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Contribution a l'étude de la consommation et valorisation d'escargots géants africains a Kinshasa

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par Germain Manitu Mandangi
Université de Liège-Gembloux AgroBioTec - Master complémentaire en Gestion des ressources animales et végetales en milieux tropicaux 2010
  

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B- Achatina achatina

Mead(1950), distingue sept sous-espèces de l'espèce Achatina achatina après une étude d'anatomie fine complétée des caractères de la coquille, mais seules trois sont intéressantes.

B1- La sous-espèce Achatina monochromatica

Flle est rencontrée au Benin et Sierra-Léone et est reconnaissable par sa coquille monochrome. Il peut atteindre 200g, pond des oeufs peu nombreux (20-40) et assez gros de 8,5 à 11,3mm de longueur sur 6,6mm de large (Nisbet, 1974).

B2- La sous-espèce Achatina balteata

On la rencontre en Afrique Equatoriale, du Cameroun à l'Angola et se distingue par sa coquille ovale, allongée à fusiforme, beaucoup plus effilée que celle de Achatina (achatina) monochromatica. Son poids peut atteindre 500g. Elle pond 20 à30 oeufs relativement gros de 9 à 11 mm de longueur sur 6 à 7 mm de large (Nisbet, 1974).

Quant au genre Archachatina, on note :

C- Archachatina degneri

Contrairement aux autres espèces, cette espèce est plus courante au Ghana, Togo et Benin. Flle est rencontrée plus à proximité des habitations dépotoirs et tas d'ordures ménagers. Sa coquille présente de nombreuses stries avec tâches verdâtres. Le poids varie de 150 à 200g. Elle pond 3à 12 oeufs dont le poids varie de 1 à 2,5 g.

C1- Archachatina marginata

Flle a une aire de répartition qui couvre la basse Guinée, sa coquille présente de nombreuses stries verticales, des lignes zigzag et des tâches brun-noisettes à brun- pâles ; la columelle et la cloison pariétale sont blanc à blanc ben. Le poids varie de 194,5g à 227g. Elle pond 2 à 5oeufs d'environ 5g (Hodasi,1984).

- Archachatina ventricosa

Cette espèce présente un renflement au ventre d'un côté. Elle est plus courante à l'Ouest du Benin et
en Côte d'Ivoire. La coquille a de nombreuses stries verticales, des lignes en zigzag et des tâches

verdâtres (Hodasi, 1984). Son poids frais peut atteindre 250g et peut pondre 3 à12 oeufs dont le poids varie de 1,5 à 2,5g (Zongo et al., 1990).

1.2. Origine et répartition géographique

Les achatinidae sont en général d'origine africaine Mead (1979) cité par Otchoumou (2005), au Sud du Nigeria. Mais Achatina fulica serait originaire de l'Afrique de l'Est. De cette zone originelle, plusieurs branches évolutives se distinguent :

> Une ayant progressé vers le Sud-est dont est issue une branche congolaise ou « Congo branch » regroupant les espèces d'Afrique Centrale qui présenteraient une anatomie génitale différente de celle de l'espèce ouest africaine Achatina achatina. Ces espèces pourraient constituer un nouveau genre encore à l'étude (Mead, 1979 cité par Otchoumou (2005).

> Une Guinéenne ou « Upper Guinea Branc » ayant progressé vers l'ouest et le nord-ouest jusqu'en Afrique Occidentale. De cette branche dériveraient notamment Achatina et Archachatina.

> Une orientale ou « East Africa Branch » dont dérivent les escargots du genre Burtoa.

Le genre Achatina occupe une zone de répartition, allant de l'Est à l'Ouest du continent africain, comprise entre les tropiques du cancer et du capricorne. Le genre Archachatina occupe les zones forestières du sud-ouest africain de la Sierra Léone au Nigeria. Le genre Limicolaria, quant à lui, occupe une aire de répartition qui couvre l'Afrique Occidentale, centrale et la moitié Ouest de l'Afrique Orientale (Pilsbry, 1919). Quant au genre Burtoa, son aire de répartition occupe le centre Nord et la moitié ouest de l'Afrique orientale.

En Afrique subsaharienne, les genres concernés par le mini-élevage sont actuellement Archachatina, Achatina, Burtoa et Limicolaria (voir la carte : Figure2). Si les trois premiers sont des escargots géants, le genre Limicolaria concerne des escargots moins imposants, dont certaines espèces peuvent cependant comporter des animaux dotés d'une coquille d'une dizaine de centimètres de longueur. Certaines espèces d'escargots géants africains des genres Achatina et Archachatina fournissent une viande de brousse très prisée depuis la Guinée jusqu'en Angola. Dans ces pays gros consommateurs d'escargots géants africains, les cheptels sauvages sont parfois menacés par la cueillette menée trop intensivement depuis de nombreuses années (De valko, 2006).

1.3. Eléments d'écologie

1.3.1. Les espèces dans leurs milieux naturels

Les Achatines se répartissent dans les forêts denses humides sempervirentes et dans les recrus
secondaires des brousses de l'Afrique Occidentale au Sud du Sahara (Hodasi, 1984).On le rencontre

sur les sols qui sont riches en calcium. Ils connaissent un rythme de vie rigoureux qui est soumis à la dépendance des facteurs climatiques, édaphiques et biotiques.

Ces escargots mangent diverses variété d'espèces de plantes depuis les feuilles et les fruits jusqu'aux tubercules et aux racines. De nombreuses espèces végétales ont été testées pour leur appétibilité ou leur efficience alimentaire aux cours d'expériences alimentaire (Otchoumou et, 1989-1990, Koundande et Ehouison, 2010). Les préférences alimentaires semblent varier avec l'age et la taille des animaux. Les plus jeunes préfèrent les feuilles aux fruits tandis que les plus âgés choisissent les fruits (Hardouin, 1990).

1.3.2. Rythmes d'activité

L'escargot ne peut réguler sa température corporelle (poïkilotherme), c'est-à-dire que leur métabolisme fonctionne à la température ambiante (Stiévenart. 1994). Selon Hodasi (1975, 1979) cité par Trabikoe (1994) et ( Zongo et al., 1990 et Otchoumou et al., 1990) les escargots sont des animaux à activité préférentiellement nocturne, ,mais ne se nourrissent pas continuellement la nuit. Trois facteurs interviennent dans le déclenchement de cette activité : la température, l'humidité relative et la photopériode.

Otchoumou et al. (1990) dans leur étude sont arrivés aux résultats selon lesquels l'escargot Achatina achatina(Linné) est essentiellement nocturne et s'enfouit le jour pour déféquer et pondre ; les feuilles de taro, de papayer ainsi que les tubercules de patate et d'igname sont ses aliments préférés. En outre les litières ensemencées de gazon (Chrysopogon ociculatus) ou de feuilles mortes ainsi les faibles densités d'élevage (10 et 20 individus/m2) optimisent sa croissance.

1.3.3. Estivation et hibernation

Les achatines, lorsque les conditions devient défavorables (chaleur et sécheresse surtout), peuvent se mettre en situation de survie et se rétracter dans la coquille, en sécrétant une membrane protectrice à l'ouverture de cette coquille. C'est une période de vie ralentie appelée estivation en pays tropicaux, correspondant à l'hibernation pour les escargots européens pour qui l'hiver constitue un facteur limitant très important (Codjia et Noumonvi, 2002).

L'estivation et l'hibernation correspondraient à des repos physiologiques qui, selon Kondo (1964) cité par Trabikoe (1994) seraient déclenchés par des changements climatiques saisonniers mais aussi physiologiques dü à des facteurs internes à l'animal.

1.3.4. L'alimentation

En achatiniculture, l'alimentation est d'une importance capitale. En effet, la formation de l'oeuf et de ses enveloppes, et les croissances pondérale et coquillière sont étroitement liées à la teneur de certains nutriments comme les protéines et calcium (Otchoumou, 2005).

L'escargot géant africain est végétarien. En élevage les expériences ont montré qu'il apprécie les feuilles de taro (Xanthosoma malaffa), de Talinum, de Telfairia , de Centrosema, d'amarante hybride (Amaranthus hybridus), de patate douce(Ipomea batatas), de manioc (Manihot esculents),de laitues (Lactuca taraxacifolia)(Lactuca sativa),de même que les fruits tels que la « noix de palme, (Elaies guineensis) »,la papaye (Carica papaya),la banane (Musa sapientum),l'avocat (Persea gratissima),l' orange douce (Citrus sinensis), le concombre (Cucumis sativus), les racines (carottes), ou les jeunes pousses de végétaux et d'arbres, les sous-produits agricoles (farine basse de riz,. ).Tout comme l'Hélix (Elmslie,1982), l'escargot géant africain ne mange pas ou très peu la peau des légumes (courgette, concombre) ou des fruits (poire, pomme)(observations personnelles réalisées sur certaines Archachatina (Stiévenart et Hardouin,1990). En outre, cette préférence alimentaire varie en fonction de l'age des individus.

1.3.5. La reproduction

L'escargot est hermaphrodite et possède donc à la fois les lignées germinales male et femelle. Néanmoins, l'accouplement est nécessaire pour la reproduction naturelle (Stiévienart et Hardouin, 1990). Selon Rousselet(1979), l'age de la maturité sexuelle dépend du climat, des espèces, de la température et de l'époque de la naissance. Il est de 7 à 11 mois pour Achatina fulica selon Plummer(1975), et Siegnund (1987) et de 21 mois pour Achatina achatina selon Korn et al (1987).

Cet age est d'un an pour Helix aspersa (petit-gris), et 3ans pour le Bourgogne (Helix pomatia) qui ne pond qu'après deux ou trois hivers selon qu'il est né au printemps ou à l'automne (Rousselet, 1979). Il recouvre généralement les oeufs dans la chambre de ponte de terre.

L'incubation des oeufs dure entre dix et quatorze jours suivant l'espèce et de la taille de l'oeuf. Elle peut être naturelle (dans la litière de sciure de bois, avec 90 % d'éclosion) ou en incubateur. Les animaux sont alors commercialisables à 90-120 jours d'âge (Codjia et Noumonvi, 2002).

1.4. Modes d'élevage des escargots géants africains Ils existent deux modes d'élevage :

> A l'extérieur (outdoor farming system : les achatinières sont construites sous bananeraie ou toute autre plantation. Elle offre un microclimat. Ce mode est peu pratiqué car victimes des prédateurs.

> Sous bâtiment (indoor farming system) : il se fait à l'intérieur du bâtiment appelé « escargotière »de forme variable, rectangulaire (8m x 4m en moyenne), carrée (6m x 6m en moyenne) ou circulaire. Les murs sont faits en terre ou en briques et la toiture en chaume. C'est le modèle le plus pratiqué.

1.4.1. Systèmes d'élevage avec enclos au sol

Le compartiment d'élevage (trou d'élevage) fait 1,5m de long, 0,6m de large et 0,5m de hauteur. La fosse à l'intérieur 20cm de haut et 15cm de large où l'on dépose les mangeoires et abreuvoirs.

De part et d'autre du muret, des trous de 20cm de profondeur sont remplis de sciure de bois, comme substrat de ponte, en plus d'un couvercle pour empêcher les escargots de fuir et les protéger contre les prédateurs.

Ce système est destiné à l'élevage des reproducteurs et des jeunes animaux d'au moins 3mois d'age. La charge est de 560 géniteurs (4m x 8m), avec une densité de 40sujets/m2. On prévoit un dispositif anti-prédateur (figure 3).

1.4.2. Système d'élevage hors sol

Dans un bâtiment on place des étagères à trois niveaux construites en bois, sur lesquelles sont déposées des bacs qui servent d'enclos d'élevage, faits en argile cuite munis d'un couvercle des lattes de palmier. La charge est de12000 escargots (4mx8m). Il est surtout pratiqué pour les jeunes. On obtient une forte humidité (92% à 98%) entretenue par les bacs. Modèle de bac de reproduction proposé par Hardouin et Stiévenart (1990) est illustré par la figure4.

1.4.3. Système d'élevage en semi-liberté

Le bâtiment d'élevage comme précédemment, est muni de petites fosses de ponte. Il n'y a d'enclos d'élevage, mais des tranchées carrées de 40cm de côté et de 20cm de profondeur, remplies de sciure de bois où seront creusés les nids de ponte. Un mur de 2m d'environ d'hauteur muni d'un dispositif antifuite est prévu.

Ce système est utilisé pour les escargots sub-adultes et les reproducteurs.

L'escargotière (bâtiment d'environ 40m2 avec toit en chaume à l'ombre) permet d'éviter la fuite des individus et de limiter la prédation. Flle peut être au sol ou surélevée. Il est de plus indispensable d'arroser quotidiennement les escargotières (Codjia et Noumonvi, 2002; Hardouin et al., 2002).

Les densités observées sont de l'ordre de 20 m2 pour 500 à 800 escargots (environ 40 animaux /m2). Les rendements sont principalement fonction de l'espèce et du mode d'élevage (intensif, semi-intensif ou extensif).

1.4.4. Ennemis des escargots géants

Les maladies infectieuses et parasitaires ont été peu étudiées jusqu'à présent. Les escargots sont sujets aux parasitoses (helminthes, insectes, protozoaires, bactéries et champignons (Codjia et Noumonvi, 2002). Les grands prédateurs sont surtout en dehors de l'homme, les insectes, les rongeurs et les oiseaux. Le maintien de la prophylaxie sanitaire constitue une garantie efficace pour éviter les pathogènes.

1.5. Importance et connaissance des achatines en RD Congo

Jusqu'à présent en RD Congo, et particulièrement à Kinshasa, les données sur les escargots se rapportent à des travaux de laboratoire basé sur la reproduction en captivité de l'espèce Achatina (Kebolo et al., 2002) et de Limicolaria sp et sur la périodicité, la fréquence et la ponte chez Archachatina sp (Kebolo, 1999). La viande d'escargot fait partie de l'alimentation de population des certaines ethnies de provinces du Pays. Au Kwango, dans la province de Bandundu, l'escargot est tabou pour sa ressemblance certains organes du corps humain, qui rendent cette nourriture répugnante (Bervoets et Lassance, 1959). Mais, s'agissant des tabous, certains sont fort limités dans le temps, soit dans l'espace par le nombre restreint de sujets qui en sont les victimes.

La consommation pourrait être plus élevée en milieu rural que dans la capitale.

Ailleurs, la farine incorporée à 10% dans un aliment démarrage pour poussin de chair, a donné des résultats intéressants, comparables à la farine de poisson en termes de gain de poids et d'indices de consommation (Bacheikhne, 1994).

1.5.1. Au plan biologique et chimique

D'après une étude réalisée en Cote d'Ivoire par Ba-cheikhne (1994), le céphalopode représente 30% du poids vifs de l'escargot. Il est très riche en eau (80%) et renferme en matière sèche 62 à 75% de protéines brutes. Bien que pauvre en matière grasses, il possède une valeur calorifique très intéressante (341 à 358Kcal/100g), une teneur élevé en calcium (1,3g/100g MS) et en fer (491mg/Kg MS). Presque tous les acides aminés essentiels dont l'homme a besoin y sont représentés avec une teneur en lysine allant jusqu'à 4.5 g/16g N. Les vitamines A, D3 et E sont également présentes. La Composition chimique des viandes de quelques espèces d'escargots et leur composition minérale sont indiquées dans les tableaux II et III

1.5.2. Au plan médical

Outre, sa valeur alimentaire, l'escargot est utilisé considérablement dans la pharmacopée pour guérir
certaines maladies. Il est recommandé depuis l'antiquité en gynécologie pour faciliter les

accouchements (Mioulane ,1985). Le taux de fer (45-50mg/kg) est mis à profit dans le traitement de l'anémie en médecine traditionnelle (Cobbinah, 1994).

1.5.3. Au plan environnemental

Les escargots jouent un rôle important dans l'équilibre écologique de forêts, jachères et des zones humides. Ils sont des agents intéressants de dépollution des déchets comme l'on fait remarqué Heymans et Evrard (1972) d'où leur présence sur et autour des dépotoirs d'ordures.

Ils ne sont pas nuisibles à l'environnement urbain. A l'inverse de la volaille ou des cochons, ni les escargots, ni leurs excréments ne sentent mauvais. L'élevage peut aussi se faire dans une cour. Leur ramassage sans contrôle n'est pas favorable pour la protection de l'environnement.

1.5.4. Au plan économique

Hormis la viande, les protéines, le fer et les autres principes nutritifs que fournit l'escargot, ce dernier constitue une source de revenu pour l'homme. Le commerce à Kinshasa fait partie de l'activité des femmes qui en contrôlent tout le circuit de commercialisation à l'instar de la Coté d'Ivoire (Sanogo, 2000). Notons que, l'escargot provenant de ramassage revient à 900 ou 1200Fc (franc congolais) (tas de 4 escargots de 150 -200Gr).Il est encore très difficile à ce stade expérimental d'estimer les coüts de productions en élevage. La figure 5 montre le tas d'escargot dans un bassin à Kinshasa.

Les produits de cueillettes (chenilles escargots, fruits etc.) dans le marché à Kinshasa, comme dans beaucoup de grandes villes de la RDCongo fonctionnent grâce aux intermédiaires, notamment les grossistes et les détaillants. Nous rencontre trois circuits de commercialisation des escargots animés par ces différentes intervenants :

- (a) Cueilleurs -*consommateurs

- (b) Cueilleur -*Détaillants (1) -* Consommateurs

- (c) Cueilleurs -* grossistes -* Détaillants -* Détaillants(2) -* consommateurs

Le circuit (a) va acheminer directement aux consommateurs la quantité d'escargots ramassés. Connaissant approximativement la quantité ramassée quotidiennement, si nous partons des 70 sujets de plus au moins 170g capturés équivalent à 11,9Kg/jour, nous pouvons à peu prés estimer la rentabilité de la cueillette et de la vente d'escargot (tableau IV).

Au regard des calculs (tableau IV), les charges sont liés seulement au temps mis pour la cueillette. Comme il renonce à d'autres activités pour la cueillette, on se réfère à son coüt d'opportunité du temps pour valoriser la main d'oeuvre. Mais pour le commerçant, autres temps, il ya aussi les frais liés au transport et l'autre à la taxe qu'on paye au marche. Ceci étant, la cueillette d'escargot est une activité à la portée de tous puisqu'elle ne nécessite pas un capital de départ, les charges d'activité ne sont liées

qu' à la valorisation de la main d'oeuvre, la marge bénéficiaire dégagée par un cueilleur en un jour est de 7020Fc, elle valorise donc la journée de travail effective à 14.040Fc et, pour le grossiste, les charges commerciales s'élèvent à 454.000Fc à cause de la quantité importante qu'il achète pour revendre et cela représente un peu de plus de produit brut.

1.5.5. Quelques noms vernaculaires des achatines et techniques de préparation en RD Congo.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci