certains produits comme les racines de manioc sont vendus la plupart du temps au champ. Le manioc est vendu au marché sous la forme transformée (gari). Aussi, certaines cultures céréalières (maïs) sont-elles vendues au champ, dans des cas de besoins urgents de liquidité. Tableau n° 8: Prix de vente des produits agricoles suivant les saisons

Spéculations

Grande saison

Petite saison

Période de soudure

 

Pluvieuse (FCFA/Kg)

pluvieuse (FCFA/Kg)

(FCFA/Kg)

Maïs

120

100

250

Niébé

180

160

200

Arachide

200

180

250

Coton

-

185

 

Soja

175

225

310

Source : Nos enquêtes de terrain juillet - septembre 2005

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault