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La crise financière internationale 2008-2009 face a l'économie congolaise

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par Tonhy BARROS ne MBAMBA
Universite William Booth (U.W.B) - Gradue en sciences économiques 2011
  

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2.3. Rôle des intermédiaires boursiers19(*)

Les incertitudes sur les engagements directs et indirects des établissements financiers en matières de crédit risques mais aussi la crainte d'un ralentissement général des activités de banques de financement et d'investissement ,très rentable et moteur de la croissance au cours des années précédentes ,ont fini par entraîner une véritable crise de confiance. Ayant connu peu de précédent entre banques. Celles-ci ont vu se tarir leur principale source de refinancement.

Le marché interbancaire et l'émission d'ABCP (Aser backed commercial paper).

Sur le marché interbancaire, sur lequel les banques en situation d'excédent de capitaux prêtent à celles qui en manquent, la défiance entre banques elles-mêmes a conduit à une envolée du taux interbancaire. Par ailleurs, les banques avaient mis en place au cours des années précédentes des structures de financement appelées conduits ou SIV (structured investiment vehicules) qui émettaient du papier commercial à court terme à taux faible (Aser-backed commercial paper) vendu à des investisseurs, les fonds élevés étaient ensuite prêtés en long terme à des taux plus élevés ce qui permettait de dégager une large marge d'intérêt, seulement les emprunts a court termes devaient être renouvelés régulièrement (tous les trois mois). Or, une fois la crise de confiance envers les banques engagées, s'est installée les investisseurs ont cessé de financer les ABCP, obligeant les banques à les financer elles-mêmes.

La crise de liquidité bancaire a conduit les banques centrales Européennes (BCE) et réserve fédérale des Etats-Unis (Fed) en premier lieu, a procéder à de massives infections de liquidité sur le marché interbancaire a fin de permettre aux établissements de refinance leur activité et d'éviter le déclenchement d'une crise systématique (crise de tout le système). La première intervention a eu lieu le 09 aout 2007, lorsque la BCE a infecté 94.8 milliards20(*) d'euros qui manquaient au marché, il s'agit de la plus grande mise à disposition de fonds faite en un seul jour par la BCE, dépassant le prêt de 6903 milliards d'euro faits après les attentats du 11 septembre 2001.

D'après le système financier de tout pays, les banques se financent traditionnellement en empruntant sur le marché monétaire à des échéances de trois mois, le taux d'intérêt auquel elles empruntent (en Europe continentale il s'agit de l'Eurobor à 3 mois) est habituellement supérieure de 15 à 20 points de base (0,15 à 0,20%. En langage courant) au taux directeur de la banque centrale qui est considéré comme le taux sans risque, la différence entre le taux au quel les banques empruntent et le taux directeur est appelé prime de risque ou (spreod) en anglais et est calculée par indice Ted pour le cas américain.

A partir de la crise de confiance du mois d'aout 2007 alors que le taux Eurobor s'est envolé, atteignant 4,95% en décembre 2007, le taux directeur était de 4% (2007) et qu'en temps normal, elles auraient emprunté à 4,20%, en octobre 2008, le taux Ted a même atteint le niveau historique de 4% de différence alors qu'il avait été de 0,5% en moyenne de 2004-2009.

La forte hausse, a à partir du mois d'aout 2007 des taux à court terme aux quels se refinancement.

Les banques constituent un vrai risque pour leurs équilibres financiers21(*): « l'envolée des taux du marché de refinancement bancaire (Eonia et Eurodor) devenu supérieures aux taux des prêts sans risque à long terme constituent une situation intenable pour les établissements financiers ». Ecrit le 15 septembre le journal spécialisé « investir ». 

En effet, certaines banques en arrivent à emprunter à des taux élevés pour refinancer des crédits qu'elles ont accordés précédemment à des taux moindres. La crise des liquidités est renforcée par l'asymétrie d'information entre banques, qui sont donc réticentes à se prêter entre elles.

* 19 Ibidem

* 20 Christian NOYER, les banques centrales dans la crise financière ; paris 3juillet 2009, www.banque-france.fr

* 21 Patrick ARTUS, op cit

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille