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La crise financière internationale 2008-2009 face a l'économie congolaise

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par Tonhy BARROS ne MBAMBA
Universite William Booth (U.W.B) - Gradue en sciences économiques 2011
  

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Chapitre II: LE FONDEMENT DE LA CRISE FINANCIERE DE 2008-2009

2.1. CAUSE FONDAMENTALE

La cause fondamentale de la crise provient en effet de l'extraordinaire politique monétaire américaine au cours des années récentes. Or, celle-ci est bien évidente par des autorités publiques et non par le marché, c'est ainsi que la Fed est passée d'un taux d'intérêt de 6.5% en 2000 à un taux de 1.75% fin 2001 et 1% en 2003 il y eut ensuite une lente remontée à partir de 2004 jusqu'à atteindre 4.5% en 2006 pendant toute la période de bas taux d'intérêt et de crédit facile. Le monde a été submergé de liquidité afin de profiter de cette magnifique occasion de profit facile. Les établissements financiers ont accordé des crédits à des emprunteurs des moins en moins faibles. Comme le montre le « subprime » lorsque l'on est revenu a des taux d'intérêt plus normaux. Les excès du passé sont apparus au grand jour c'est l'éclatement de la « balle financière ».

Or les conséquences néfastes de cette politique monétaire américains ont été aggravées par plusieurs phénomènes. Tout d'abord le sens de la responsabilité a l'égard du risque est émoussé parce qu'il se implicitement admis que les institutions publiques ne pouvaient pas produire des faillites importantes en cas de difficultés (ce que confirme en partie le comportement actuel des autorités américaine).

En particulier, les deux grandes pourvoyeurs de crédits « subprime » Fannie et Freddie Mae initialement crées par l'Etat américain bénéficiaient de garanties étatiques privilégiées qui les ont conduit à prendre des risque très excessifs par ailleurs, la réglementation financière elle-même est la source d'effet pervers, il en est ainsi de l'obligation imposée aux banques par l'accord de Bale II de maintenir un ratio de fonds propres égal à 8% de leurs avoirs. Devant les opportunités de gains formidables crées par la politique de bas taux d'intérêt de la Fed. Les banques ont voulu développer au maximum leurs crédits, tout en maintenant le ratio imposé par la réglementation. Dans cette situation, elles ont cherché à contourner la réglementation comme cela est toujours le cas en se débarrassant d'une partie de leurs encours vers d'autres organismes par exemple fonds d'investissement et SIV (structured investissement véhicules) une partie des crédits accordés par les banques ont ainsi disparu de leurs bilans. Leur permettant d'accroître les prêts dans le respect apparent de la réglementation.

Certes, on peut considérer comme souhaitable que les fonds propres soient « suffisants » par rapport au fonds prêtés. D'ailleurs au XIXème siècle. Les fonds propres des banques représentaient le plus souvent 60 à 80% de leurs bilans : les banquiers prêtaient les fonds qui appartenaient à leurs actionnaires comme pour les clients des banques. Les banquiers étaient alors des vraies capitalistes, c'est-à-dire des propriétaires de capital et en tant que tels ils étaient responsables.

A notre époque, on a cru possible de fonder le développement économique sur le crédit et non pas sur le fonds propres, par ailleurs une grande partie provient d'une création ex- nihilo à savoir la politique monétaire expansionniste et non d'une épargne volontaire, simultanément, le dépérissement du capitalisme résultant lui-même bien souvent de l'interventionnisme étatique a fait en sorte que les grandes banques ne sont plus dirigées par des capitalistes, propriétaires du capital, mais par des ménages qui ne supportent pas eux-mêmes le risque de l'actionnaire, et sont tentées de maximiser les profits à court terme.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci