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La vente des produits pétroliers et leur impact sur le développement socio économique de la ville de Goma (2006-2008)

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par Jerome KAMBERE MONDO
Instutut superieur de developpement rural/ISDR GL - Licence en gestion des entreprises de développement 2008
  

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I.8. IMPORTANCE ET IMPACT DU PETROLE

I.8.1. Importance du pétrole

· C'est la première source d'énergie mondiale. Il fournit près de la moitié de la demande totale d'énergie commerciale. Le pétrole constitue une grande source d'énergie pour les industries surtout la où l'électricité hydro n'est pas suffisante. C'est la source d'énergie pour la quasi-totalité des engins de transport : routiers, maritime, aérien... et pour actionner des groupes électrogènes, moteur de moulins, etc.... Dans les ménages le pétrole lampant particulièrement est utilisé pour le chauffage, la cuisson et l'éclairage ;

· On emploi le pétrole comme matière première dans l'industrie chimique pour la production de matières plastiques, des matériaux de construction, des peintures et des fibres synthétiques, des détergents et de caoutchouc ainsi que dans la production électrique ;

· Le pétrole et ses dérivés sont utilisés dans la production de médicaments et des produits agrochimiques.

I.8.2. Impact du pétrole14(*)

L'impact du pétrole peut être cerné à travers le niveau des économies des pays producteurs et exportateurs, le poids de ces pays sur l'échiquier mondial sa contribution à la modernité et son importance dans le budget des Etats et la pollution qu'il entraîne.

1. Economie des pays producteurs et exportateurs

Le pétrole a transformé les économies de plusieurs pays producteur. Cela se fait grandement remarquer par le fait que le PIB (Produit Intérieur Brut) des pays producteurs et exportateurs augmente d'une manière croissante selon les années, en rapport avec le prix sur le marché.

Par exemple on peut citer le Koweït et l'Arabie Saoudite, deux des plus grands producteurs et exportateurs.

Dans ces deux pays, toute l'économie repose sur le pétrole. On note que le produit intérieur brut (PIB) par habitant est supérieur à 15 000 USD (17420 au Koweït), les avantages sociaux sont nombreux en terme d'allocations familiales, de gratuité d'eau, d'électricité, de gaz et que les infrastructures de base (route, aéroport, port maritime, etc....) ont été très significativement développées.

2. Le poids de pays exportateurs sur l'échiquier mondial

Les principaux pays exportateurs du pétrole, particulièrement situés dans les tiers mondes se sont regroupés au sein de l'organisation des pays exportateurs du pétrole, l'OPEP en sigle.

L'OPEP compte aujourd'hui onze membres : Arabie Saoudite, Algérie, Emirat arabes unis, Indonésie, Iran, Irak, Koweït, Libye, Nigeria, Qatar et Venezuela, l'Equateur et le Gabon ont rejoint l'OPEP respectivement en 1973 et 1975, mais l'on quitté en 1992 et 1996. Le siège de l'OPEP se trouve à vienne en Autriche.

La charte de l'OPEP élaborée à Caracas (Venezuela) en 1961 prévoit d'augmenter les revenus pétroliers des pays membres pour assurer leur développement, d'assurer progressivement leur contrôle sur leur production et d'unifier les politiques de production notamment par le biais de quota. La création de l'OPEP a eu des conséquences très importantes. Son existence même a permis la définition d'une politique commune des Etats du tiers monde. Cette politique de concertation permet l'alignement des principes de base qui régissent la législation pétrolière des Etats membres.

Le poids de l'OPEP est apparu concrètement à l'occasion des crises pétrolières qui secoue les économies des pays industrialisés c'est-à-dire les puissants Etat Unis et l'Europe. Ces crises ont eu lieu entre 1973 et 1980. La première crise de 1973 était consécutive à la prise en main de la gestion du pétrole par les pays producteurs ex mêmes à qui les compagnies pétrolières internationales n'accordaient jusque là que les royalties.

Sur fond de guerre des arabes contre Israël, l'OPEP avait imposé un embargo sur les pays de l'Europe et d'Amérique du Nord soutenant Israël.

La seconde crise entre 1978 et 1980 était consécutive à la réduction de l'offre du fait de la guerre entre Irak et Iran deux grands producteurs. Lors de deux crises le prix de pétrole avait sensiblement augmenté jusqu'à 4 fois en quelques mois dans les pays d'Europe et au Japon surtout où le taux de dépendance des économies à ce produit dépassait 60%. Il s'en est suivi une accélération de l'inflation et une augmentation sensible du chômage.

3. contribution à la modernité15(*)

La hausse de la consommation du pétrole du fait partie intégrante du processus de modernisation, industrialisation et l'urbanisation que traversent tous les pays. Il existe une corrélation positive étroite entre le revenu et la consommation de l'énergie commerciale c'est-à-dire pétrole, le charbon, le gaz naturel et l'électricité primaire. La consommation moyenne par habitant des pays en développement les plus défavorisés représente l'équivalent en pétrole de 73 kg d'énergie commerciale alors que la consommation par habitant des pays industrialisés représente 1000 kg d'énergie par habitant.

Le pétrole a permis le développement des modes de transport rapides pour lesquels les autoroutes et des aéroports modernes ont été construits modifiant agréablement les paysages. On peut aussi signaler dans les paysages, les stations de distribution dans les villes et le long des routes.

4. La pollution16(*)

KALOMBO L. : rapporte par exemple que le seul nettoyage des bateaux transporteurs de pétrole, après chaque déchargement, déverse dans les eaux environ 3 millions de tonnes par an. Le chiffre réel est d'autant plus important si l'on pense aux fuites, aux rejets des raffineries et aux catastrophes comme celle d'EXXON VALDEZ aux larges d'Alaska en 1986 avec une cargaison de 400 000 tonnes larguées dans les eaux. Cette catastrophe a provoqué la disparition des certaines espèces d'oiseaux, poissons et des végétaux. Les hydrocarbures déversés dans les eaux de mers et océans créent des conditions défavorables à la faune et à la flore tant aquatique que côtière. Les dommages causés par la pollution sont énormes.

En pleine mer, la pollution pétrolière affecte surtout les animaux de surface et notamment les oiseaux, ainsi que les mammifères et les reptiles marins. A la souillure gluante causée par le pétrole s'ajoute l'ingestion de produits toxiques lorsque les animaux tentent de se nettoyer. Sur le littoral, des écosystèmes entiers sont vulnérables à la pollution pétrolière, à commencer par les récits coralliens, les marais salants et les mangroves.

Sur le plan économique, la pollution pétrolière peut également endommager les élevages piscicoles du littoral (notamment les élevages des saumons et les parcs à huîtres), ainsi que souiller les marinas et les plages des stations balnéaires.

5. Sur les économies des pays consommateurs17(*)

Face au deuxième choc pétrolier, les pays développés consommateurs se sont organisés afin de réduire leur dépendance, principalement envers l'OPEP. Ils se sont engagés dans une politique drastique d'économie d'énergie avec l'optique de promouvoir des sources énergétiques alternatives : énergie nucléaire, énergie éolienne et le biogaz,...

Parallèlement, les compagnies pétrolières se lancent dans la mise en exploitation des gisements dont l'extraction paraissait jusqu'alors difficile.

C'est le cas de gisement en mer du Nord du golfe de guinée, en Alaska en haute mer au Mexique. L'exploitation de ces gisements en outre occasionne la chute de l'OPEP sur le marché mondial de 50% en 1973 à 29% au début des années quatre vingt.

Dans les pays consommateurs en développement la crise pétrolière des années 70 a eu des répercutions négatives sur l'économie nationale, sur leur situation financière et leurs perspectives de croissance.

Dans la plupart de ces pays le pétrole représente un intrant dans presque toutes les activités productives. On peut noter que dans les années 1970, le PIB n'augmentait que de 5% par an alors que la consommation de l'énergie commerciale de presque toutes les activités productives. On peut noter que dans les années 1970, le PIB n'augmentait que de 5% par an alors que la consommation de l'énergie commerciale de presque 6% par an. Cette hausse répondait par l'essentiel aux besoins de secteurs de l'industriel et de transport représentant plus de 5% de la consommation.

Dans ces pays, c'est le pétrole qui est la source énergétique que prépondérante représentant dans un bon nombre d'entre eux jusqu'à plus de 75% de la consommation d'énergie commerciale. Ce pétrole absorbe une part importante des recettes d'exportation. Ce qui a une situation d'incidence sur la balance de payements de ces pays. Sur un échelon de 39 pays en développement importateurs de pétrole.

La banque mondiale a observé qu'en 1980, les payements pour les importations nettes de pétrole ont absorbé plus de la moitié de recettes d'exploitation des marchandises dans sept pays entre un quart et la moitié dans 17 pays et moins d'un quart dans les 15 pays restants.

* 14 Commission économique pour l'Afrique : Programme d'ajustement structurel par la transformation

économique en Afrique, Addis Abeba, 31 mars 2002, p 24.

* 15 BAUMCW et TOLBERT S.M., Investiture dans le développement, Ed. Economica, 1987, p 198.

* 16 KALOMBO, L., Contribution à l'étude des pollutions dans la ville de Lubumbashi, TFC inédit, ISP

Lubumbashi 1993 cités par Eddy MASHUA dans son Mémoire.

* 17 ALI, S et SUAILTABUT, A., Lutte de l'OPEP dans l'échiquiers énergétique de la vie mondiale, conférence

des pays de l'OPEP en Arabie Saoudite, 1988, p 118.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille