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le marketing: comment créer, conquérir, positionner et dominer sur un marché concurrentiel; démarche du marketing management. Cas des cartes bancaires par la BCDC (Banque Commerciale Du Congo ) de 2009 à  2011

( Télécharger le fichier original )
par Fabrice NGABO BINEGURO
Université pédagogique nationale RDC - Licence 2011
  

Disponible en mode multipage

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE
« U.P.N. »

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET GESTION
DEPARTEMENT DE GESTION
BP : 8815
KINSHASA-NGALIEMA

Le marketing : comment créer, conquérir,

positionner et dominer sur un marché dans un

environnement concurrentiel ; démarche du

marketing management

<<Cas des cartes bancaires par la BCDC>>

de 2009 à 2011.

NGABO BINEGURO Fabrice

Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention du titre de licencié en Sciences Commerciales, Administratives et de Gestion

Option: Marketing

Directeur: EMOMO MOPAMBA Frédéric

Professeur ordinaire Rapporteur : BASSA Jean-Matthieu

Chef de travaux

Session de juillet 2012

A vous mon feu père NGABO BINEGURO Julien que la terre a arraché si tôt.

= IN MEMORIAN =

DEDICACE

Mon travail est le couronnement des plusieurs années d'études. Je veux qu'à l'issue de mon étude rendre hommage a tous ceux dont le concours mon été très appréciable durant cette période.

A toi ma très chère mère BILONDA KANGUDIA IDA, parent qui m'a donné la vie et surtout pour ton attention et soutient à mon égard ;

A Monsieur BANOTA François pour tous les sacrifices consentis ;

A toute ma famille et particulièrement a mes soeurs et mon frère Trésor NGABO MAHATANI.

Que tous ceux qui mon été de quelque utilité que ce soit et que nous n'avons pas cité daignent nous en excuser car nous leurs sommes très reconnaissant.

NGABO BINEGURO Fabrice

Remerciements :

Ce mémoire est le résultat d'un effort constant. Cet effort n'aurait pu aboutir sans la contribution de nombre de personnes.

Ainsi se présente l'occasion de leurs adresser mes plus vifs remerciements :

- Je remercie l'éternel Dieu tout puissant pour avoir donné essence à ma vie
et surtout pour m'avoir protégé tout au long de mon parcours académique ;

- Je tiens à remercier tout particulièrement mon Directeur, Monsieur EMOMO MOPAMBA Frédéric, Professeur ordinaire et son infatigable collaborateur disposé de servir et déblayer le chemin pour devenir marqueteur, nous citons Monsieur BASSA Jean-Matthieu, Chef de travaux de son état ;

- Je remercie aussi tous mes amis qui m'ont encouragé et aidé pendant la préparation de ce mémoire et à qui je souhaite bonne chance dans leurs projets d'avenir ;

- Je ne veux pas oublier de remercier tous les professeurs qui m'ont enseigné et à tous ceux qui m'ont aidé de prêt ou de loin pour atteindre mes

objectifs ;

- Je remercie également la Faculté des Sciences Économiques et Gestions avec tous ses effectifs pour tous les efforts qu'elle a pu fournir, et à qui doit être reconnaissant chaque étudiant pour le coup de pouce qu'elle nous assure.

Avant-propos :

En tant qu'étudiant en deuxième année de licence à l'université Pédagogique Nationale, la réalisation d'un mémoire est obligatoire. D'abord en tant qu'obligation, et aussi comme une orientation ou une image sur ce que vous allez faire dans ce qui suit de votre parcours d'étude.

Après avoir hésité sur plusieurs sujets, ma décision a été fixée sur le thème du marketing. Un thème que j'ai choisi non par contraint, mais plutôt par intérêt. Dès la première fois, j'ai constaté que le marketing était un carrefour pour d'autres disciplines, il s'inspire de l'économie politique, des sciences sociales (comportement du client), du management, utilise les méthodes statistiques et mathématiques (étude de marché, collecte d'information...) ainsi que sa liaison directe avec les technologies de pointe et d'information qui contribuent d'une manière impressionnante dans son développement. A savoir aussi que les théories marketing sont valables partout aussi bien pour les établissements publics que privés.

Donc, on doit reconnaitre que le succès de la majorité des entreprises aujourd'hui repose en grande partie sur le marketing. Je n'ai pas cherché mille chemins pour la recherche d'un ouvrage, je me suis automatiquement mis dans la tête le choix des ouvrages des grands professeurs et auteurs de plusieurs livres considérés dans leurs majorités comme références pour toute personne intéressée par cette discipline, il s'agit de Philip Kotler, Kevin Keller, Delphine Manceau, Bernard Dubois, etc.

0. INTRODUCTION

0.1. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE

0.1.1. Problématique

Michel Beaud souligne que la problématique est un ensemble construit autour d'une question principale des hypothèses de recherche et des lignes d'analyse qui permettront de traiter le sujet choisis.1

Comme le souligne KOTLER Ph. et DUBOIS B., que le futur n'est pas devant nous. Il s'est déjà produit.2 Mais, qu'est-ce le marketing et en quoi est-il concerné ? Le marketing a pour rôle, après avoir identifiés, de répondre
aux besoins des hommes et de la société comme le relève l'une de ses définitions le plus courtes : satisfaire des besoins de façon rentable.

Les dirigeants doivent anticiper l'avenir de leur entreprise qui sont mis au défi de trouver une trajectoire qui suit le rythme du changement qui s'accélère et sachant qu'aujourd'hui ne ressemble pas à hier et demain sera encore différent.

Cependant, l'entreprise tenant compte de l'accroissement de son chiffre d'affaire, de l'environnement plus contraignant suite a la concurrence des entreprises créant ainsi plusieurs obstacles dans l'exercice commercial. Le marketing apparait comme un mécanisme orientant la vision, la conception, et le nouveau mode de gestion pour toute entreprise qui se dit moderne et bien organisée sachant agir dans un environnement compétitif.

Faire connaitre les attributs des produits ou les avantages d'un service auprès de la clientèle, présenter le prix, parler de la qualité, des lieux des ventes, etc.... est le champ d'action des concepts marketing.

Certes, le marché étant concurrentiel du faite de l'existence des produits ou services satisfaisant le même type de besoin, resserrant ainsi la marge bénéficiaire et commerciale pour l'entreprise, le client étant plus sollicité, les

1 BEAUD M., l'art de la thèse, Paris, éd. Publi-Union, 2002

2 KOTLER Ph. et DUBOIS B., Marketing management, Paris, 4èéditions, Nouveaux-Horizons, 1989, p10.

entreprises éprouvent des sérieux problèmes d'écoulement des produits et des services dans le marché.

Pour ce faire, la Banque Commerciale Du Congo, en sigle <BCDC>, sachant que son marché étant concurrentiel par l'existence des produits substituables, le recours aux possibilités qu'offres les activités marketing s'avèrent d'un grand apport.

De tout ce qui précède, quelques préoccupations ont été soulevées, à savoir :

1. Pourquoi le marketing est devenu de plus en plus une activité qui intéresse fortement toutes entreprises ?

2. A quoi servirait le marketing dans l'organisation de la BCDC ?

3. Le marketing pourrait-il être un mécanisme de vente avec succès à la BCDC ?

0.1.2. Hypothèse

Pour ce qui nous concerne, nos suppositions se formulent d'après les idées selon lesquelles l'offre devient supérieure a la demande, il va falloir se battre contre une concurrence de plus en plus acharnée qualitativement et quantitativement. Le consommateur va retrouver devant l'embarras du
grand choix que va lui offrir le marché, donc on est passé à une époque où le client est Roi. Les entreprises ont compris qu'il faut se placer du coté du consommateur, solliciter ses avis pour connaitre exactement ce qu'il veut, le département vente s'est transformer en département marketing qui s'occupe en plus de la vente, des études de marchés, le ciblage, le choix du produit, la fixation des prix, la communication, la distribution et d'autres fonctions. Les entreprises se trouvent de plus en plus dépendantes à des variables qui manipulent tout leur fonctionnement et leurs prises de décisions tels : l'environnement géographique, les techniques économiques, sociologique, psychologique, politique, légal, etc. Donc les entreprises ne peuvent que subir (disparaitre), gérer (gestion de marché, politique de suiveur) ou anticiper (politique de leader, elle fait le marché). Dans cet environnement incertain et instable, seul les entreprises en veille permanent et en ouverture total sur ce qui se passe autour d'elles sont capables de surmonter la voracité de la concurrence. L'évolution des exigences des consommateurs a fait naissance

d'un marketing individualisé, visant à délivrer plus de valeur à ses clients, faisant des relations très étroites avec eux et veillant à les satisfaire pour fidéliser à vie. Ce nouveau marketing se fonde de plus en plus sur la maitrise de l'information et l'innovation. Les entreprises sont toujours à la recherche d'opportunité a leurs créations, ils adoptent des nouvelles méthodes de travail tels que : (la vente par téléphone, par internet, télé achat, e-commerce, etc....).

0.2. CHOIX ET INTERET DU SUJET

0.2.1. Choix du sujet

La formulation de ce sujet n'est pas un fait du hasard. Aujourd'hui tout a changé, la croissance démographique qu'a connue le 21ème siècle a été le point de départ de tout ce bouleversement, des transformations très importantes dans les attitudes et les comportements d'achat des clients nécessitant aussi des changements auprès des entreprises.

Certes fabriqué un produit semble être aisé pour toute entreprise, mais réussir la commercialisation dans un environnement véritablement concurrentiel devient un véritable casse tête pour les entreprises qui sont appelées à se doter de moyen efficace leur permettant de réussir la vente. C'est en cela que le marketing innove et oriente toute la structure vers le succès.

0.2.2. Intérêt du sujet

Des la première fois, j'ai constaté que le marketing était un carrefour pour d'autres disciplines, il s'inspire de l'économie politique, des sciences sociales (comportement du client), du management, utilise les méthodes statistiques et mathématiques (étude de marché, collecte d'information, ...) ainsi que sa liaison directe avec les technologies de pointes et d'information. A savoir aussi que les théories marketing sont valables partout aussi bien pour les établissements publics ou privés.

Donc on doit reconnaitre que le succès de la majorité des entreprises aujourd'hui repose en grande patrie sur le marketing.

Du point de vue théorique cette recherche nous permettra de concilier la théorie par rapport aux réalités sur terrain dans la pratique des activités marketing par des entreprises offrant des services ou fabricant des produits.

0.3. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES

Pour vérifier les hypothèses que nous avons émises, il est indispensable de recourir a des méthodes et techniques du travail scientifique. L'emploi des méthodes et techniques implique un choix rationnel pour tout chercheur qui veut entreprendre une étude donnée.

0.3.1. Méthodes

Selon Madeleine GRAWITZ, « la méthode est l'ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontrent et les vérifient ».3

Quant a ce qui concerne mon mémoire, j'ai jugé bon de recourir aux méthodes qui sont :

· Méthode descriptive : a facilité d'avoir plusieurs éclairages sur le coût de chaque service marketing.

· Méthode structuro-fonctionnaliste : a précisé le fonctionnement et
l'organisation des services a la Banque Commerciale Du Congo.

· Méthode historique : a démontré la gestion des activités antérieures à la BCDC pendant la période sous étude.

0.3.2. Techniques utilisées

Pour appuyer ces méthodes, nous avons fais recours aux techniques ci-après.

· Technique documentaire : en consultant les ouvrages, travaux antérieurs et autres documents ayant trait à notre étude.

· Technique de participation : qui grâce a l'interview des agents et cadres de la BCDC.

3GRAWITZ M., Méthodes des sciences sociales, Paris, 11è éditions, Dalloz, 2001.

0.4. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE

0.4.1. Délimitation dans l'espace

Notre attention a été focalisée sur la Banque Commerciale Du Congo à travers laquelle nous avions bien identifié les problèmes à la commercialisation de ses produits dans un marché à forte concurrence.

0.4.2. Délimitation dans le temps

Nous avions pris en considération la période de 2009 à 2011, car nous estimons que cette période nous facilitera la collecte des données.

0.5. DIFFICULTES RENCONTREES

L'élaboration de tout travail scientifique présente toujours un certain nombre de difficultés. En ce qui nous concerne particulièrement, nous avons rencontré quelques difficultés quant à la collecte des données et certaines informations que nous avions jugées utiles pour faciliter notre étude. Le refus de certains responsables pour mettre à notre disposition des documents, la réticence de certains enquêtés pour répondre aux questions et enfin, les problèmes financiers aux quels nous étions tenu à faire face.

0.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l'introduction et la conclusion, ce mémoire est subdivisé en quatre chapitres, à savoir :

1. Déminage et démystification des concepts des bases, premier chapitre ;

2. Généralité sur le marketing management, deuxième chapitre ;

3. Présentation de la Banque Commerciale Du Congo(BCDC), troisième chapitre ;

4. Créer, conquérir, positionner et dominer dans le secteur bancaire dans un environnement concurrentiel : cas des cartes bancaire de la BCDC ; démarche du marketing management, quatrième et dernier chapitre.

CHAPITRE I er : DEMINAGE ET DEMYSTIFICATION DE CONCEPTS DE BASE

Section 1 : Définition de concept

1.1. Créer

Tirer du néant, Inventer, imaginer, fonder, institué, Interpréter pour la première fois, etc.

1.2. Conquérir

Acquérir, soumettre par les stratégies marketing un marché quelconque, gagner les coeurs, l'estime des consommateurs dans un marché concurrentiel.

1.3. Positionner

Aucune marque ne peut s'imposer sur le marché avec des produits ou des services qui ressemblent à tous les autres. Elle doit définir un positionnement, une place distinctive et attractive occupé par le produit dans l'esprit des consommateurs a partir d'un ou plusieurs avantages essentiels par rapport aux produits concurrents.

1.4. Marché

A l'origine, le terme de marché décrivait l'endroit oü acheteurs et vendeurs se rencontrent pour échanger leurs marchandises. Aujourd'hui, pour les économistes, il fait référence a l'ensemble des vendeurs et acheteurs concernés par l'échange d'un produit ou d'un service. On parle de marché de l'immobilier par exemple

1.5. Environnement

Acteurs et facteurs externes au marketing qui influencent sa capacité à établir et maintenir des relations clients réussies.

Il faut distinguer l'environnement immédiat et le macro-environnement :

· L'environnement immédiat : comprend tous les acteurs impliqués dans la production, distribution et la communication de l'offre ; les fournisseurs, les distributeurs et les clients.

· Le macro-environnement : comporte six dimensions : la démographie, l'économie, les ressources naturelles, la technologie, le contexte socioculturel et l'aspect politico réglementaires.

Tous ces facteurs peuvent avoir un impact majeur sur le secteur d'activité, aussi doit-on déceler toute tendance significative et ajuster la stratégie marketing en conséquence.

1.6. Concurrentiel

La concurrence englobe toutes les offres rivales existantes ou potentielles qu'un acheteur peut envisager d'acquérir. Supposons qu'un constructeur automobile ai besoin d'acier, il peut recourir a plusieurs types d'entreprises qui se trouvent donc en concurrence, il peut acheter directement auprès des grandes aciéries comme Arcelor Mittal, ou bien d'entreprises plus petites ; il peut aussi pour certaines pièce, préférer l'Aluminium, plus léger ou le plastique. A l'évidence, Arcelor Mittal serait myope si elle ne s'intéressait qu'aux autres aciers. A termes, ce sont probablement les substituts qui représentent pour elles la menace concurrentielle la plus importante.

1.7. Marketing management

Le marketing management est la science et l'art de choisir ses marchés cible, d'attirer, de conserver et de développer une clientèle en créant, en délivrant et en communiquant de la valeur.

Section 2 : Notions sur créer, conquérir, positionner et dominer le marché

Pour mieux expliquer la nature de la fonction marketing, nous présentons plusieurs concepts et activités clés tout en décrivant les tendances les plus récentes.

2.1. Les concepts clés du marketing

a) Les besoins, les désirs et la demande

Un marketeur doit comprendre doit comprendre les besoins et désirs du marché visée. Les besoins correspondent à des éléments nécessaires à la survie : nourriture, air, eau, vêtement, abri. L'individu a également fortement besoin de se divertir, de s'éduquer et de s'amuser. Ces besoins deviennent des désirs lorsqu'ils portent sur des objectifs spécifiques. Un consommateur américains a besoin de nourriture mais désire un hamburger, des frites et un soda.

Un congolais a également besoin de se nourrir mais désire du fufu, des haricots et du poisson. Les désirs sont façonnes par la société.

Une demande apparait lorsqu'il ya vouloir et pouvoir d'achat. Des nombreuses personnes souhaitent s'acheter une Mercedes, seule quelques une en ont les moyens. Une entreprise ne doit pas seulement étudier les désirs mais les apprécier à travers les filtres des ressources économiques.

La Distinction entre besoin et désir permet de répondre a l'accusation si souvent proférée selon laquelle « le marketing crée des besoins » ou bien « le marketing force les gens a acheter des produits dont ils n'ont pas besoin ». Le marketing ne crée pas des besoins ; ceux-ci préexistent. Par contre, de concert avec d'autres forces sociales, il influence les désirs, il suggère au consommateur qu'une Mercedes peut servir a satisfaire un besoin d'estime. Il ne crée pas ce besoin mais propose un moyen de le satisfaire, comprendre les besoins et désirs des consommateurs n'est pas simple. Certains clients n'ont pas conscience de leurs besoins, ne peuvent les exprimer clairement ou utilisent des mots qui doivent être interprétés. Que veut dire par exemple, un consommateur qui parle d'une voiture « bon marché ~, d'une tondeuse a gazon « puissante ~ ou d'un maillot de bain « élégant » !

On distingue cinq types de besoins4 :

1. Les besoins exprimés (ce que le client dit) ;

2. Les besoins réels (ce qu'il veut dire) ;

3. Les besoins latent (ce à quoi il ne pense pas) ;

4. Les besoins rêvés (ce dont il rêverait) ;

5. Les besoins profond (ce qui le motive secrètement).

Pour exemple, si le besoin exprimé est une voiture bon marché, le besoin réel peut correspondre a une voiture peu couteuse a l'usage (et pas seulement a l'achat), et le besoin latent a un service de qualité de la part du

concessionnaire ; un système de guidage électronique peut faire parti de besoins rêvés, tandis que le désir perçu comme un acheteur malin par ses amis relève d'un besoin profond.

4 KOTLER Ph., KELLER K., DUBOIS B. et MANCEAU D., Marketing Management, Paris, 13è éditions, Pearson Education, 2012, p116

Il serait réducteur de se focaliser sur les besoins exprimés. La plus part des consommateurs ne savent pas réellement ce qu'ils recherchent dans un produit, surtout lorsqu'il est très novateur.

Les consommateurs n'attendaient pas grand-chose des téléphones portables lorsque ceux-ci ont été lancés. Ils étaient en situation d'apprentissage. Ce sont les entreprises qui ont structurés leurs attentes et leurs perception à travers les produits proposés et politique marketing adoptées comme l'indiquent Carpenter, « répondre aux besoins des clients ne suffit plus ; il faut les aider à savoir ce qu'ils souhaitent ».

Autres fois, « répondre aux besoins des clients » signifiait étudier ces besoins et concevoir un produit qui répondait aux besoins moyen. Aujourd'hui, certaines entreprises parviennent à répondre aux besoins de chaque client individuellement. Ainsi, Dell ne conçoit pas un ordinateur adapté a l'ensemble du marché visé mais fournit une plate forme produit permettant à chacun de choisir les caractéristiques qu'il souhaite.

b) La segmentation, le ciblage et le positionnement

Un responsable marketing ne peut satisfaire l'ensemble du marché. Tous les gens n'aiment pas les mêmes boissons, les mêmes hôtels, les mêmes restaurants, les mêmes voitures et les mêmes films. Il faut donc procéder à une segmentation du marché. Segmenter consiste à identifier des groupes distincts des clients qui réagiront de la même façon a l'offre de l'entreprise. Les segments peuvent être définis à partir des caractéristiques sociodémographiques, psychologiques ou comportementales de leurs nombres.

L'entreprise doit ensuite choisir le ou les segments qui représentent le meilleur potentiel pour elle, c'est-à-dire celle qu'elle peut satisfaire de façon particulièrement efficace. Ces segments là constituent sa cible.

Pour chaque cible visée, l'entreprise élabore une offre. Cette offre est positionnée dans l'esprit des acheteurs a partir d'un ou plusieurs avantages essentiels.

Par exemple Volvo a choisi de s'adresser aux automobilistes pour qui la

sécurité est une priorité. L'entreprise positionne donc ses voitures comme les plus sûres du marché.

C) Les offres et les marques

Les entreprises répondent aux besoins, en élaborant une proposition de valeur, c'est-à-dire un ensemble de bénéfices offerts aux clients pour satisfaire leurs besoins. Cette proposition intangible se concrétise sous la forme d'une offre composée des produits, des services, d'information et/ou d'expériences.

Une marque est une offre dont la source est identique. Un nom de marque comme Mc Donald's évoque certaines idées dans l'esprit des gens : le hamburger, l'amusement, les enfants, la restauration rapide. Touts ces associations forment l'image de marque. Toute société cherche a construire une image forte, c'est-à-dire présente a l'esprit positive et distinctive.

D) La valeur et la satisfaction

Un produit ne connait le succès que s'il procure valeur et satisfaction à son acquéreur. Un acheteur choisit entre différentes offres en fonction de la valeur qu'il perçoit en elle. La valeur reflète le rapport entre les bénéfices attendus et les coûts tangibles perçus par les clients. Elle résulte de la triade qualité/service/prix :

Elle s'accroit avec les deux premiers et diminue avec les prix.

La valeur est un concept essentiel, on peut d'ailleurs considérer le marketing

comme l'activité consistant a identifier, créer, communiquer, délivrer puis gérer de la valeur aux clients.

La satisfaction correspond au jugement d'un individu qui compare, lors de sa consommation, la performance perçue d'un produit ou d'un service avec ses attentes, le client est déçu et insatisfait. Si les deux correspondent, il est satisfait. Si la performance va au delà, il est très satisfait ou enchanté.

E) Le circuit marketing

Pour atteindre la cible, le responsable marketing doit disposer de trois sortes de circuits.

D'abord, les circuits de communication diffusent et reçoivent les messages destinés ou en provenance des acheteurs. Ils comprennent les journaux, la radio, la télévision, le courrier, le téléphone, les affiches, les
prospectus, les CD, les DVD et internet.

Les expressions faciales, les codes vestimentaires l'aménagement des magasins ainsi que beaucoup d'autres média servent également des véhicules de communication. Les circuits interactifs viennent compléter les média unidirectionnels comme la publicité.

Ensuite, les circuits de distributions servent à montrer, vendre et transporter le produit ou le service jusqu'à son utilisateur. Ils intègrent les distributeurs, les grossistes, les détaillants et les agents commerciaux.

Enfin, les circuits de service aident à réaliser les transactions avec les acheteurs potentiels. Ils incluent les entrepôts, les sociétés de transport, ainsi que les banques et les compagnies d'assurances. Les responsables marketing doivent gérer ces circuits et choisir la meilleure configuration pour leurs offres.

F) La chaine d'approvisionnement

Alors que les circuits marketing relient l'entreprise a ses marchés, la chaine d'approvisionnement(en anglais Supply chain) englobe tout ce qui est nécessaire a l'élaboration du produit fini vendu a l'acheteur final, depuis les matières premières et les composants jusqu'à la vente. Ainsi dans les cas de la maroquinerie pour femme, la chaine d'approvisionnement comprend les peaux, le tannage, la coupe, la production et la distribution. Elle constitue un système de gestion de valeur, ou nombres d'entreprises occupent un rôle correspondant a un pourcentage de la valeur totale lorsqu'il y a intégration en amont, en aval ou horizontale, ces pourcentages se modifient.

G) la planification marketing

En pratique, le marketing suit un processus logique. L'élaboration d'un plan marketing consiste à identifier les opportunités et les menaces que présente l'environnement, ainsi qu'analyser les forces et faiblesses de l'entreprise. Ensuite, elle permet de choisir des cycles, d'élaborer des stratégies marketing, de mettre au point un plan d'action et de contrôler les réalisations.

Section 3. Concept marché et environnement

3.1. Les marchés

Les fabricants acquièrent ce dont ils ont besoin sur le marché des ressources (marché de matière première, marché du travail, marché financier) qu'ils transforment en produits et services vendus aux intermédiaires. Ces derniers le commercialisent auprès des consommateurs. Ceux-ci échangent biens et services. L'Etat achète des biens avec les ressources que lui procurent les impôts, pour les transformer en services publics. L'économie d'un pays et l'économie mondiale présentent ainsi sous la forme d'un ensemble complexe de marchés qui interagissent a travers des processus d'échange. Les professionnels du marketing désignent souvent les clients par terme de marché.

On utilise le mot secteur pour décrire l'offre et on réserve celui de marché a la demande. On appose souvent au mot « marché » un qualitatif qui le caractérise : le marché de l'amincissement est un marché de besoin, celui de la chaussure est un marché de produit, la marché de jeune un marché démographique et le marché belge un marché géographique. L'entreprise propose des produits, des services et des communications (publicité, courrier) au marché, qui lui renvoie de l'argent et de l'information (attitudes, données d'achats). La boucle intérieure correspond a des échanges des produits tangibles ; la boucle extérieure traduit des échanges d'information.

Figure 1. Concept de marché et environnement5

Communication

Information

Argent

Offre
(ensemble
vendeur)

Bien et Services

Marché
(ensemble
acheteurs)

5N'KWIMI.A.H, notes des questions spéciales de Marketing, UPN, L2 MKTG, 2012, Cours inédit.

a) Les principaux marchés de clients

a.1. les marchés de grande consommation

Les sociétés qui vendent des produits et des services à des particuliers, boissons, dentifrice, téléviseur, chaussure de sport, produit bancaire, transport aérien, etc. Cherche à construire une image de marque attractive. Pour cela, il faut clairement identifier sa cible et les besoins auxquels le bien et service répondent ; il faut ensuite communiquer son positionnement de façon persuasive. La force d'une marque dépend pour une large part de la supériorité du produit et de son emballage, de la qualité du service l'accompagnant et de la communication. La distribution joue également un rôle essentiel pour permettre aux consommateurs dont les possibilités ont beaucoup évolué ces dernières années.

a.2. les marchés business to business

Les entreprises qui vendent des biens et services a d'autres entreprises sont confrontées à des acheteurs professionnels formés, informé et habitués à comparer des offres concurrentes. Ils achètent les produits pour leur capacité à contribuer à la fabrication ou à la vente de leurs produits. Il faut donc démontrer de quelle manière ce qu'ils acquièrent leur permettra d'atteindre leurs objectifs. La publicité joue son rôle, mais la force de vente, la politique de prix et la réputation de fiabilité et de qualité de l'entreprise sont souvent plus importantes.

a.3. les marchés globaux (international)

Les sociétés qui vendent leurs produits et services a l'échelle internationale sont confrontées à des défis supplémentaires. Elles doivent décider dans quels pays entrer ; avec quelle formule commerciale et juridique ; jusqu'oü adapter les caractéristiques de leurs produits et services ; comment fixer le prix ; et dans quelle mesure adapter leurs communications aux cultures locales. Les décisions de marketing international doivent être prises en tenant comptes des contextes réglementaires et culturels, des styles de négociation locaux et des fluctuations possibles de monnaie.

a.4. les marchés publics et à but non lucratif

Les entreprises qui vendent leurs biens et services à des organismes à but non lucratif, comme les universités, les associations ou les ministères, doivent tarifier leur offre avec soin face a un pouvoir d'achat souvent limité.

De nombreuses procédures spécifiques doivent être respectées lorsque l'on vend a l'Etat et aux collectivités locales, les marchés publics faisant souvent l'objet d'appels d'offres respectant le code de marché publics.

b) Marchés physiques, virtuels et méta marché

On distingue aujourd'hui marché physique et marché virtuel. Un marché physique implique de se rendre dans un endroit pour acheter, par exemple dans un magasin. Un marché virtuel est numérique, comme dans le cas d'achats en ligne.

Mohambir Sawhney propose d'utiliser le mot méta marché pour décrire un ensemble des produits et services complémentaires qui sont liés dans l'esprit des consommateurs mais relèvent des différents secteurs d'activité. Le méta marché automobile comprend les constructeurs, les concessionnaires et les revendeurs, les sociétés de financement, les compagnies d'assurances, les réparateurs, les vendeurs de pièces détachées, les centres de service, les magasins spécialisés, les petites annonces de voiture et les sites internet sur l'automobile. En décidant d'acheter une voiture, un client sera confronté a des nombreuses composantes de ce méta marché. Il entrera peut-être en contact avec des méta-intermédiaires qui lui proposeront une aide dans la relation avec ces professionnels, dispersés physiquement. Par exemple, sur le site américain Edmund6, on peut trouver les caractéristiques et le prix de différentes voitures, et de se voir indiquer d'autres sites de vente a bas prix, d'occasion ou de financement.

3.2. Environnement

L'élaboration et la mise en oeuvre des plans marketing exigent de prendre un certain nombre de décisions pour faire le bon choix, les entreprises doivent se reposer sur une information précise et récente concernant les grandes tendances et les phénomènes spécifiques à leur secteur d'activité.

Parce que l'environnement apporte constamment de nouvelles opportunités et des nouvelles menaces, il semble essentiel de l'analyser en permanence et de s'y adapter.

6 http:// www.edmund.com

3.2.1. Le système d'information marketing

Si tout responsable d'entreprise se doit d'observer l'environnement, le marketing a une responsabilité particulière en la matière ; il doit suivre les tendances et identifier les opportunités et les menaces qu'elles génèrent pour l'entreprise. Il s'appuie sur des méthodes rigoureuses de collecte d'information sur ses interactions régulières avec les clients et sur son observation constante de la concurrence.

Beaucoup d'entreprises n'ont pas de service d'étude de marché ou, lorsqu'elles en ont, l'affectent a des taches de routine. En parallèle, des nombreux managers ne sont guère satisfaits par l'information qui leur est fournie. A les entendre, l'information véritablement utile n'est pas disponible ou leur parvient trop tard. A l'inverse, ils s'estiment souvent submerges par une information inutilisable, parfois même inexacte.

Un système d'information marketing(SIM) associe des hommes, des équipements et des procédures en vue de rassembler, trier, analyser et diffuser des informations utiles, nécessaires et pertinentes aux responsables marketing pour les aider a prendre leurs décisions. L'information contenue dans un SIM est recueillie a travers les états comptables et commerciaux, l'intelligence marketing et les études de marché.

3.2.2. Les informations internes et l'intelligence marketing

Les plus anciens et les plus fondamentale des systèmes d'information est le système comptable qui enregistre les commandes, les ventes, les stocks, les effets a recevoir, etc. A l'aide de ces informations, le responsable marketing peut déceler opportunités et problèmes.

a) Le cycle commande-livraison-facturation

Le système comptable s'articule autour du cycle commande-livraisonfacturation : les représentants, les distributeurs et les clients adressent leurs commandes a l'entreprise ; le service de facturation prépare les factures et les envoies aux services concernés ;

rapidement et efficacement. Les systèmes intranet et extranet permettent d'accroitre la rapidité et la fiabilité des procédures.

b) Les relevés de vente

Dans des nombreuses entreprises, les responsables marketing et les responsables commerciaux reçoivent les relevés de vente quasiment en temps réel. Dans la grande distribution, par exemple, les sorties d'entrepôt sont immédiatement enregistrées et les ventes en magasin connues presque instantanément. Ceci enclenche un processus de commande et de livraison, et minimise le risque de rupture de stock.

Il est essentiel d'interpréter soigneusement les informations recueillies pour ne pas se livrer a des conclusions hâtives et erronées. Comme l'expliquait ironiquement Michael Dell, fondateur de la société éponyme, « s'il y a trois voitures jaune d'un même modèle chez un concessionnaire et que le client veut une voiture bleu, le vendeur essaie de le convaincre d'opter pour le jaune ; si par chance, il réussit, le système d'information va enregistrer qu'une voiture jaune a été vendue et que, oui, le client recherchent surtout du jaune cette année ».7

c) Les bases de données et le datamining

Les entreprises organisent leur information en bases de données relatives aux clients, aux produits, aux vendeurs, etc. Puis elles intègrent les données provenant des différentes bases pour concevoir leurs actions marketing.

Au lieu d'envoyer un courrier de présentation du nouveau produit a tous ses clients, une entreprise peut ainsi cibler son action en l'envoyant uniquement aux individus présentant une forte probabilité d'achat ; elle regroupera alors les clients en fonction de la récence, de la fréquence et des volumes d'achats antérieurs. Une fois les données centralisées, il est essentiel de les rendre

facilement accessible aux responsables marketing.

Le recours a des méthodes d'analyses statistique sophistiquées permet de retravailler la segmentation du marché, de repérer des segments de clientèle négligés, d'identifier les tendances les plus récentes parmi les clients, ou

7 Michael Dell, http://www.wikipedia.org/wiki/Dell/relevés de vente.htm/2010.

encore d'optimiser le plan média en évaluant l'impact de plans alternatifs sur les ventes. Alors que les entreprises collectent de plus en plus d'information, la capacité à analyser ces données et à en dégager des enseignements utiles devient essentielle.

d) Le système d'intelligence marketing

Tandis que les éléments ci-dessus fournissent des données sur les résultats internes, le système d'intelligence marketing renseigne sur l'événement extérieur a l'entreprise. On appelle système d'intelligence marketing l'ensemble des moyens qui permettent aux dirigeants de se tenir continuellement informés sur l'évolution de leur environnement marketing.

1°) Les sources d'informations externes

Un responsable marketing recueille des informations en lisant la presse professionnelle (par exemple, LSA, CB News, Stratégies, Marketing Magazine, etc.), les revues académiques comme Décisions Marketing et la revue française du Marketing et des ouvrages ; à travers ses contacts avec les clients, les fournisseurs, les distributeurs et les représentant ; en suivant les échanges sur internet, à la fois sur les groupes de discussion, les blogs, les communautés de marque et en rencontrant les responsables d'autres entreprises. Une entreprise peut prendre plusieurs mesures pour améliorer son système d'intelligence marketing.


·
· Former et motiver la force de vente pour transmettre l'information : un vendeur est au courant des clients, des distributeurs, parfois des concurrents. Il est particulièrement bien placé pour recueillir certaine information. L'enjeu essentiel est de le motiver pour rechercher cette information et surtout le transmettre de manière structurée à sa hiérarchie.


·
· Encourager les distributeurs, les détaillants et tous les intermédiaires à recueillir et transmettre les renseignements dont ils disposent sur le marché et la concurrence.


·
· La veille concurrentielle peut se faire de manière très diverses : en achetant les produits concurrents ; en participant aux salons professionnels ; en examinant les rapports d'activités et les documents comptables des concurrents ; etc. La veille concurrentielle doit toute fois

se faire de manière éthique et en toute légalité. Aux Etats-Unis, Procter et Gamble a du verser plusieurs millions de dollars à Unilever lorsque certaines personnes, rémunérées par Procter et Gamble pour se renseigner sur les Shampooing d'Unilever, furent condamnées pour des

agissement non éthiques, comme la collecte d'information dans les poubelles.

· :
· Recourir à des clients mystères : il s'agit de personnes mandatées par l'entreprise pour se faire passer pour des clients et évaluer leur expérience d'achat. Les constructeur automobile, comme BMW, envoient ainsi des faux clients chez leurs concessionnaires afin d'observer comment les clients sont accueillis lorsqu'ils viennent faire réparer ou réviser leur voiture.

Il est particulièrement fréquent dans les sociétés des services comme la restauration, l'hôtellerie ou le transport aérien pour connaitre l'état des prestations dans des environnements décentralisés.

· :
· Constituer un groupe de clients qu'elle consulte régulièrement : il peut s'agir d'un échantillon représentatif de la clientèle ou des plus gros clients.

· :
· Utiliser les rapports publics

· :
· Utiliser internet

2°) Les panels

Les panels constituent une autre source d'information essentielle par les entreprises, même s'ils n'existent que dans certains secteurs. Un panel est un échantillon auprès duquel on collecte des informations répétées à intervalles réguliers, chaque semaine, mois ou trimestre. On distingue deux types de panels de consommateurs et les panels de distributeurs qui correspondent à un échantillon de point de vente.

3.3. L'analyse du macro-environnement

Les entreprises doivent identifier les besoins non satisfait et les tendances en cours, puis déterminer s'il est pertinent pour elles d'adapter leur offre en conséquence.

Les entreprises parviennent parfois à trouver un moyen de répondre à un besoin non satisfait : le walkman de Sony a permis aux collectionneurs de savoir auprès de qui se procurer des objets rares.

Les opportunités offertes par le marché résultent souvent de tendances mais il faut distinguer les tendances des modes et de la macro tendances. Une mode est peu prévisible et porte sur le court terme. Elle recèle peu de signification sociale, économique ou politique. A l'inverse : une tendance est une ligne d'évolution majeure et durable de la société. Elle est porteuse de sens. Les tendances exercent une influence profonde sur des phénomènes de consommation. Les détecter suffisamment a l'avance et y répondre a travers des nouveaux produits permet a une entreprise de jouir d'un avantage concurrentiel. Certaines sociétés spécialisées détectent les tendances à venir en analysant les aspirations des consommateurs, puis les traduisent sous la forme de recommandation sur les nouveaux produits et leur design. Alors qu'elles travaillent souvent a l'origine, pour le secteur d'habillement, elles ont élargi leurs prestations a des nombreux autres domaines d'activités.

On distingue enfin les macros tendances, qui affectent l'ensemble de la société et dont l'horizon temporel est de 7 a 10 ans, parfois d'avantage. Une macro tendance correspond à des changements majeurs, en matière sociale, économique, réglementaire ou technologique, qui émergent lentement mais nous influencent ensuite durablement.

Tendances et macrotendandaces doivent retenir l'attention des responsables marketing. En effet, il est en général plus judicieux de s'adapter aux tendances dominantes que de s'y opposer.

Une entreprise évolue avec ses fournisseurs, ses intermédiaires, ses clients, ses concurrents et ses publics dans le contexte global d'une société. Les structures de cette société ont un impact profond sur l'entreprise, mais celle-ci n'a guère d'emprise sur elles. Ce sont des facteurs « incontrôlables », auxquels l'entreprise doit s'adapter.

En même temps, détecter une tendance ne suffit pas, il faut que la technologie soit disponible et qu'un nombre suffisamment important de clients potentiels soient intéressés.

3.3.2. L'environnement démographique

Le premier élément constitutif de l'environnement d'une entreprise est la population, réservoir de ses marchés.

Un responsable marketing s'intéresse aux différentes caractéristiques de la population : taille, répartition par âge, structure familiale, distribution géographiques, niveau d'éducation, composition ethnique et religieuse.

Les évolutions démographiques donnent lieu à des prévisions fiables à court et moyen terme. Il y a peu de surprise en la matière.

3.3.3. L'environnement économique

L'environnement économique affecte énormément l'activité des entreprises. La crise financière et économique qui a commencé en 2007 ne manque pas d'affecter considérablement les volumes et les schémas de consommation. Les responsables marketing doivent analyser toutes les tendances susceptibles d'affecter le pouvoir d'achat des consommateurs et leur sensibilité au prix.

3.3.4. L'environnement naturel

La détérioration de l'environnement naturel est aujourd'hui une préoccupation majeure de la population, conduisant les gouvernements à faire évoluer leur réglementation et les entreprises à modifier leurs produits.

Les fabricants d'aérosols doivent veiller a préserver la couche d'ozone, les constructeurs automobiles développent des véhicules moins polluants, les lessiviers améliorent le caractère de meilleure qualité, susceptible de justifier un prix élevé.

Dans la mesure où, ces préoccupations prennent quand même une importante croissante, les responsables marketing doivent intégrer à leurs raisonnements plusieurs tendances d'évolution de l'environnement naturel : la pénurie des matières premières, les couts de l'énergie, l'accroissement de la pollution et l'intervention croissante de l'Etat dans ce domaine.

3.3.5. L'environnement technologique

Un des principaux facteurs d'évolution de l'humanité est la technologie. Elle a engendré des merveilles comme la pénicilline et la chirurgie a coeur ouvert, mais aussi des cauchemars comme la bombe à hydrogène et la mitraillette.

Toute technologie nouvelle engendre une « destruction créatrice ». Les transistors ont tué les lampes radio, et la photocopie le papier carbone. La télévision a affecté la lecture de la presse, l'E-mail a diminué l'envoi de fax.

Des nombreux secteurs économiques ont périclité parce qu'ils ont ignorés les technologies émergentes ou tardés à les adopter. Il est essentiel pour une entreprise d'identifier ce qui est nouveau dans son environnement technologique et constitue à la fois une menace et une source de développement.

Les responsables marketing doivent suivre en permanence les évolutions technologiques, d'autant qu'une technologie innovante trouve souvent des applications dans des secteurs extrêmement divers.

3.3.6. L'environnement réglementaire

L'environnement réglementaire affecte fortement les décisions commerciales et définit le cadre dans lequel les entreprises et les individus mettent en oeuvres leurs activités. Parfois, les nouvelles réglementations créent de nouvelles opportunités. Par exemple, les évolutions réglementaires sur le recyclage des déchets ont stimulé la croissance du secteur de l'emballage et provoqué la création de nouvelles entreprises qui fabriquent de nouveaux matériaux.

3.3.7. L'environnement socioculturel

La dernière composante du microenvironnement est le milieu socioculturel. Tout être humain nait et grandis dans une culture qui détermine ses croyances, ses valeurs et des normes. Or, les normes déterminent largement les goûts et les préférences des consommateurs. Les comportements et les attitudes sont affectés par son image de soi, sa vision des autres, des organisations, des entreprises, de la société, de la nature et du monde.

3.4. Réaliser des études de marché et prévoir la demande

Les responsables marketing ont besoin d'informations leurs permettant de comprendre les résultats passés et de planifier leurs activités à venir.

Ces informations doivent être actuelles, exactes et opérationnelles, et porter sur les consommateurs, les concurrents et les marques de l'entreprise. Comprendre les perceptions des consommateurs et leur implication marketing constitue souvent un élément clé pour prendre de meilleures décisions à court et long termes afin de lancer un nouveau produit ou de favoriser la croissance d'une marque.

3.4.1. Les études de marché

Le responsable marketing a souvent besoin d'études ponctuelles sur des problèmes spécifiques. Il peut avoir besoin d'une étude de marché, d'un test de produit, d'une prévision de vente ou d'un post-publicitaire. Les études permettent de donner des indications sur les attitudes et les comportements d'achat des clients.

Plus généralement :

On appelle marketing insight les informations permettant de comprendre quand et pourquoi on observe certains phénomènes sur le marché et ce qu'ils impliquent pour les responsables marketing.

Et on appelle étude de marché la préparation, le recueil, l'analyse et l'exploitation de données et informations relatives à une situation marketing.

Une société investit en général entre 1 et 2% de son chiffre d'affaires en études marketing, soit en les réalisant elle-même, soit en les confiant à une société spécialisées.

Les entreprises disposant de moyens limités hésitent parfois à avoir recours aux études de marché. Il est toutefois indispensable qu'elles s'informent sur leur environnement. Elles peuvent alors recourir à des étudiants en stage pour conduire l'étude, utiliser internet pour se renseigner sur les offres des concurrents et sur la vision des consommateurs - à travers les forums de discussion notamment, et acheter les produits ou services de leurs concurrents.

En 2006, les 1OO premiers institut réalisaient un chiffre d'affaires de 1,85 milliard d'euros dont 80% étaient concentrés sur 20 entreprises. Environ 52% de ce montant correspondent à des études quantitatives ponctuelles, 33% aux panels et études régulières (baromètre, enquêtes omnibus), et 15% à des études qualitatives.

Les trois quarts du chiffre d'affaires concernent des études auprès de particuliers, le reste relève des professionnels et des entreprises.

Les cinq plus grosses sociétés d'études sont TNS France (216 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2005), Nielsen (115), Ipsos France (101), Gfk France (68) et IMS Health (55). Le marché est très instable, avec un nombre important de petites sociétés apparaissant et disparaissant chaque année.8

3.4.2. La réalisation d'une étude de marché

Une étude bien menée s'articule en six phases : la définition du problème à résoudre, le plan d'étude, la collecte d'informations sur le terrain, l'analyse des données, la présentation des résultats et la prise de décision.

8 http://www.wikipedia.org/société d'études/portail: marketing management.

1) La définition du problème

Le problème à résoudre doit être défini soigneusement, de manière ni trop large, ni trop étroite. Si, par exemple, le responsable marketing d'une compagnie aérienne cherche à rassembler « toutes les informations possibles sur les voyageurs de la classe affaires )), il collectera de nombreuses informations inutiles. A l'inverse, la question « Y a-t-il suffisamment de voyageurs en classe affaires sur des vols Paris-Tokyo prêts a payer 25€ pour une connexion internet à bord pour atteindre le point mort en un an ? )) correspond à une vision trop étroite.

Une définition plus pertinente du problème pourrait être : « A quel prix faut-il facturer une connexion internet a bord, 1O€, 25€, 50€, un autre prix ? )) ou « Quelle est la valeur ajoutée associée à ce service et est-elle susceptible de faire venir à notre compagnie aérienne des clients qui, habituellement, optent pour les concurrents ? )) ; « L'activité générée par un tel service est-elle susceptible de couvrir les couts d'installation qu'il provoquerait ? )).

Pour bien définir le problème et faciliter les étapes ultérieures, il faut commencer par préciser les décisions à prendre. Dans notre exemple : « Faut-il offrir une connexion internet ? Si oui, faut-il le faire seulement en première classe, ou également en classe affaires, touriste ? Quel prix facturer ?

Sur quel type de vols et d'avions offrir cette prestation ? )). On peut ensuite définir les objectifs de l'étude en dressant la liste des questions auxquelles elle doit permettre de répondre. Plus les questions sont précises, plus l'étude a de chances d'être utile. Une exception toutefois : les études exploratoires qui visent a comprendre la nature d'un problème et a suggérer des idées nouvelles.

2) Le plan d'étude

La phase de définition du problème doit normalement aboutir a l'élaboration d'un cahier des charges. A ce stade, le chargé d'étude se trouve confronté a une grande variété d'approches possibles.

Les choix concernent a la fois les sources d'information, les approches méthodologiques, les instruments de collecte des données, le plan d'échantillonnage et les méthodes de recueil des informations, que nous étudierons successivement dans les pages suivantes.

3) La collecte de l'information

Une fois le plan d'étude défini, il faut collecter les données. Cette étape est généralement la plus coûteuse et la plus sujette aux erreurs. Certaines personnes contactées peuvent être absentes ou refuser de répondre. Il peut survenir des biais du fait de l'interviewé, qui peut donner des réponses évasives ou erronées, ne serait-ce que pour en finir avec l'interview, ou de l'interviewer qui, même à son insu, peut générer certaines réponses du fait de son âge, de son sexe, de son comportement ou de son intonation.

Le développement des technologies informatiques et de communication améliore la collecte de l'information. Ainsi dispose-t-on aujourd'hui de standards téléphoniques perfectionnés qui permettent de composer au hasard les numéros de téléphone et de saisir les réponses en direct, éliminant de nombreuses erreurs de codage et générant des analyses statistiques automatiques.

Le WATI (Web Assistant Telephone Interviewing) est une méthode de recueil des informations par téléphone assistée par ordinateur, par laquelle l'intervieweur et l'interviewé se connectent au même écran en direct et se parlent au téléphone. La télévision interactive permet aux téléspectateurs de répondre à un questionnaire en appuyant sur les touches de leur télécommande.

4) L'analyse des résultats

Cette phase consiste à dégager la signification des résultats obtenus. On commence par analyser les réponses obtenues sur chaque variable afin de mettre en relation deux ou plusieurs d'entre elles. Dans les enquêtes quantitatives, cela passe par des calculs de fréquences, de moyennes et d'écarts types, puis par des tableaux croisés afin de faire apparaitre les relations significatives entre variables ; il faut ensuite calculer les coefficients de corrélation et procéder aux tests d'inférence statistique.

5) La présentation des résultats

Cette étape consiste a rédiger un rapport présentant, dans l'optique de l'utilisateur, les principaux résultats et recommandations.

Mais au contraire lui montrer en quoi les résultats réduisent son incertitude quant à la décision à prendre. On demande de plus en plus aux sociétés d'études de jouer un rôle de consultant en traduisant les données collectées sous forme d'analyses conduisant a des recommandations quant aux décisions à prendre.

6) La prise de décision

Cette ultime étape dépend de la confiance des responsables marketing dans la fiabilité et la validité de l'étude réalisée. C'est pourquoi il est essentiel qu'ils soient conscients des limites de la méthodologie employée. L'étude doit apporter un éclairage aussi utile que possible sur la décision à prendre. L'encadre ci-dessous résume les caractéristiques d'une bonne étude.

 

Les sept caractéristiques d'une bonne étude de marché

1.

Le recours à la méthode scientifique : une

5. La mesure de la valeur et du coût de

 

étude sérieuse doit observer les règles de la

l'information : un bon chargé d'études

 

méthode scientifique : observation

compare la valeur de l'information obtenue a

 

approfondie, formulation d'hypothèses, prévision et test.

son coût. Le coût d'une étude est relativement facile à mesurer. La valeur

2.

La créativité : une étude doit également

dépend de la validité et de la fiabilité des

 

s'efforcer d'être créative, c.à.d. d'innover

méthodes ainsi que des enjeux financiers de

 

dans la façon d'appréhender le problème

la décision à prendre.

 

posé.

6. Un sens critique développé : un responsable

3.

La multiplicité des approches : un bon chargé

marketing compétent n'hésite pas a remettre

 

d'études se méfie des approches mono

en cause les idées toutes faites et les a priori

 

méthodes dans l'analyse d'un problème. Il est

sur la manière dont le marché réagit à tel ou

 

plus prudent de recueillir les données a l'aide

tel type d'opérations.

 

de différentes techniques afin d'accroître la

7. Des procédures éthiques : les procédures

 

confiance dans les résultats obtenus.

employées vont parfois a l'encontre du bien-

4.

L'interdépendance des modèles et des

être des consommateurs, notamment

 

données : les données ne parlent pas d'elles-

lorsqu'elles constituent des démarches

 

mêmes. Il faut utiliser des modèles pour en

commerciales déguisées en études. La plus

 

tirer toute la signification.

part des sociétés d'études adhèrent à un code de déontologie élaboré par la profession.

Sources : KOTLER Ph., Marketing Management, 13è éditions, éd. Pearson Education, 2012, p136

Lors de cette étape, de plus en plus d'entreprises ont recours a la modélisation et aux outils d'aide a la décision.

7) Les freins à la réalisation des études de marché

En dépit de l'usage extensif des études de marché, de nombreuses entreprises hésitent encore à y avoir recours ou les utilisent de manière inefficace. Cinq écueils doivent être surmontés :

? une conception restrictive des études : de nombreux responsables d'entreprises réduisent les études a la phase de collecte de l'information.

Le chargé d'étude doit souvent concevoir le questionnaire, choisir l'échantillon, effectuer les entretiens et analyser les résultats sans qu'au départ le problème ait été défini clairement. Il s'ensuit que les résultats

ne sont pas vraiment utiles, ce qui ne fait que renforcer l'opinion du praticien sur l'intérêt limité d'études.

> Une mauvaise définition du problème : on définit parfois le problème de manière trop étroite ou biaisée, ce qui conduit à des résultats erronés. C'est pourquoi il est utile, dans la première phase de l'étude, d'expliciter

les présupposés sur lesquels repose l'enquête pour déterminer s'il convient de les remettre en cause.

> Un niveau de professionnalisme variable dans les services d'études : certains chefs d'entreprise considèrent les études de marché comme une activité quasi-administrative. Ils recrutent donc des chargés d'études a faible potentiel et les résultats parviennent trop tard pour être pris en

compte dans les décisions qu'ils étaient censés éclairer. Lorsque les budgets sont serrés, la qualité de l'information s'en ressent.

> Des différences de mentalité : il y a souvent un fossé entre le pragmatisme du praticien et la prudence du scientifique. Les rapports d'étude paraissent parfois abstrait, complexe et peu opérationnels au

praticien qui attendait du certain, du simple et du concret. Dans les entreprises en pointe, le chargé d'études est intégré aux équipes de gestion de la marque, ce qui améliore sa compréhension des problématiques et l'utilité de son travail pour les décisions.

3.4.3. La mesure de la productivité marketing

Une tâche majeure des services d'études consiste a évaluer l'efficacité des activités marketing.

En effet, les responsables marketing doivent de plus en plus justifier leurs dépenses et rendre compte de la rentabilité de leur retour sur investissement. Une autre étude récente a montré que la moitié des directeurs marketing ne sont satisfait pas satisfaits de la manière dont ils mesurent leur retour sur investissement. Selon une autre étude, 63% des dirigeants sont peu satisfaits de la manière dont on mesure la performance du marketing dans leur entreprise et souhaiteraient voir développer des estimations a priori et a posteriori de l'impact des opérations marketing.

Les études de marché peuvent aider à répondre à cette demande par deux méthodes complémentaires : - La mesure de l'impact des opérations marketing et - la modélisation du marketing-mix qui permet d'évaluer les relations causales entre certaines opérations et l'évolution des ventes. Les tableaux de bord marketing permettent de structurer les informations rassemblées par ces deux approches.

1) Les indicateurs marketing

Les responsables marketing peuvent utiliser de nombreux indicateurs pour mesurer l'impact de leurs opérations.

Les indicateurs marketing sont l'ensemble des mesures qui aident l'entreprise a quantifier, comparer et interpréter sa performance marketing.9

Ces indicateurs peuvent être utilisés par les chefs de produit pour concevoir leurs plans d'actions et par les dirigeants de l'entreprise pour répartir les ressources et les budgets.

Tim Ambler suggère un certain nombre de questions aux entreprises qui pensent mesurer correctement leur performance marketing :

1) Faites-vous régulièrement des études de marché à propos de la conquête de clients, de leur fidélité, de leur taux d'usage, etc., et disposez-vous d'analyses satisfaisantes sur les raisons pour lesquelles les clients adoptent tels ou tels comportement ?

2) Les résultats de ces études sont-ils transmis de manière systématique au comité de direction dans un document intégrant des indicateurs financiers ?

3) Dans ces rapports, les résultats sont-ils comparés aux objectifs ?

4) Sont-ils comparés aux performances obtenues par le principal concurrent ?

5) L'évaluation de la performance a court terme est-elle ajustée en tenant compte des évolutions des actifs fondés sur le marketing ?

En effet, Ambler considère que l'évaluation de la performance marketing doit distinguer deux composantes : - les résultats à court terme et - l'évolution du capital marque. Les résultats a court terme dépendent de l'évolution du chiffre d'affaires et de la valeur de l'action. L'évolution du capital marque est fonction du niveau de notoriété, de l'image, de la part du marché, du nombre de clients et de leur fidélité, de la qualité perçue, du niveau de s prix, du nombre de réclamations reçues et de la qualité de la distribution.

Il est également essentiel d'utiliser des mesures internes liées, par exemple, suit en permanence la part des ventes réalisées sur les innovations récentes. Ambler recommande également de développer des indicateurs liés au personnel car « si l'utilisateur est le client final, les employés sont les premiers clients ; il faut donc mesurer la qualité du marché interne ».

9 KOTLER Ph., Marketing Management, Paris, 12è éditions, Pearson Education, 2012, p137

2) La modélisation du mix marketing

Afin de mesurer l'efficacité du marketing, il faut également estimer l'impact des différents outils employés. La modélisation du marketing-mix consiste à utiliser des données, comme les panels distributeurs, les livraisons, les prix, les dépenses publicitaires et promotionnelles, dans le cadre d'analyses multi variées afin d'isoler l'impact respectif de chaque outil marketing sur les ventes ou la part du marché.10 Ces approches sont fréquemment employées par les entreprises de grande consommation, comme Procter & Gamble ou Colgate, où les résultats de ces modélisations sont utilisés pour maintenir ou modifier la répartition des dépenses entre les différents leviers d'action marketing. Elles permettent de déterminer quelle part des dépenses publicitaire est utile, quels sont les niveaux d'investissement optimaux et quel est le niveau minimal requis pour avoir un impact.

Si ces modèles isolent les effets de chaque élément du mix, ils sont moins efficaces pour analyser les interactions entre différents éléments et leurs effets conjoints.

Ils se heurtent à trois autres écueils : ils se focalisent sur la croissance additionnelle plutôt que sur le niveau initial des ventes ou les effets de long terme ; malgré leur importance, des facteurs comme la satisfaction des clients, la notoriété ou le capital-marque sont peu présents dans ces modèles ; enfin, ces approches intègrent peu les facteurs liés à la concurrence, à la distribution et à la force de vente, bien que la plupart des entreprises consacrent d'avantage d'investissement a la force de vente et aux promotions distributeurs qu'à la publicité ou aux promotions consommateurs.

10 KOTLER Ph., KELLER K., DUBOIS B. et MANCEAU D., Marketing Management, Paris, 13è édition, Pearson Education, 2012, p141

Chapitre II : GENERALITE SUR LE MARKETING MANAGEMENT

Section 1. Le marketing stratégique a pour mission :

1.1. Rentabiliser grâce à un marketing d'exception

Dans un environnement incertain marqué par la globalisation et le développement technologique, les entreprises ont du mal à apprécier l'évolution de leurs marchés ainsi que les besoins de leurs clients. Ajoutons à cela la concurrence, la dérégulation et la privatisation. Les entreprises ne peuvent plus survivre en tenant compte des recettes du passé. Car la stratégie gagnante de l'an dernier peut conduire aujourd'hui au déclin.

Toutes ces conditions obligent les entreprises commerciales vendant des biens et services, les organismes public, les organismes à but non lucratif, les écoles, les musées, les clubs...etc., à pratiquer le marketing pour attirer des clients, des étudiants, des visiteurs, des adhérents...etc.

Alors ils doivent se poser la question suivante : Y a-t-il des règles de succès en marketing ?

Nombreuses serons les réponses, il y en a qui vont opter pour l'amélioration de la qualité, car une qualité déficiente et synonyme de mauvaises affaires, donc insatisfaction des clients. Mais en tenant compte des différences de besoins des clients, la qualité peut ne pas être une priorité, et donc un bon produit ce n'est pas un produit de qualité mais un produit qui répond à leurs attentes. C'est ce qui explique aussi la nécessité d'un certain niveau de service, qui varie aussi en fonction des attentes. Le prix constitue l'élément le plus perceptible par les consommateurs, donc opté pour des prix bas peut aussi bien constituer un élément d'incitation à l'achat comme il peut être un indicateur de mauvaise qualité, alors un minimum de qualité et de service doit être offert parce que le client doit sentir qu'il a acheté le produit en raison de sa valeur et pas seulement son prix. Pour les entreprises qui ont une forte part de marché, elle bénéficie d'une bonne image de marque et d'économies d'échelle, « le client est assuré d'acheter une marque connue » mais cela ne garantit pas nécessairement la rentabilité puisqu'ils n'ont pas la capacité de s'adapter avec les changements conjoncturels. Certains ont essayé d'adapter l'offre car beaucoup de clients souhaitent acheter des produits personnalisés, mais cette option est généralement trop coûteuse.

D'autre ont cherché à améliorer leurs produits créant ainsi un avantage concurrentiel, mais certains produits atteint la limite de leurs possibilités en termes d'amélioration, ce qui a amené plusieurs entreprises à innover pour

bénéficier de profits substantiels grâce à l'introduction de nouveaux produits ou services. Quelques entreprises ont choisi d'investir dans les marchés à forte croissance comme l'électronique, la biotechnologie, la robotique et les télécommunications dans lesquels vous devez investir continuellement pour survivre tout en risquant l'échec total. Il y en a qui ont cherché la fidélisation de la clientèle et même d'aller au-delà de ses attentes jusqu'à l'enchantement. Mais l'erreur c'est qu'ils vont devenir de plus en plus exigeants c'est-à-dire de plus en plus difficile à satisfaire, ils auront besoin d'un produit de meilleure qualité, un service adapté, facile à employer, personnalisés et garantis, tous cela aux prix et le plus bas sans être assurer de leurs satisfaction. Alors c'est à l'entreprise de choisir lesquels de ces formules elle peut satisfaire rentablement.

Il n'y a pas donc de recette marketing qui garantisse le succès, il ne suffit pas de faire un peu mieux que la concurrence, car ceux-ci peuvent rattraper leur recule et même vous dépasser. Selon le professeur Michael Porter c'est l'absence de stratégie robuste qui crée les écarts, et donc c'est cette dernière qui est source d'avantage concurrentiel.11

Dell computer s'est imposé en maîtrisant le marketing direct (vente par téléphone) puis en vendant par Internet, d'autres ont également gagné en innovant (Sony, IKEA, General Motors...). Ces innovations peuvent faire l'objet d'imitation mais ils n'aboutiront jamais aux résultats de la firme innovante car il est plus difficile de comprendre leurs architectures stratégiques.

D'après les constatations de quelques managers auprès de leurs clientèles, ces derniers sont de plus en plus sensibles aux prix, aux marques de distributeurs, ils ont des exigences élevées en matière de services et ils sont de moins en moins fidèles, ce qui entraîne la baisse de la rentabilité qui est aussi menacée par l'augmentation des dépenses publi-promotionnelles et commerciaux, la concurrence accrue des marques d'enceinte et du pouvoir croissant des distributeurs.

C'est ce qui préoccupe beaucoup de PDG qui se plaignent de l'inefficacité de leur marketing appelé par le professeur Philip Kotler « un marketing préhistorique »12 qui :

? Confond marketing et vente.

11 Michael PORTER, L'avantage concurrentiel, Paris, édition DUNOD, 2003

12 KOTLER Ph., Le Marketing selon KOTLER, Paris, Village Mondial, 1999


· Cherche à dégager un bénéfice sur chaque transaction, sans prise en compte de la valeur à vie du client.

· Etabli les prix en fonction des coûts et non des objectifs.

· Gère chaque outil de communication isolément sans l'intégrer au sein d'une politique d'ensemble.

· Cherche à vendre un produit plutôt qu'à satisfaire un besoin.

Ce mode de pensée s'efface au profit d'un nouveau mode basé sur l'amélioration des connaissances du marché, l'intérêt des technologies de communication moderne et approfondissement de la compréhension du métier et des coûts des clients, leurs invitation à participer dans la conception des produits, l'adaptation des offres en fonction des besoins des clients, le recourt à des médias ciblés avec une politique de communication intégrée afin de délivrer aux clients un message cohérent, joignables 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, ils savent repéré les clients les plus rentables, améliorent leurs services en permanence et considère leurs distributeurs comme des partenaires et non des adversaires. Le succès ira à ces entreprises qui inventent de nouvelles façons de communiquer et délivrer de la valeur.

1.2. Comprendre, Créer, Communiquer et Délivrer la valeur

La croissance est l'oxygène de l'entreprise, c'est son actif le plus important, mais il ne faut pas faire de la croissance un objectif en soi, on doit plutôt viser la croissance rentable. Généralement, les managers cherche à accroître leurs chiffres d'affaires et leurs profits plus vite que la concurrence en pourchassant chaque marché et chaque clients risquant de perdre leurs cibles, diluer leurs images et de gaspiller leurs ressources. Le marketing a pour rôle d'engendrer une croissance rentable en détectant les opportunités commerciales et d'imaginer des stratégies de conquête sinon de domination, mais son image et encore floue.

Beaucoup de PDG n'accepte ni les taux élevés d'échec de leurs nouveaux produits, ni l'augmentation des budgets commerciaux, ni l'érosion des parts de marché et des marges, ni aucun autre signe de défaillance, en plus de ça, ils confondent entre le marketing et la vente. Bien sûr le marketing comprend la vente, mais son rôle ne peut pas se limiter à celle-ci. Il intervient bien en amont, son rôle est de découvrir les besoins insatisfaits et de voir si une opportunité y correspond.

Le marketing accompagne le produit tout au long de son cycle de vie, cherchant à l'améliorer tout en attirant des nouveaux clients. Les responsables marketing regrettent que leurs directions générales considèrent leurs budgets comme des dépenses et non pas comme des investissements, ils regrettent aussi que l'accent soit mis sur le court terme plutôt que le long terme et qu'ils n'encouragent pas la prise de risque. En plus, le marketing est confié à un seul département, chose que David Packard l'un des deux fondateurs de HP a contesté en disant que : « le marketing est trop important pour être confiés au seul département marketing». Ce n'est pas le problème du département marketing si les clients sont insatisfaits mais c'est plutôt de toute l'entreprise qui doit orienter tous ses départements vers le client.

La distinction entre les trois niveaux de performances est importante, selon qu'il s'agisse d'un marketing réactif, le marketing anticipatif ou d'un marketing du besoin :

· Le marketing réactif : qui donne des solutions à des besoins préexistant.

· Le marketing anticipatif : qui consiste à anticiper un besoin latent, il est plus risqué car on peut proposer un produit trop tôt ou trop tard, ou bien se tromper sur l'évolution de la demande.

· Le marketing du besoin : qui est le plus actif, il intervient lorsqu'une entreprise lance un produit ou un service que personne n'a demandé ni même imaginer. C'est le cas du walkman qui est devenu un article courant.

Selon le type du marketing, l'entreprise pourra donc être guidée par le marché ou bien guidée elle-même le marché, mais est-ce qu'elle peut servir tout marché aussi grand qu'il soit.

Un marché est rarement homogène, il est composé d'individus différents les uns les autres par leurs habitudes, leurs goûts, leurs comportements ou leurs besoins. Donc tenir compte de ces différences ou l'inverse constitue le choix de la cible auxquelles on s'adresse.

D'un marketing de masse qui ne tient pas compte de différence de besoins et qui propose un produit standard, à un marketing personnalisé qui tient compte des particularités de chaque clients, le marketing ciblé est la voie médiane entre ces deux extrémités, il s'articule sur la notion de segmentation qui consiste à découper le marché en sous groupe homogène selon des critères de segmentation qui regroupe des individus qui recherche les mêmes avantages : (prix attractif, bonne qualité, commodité...). Ces critères doivent être pertinents et mesurables afin de permettre de dénombrer les individus de

chaque segment et de vérifier l'existence de différence de comportement entre ces segments. L'objectif est donc de détecter les besoins insatisfaits qui représentent aussi des opportunités de rentabilité.

Ensuite, l'entreprise doit choisir entre deux possibilités : ne s'attaquer qu'à un seul segment ou bien choisir plusieurs segments. Dans le premier cas l'entreprise est confrontée à moins de concurrents, elle peut facilement identifier les acheteurs potentiels et donc de concevoir une offre plus ciblée et plus attractive, ce qui donne à l'entreprise de bonne chance à devenir « le choix référence », d'accroître sa part de marché et ses marges. Mais le risque d'appauvrissement de ces segments a poussé de nombreuses entreprises a opté pour la segmentation multiple, qui leurs offrent moins de risque.

Les spécialistes du marketing ont de plus en plus de mal à définir des segments stables et homogènes, les consommateurs se réduisent de moins en moins en catégorie, on parle davantage de micro segments, c'est-à-dire : le découpage de marché en niche qui regroupe un petit nombre de consommateurs aux comportements similaires et qui ont des besoins clairement définis, c'est le cas de marché de voitures de sport. Cette stratégie offre l'avantage de connaître chaque client personnellement, pratiquée des marges plus élevées sachant que les clients sont prêts à payer plus pour une offre plus adaptée à leurs besoins. Mais elle présente les mêmes risques qu'une segmentation unique.

Dans plusieurs marchés, la stratégie de niche est devenue la norme :

· Tétra détient 80 % du marché mondial des poissons tropicaux

· Hohner détient 85 % du marché des harmonicas

· Becher à 50 % du marché des parapluies de très grande taille

Le succès de ces entreprises généralement anciennes ou familiales tient à trois règles :

1. Attachement aux clients, produits performants et services irréprochables

2. Contact régulier avec les clients

3. L'innovation

Les entreprises peuvent aller encore plus loin dans l'identification de groupe de clients aux besoins identiques. Il s'agit de découvrir des micromarchés en se basant sur des banques de données qui contiennent de nombreuses informations sur les historiques d'achat, les préférences et d'autres caractéristiques de la clientèle. Les sociétés de vente par correspondance, les

opérateurs téléphoniques, les banques et les sociétés d'assurances dans de véritables entrepôts de données prêts à être analysé.

En dernier lieu on trouve un marketing personnalisé qui est basé sur la production modulaire qui peut être combinée à l'infini. Par exemple BMW personnalise ses produits en multipliant les options. On doit donc ne pas le confondre avec le marketing sur mesure qui consiste à élaborer un nouveau produit à chaque fois.

1.3. Identifier les opportunités et élaborer une offre ciblée de valeur

Une opportunité peut être soit un domaine d'intérêt ou un besoin insatisfait, l'art du marketing consiste à découvrir, développer et exploiter des opportunités. Donc une entreprise doit être capable de détecter et de bien saisir toutes les sources d'opportunité. Philip Kotler les a définies en 3 situations13 :

> La première situation apparaît généralement lors des guerres et des

catastrophes naturelles, engendrant ainsi une offre inférieure à la demande, donnant la possibilité aux entreprises de pratiquer des prix élevés. Mais de telles opportunités sont temporaires et sautent aux yeux de tout le monde.

> La deuxième situation apparaît lorsqu'une entreprise améliore un
produit ou un service, trois méthodes peuvent être utilisées :

1. La détection de problème : plusieurs produits font l'objet d'insatisfaction auprès de la clientèle, par exemple : (une voiture qui consomme trop, une batterie qui ne dure pas longtemps, etc.). Ce qui peut amener les entreprises à amélioré leurs produits.

2. La recherche de l'idéal : les responsables marketing invitent des consommateurs pour imaginer une version idéale du produit ou du service qu'ils utilisent. Normalement, les souhaits ne sont pas difficiles à satisfaire, mais parfois elles peuvent comporter des éléments contradictoires.

3. La chaîne de consommation : les responsables demandent aux consommateurs de décrire la façon dont ils acquièrent, utilisent et disposent de produits, ils construisent alors une « chaîne de

13KOTLER Ph., Le Marketing selon KOTLER, op.cit.

consommation » et étudie la façon dont l'entreprise pourra à chaque stade introduire de nouveaux produits, services ou avantages.

> La troisième situation diffère des deux précédentes, car ils s'appuient sur l'expression des besoins exprimés par leurs clients tandis que celle-ci leurs propose des produits nouveaux qui n'ont jamais été demandés comme le walkman, le caméscope, le nylon...etc. Ces produits ont été créés dans des laboratoires de recherche.

Pour qu'une entreprise puisse découvrir plus d'opportunité, elle ne doit pas se contenter d'attendre ses vendeurs pour lui communiquer des informations sur les besoins des clients, car ils sont trop occupés, et même s'ils veulent le faire, ils ne savent pas à qui s'adresser. Les entreprises espèrent aussi que les idées

émergent des équipes de recherche et développements, ces derniers sont préoccupés par leurs propres projets ou les projets qui lui sont assignés.

Donc trouver des solutions pour ces problèmes est très important, dans l'ouvrage le Marketing selon Kotler, P. Kotler a présenté deux solutions14 pour aider les entreprises à innover :

§ Le manager des idées :

Il consiste à mettre en place une structure qui permet de canaliser les flux d'idées vers un point central où elles seront rassemblées, analysées et évaluées. Pour cela il faut :

1. Nommer une personne expérimentée et respectée à ce poste.

2. Créer un comité multidisciplinaire rassemblant tous les départements afin d'évaluer les nouveaux projets.

3. Mettre en place un numéro vert pour toutes personnes qui voudraient transmettre des idées.

4. Encourager tous les collaborateurs de l'entreprise à y participer.

5. Mettre en place un programme de reconnaissance qui récompense ceux qui ont présenté les meilleures idées au cours de l'année.

Ce plan permet aux idées de circuler plus librement, éviter les déperditions et donne naissance à une culture d'entreprise orientée vers l'innovation.

§ La stratégie de rupture :

14 KOTLER Ph., Le Marketing selon Kotler, Op.cit.

Les entreprises se trouvent souvent en difficulté lorsqu'ils n'atteindront pas leurs objectifs de vente, endommageant ainsi leurs niveaux de profits. C'est pour cela que les entreprises sont obligées de changer de rythme afin qu'ils puissent sortir de ces impasses. Par exemple : Générale Electrique, un fabricant de scanners dont le prix peut aller jusqu'à un million de dollars qui ne pouvait être acheté que par les grands hôpitaux. La direction a chargé quatre équipes pour trouver des idées de rupture afin de servir des hôpitaux qui avaient moins d'argent pour accroitre leurs ventes et donc leur profit.

Après avoir identifié les opportunités, l'entreprise doit choisir pour ne retenir que les meilleurs. En général, elle met en place des critères de choix afin d'éliminer les idées qui ne sont pas en adéquation avec leur plan de développement. Pour une meilleure évaluation, l'entreprise doit calculer la probabilité de succès de chaque projet avant de l'accepter.

Ø La probabilité de succès est calculée en fonction de trois paramètres :

Le succès ou l'échec diffère d'un produit à un autre, pour les produits de grande consommation, le taux d'échec peut atteindre 80 à 90 % parce que les nouveaux produits sont souvent très proches des anciens et aussi à cause de l'inefficacité de la publicité, tandis que dans le domaine industriel, le taux d'échec n'est que de 20 à 30 % et cela parce que les produits ne sont lancés qu'une fois les besoins qualifiés et les avantages pré-tests.

Plusieurs entreprises qui ont connu de grands succès ont un certain nombre de points communs :

- Les produits à succès avaient un taux de rentabilité prévisionnelle très élevée.

- Ces produits sont souvent les premiers de leurs catégories lancées sur le marché.

- Le président est très favorable à l'innovation et aux programmes de lancement de produits.

1.4. Développer le capital marque

Au coeur d'une marque réussie, on trouve un excellent produit ou service, accompagné d'une planification marketing soignée et d'un marketing créatif. La stratégie marketing exige également d'analyser avec soin les spécificités et l'identité de la marque.

Le processus de gestion des marques constitue un élément fondamental de politique marketing. Il s'appuie sur l'ensemble des leviers d'action et vise a construire, mesurer et gérer les marques en vue de maximiser leur valeur. On

identifie quatre étapes distinctes dans la gestion des marques : la définition de leur positionnement, la planification et la mise en oeuvre de leur marketing, la mesure de leur performance, et le développement de leur valeur.

1.4.1. Qu'est-ce que la marque et le capital marque

La stratégie de marque constitue l'une des priorités actuelles de politiques marketings. Des marques telles que l'Oréal, Swatch, Nokia, Sony, Luis Vuitton ou Nike permettent aux entreprises d'adopter des prix plus élevés pour leurs produits, de favoriser la fidélité des clients et de se différencier des concurrents. Des marques plus récentes comme Google, easyjet ou Red Bull attirent l'attention des consommateurs et des analystes financiers. Avant d'examiner les différents sujets liés a la marque, une définition s'impose :

Une marque est « un nom, un terme, un signe, un symbole, un dessin ou toute combinaison de ces éléments servant a identifier les biens ou services d'un vendeur ou d'un groupe de vendeurs et a les différencier des concurrents ».15

Aux prémices de cette pratique, on trouve les corporations médiévales qui imposaient aux artisans d'apposer un signe distinctif sur leurs réalisations pour les identifier et garantir leur niveau de qualité. Aujourd'hui, la marque constitue un élément clé de la stratégie d'une entreprise.

1.5. Élaborer la proposition de valeur et construire le capital-marque

Face à un consommateur de plus en plus bombardé par les marques, il faut plus que ne jamais consacrer plus de soin au choix de la marque.

Le rôle du marketing ne se limite pas au choix d'une bonne marque et de sa promotion massive. Evian est une eau minérale comme les autres qui sert à se rafraîchir, mais un consommateur préfère l'acheter même beaucoup plus cher qu'une autre marque, cela est justifié par sa bonne image de marque.

La construction d'une marque forte comporte de nombreuses étapes regroupées autour de deux pôles : l'élaboration de la proposition de valeur et la construction du capitale-marque.

Pour l'élaboration de la proposition de valeur, l'entreprise doit choisir les grandes lignes du positionnement, parce qu'aucune entreprise ne peut exceller en tout. Certains analystes (Michael Porter, Michael Tracey et Fred Wiersema) prétendent qu'une entreprise peut rechercher soit le leadership technologique c'est-à-dire les meilleurs produits, l'excellence opérationnelle c'est-à-dire la

15 KOTLER Ph., KELLER K., DUBOIS B. et MANCEAU D., Op.cit.

fiabilité et l'intimité des relations clientèle c'est-à-dire prendre en compte de leurs besoins.

Il est très difficile d'exceller dans deux ou trois domaines en même temps, car chaque discipline exige des approches managériales incompatibles avec les autres. Par exemple : McDonald's et le champion de l'excellence

opérationnelle, s'il essaie de s'adapter à la clientèle (stratégie d'intimité), il perdra en efficacité. Mais cela n'exclut pas qu'il y en a, des entreprises qui ont pu exceller dans plus d'une discipline, tels est le cas de Procter & Gamble et de Toyota.

Les spécialistes énoncent quatre règles de succès16 :

1. Devenir le meilleur dans l'une des disciplines.

2. On peut lire un niveau satisfaisant dans les deux autres.

3. Continuer à investir dans sa discipline de prédilection afin de garantir l'avance sur les concurrents.

4. Améliorer son niveau de performance dans les deux autres, compte tenu du progrès effectués par la concurrence

Une fois choisie, les grandes lignes du positionnement, il faut ensuite le définir de façon plus spécifique afin de justifier les avantages de l'achat d'un produit.

Plusieurs entreprises pratiquent un positionnement à avantage unique (meilleure qualité, fiabilité, durabilité, meilleur prix... Etc.), il y en a ceux qui choisissent deux ou plusieurs avantages comme l'a fait Volvo. En plus de la sureté, ils ont ajouté la durabilité qui lui a permis de réussir dans le Mexique.

Ø Plusieurs pistes sont envisageables dans le choix d'un positionnement spécifique17 :

- Le positionnement par l'attribut : l'entreprise choisit une caractéristique
ou un attribut à privilégier, mais il n'y a aucun avantage mis en avant,

donc cette stratégie est assez limitée. Exemple : c'est le plus ancien hôtel.

- Le positionnement par l'avantage : le produit est présenté à travers des promesses. Exemple : Tide lave plus blanc.

16 KOTLER Ph., G. ARMSTRONG, T. LARDINOIT, Principes de marketing, Paris, Pearson Education, 2007.

17 KOTLER Ph., KELLER K., DUBOIS B. et MANCEAU D., Op.cit.

- Le positionnement selon l'utilisateur : on positionne le produit comme le meilleur pour une application donnée. Exemple : Nike présente les meilleures chaussures pour courir.

- Le positionnement par l'utilisateur : le produit est adapté à une cible particulière. Apple décrit son matériel et ses logiciels comme les meilleurs pour les designers graphiques.

- Le positionnement par rapport à la concurrence : on met en avant un élément de différenciation du produit face à la concurrence. Exemple : Seven Up est la « Non Cola ».

- Le positionnement par rapport à la catégorie des produits : l'entreprise peut se définir comme le leader de cette catégorie. Exemple : Kodak pour les pellicules photos ou Xerox pour les photocopieuses.

- Le positionnement par la qualité où le prix : certains produits peuvent être positionnés pour exprimer leur niveau de qualité ou de leur prix. Exemple : Chanel présente des parfums de la très haute qualité avec des prix trop élevés.

Une entreprise doit éviter des erreurs telles qu'un sous-positionnement, un sur-positionnement, un positionnement confus, un positionnement non-pertinent ou un positionnement peu crédible.

On a parlé du positionnement mais sans parler des prix, les acheteurs raisonnent en termes de rapport qualité/prix. L'entreprise doit choisir un positionnement valeur parmi les cinq possibilités :

+ D'avantage mais plus chers :

Ce positionnement est attaché aux produits de luxe, des articles qui revendiquent une supériorité en qualité, en design, en durabilité, en performance, ou en style. Ces produits sont destinés à des consommateurs aisés, qui cherchent le prestige. Exemple : Mercedes, Gucci...

+ Plus pour le même prix :

Cette stratégie consiste à présenter des produits dits de qualité égale à un prix moins élevé. Elle attaque le segment de haute gamme, c'est le cas de Toyota qui a lancé la Lexus avec un taux de rachat de 60 % soit le double de la moyenne.


·
· Autant pour moins cher :

Presque tout le monde éprouve le plaisir d'acheter un produit ou une marque connue à un prix « discount ». C'est le cas de certains magasins qui commercialisent des marques connues au rabais, et de certains constructeurs qui ont fait fortune en vendant des produits Copie conforme (Cc) à 30 % moins cher.


·
· Moins pour beaucoup moins cher :

Plusieurs personnes remarquent que certains produits ou services trop sophistiqués ou trop exagérés peuvent être à leur portée si les producteurs essaient de supprimer quelques options, c'est une opportunité qui a été saisie par quelques entreprises (compagnies aériennes).


·
· D'avantage qu'au moins cher :

Cette possibilité est la plus intéressante du point de vue des consommateurs, elle est utilisée par les magasins spécialisés à large assortiment connus sous le nom de «catégories Killers ».

Chaque marque choisit un positionnement adéquat pour sa cible, mais dire que mon produit offre la durabilité et la sécurité (cas de Volvo) ne suffit pas, car le client cherche à savoir le coût total non pas seulement le prix. Par exemple Volvo offre d'autres avantages : garantie, services on-line, etc. l'ensemble de ces caractéristiques est appelé l'offre globale. Le client va donc examiner la différence entre l'offre globale et le coût total pour chaque concurrent, il choisira bien sûr celui qui lui offre la meilleure proposition-valeur, c'est-à-dire le plus de valeur.

Mais il faut savoir que cette valeur ne pourra être prise en compte qu'avec l'existence d'une marque, « un produit sans marque est un produit banalisé ». L'image de marque influence l'acte d'achat est aussi la perception de l'offre globale, la seule indication du nom ne suffit pas. Il faut savoir quelle est sa signification ? Son évocation ? Et quelle préférence engendre-t-il ?

Un nom peut être un nom d'une personne (Honda), d'un endroit (Américain Airlines), une expression de qualité (Duracell), d'un style de vie... Etc.

Ce nom ne doit pas avoir une signification discordante ou négative, il doit être prononçable, mémorisable et chargée de valeurs qui permettront de véhiculer l'identité de la marque. Cette identité est souvent exprimer à travers un mot

privilégié, par exemple : Volvo /sécurité, Kodak /photo, BMW / tenu de route, Apple computer/ applications graphiques.

Plusieurs entreprises ont réussi à associer à leurs marques un slogan très signifiant et très attirant, exemple : Ford (la qualité c'est notre priorité). Certains les ont associées à des couleurs, exemple : Caterpillar (le jaune), Coca Cola (le rouge).

Aujourd'hui, presque toutes les entreprises ont un logo, considéré comme leur propre signature. Il sert à véhiculer l'image de l'entreprise à travers une série d'informations représentées par le logo. Donc c'est un élément d'identification par excellence.

D'autres entreprises attachent leur identité à une légende qui est dans la plupart des fois amusantes, exemple : Coca-Cola et sa formule secrète.

La marque implique une relation entre un client est un produit, elle évoque un ensemble de qualités et de services que le client et en droit d'attendre, la fidélité apparaît lorsque les attentes du client sont satisfaites et même dépassées, donc le rôle du chef de marque est bien sûr de construire l'image de sa marque, veillant en même temps à ce qu'elle soit différenciée des autres marques dans l'esprit du public et que cette différenciation correspond aux attentes et aux besoins des consommateurs.

Une bonne marque est une marque qui reflète la mentalité de l'entreprise, et que toute l'entreprise soit en mesure de faire une bonne impression de sa marque.

Section2. Le marketing tactique

1) Comprendre et utiliser l'intelligence du marché

Plusieurs entreprises ont pris conscience que le système d'intelligence est la principale source d'avantage concurrentiel. Du fait qu'il y a beaucoup d'informations, un seul manager ne peut pas toutes les connaître, donc certaines entreprises ont créé des postes de vice-présidents de la connaissance, de l'apprentissage ou encore du capital intellectuel. Elles ont aussi développé un système qui leur permet de trouver l'information nouvelle est de la structurer pour faciliter l'accès et l'exploration.

Le marketing a fait de grands progrès dans ce domaine, il a permis de savoir quelles informations seraient utiles pour la prise de décision, comment les collecter et comment les gérer.

D'abord on va présenter les types d'information qu'une entreprise souhaite saisir.

On retrouve le macro-environnement qui est une source inépuisable d'opportunité. Toutes nouvelles tendances doivent être détectées pour influencer les décisions prises par une entreprise. Donc il faut surveiller sans relâche chacune des cinq composantes du macro-environnement.

? Les consommateurs :

Ce sont les individus ou les entreprises qui achètent un produit afin de l'utiliser ou de l'incorporer dans un autre produit, ils n'achètent pas le produit pour le vendre. Servir et satisfaire les consommateurs, c'est la raison d'être du marketing, pour y parvenir, il faut disposer de nombreuses informations sur la cible :


·
· Qui participent à l'achat ? Les acteurs


·
· Qu'est-ce que le marché achète ? Les biens et les services
·
· Pourquoi le marché achète ? Les critères d'achat


·
· Où le marché achète-t-il ? Les détaillants et autres points de vente
·
· Quand le marché achète-t-il ? Les facteurs situationnels

? Les partenaires :

Ce sont les acteurs qui aident l'entreprise à bien mené ses activités et atteindre ses objectifs de marché. On distingue : les intermédiaires, les fournisseurs, les agences spécialisées et les supports logistiques.

- Les intermédiaires : ce sont toutes les personnes et entreprises qui s'interposent entre les fabricants et les consommateurs (distributeurs, détaillants, agents ou courtiers). Les entreprises ont recours à ces derniers lorsqu'il est un moyen plus efficace d'atteindre le marché cible, sinon il recourt au marketing direct. Le producteur doit les considérer à la fois comme clients et comme collaborateurs, donc, il faut les fidéliser et les motiver pour le bienfait de l'entreprise.

- Les fournisseurs : le succès d'une entreprise dépend en grande partie de la fidélité et de la bonne volonté de ses fournisseurs, un fournisseur défaillant qui livre des produits de mauvaise qualité et qui est injoignable, met en danger la fidélité des clients. Plusieurs entreprises choisissent les fournisseurs qui ne sont « pas chers », c'est une grande erreur, car en cherchant à économiser des

centimes, elles perdent des millions. L'entreprise doit se préoccuper de la capacité, la performance et de la santé de ses fournisseurs tout en les impliquant dans la prise de décision. L'objectif est de faire de l'entreprise et de ses fournisseurs « un agent de livraison de valeur)

- les agents spécialisés : une entreprise travaille avec toutes sortes d'agents spécialisés (agence de publicité, agence de promotion, agence de marketing direct, agence de relations publiques) pour atteindre ses objectifs. La qualité des agences qui varient beaucoup, affecte grandement l'entreprise.

- Les supports logistiques : une entreprise doit enfin s'appuyer sur un ensemble de supports logistiques (transport, expéditeur, société d'entreposage) pour s'approvisionner et distribuer sa production efficacement. La logistique représente en général 10 à 15 % des couts totaux. De substantielles économies peuvent donc être réalisées dans ce domaine.

? Les concurrents :

Une entreprise doit se méfier des concurrents les plus proches d'elle, c'est-àdire qui ont le même marché cible et le même mix marketing. Mais pas n'importe lesquels, elle doit s'informer sur les concurrents les plus dangereux (dominant). Pour certains, l'entreprise doit avoir plus de crainte de la concurrence potentielle que celle actuelle.

Les entreprises doivent s'informer régulièrement sur leurs objectifs, leurs stratégies, leurs forces et faiblesses et leur mode de réaction. Pour cela il y a plusieurs façons de collecter l'information :

- les journaux, magazines, et autres imprimés..., on y voit la publicité, les emballages, les déclarations, donc un service de pige est utile.

- Les sites Web des concurrents qui contiennent des informations sur les produits, les prix, les nouveautés, la politique de l'entreprise, les offres d'emploi, les organigrammes, les adresses de filiales, les distributeurs et de centres de services.

- Débaucher les emplois des concurrents qui renseigneront sur l'état d'esprit dans l'entreprise, les réactions et initiatives possibles.

- Enquêté sur sa force de vente et de ses distributeurs afin de recueillir leurs impressions et avis sur un concurrent particulier.

Le problème de l'information, c'est qu'elle est disséminée un peu partout, d'où la nécessité d'un service d'intelligence sur la concurrence, qui se charge de canaliser les informations afin de mieux les analyser.

En plus de deux premiers types d'information, on ne doit pas oublier l'environnement de l'entreprise. C'est un espace riche en informations sur les commandes, les prix, les coûts, les stocks, les effets à recevoir, les effets à payer est d'autres informations. Ces informations servent à préparer les prévisions de ventes, les budgets, les comptes de résultats, les bilans, les états de trésor...etc.

Les informations sur les clients sont aussi d'une très grande importance, on les trouve soit dans les cerveaux des vendeurs, soit dans leurs ordinateurs portables. Pour éviter toute perte, les entreprises mettent en place un système de gestion commerciale automatisée qui centralise l'information dans un ordinateur central.

Se contenter de savoir tous les types d'informations n'a aucune importance sans savoir les méthodes qui permettent de les recueillir efficacement.

Il existe trois principales approches en matière de recueille d'informations, on va les présentés par ordre de coûts croissants :

1. L'observation :

Un manager peut apprendre beaucoup en observant. En 1970, les spécialistes marketing de Toyota ont observé comment les consommateurs chargeaient leurs achats dans leurs coffres afin de redessiner les coffres de leurs voitures. L'observation est donc une méthode très importante en matière de recueil d'informations même si elle ne garantie pas toujours des résultats nets et récurrents.

2. Les données secondaires :

Ce sont des données déjà existantes. On les examine afin de savoir si elles peuvent répondre en partie ou en totalité aux problèmes posés. C'est plus rapide que de les collecter sur le terrain. Il s'agit de rapports publics, encyclopédies, presse spécialisée et les données commerciales vendues par les entreprises.

3. Les données primaires :

On recourt à ces données primaires lorsque les données secondaires sont inexistantes, anciennes, inexactes, incomplètes ou peu fiable. Ce qui nécessite un coût beaucoup plus élevé. Quatre méthodes sont disponibles :

a. les entretiens individuels : il consiste à interviewer plusieurs individus grâce à des entretiens individuels. Les chercheurs recourent à cette méthode lorsqu'ils veulent mieux comprendre un problème ou clarifier un projet.

b. Les entretiens de groupe : rassemble 6 à 10 personnes, et durent en général quelques heures dans lesquels un animateur spécialisé essaie de tirer le plus d'impressions, d'opinion, réactions et avis sur un produit, sur son prix ou bien sur d'autres sujets marketing. Cette discussion est enregistrée et analysé par le manager concerné par cette étude.

c. les enquêtes postales et téléphoniques : ils sont réalisées pour mesurer et décrire les connaissances, les croyances, les préférences et à la satisfaction des consommateurs-cible. Mais le problème de taux de réponse illimité touche la fiabilité de l'enquête. Pour réduire ce risque les entreprises doivent s'adresser uniquement aux sociétés d'études professionnelles.

d. L'expérimentation : c'est le mode de recueil le plus les scientifiques. L'expérimentation a pour but de mettre en évidence des relations de cause à effet, en éliminant le plus grands nombres d'hypothèses rivales.

Vu l'importance de la fiabilité de l'information en marketing et vu sa relative dispersion dans l'entreprise, il peut apparaître opportun de créer un système de l'information marketing (SIM). Dans un tel système, on serait chargé de définir les besoins en informations, mettre en place des instruments de recherche, collecter et classer l'information, jugée de sa qualité, et la diffuser auprès des personnes concernées.

Le centre gérerait également un système d'aide à la décision marketing, c'est-àdire un ensemble intégré de données, de systèmes, d'outils et des techniques informatiques permettant de collecter et d'interpréter l'information pertinente en faisant une base pour la prise de décision. Le SIM analyserait également les données à l'aide de méthodes statistiques avancées : la régression multiple, l'analyse discriminante, l'analyse factorielle, l'analyse typologique et l'analyse conjointe. Il appliquerait également des modèles de décision pour segmenter les marchés, fixer les prix et les budgets publicitaires, choix des médias, et planifier l'action de la force de vente.

2) Formuler le mix marketing

Après avoir fait l'analyse de l'environnement et le diagnostic de l'entreprise, une entreprise définie des objectives qu'elle souhaite atteindre grâce à une stratégie. Cette stratégie comporte un ensemble de décisions et de tâches qui doivent être appliquées, donc qui doivent se traduire par un plan d'action chargée de la concrétisation de la stratégie. Il s'agit du « mix marketing » composé de quatre variables ou politiques (produits, prix, place et promotion) appelées aussi les 4P, ceux-ci constituent l'épine dorsale de l'action marketing. Grâce à ces éléments, l'entreprise peut guider son action tout en respectant le rapport coût-efficacité et offrant un produit qui correspond parfaitement aux attentes de la clientèle.

Au début des années 60, le professeur Jérôme McCarthy a popularisé la formule des 4P qui rattachent chaque P à un ensemble d'activités. Plus récemment, certains critiques pensent que cette conception à oublier quelques éléments où certaines activités, c'est ainsi qu'ils ont proposé les 6P en y ajoutant la politique et le public. La politique peut grandement influencer les ventes, par exemple : les lois anti-publicité tabac, la vente d'équipements antipollution... Ils ont aussi remarqué que le public change souvent d'humeur et d'attitude. Pour Kotler, la question n'est pas de savoir s'il faut 4, 6 ou 10P, mais plutôt s'il y a une cohérence entre ces éléments et s'il aide à l'élaboration des stratégies et du plan d'action.

À la lumière de ces remarques, nous allons examiner chacune de ces 4P : produits, prix, place et promotion18.

- Le produit :

Sans parler des composants stratégique du produit, Kotler a distingué deux extrémités. Des produits dits balisés tels que les fruits, les légumes, le sucre, le sel,...etc., dans lesquels on doit fournir un grand talent marketing pour les différencier et qu'on peut différencier soit physiquement soit psychologiquement.

À l'inverse, il y a des produits très différenciés naturellement comme les voitures, les équipements lourds ou l'immobilier. Pour ces produits, le design est très important, on lui ajoute souvent un élément de différenciation psychologique comme le prestige (Mercedes), la performance (Porsche), ou la sécurité (Volvo) pour bénéficier d'un avantage concurrentiel pour l'entreprise.

18 KOTLER Ph., KELLER K., Marketing Management, Paris, 11è éditions, Pearson Education, 2006.

Le but est donc de créer une différenciation pertinente et distincte en s'appuyant sur les éléments suivants :

· Des différenciations physiques : performances, configuration, durabilité, design, style, packaging...

· Des différenciations dans la disponibilité : produits vendus au magasin, par téléphone, courrier, fax, Internet...

· Des différences dans le service : livraison, installation, formation, assistance, maintenance, réparation...

· Des différences de prix : très élevé, élevé, moyen, bas, très bas.

· Des différences d'image : symbole, atmosphère, événements, médias...

Toutes ces différenciations permettent de bénéficier d'avantages

concurrentiels même s'il est parfois temporaire, car ils ne peuvent pas échapper à l'imitation. Alors, les stratégies doivent être flexibles afin de s'adapter avec les situations nouvelles. Dans certains cas, l'entreprise peut choisir de baisser les prix pour protéger sa part de marché, même avec l'existence d'un déficit. Il se peut aussi qu'elle conserve le même prix et perdre une part de marché et en bénéfice.

Dans le cas le plus avantageux, l'entreprise va s'appuyer sur de nouveaux vecteurs de différenciations tout en maintenant les produits actuels, ce qui va servir de tremplin pour une meilleure rentabilité.

Ce qu'on peut déduire ce que l'entreprise doit redoubler les efforts pour anticiper la concurrence et de trouver d'autres indicateurs d'avantages.

- Le prix :

A la différence des trois autres éléments du mix qui représente des coûts, le prix est le seul à présenter un revenu. C'est par rapport à lui que l'entreprise peut maximiser son profit. Ph. Kotler a parlé aussi de l'effet prix sur le volume appelé aussi élasticité prix sur lequel les entreprises peuvent se baser pour calculer la sensibilité de la demande par rapport aux prix, une baisse de 1 % aura-t-il un impact positif ou négatif sur la demande ? Ou bien une augmentation de 1 % fera-t-elle un effet positif au non ? C'est grâce à l'élasticité (effet prix) que l'entreprise décide de baiser ou d'augmenter ses

prix.19

19 KOTLER Ph., Le Marketing selon KOTLER, Paris, Village Mondial, 2005.

Malgré la tarification des prix, les acheteurs payent de moins en moins les prix indiqués, les fournisseurs accordes plusieurs avantagent aux clients comme les réductions, les rabais, les cadeaux et les services gratuits. Dans de telles situations, les gros clients sont très peu rentables. Plusieurs entreprises pratiquent encore la méthode de fixation des prix à partir des coûts, elles ajoutent une petite marge au prix de revient sans se rendre compte de l'offre dans sa totalité. Certains pratiquent une méthode de tarification, qui fixe les prix en fonction de la valeur. Celle-ci consiste à estimer le prix maximum que le client est prêt à payer et fixe le prix un peu en dessous, de façon à attirer les clients, tout en garantissant un bénéfice.

D'autres ont choisi de tarifier leurs offres globales. L'entreprise incite les clients à acheter le plus possible en proposant le tout à un prix inférieur aux éléments séparés, ou bien en proposant des produits de plusieurs gammes, avec un package « haut gamme » ou un package « bas de gamme ».

S'il y a plus d'exigences et le client veut un produit personnalisé, elle peut le lui offrir à un prix plus élevé. Dans ce cas chaque gamme offre un ensemble de produits et de services différenciés ce qui permet de garder les clients « dans ses filets ».

- La place (Distribution) :

Chaque vendeur doit choisir le mode de distribution de ses produits, il peut choisir entre deux modes : la vente directe ou via des intermédiaires, et il peut même combiner les deux en même temps.

Citant que Avon détient une force de vente de plus d'un million de personnes et que Dell est considéré comme l'As de vente par téléphone. C'est deux leaders du marketing direct ont choisi ce mode de distribution d'abord pour se différencier des concurrents, et ensuite pour mieux servir leurs clientèles. Pour d'autres comme IBM, ils ont choisi de combiner vente directe et revendeur chose qui n'est pas facile à gérer, ils ont été obligés de commercialiser des produits différents dans les deux circuits.

Dans l'univers de grande consommation, on assiste à une bataille entre vendeurs en magasin et les vendeurs à domicile, ces dernières ont connu un taux de croissance élevée par rapport aux premiers. Le temps est devenu une denrée rare, les gens ont de moins en moins envie d'aller dans des parkings bloqués et des magasins peu accueillants avec un service défaillant. Ils ont maintenant d'autre possibilité : catalogue envoyé à domicile, mailings, téléachat, publicité diffusée dans les médias, marketing téléphonique, e-commerce. Donc les détaillants doivent réagir en essayant de rendre le

shopping une expérience gratifiante, amusante et pleine de surprises agréables pour les clients. Exemple de Nike qui a créé un magasin de trois étages à Chicago appelé « Nike Town », ils ont installé des terrains de jeux, des effets sonores et visuels, une ambiance extraordinaire..., ils sont devenus l'une des attractions les plus visités à Chicago.

- La promotion (Communication) :

C'est grâce à ce quatrième P que l'entreprise pourra communiquer son image et son message ainsi que son produit.

On distingue cinq outils de promotion : publicité ; promotion de vente ; des relations publiques ; la force de vente et le marketing direct.

a) La publicité :

Une action publicitaire comporte cinq principales dimensions : l'objectif, le message, les médias, le budget et à la mesure des résultats.

D'abord, l'objectif c'est d'informer, de persuader ou de réactiver la mémoire de la cible, il s'agit aussi de privilégier l'attention, l'intérêt, le désir ou l'action.

Quant au message, il dépend du positionnement, donc de la proposition-valeur qui doit être présentée de façon créative, sinon la publicité n'est qu'un gaspillage de ressources, ce dernier influencent le choix des médias.

Tout cela nécessite un budget que l'entreprise se charge de fixer selon ses objectifs et sa stratégie.

Et enfin, pour mesurer les résultats, l'entreprise doit mesurer l'impact commercial en termes de ventes et le surcroît de la préférence pour la marque.

La publicité est sans égale pour développer la notoriété d'une entreprise, d'un produit, d'un service ou d'une idée. C'est grâce à elle qu'on peut construire une image et une préférence pour une marque. Mais cela ne peut être vrai qu'avec une publicité qui se ressemble beaucoup, une publicité mal orientée et mal ciblée ou avec un message flou ou insignifiant. Dans ce cas, les autres outils sont plus efficaces, puisque celle-ci n'a pas d'effet immédiat.

b) La promotion des ventes :

Les techniques de promotion se sont développées de façon incontrôlée, ils attirent beaucoup l'attention des acheteurs. Par exemples « deux pour le prix d'un, cadeaux, tombola, remises... ~. De 30 % de leurs budgets publipromotionnel à 70 %, les fabricants de biens de grande consommation

pratiquent excessivement ces techniques, ce qui incite les détaillants à acheter en grande quantité pour bénéficier de réductions et de promotion. Cette opportunité à des répercussions négatives sur la fidélité des clients et sur le capital marque. L'utilisation abusive de ces techniques donne l'impression que le tarif normal est exagéré, donc le client devient lié aux promotions. Une semaine chez cette marque le lendemain chez une autre. En général la plupart des promotions ne rapportent rien.

c) Les relations publiques :

Elles regroupent un ensemble d'activités ou de techniques désignées sous le nom de PENCILS20 en français (crayon) :

P : les publications (journaux d'entreprise, rapports annuels, brochures, etc.) E : les événements (sponsoring sportif, le mécénat culturel, foires et salons.)

N : les nouvelles (anecdotes favorables sur l'entreprise, son personnel, et ses produits.)

C : les communautés (contributions en temps réel ou en argent aux communautés d'intérêt local.)

I : l'identité (papier à lettres, cartes de visite, uniformes)

L : le lobbying (efforts visant à influencer favorablement la législation et la réglementation)

S : le social (réputation et responsabilité sociale de l'entreprise)

Les relations publiques peuvent être très efficaces même si elles ont tendance à être sous-utilisées, un article sur un nouveau logiciel peut avoir plus d'impact qu'une compagnie qui coûte des milliers de dollars. Il peut même être un facteur d'influence et de valorisation d'un produit avant même sa présence dans les médias.

d) La force de vente :

C'est l'un des outils de communication les plus coûteux pour l'entreprise, mais il est souvent le plus efficace. Il agit sur le terrain grâce à un ensemble de vendeurs et de personnes liées à la vente.

20 KOTLER Ph., Le Marketing selon KOTLER, Op.cit.

La force de vente ne génère pas seulement des coûts, elle tire également avec elle le chiffre d'affaires. Bien motivé, bien informer et bien encadrés, la force de vente vendra davantage, et plus elle est créative, plus elle contribue directement à la croissance du chiffre d'affaires et de la rentabilité. Pour plus de rendement, il faut toujours un suivi permanent destiné à optimiser sa taille et ses coûts. Les entreprises sont préoccupées par l'amélioration de la productivité de la force de vente.

C'est grâce à la réduction du temps improductif et l'automatisation commerciale que les vendeurs font de leurs PC portables leurs bureaux, et de leur domicile leurs lieux de travail, réduisant ainsi le temps de déplacement et le coût de loyer.

e) Le marketing direct :

Grâce à des outils comme le téléphone, Internet, mailing ou bien d'autres, les entreprises diffusent des messages personnalisés vers des cibles d'individus ou d'entreprise dans le but d'obtenir une réaction (achat).

Le fractionnement du marché en multitudes de fragments ou en segments trop spécialisés, a fait du marketing direct l'outil le plus efficace qui permet de se rapprocher et d'analyser de très près des besoins de chaque individu.

Les entreprises n'intègrent pas assez leurs actions de communication, chaque outil est indépendant de l'autre, c'est-à-dire qu'il n'y a pas un message global qui combine entre les différents outils de promotion de manière à la rendre plus efficace. Ce qui manque à ces entreprises, c'est un directeur commercial, non seulement chargé de la communication média, mais aussi des uniformes, du décor des camions de livraison, du look des usines...etc. Chaque rencontre entre clients et entreprises doit faire en sorte que toutes ces occasions délivrent un message cohérent et positif. En outre, une campagne multimédia facilitera instantanément la publication d'un produit et de réduire les coûts de sa production.

Il est de même pour les éléments du marketing mix, la cohérence et la clé de l'efficacité des 4P. Un produit de mauvaise qualité ne peut pas être vendu à un prix élevé et dans des magasins de luxe. L'interrelation entre tous ces variables marketing nécessite une grande coordination, le choix d'un élément dicte souvent le choix de l'autre.

3) Acquérir, conserver et développer la clientèle

Selon Peter Drucker : « le seul centre de profit c'est le client ».21

Autrefois, les entreprises avaient tendance de considérer qu'un client est acquis pour toujours. Tout leur temps était consacré à dénicher de nouveaux clients. Aujourd'hui, c'est l'inverse, comme l'a dit Philip Kotler : « le marketing est la science et l'art d'acquérir, de conserver et de développer la clientèle rentable ».22 Pour beaucoup d'entreprise et dans de nombreux marchés, le coût d'acquisition de nouveaux clients est élevé.

Plusieurs marchés sont déjà saturés, et il y a de plus en plus de difficultés à trouver de nouveaux clients solvables. Alors une entreprise performante sait aussi bien gardée qu'acquérir ses clients. Pour arriver à cette finalité, l'entreprise doit surpasser toutes les étapes qu'on va examiner par la suite.

Dépassant les cas d'une pénurie de produits dans lesquelles les clients font la queue pour obtenir un produit, ou encore, quand les entreprises se contentent de donner des catalogues à leurs vendeurs ciblant des clients qui pourraient être intéressés par leurs produits. Même si cette méthode est encore appliquée, elle est souvent trop coûteuse et inefficace. Aujourd'hui, les entreprises fournies à leurs vendeurs les bonnes pistes, afin de rentabiliser le temps consacré à la vente.

Trois étapes à suivre pour avoir les bonnes pistes : - Identifier le marché cible :

Comme on l'a noté précédemment, le choix de la cible est considéré comme une priorité, aucune entreprise ne peut s'adresser à tout le monde (segmentation, positionnement). Après le choix de la cible, l'identification des clients potentiels sera plus facile et elle sera encore plus en améliorant leurs connaissances de la cible.

- Communiquer :

Plusieurs outils peuvent être utilisés pour obtenir des pistes (publicité, mailing, télémarketing, les foires, les salons...etc.), on peut aussi acheter des noms

21 Peter DRUCKER, Devenez Manager, Paris, éd. Pearson, 2006.

22 KOTLER Ph., Le Marketing selon KOTLER, Paris, Village Mondial, Paris 2005.

auprès des vendeurs de listes et autres courtiers qui possèdent l'information que l'entreprise cherche à savoir.

Par exemple : Toyota a obtenu les noms de ses prospects lors du lancement de sa nouvelle Lexus à partir de sources de la concurrence. Étant positionné contre Mercedes, Toyota a obtenu les noms de possesseurs de Mercedes et les a contactés par mailing ou par téléphone.

- Qualifier les pistes :

Cela consiste d'abord à distinguer les prospects. Un prospect est une personne ou une entreprise qui pourrait être intéressée par vos produits ou vos services, mais qui n'a pas nécessairement les moyens ou l'intention d'acheter. Donc il vaut mieux identifier les meilleurs prospects, en fonction de leur capacité, pouvoir et vouloir d'achat.

Les vendeurs les classifient souvent par degrés d'importance (chauds, tièdes ou froids), on les contacte par téléphone ou par courrier pour savoir leurs degrés d'intérêts et même leurs solvabilités.

L'objectif est de permettre à la force de vente de ne s'intéresser qu'à la vente. Avant l'ère des médiates électroniques, les vendeurs organisaient des tournées chez les prospects, une fois arrivés, ils suivent des démarches pour pouvoir gagner le client. La démarche AIDA est une démarche parmi plusieurs qui se base sur : attirer l'attention, créer l'intérêt, développer le désir et passer à l'action. Chaque étape correspond à un ensemble de techniques. Pour attirer l'attention, on peut par exemple mentionner les coûts économisés. Pour créer l'intérêt, le vendeur peut mentionner les témoignages de clients satisfaits. Pour stimuler le désir, il peut faire une réduction exceptionnelle sur le premier achat et pour provoquer l'action, il offrirait par exemple une garantie de remboursement en cas d'insatisfaction même partielle tout en répondant aux objections des clients.

Dans l'ère de l'électronique, les entreprises ont tendance à préférer la vente par correspondance que de rendre visite à des clients qui peuvent ne pas être rentable. Grâce de nouvelles technologies de télécommunications et à l'informatique, une nouvelle ère de vendeurs formés à l'information prendra la relève. Permettant de réduire les coûts de vente tous en gardant les traces de toutes les informations concernant les prospects et les clients, avec la possibilité de passer à l'action à n'importe quelle situation et à tout moment.

soit le plus élevé possible, l'entreprise doit conserver un client afin de lui vendre le plus possible. Certaines entreprises performantes ne se limitent pas à vendre des produits mais cherche à garder les clients rentables à vie, en les fidélisant ce qui engendre l'accroissement de leurs parts du client c'est-à-dire : la part de ce qu'il achète chez le fournisseur.

On doit distinguer plusieurs stades de développement d'un client pour pouvoir le transformer en un client fidèle :

· Les nouveaux clients :

Lors de l'achat d'un produit ou d'un service, chaque nouveau client éprouve un niveau de satisfaction: très satisfait, satisfait, indifférent, peu satisfait ou très peu satisfait.

C'est en fonction de ces niveaux de satisfaction qu'il peut décider de racheter le produit ou non. Un client entièrement satisfait à beaucoup de chances de racheter des produits auprès de cette entreprise.

Pour une entreprise qui veut surveiller le niveau de satisfaction de ses clients, elle a recours à l'indice de satisfaction des clients (ISC) qui indique dans les meilleurs des cas que la plupart des clients sont satisfaits. Malheureusement, ce n'est pas toujours le cas.

· Les clients acquis :

On doit retenir que les sociétés qui ont un taux de rétention de clients supérieurs sont les plus rentables. Donc il faut s'efforcer à convaincre les nouveaux clients de revenir pour gagner leur fidélité. Pour une meilleure organisation, l'entreprise peut classer les clients les plus rentables selon la répartition RFV, c'est-à-dire : en fonction de la récence, la fréquence et la valeur de l'achat.

· Les clients réguliers :

Ces clients sont traités avec beaucoup de considérations, les entreprises entretiennent des relations avec eux qui peuvent devenir très amicale et même personnel.

Grâce aux bases de données marketing, ces clients sont traités un par un, avec les coordonner de chacun permettant aux entreprises d'aller au-delà de la vente d'articles.

Même si tous les clients sont importants, l'entreprise doit privilégier ceux qui sont les plus rentables. Ce n'est pas les gros clients, mais au contraire, ceux qui sont de taille moyenne qui peuvent être beaucoup plus rentables.

4) Concevoir et délivrer plus de valeur au client

Chaque jour à travers le monde, des managers déplorent de la baisse de fidélités de leurs clients qui sont attirés plus fébrilement par des concurrents offrant de meilleurs prix et de meilleures offres. Comme tout le monde le sait, La meilleure tactique pour recruter des clients, c'est de miser sur les prix, dans ce cas la maîtrise des coûts devient primordiale. Malheureusement sur un marché hyperconcurrentiel, c'est l'image de marque qui crée les écarts. Ceux qui sont plus connus bénéficient de la confiance des clients.

Aujourd'hui, ce qui compte c'est la valeur d'usage n'ont pas la valeur d'achat, trois méthodes peuvent être pratiquées pour accroître la valeur délivrée à ses clients : pratiquer des prix inférieur à la concurrence, aider le client à réduire ses coûts ou offrir d'avantage.

En premier lieu on va présenter La stratégie de prix qui est considéré comme la plus apparente pour le client. Les Chinois sont l'exemple type de l'efficacité de « la domination par les prix ». Cette stratégie consiste à baisser les prix tout en bénéficiant de la courbe d'expérience et de l'effet du volume (économie d'échelle), d'emplacements favorables, une meilleure gestion et un pouvoir de négociation élevé avec les fournisseurs et les distributeurs.

En deuxième lieu, on va présenter sous deux options une autre stratégie qui consiste à aider les clients à réduire leurs coûts :

1. Démontrer aux clients que le coût total est inférieur, malgré un prix plus élevé : Même si cette stratégie consiste à vendre plus cher, elle présente en réalité une économie d'argent. Des entreprises comme Caterpillar présentes plusieurs avantagent et services qui rendent à long terme le coût plus faible, les vendeurs expliquent que le client s'en sort mieux avec Caterpillar. Pour leurs tracteurs, ils ont moins de pannes, faciles à réparer, durent deux ans plus longtemps, et leur valeur de revente est supérieure à celle des concurrents. Le raisonnement laisse le client choqué parce que les tarifs de leurs produits sont inférieurs à l'économie estimée par les vendeurs de Caterpillar. Mais plusieurs entreprises choisissent encore d'acheter moins cher sous la pression de leurs hiérarchies.

2. Aider le client à réduire ses autres coûts : certaines entreprises pratiquent des prix élevés par rapport à la concurrence. En contrepartie, il propose de

réduire les coûts de l'entreprise qui souhaite acheter leurs produits. Ces entreprises proposent une offre supérieure à celle des concurrents et en même temps s'engagent à réduire les coûts de leurs clients. Lincoln et General Motors se sont engagés dans une transaction qui garantit l'économie de plus de 50.000 dollars qui est la différence entre le prix de vente de Lincoln et celui de ses concurrents. Pour une entreprise qui applique cette stratégie, elle doit se concentrer sur le processus d'achat et le cycle d'utilisation du produit par le client, et de faire la chasse aux économies dans les domaines suivants :

Ø les économies dans la prise de commande : consiste à informatiser le processus de passer les commandes qui nécessitent beaucoup de procédure et de temps.

Ø Les économies de ce temps : cherchant à réduire tous leurs coûts, les coûts de stockage peuvent être réduite d'une triple façon :

- La production juste à temps : elle consiste à produire selon les besoins en évitant le stockage inutile et l'entretient de stock

- Le confie : le revendeur ne paie que lorsque les articles sont vendus.

- La sous-traitance de la gestion des stocks : cette approche consiste pour le fournisseur à gérer les stocks pour le camp du client.

Ø Les économies de produits : pour démontrer aux clients qu'ils peuvent réaliser des économies dans la gestion de leurs productions, le fournisseur peut :

- l'aider à produire davantage ;

- l'aider à réduire les déchets ;

- l'aider à réduire les coûts directs ou indirects de main-d'oeuvre ; - l'aider à résoudre le taux d'accident ;

- l'aider à réduire les coûts d'énergie.

Ø Les économies de gestion administrative : les clients rencontrent souvent de nombreuses frustrations dans leur gestion administrative. Donc avoir des éclaircissements sur une livraison tardive ou une facture favorisera la relation avec le client. La mise en place d'un centre joignable 7j sur 7, 24h sur24 sera d'un grand effet en matière de fidélisation des clients.

En dernier lieu, offrir d'avantage semble le meilleur choix. Car l'entreprise peut s'appuyer sur plusieurs arguments et donc elle peut s'offrir plusieurs pistes.

· Personnaliser des produits et des services :

En tenant compte des besoins des clients, les entreprises ayant choisi cette piste personnalisent leurs offres en fonction des particularités de chaque client. Ce qui crée un avantage par rapport aux autres.

Récemment des entreprises ont cherché à exploiter les opportunités offertes par la personnalisation de masse en proposant des produits exceptionnels visant des centaines voire même des milliers de clients.

· La commodité accrue :

La bonne ouverture de marché par un producteur en plus de sa présence dans les salons, les catalogues, la création de sites Web et la disponibilité horaire joue un rôle très important pour attirer de nouveaux clients et de les fidéliser.

· Un service plus rapide :

Certaines entreprises ont choisi d'être « les champions de la rapidité », ces entreprises se démarquent par leur rapidité. Exemple : (restaurant, fast-food, des banques... Etc.). Ils ont élaboré des services très rapides afin de ne laisser aux clients aucune marge d'insatisfaction.

· Un meilleur service :

Tous les produits fournissent un service, donc en réalité tous les biens sont des services. Une voiture fournit le transport, le savon la propreté, etc. La plupart des entreprises ajoutent à leurs produits des services, et chaque entreprise utilise les services de plusieurs personnes : chercheurs, transporteurs, manager, comptable...

Donc, offrir le meilleur service est à la base de tout succès, il faut même exagérer dans ses services pour ne laisser aux clients aucune marge des critiques.

· L'assistant et la formation :

Une société intelligente aidera ses clients à tirer le meilleur parti de son offre. Comment utiliser le produit, comment choisir un bon produit...etc. Toutes les questions doivent être prises en considération pour sentir chez les clients une certaine confiance. Les entreprises comme IBM offre même des formations à

leurs clients pour une meilleure utilisation de ses produits mêmes si cela réduit la consommation.

· Une garantie exceptionnelle :

Plusieurs grandes entreprises proposent des garanties très exceptionnelles. Certains offrent des produits jusqu'à sept fois plus chères que la concurrence, mais en proposant les garanties suivantes :

- Elle paiera la facture d'une autre société en cas d'inefficacité. - Elle paiera des frais liés à l'activité en cas de problème.

- Elle paiera aussi des dommages occasionnés aux clients en cas de perturbations ou autres problèmes causées par la société.

Ces entreprises ne laissent aucun choix aux personnes intéressées par leurs services.

· Les matériels et logiciels de soutien :

Pour une meilleure relation avec ses clients les plus importants, certaines entreprises offrent à ses clients des outils d'amélioration de l'activité sous forme de matériels, logiciels...

· Un club :

C'est un moyen très efficace pour gagner, conserver et développer une clientèle. Il consiste à les récompenser de leur fidélité. On distingue quatre niveaux de club :

1. les programmes de fidélisation :

Ces programmes prennent plusieurs formes. Sous forme de points lors de chaque achat lorsqu'il atteindra un certain nombre de points il obtiendra un avantage (voyages, cadeaux...). D'autres entreprises ont été plus créatives, ils ont créés des cartes qui offrent des avantages très étonnants tels que : des cadeaux et d'autres surprises pour les enfants, des points pour chaque dépense d'argent, des points Pour chaque détection de défaut. Mais avec

l'augmentation du nombre de bénéficiant, la fidélité s'affaiblit.

2. Les clubs d'appartenance :

Certaines entreprises se sont limitées aux programmes d'accumulation de points qui n'a rien à voir avec un vrai club. D'autres comme Harley Davidson ont créé de véritables club nécessitant des cotisations chaque année pour jouir de beaucoup d'avantages tels que : des magazines ou des manuels de membres, des accessoires spécialement pour les membres, des invitations à des rencontres et des forums et d'autres offres spéciales et tarifs très intéressant. Ces entreprises ont réussi à regrouper des gens qui partagent les mêmes passions et les mêmes besoins, mais il doit réfléchir beaucoup aux avantages à offrir.

Un club bien conçu peut être un outil de fidélisation, et au contraire un club mal conçu coûte de l'argent et de la confusion.

3. les programmes VIP pour CPP :

Même si tous les clients sont importants, les entreprises s'intéressent aux clients qui sont les plus précieux à qui ils offrent des programmes VIP (Very Important Person) pour les CPP (Clients les Plus Précieux).

4. Un programme de reconnaissance spéciale :

Ce programme consiste à accorder des récompenses spéciales à certains clients. Par exemple l'entreprise invite les clients dans une cérémonie dans laquelle un client sera annoncé et donc récompensés.

Chapitre III : Présentation de la Banque Commerciale Du Congo

Section 1 : La Banque Commerciale Du Congo « BCDC »

A l'initiative de la Banque d'outre-mer, institution Belge créée en 1899 en vue de développer des entreprises a l'étranger, nait en 1908 le projet de créer une banque au Congo. Il n'existait aucune banque sur la place lors de la cession a l'Etat belge des territoires de l'Etat indépendant du Congo, jusqu'alors propriétés du Rois Léopold II.

· L'année 1909 :

Le 11 janvier 1909, la Banque du Congo Belge voit le jour. Son capital de 2
millions est entièrement souscrit par les principaux actionnaires suivants :

- la Banque d'outre-mer

- la compagnie du Congo pour le commerce et l'industrie - le Baron Léon Lambert

- la Banque de Paris et des Pays-Bas

- F.M. Philip son et Cie.

De nouveaux actionnaires font leur entrée au capital dès le 27 février 1909 à l'occasion d'une augmentation de capital de 1 million de francs parmi lesquels la Société Générale de Belgique et la Société Commerciale et Financière. Dans le même temps, les dirigeants de la BCDC
décident d'établir la première agence a Matadi. Elle entre en activité dès le mois de juin.

· L'année 1910 :

Quasi simultanément, la banque lance ses activités au Katanga pour ouvrir en 1910, une a Elisabethville (l'actuelle Lubumbashi).

Le premier aout de la même année, l'agence de Léopoldville (aujourd'hui Kinshasa) ouvre ses guichets.

· L'année 1911 :

En juillet 1911, la banque obtient pour une période de 25 ans le privilège d'émission qu'elle conservera plus de 40 ans. Ce qui a occasionnée la modification des statuts de la banque dont le champ d'activité de banque commerciale est de ce fait réduit.

· Les années 1919-1928 :

Dans cette période d'après guerre, la banque a connu un important essor si bien que son capital est porté à 20 millions, soit 18 millions de plus comparativement à celui du démarrage en 1909.


· En 1960 :

Le Congo devient un état souverain. La Banque du Congo Belge fait apport de ses activités européennes à la Banque Belgo-Congolaise constituée le 14 avril à Bruxelles. Les établissements agissent dorénavant en qualité de correspondants et développent une collaboration étroite. Le 24 aout 1960, la Banque du Congo Belge prend officiellement la dénomination de Banque du Congo.

· Les années 70 :

En octobre 1971, Conformément a la politique d'authenticité préconisé par le général MOBUTU SESE SEKO, il fut décidé de modifier en « ZAIRE » l'appellation du « Congo » que porte le pays et le 18 Novembre 1971, l'assemblée fut appelé en raison du changement du nom du Pays, a modifier la dénomination sociale en « Banque Commerciale du Zaïre ». Dans le même temps, elle propose au gouvernement zaïrois de porter la participation de l'Etat dans son capital social a un niveau égal a celui que détient le groupe le groupe bancaire belge de la société générale de banque. Et, en 1975, la Banque Commerciale du Zaïre inaugure son siège social au boulevard du 30 juin, après cinq ans de travaux. Cela a apporté une nette amélioration des conditions de travail.

· En 1997 :

Avec l'avènement des troupes de l'AFDL (alliance des forces démocratique du Congo) qui renversa le régime en place. La banque redevint de nouveau la Banque commerciale Du Congo.

· Les années 2000 :

Profitant de l'amélioration du climat sociopolitique et de l'embellie économique consécutive, la BCDC redéploye son réseau sur l'ensemble du territoire et adapte son organisation commerciale aux nouveaux desseins de sa clientèle de particuliers, de PME/PMI, des grandes entreprises et d'institutionnels.

1.2. Situation Géographique

La Banque commerciale Du Congo est une société par action à responsabilité limitée (SARL) qui a comme but d'effectuer toutes les opérations de banque, bourses, de change, de finance, de trésorerie, de communication et d'achat. Ainsi que de vente des matières précieuses et métaux, etc....

Le siège de la BCDC se trouve à Kinshasa sur le boulevard du 30 juin dans la commune de la Gombe.

Elle compte 18 agences reparties sur l'étendue du territoire congolais dans les villes ci-après : BENI, BUKAVU, BUTEMBO, GOMA, LUBUMBASHI, FUNGURUME, KANANGA, KISANGANI, KOLWEZI, LIKASI, MATADI, MBUJI-MAYI et KINSHASA. Dans la ville province de Kinshasa, la BCDC compte cinq agences, à savoir : l'agence de limeté sur la place commerciale, l'agence de limeté Plaza village, l'agence de matonge (réf : place victoire), l'agence Royal et l'agence UNIKIN.

Section 2 : Missions de la BCDC

En parlant de la mission d'entreprise, on cherche à présenter ses objectifs et buts poursuivis pour son fonctionnement. La BCDC à pour objectif de garantir la confiance et de satisfaire ses clients et partenaires pour garder sa position sur le marché.

Etant une institution bancaire :

- La banque a pour mission de favoriser le dépôt de fonds et l'octroi

des crédits tout en créant la valeur ajoutée pour le tissu économique du Congo, pour ses clients et son personnel.

- La banque veut être une banque jeune, dynamique, créatrice,
tournée vers l'avenir, capable de jouer son rôle d'opérateur

économique et financier de premier plan, de satisfaire ses actionnaires et de permettre a son personnel de s'épanouir avec fierté au sein de son existence.

- La banque s'emploie a mettre en oeuvre les principes de bonne gouvernance qui visent à garantir la réputation de la banque comme partenaire commerciale et opérateur financier fiable et fidèle à ses valeurs essentielles.

- La banque se veut d'être une banque citoyenne par le respect scrupuleux des lois et obligations étatiques, elle assure la formation et l'embauche de plusieurs jeunes, sur ce, le souci de demeurer toujours une banque jeune et dynamique même après cent ans.

Section 3 : Fonctionnement, structure et organigramme

3.1. Fonctionnement et structure

La Banque Commerciale Du Congo possède un système diversifié et varié des services pour son fonctionnement. Elle souscrit aux principes de bonne gouvernance d'entreprise et les appliquent.

A cet effet :

- La Banque adopte une structure claire de gouvernance d'entreprise ;

- Elle se dote d'un conseil d'administration effectif et efficace qui prend des décisions dans l'intérêt social ;

- Tous les administrateurs font preuve d'intégrité et d'engagement ; - Le conseil d'administration constitue des comités spécialisés ;

- La banque définit une structure claire de management exécutif ;

- Elle rémunère les administrateurs et les managers exécutif de manière équitable et responsable ;

- Elle respecte les droits de tous les actionnaires et encourage leur participation.

3.1.1. Le Conseil d'administration

Sauf dans les matières que le droit des sociétés ou les statuts réservent aux actionnaires, c'est le conseil d'administration qui est responsable en dernier ressort de la direction stratégique de la banque.

Dans son processus décisionnel, le conseil d'administration de la BCDC vise a la pérennité et au succès de ses activités de services financiers. Il estime donc indispensable de privilégier le rendement financier à long terme, tout en restant attentif aux intérêts des clients de la banque, de ses actionnaires, de son personnel et des communautés au sein desquelles elle opère.

Au conseil d'administration incombe avant tout la responsabilité de la direction stratégique de la BCDC et du contrôle de la conduite des affaires.

3.1.2. Le Comité d'audit et compliance

Le comité d'audit et compliance a pour mission d'assister le conseil d'administration dans l'exercice de ses fonctions de surveillance et de suivi du contrôle interne au sens le plus large, notamment du contrôle interne en matière de reporting financier.

Le comité d'audit et compliance contrôle :

- La qualité du processus d'audit interne (tous les cinq ans au moins, le comité d'audit et compliance organise une évaluation externe de qualité et participe à la nomination ou a la révocation de l'inspecteur général) ;

- La qualité du processus externe ;

- La qualité du système de contrôle interne général, et en particulier du système de gestion des risques et des procédures de contrôle de conformité aux lois, aux règlement et aux principes de bonnes conduite des affaires à la BCDC.

Le comité d'audit et compliance se compose actuellement de cinq administrateurs non exécutifs. Son président et ses membres sont désignés par le conseil d'administration

3.1.3. Le Comité de direction

Le rôle du comité de direction consiste à gérer la BCDC dans le respect des valeurs, des stratégies, des politiques, des plans et des budgets arrêtés par le conseil d'administration. Dans l'exercice de ce rôle, le comité de direction est responsable du respect de toute législation et réglementation en vigueur, et en particulier du respect du cadre juridique et réglementaire qui s'applique a la BCDC. Dans ce règlement, et conformément aux dispositions
statutaires, le conseil d'administration a déterminé les responsabilités et les pouvoirs de l'administrateur délégué ainsi que, sur proposition de l'administrateur délégué, ceux du comité de gestion. Dans la composition ac22tuelle du comité de direction, seul l'administrateur délégué est membre du conseil d'administration. Il préside, organise et dirige le comité de direction. Il soumet au conseil d'administration les propositions relatives a la composition et aux pouvoirs du comité de direction. Il assume vis-à-vis du conseil d'administration, la responsabilité des actes du comité de direction.

Afin de permettre un bon management et une bonne gestion, la banque compte des directions qui dépendent directement du comité de direction.

Ces directions sont les suivantes :

1. La Direction des Risques

Elle compte quatre départements :

> Le Département Compliance et Risk Management > Le Département de Contrôle interne

> Le Département des Crédits

> Le Département de Sécurité des biens et personnes.

2. La Direction Exploitation Cette direction compte les Département ci-après :

> Le Département des Opération

> Le Département Electronique Banking « B-Web»

3. La Direction Commerciale Elle comprend :

> Le Département de Corporate & Investment banking

> Le Département Financial & Banks

> Le Département de Trésorerie

> Le Département des Salles des Marchés

4. La Direction Retail & Personal banking

> Retail & Personal banking (coordination commerciale)

> Retail & Personal banking (coordination opérationnelle) > Réseau Western Union

> Agence de Kinshasa

5. La Direction des Agences > Réseau et Support > Support Administratif > Agences Provinces

6. La Direction du Sud > Support et Réseau > Salle Lubumbashi

7. La Direction Finance & Comptabilité > Comptabilité Générale

> Contrôle de Gestion & Budget > Services généraux

Nous signalons qu'en ce qui est de la relation entre la banque et sa clientèle, la BCDC remplie quatre fonctions :

- Celle de Corporate banking c'est-à-dire qu'elle est le banquier des grandes entreprises nationale et internationales

- Celle d'institutional banking, parce que c'est une banque des institutions

- Celle de Retail banking parce que c'est aussi un banquier des PME/PMI performantes

- Celle de Personal banking parce qu'elle est le banquier des particuliers.

Section 4 : Impact socio-économique de l'entreprise

Comme toute autre entreprise, elle a le devoir de satisfaire sa nombreuse clientèle en offrant une attention particulière, un service de qualité que lui permettra de gagner non seulement la clientèle mais aussi la confiance de cette dernière et de garder sa position sur le marché. La BCDC contribue d'une manière ou d'une autre au développement du pays et permettant des échanges commerciaux, les placements des fonds pour éviter la thésaurisation.

Section 5 : Les produits de l'entreprise

La BCDC offre à se clients une diversité des produits, notamment :

1. Carte bancaire :

La carte bancaire BCDC est une carte de débit, et dans un premier temps, elle sera utilisable uniquement dans les transactions libellées en USD.

Ainsi, tout titulaire d'un compte courant en USD pourra se faire délivrer une carte bancaire en son nom propre ou d'un tiers (conjoint, enfant, etc.).

La carte bancaire BCDC est également dite privative, c'est-à-dire, qu'elle sera utilisable uniquement sur les GAB et TPE de la BCDC. La BCDC a deux types des cartes ; la carte de débit et celle de crédit.

Figure 3 : La carte de débit BCDC est présentée en trois modèles.

MALAKITE

 
 

USD

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

CARTES

 

IVOIRE

 
 

USD

 
 
 
 
 
 
 
 
 

AKSANTI

 
 

USD

 
 

Sources : nos enquêtes

1.1. Malakite

C'est la carte bancaire pour tous les particuliers et pour toutes les bourses. Plus besoin de chéquier, plus besoin de faire la file aux caisses.

La malakite est une carte de retrait et de paiement nationale.

· Conditions tarifaires USD

- Frais de gestion : 2$/mois

- Commission de retrait : 0,5%

- Commission de paiement : gratuit

- Plafond de retrait : 500$/jour et 1000$ la semaine - Durée : 2 ans

- Revenus : entre 500$ et 3000$

· Avantages

- Retrait avec la carte moins cher qu'un retrait au guichet ; - Paiement chez les commerçants affiliés ;

- Peut-être adossé à un compte salaire ;

- Retrait sécuriser 24h/24.

· Opérations

- Retrait USD

- Paiement

- Demande du solde

- Demande du mini relevé bancaire

· Modalité

- Etre titulaire d'un compte courant en USD à la BCDC

· Cible

- Particuliers : commerçants, salariés, étudiants, etc. et prospect. 1.2. Ivoire

C'est la carte bancaire pour tous les particuliers et pour toutes les bourses qui voudrait faire de grosses dépenses avec un plafond journalier et hebdomadaire plus élevé.

L'ivoire est une carte de retrait et de paiement nationale.

· Conditions tarifaires USD - Frais de gestion : 39$/an - Commission de retrait : 0,5% - Commission de paiement : gratuit

- Plafond de retrait : 1000$/jour et 2000$ la semaine

- Durée : 2 ans

- Revenus : supérieur à 3000$

· Avantages

- Retrait avec la carte moins cher qu'un retrait au guichet ;

- Paiement chez les commerçants affiliés ;

- Peut-être adossé à un compte salaire ;

- Retrait sécuriser 24h/24.

· Opérations

- Retrait USD

- Paiement

- Demande du solde

- Demande du mini relevé bancaire

· Modalité

- Etre titulaire d'un compte courant en USD a la BCDC 1.3. Aksanti

C'est une « collector ». Editée à seulement 1OO exemplaires en hommage au centenaire de la BCDC et en remerciement ses fidèles clients.

L'Aksanti est une carte de retrait et de paiement nationale.

· Conditions tarifaires USD

- Frais de gestion : 250$/an

- Commission de retrait : 0,5%

- Commission de paiement : gratuit

- Plafond de retrait : 2000$/jour et 4000$ la semaine - Durée : 2 ans

- Revenus : supérieur à 6000$

· Avantages

- Retrait avec la carte moins cher qu'un retrait au guichet ; - Paiement chez les commerçants affiliés ;

- Plafond de retrait plus élevés ;

- Retrait sécuriser 24h/24.

· Opération

- Retrait USD

- Paiement

- Demande du solde et mini relevé bancaire

· Modalité

- Etre titulaire d'un compte courant en USD a la BCDC

Chapitres IV. CREER, CONQUERIR, POSITIONNER ET DOMINER dans le secteur bancaire dans un environnement concurrentiel : cas de cartes bancaires de la BCDC, démarche du Marketing Management

Section 1. Brève enquêtes auprès des agents et cadres de la BCDC

1.1. Echantillon

L'échantillon est l'ensemble d'éléments a partir du quel le chercheur a effectivement recueillis les données.

Guy DELENSHERE souligne que « échantillonner ~ c'est choisir ou cibler un nombre limité d'individus, d'objet ou d'événement dont l'observation permet de tirer des conclusions applicables a la population a l'intérieur de laquelle le choix a été opéré.

En ce qui concerne notre étude, nous avons enquêté 45 sujets pour bien mener nos analyses afin d'aboutir a une meilleure interprétation répartitifs en deux catégories, la première et la seconde catégorie réservée aux agents et aux responsables de la BCDC.

1.2. Questionnaire

Le questionnaire d'enquête est vraisemblablement un moyen de communication entre enquêter et l'enquêteur « il peut aussi être défini comme l'ensemble de questions qui constituent un tout organique se rapportant a un problème précis ».

Le questionnaire d'enquête qui constitue le principal support de l'information a collecter a été élaboré avec soins en tenant compte du niveau de compréhension des sujets enquêtés composés de l'entreprise BCDC.

1.3. Dépouillement de questionnaire

Le dépouillement consiste à lire un certain nombre de réponses des sujets afin d'y trouver les thèmes généraux qui apparaissent sous les formes différentes. Après avoir saisi l'essentiel, tant des entreprises que du questionnaire, nous pouvons rassembler les idées récoltées dans l'ordre pour avoir la facilité de les analyser et les interpréter. Nous avons disposé les questions de manière à ce qu'elles permettent aux personnes interrogées de répondre sans hésitation et complaisance.

1.4. Quelques notions de statistiques

La statistique est une science qui a pour objet la collecte, l'analyse et l'interprétation des ensembles d'observations relatives d'un même phénomène et susceptible de caractériser un nombre.

De ce fait, nous allons utiliser dans notre travail les deux fréquences de la statistique ci-après :

1.4.1. Fréquence absolue

La fréquence absolue est l'affectif d'une valeur déterminée d'une variable ou une modalité déterminé, c'est le nombre de fois que se réparti un résultat. La fréquence absolue est obtenue à partir du pointage fait dans le dépouillement sur base des données brutes recueillies.

1.4.2. Fréquence relative

C'est le rapport de la valeur d'une fréquence a l'effectif total. Elle est obtenue par la division de la fréquence absolue de cette catégorie par l'effectif de toute la population statistique(N).

Dans la distribution statistique, la sommation de nos fréquences relatives est égale à 1 ou 100%

D'oü, formule : Fr=HH et ?t= 1

ni
N

Section 2. Analyse et Interprétation des Résultats

Tableau n°1 : Etes-vous agent de la BCDC ?

Critères

FA

FR

%

Oui

43

0,96

96

Non

02

0,04

04

Total

45

1,00

100

Sources : nos enquêtes

Interprétation

Ce tableau nous donne la situation suivante : 96% soit 43 personnes sont des agents de la BCDC et 4% soit 2 personnes ne sont pas de la BCDC.

Tableau n°2 : Quelle est votre ancienneté au service de la BCDC ?

Critères

FA

FR

%

0 à 2 ans

07

0,16

16

3 à 5 ans

14

0,31

31

4 à 6 ans

12

0,27

27

7 ans et plus

10

0,22

22

Nul

02

0,04

4,0

Total

45

1,00

100

Sources : nos enquêtes

Interprétation

Ce tableau nous démontre que sur le total de 45 sujets enquêtés 31% soit 14 personnes ont une ancienneté de 3 à 5 ans au service de la BCDC, 27% soit 12 personnes ont une ancienneté de 4 à 6 ans, 22% soit 10 personnes ont une ancienneté de 7 ans et plus, 16% soit 7 personnes et 4% pour le reste.

Tableau n°3 : Quel est votre poste d'affectation a la BCDC ?

Critères

FA

FR

%

Service du personnel et Administratif

8

0,18

18

Service Marketing

12

0,27

27

Service commercial

7

0,15

15

Service de comptabilité et finance

8

0,18

18

Autres services

10

0,22

22

Total

45

1,00

100

Sources : nos enquêtes

Interprétation

Ce tableau nous démontre que sur le total de 45sujets enquêtés, 27% soit 12 personnes sont affectés dans le service marketing, 18% soit 8 personnes sont dans le service du personnel et administratif ; 18% soit 8 personnes dans le service comptabilité et finances ; 15% soit 7 personnes sont dans le service commerciale ; 22% soit 10 personnes dans d'autres services.

Tableau n°4 : Avez-vous une connaissance sur le concept marketing ?

Critères

FA

FR

%

Oui

20

0,44

44

Non

25

0,56

56

Total

45

1,00

100

Sources : nos enquêtes

Interprétation

Ce tableau nous donne la situation suivante : 56% soit 25 personnes n'ont pas une connaissance sur le concept marketing ; 44% soit 20 personnes en ont.

Tableau n°5 : Le marché dans lequel évolue la BCDC se trouve dans une situation des concurrences ?

Critères

FA

FR

%

Oui

41

0,91

91

Non

4

0,09

9

Total

45

1,00

100

Sources : nos enquêtes

Interprétation

Ce tableau nous donne la situation suivante 91% soit 41 personnes ont affirmés que le marché dans lequel évolue la BCDC se trouve dans une situation de concurrence ; 9% soit 4 personnes disent le contraire.

Tableau n°6 : Le marketing comme service présenté-t-il un rôle important au sein de l'ensemble de la structure organisationnelle de la BCDC ?

Critères

FA

FR

%

Oui

43

0,96

96

Non

02

0,04

4

Total

45

1,00

100

Sources : nos enquêtes

Interprétation

Ce tableau nous donne la situation suivante : 96% soit 43 personnes sont d'avis que le marketing comme service joue un rôle important dans l'ensemble de la structure organisationnelle et 4% soit 2 personnes disent le contraire.

Tableau n°7 : Le marketing pourrait être un mécanisme de vente avec succès ?

Critères

FA

FR

%

Oui

40

0,89

89

Non

03

0,07

7

Nul

02

0,04

4

Total

45

1,00

100

Sources : nos enquêtes

Interprétation

Ce tableau nous démontre que sur le total de 45 sujets enquêtés, 89% soit 40 personnes soulignent que le marketing pourrait être un mécanisme de vente avec succès ; 7% soit 13 personnes ont affirmées le contraire et 4% pour le reste.

Tableau n°8 : Le marketing comme service présente-t-il un rôle important au sein de l'ensemble de la structure organisationnelle de la BCDC ?

Critères

FA

FR

%

Oui

34

0,76

76

Non

11

0,24

24

Total

45

1,00

100

Sources : nos enquêtes

Interprétation

76% soit 34 personnes sont d'accord et 24% soit 11 personnes disent le contraire.

Tableau n°9 : Actuellement une entreprise peut mieux réussir les ventes sans pratiquer le marketing ?

Critères

FA

FR

%

Oui

02

0,04

4

Non

43

0,96

96

Total

45

1,00

100

Sources : nos enquêtes

Interprétation

Ce tableau démontre que sur le 45 sujets enquêtés, 96% soit 43 personnes ont dit oui et le reste 4% soit 2 personnes ont dit non parce qu'il y a des entreprises qui n'ont pas de service marketing tels que les ONG.

Tableau n°10 : Quelles note attribuez-vous au service marketing de la BCDC ?

Critères

FA

FR

%

Performante

12

0,27

27

Efficace

28

0,62

62

Plus ou moins efficaces

5

0,11

11

Inefficace

-

-

-

Total

45

1,00

100

Sources : nos enquêtes

Interprétation

Ce tableau nous donne la situation suivante 62% soit 28 personnes ont données une note efficace, 27% soit 12 personnes ont attribuées une note de performance au service marketing de la BCDC, 11% soit 5 personnes ont dit plus ou moins efficace et le reste nul.

Tableau n°11 : Pourquoi la BCDC s'intéresse plus aux activités marketing dans la commercialisation de ces produits ?

Critères

FA

FR

%

Le marché est fortement concurrentiel

16

0,36

36

Le client devient de plus en plus difficile à capter et solliciter

4

0,09

9

La substitution des produits et les attributs que regorgent les produits

1

0,02

2

La lutte du positionnement, accroitre le CA

24

0,53

53

Total

45

1,00

100

Sources : nos enquêtes

Interprétation

Illustration de ce tableau nous démontre que sur le total de 45 sujets enquêtes 53% soit 24 personnes ont dit la lutte du positionnement, accroitre le chiffre d'affaire, 36% soit 16 personnes ont affirmées le marché fortement concurrentiel, 9% soit 4 personnes disent que le client devient de plus en plus difficile à capter et solliciter et 2% soit 1 personnes la substitution et attributs que regorgent les produits.

Tableau n°12 : Le rôle de la fonction marketing dans l'entreprise est de :

Critères

FA

FR

%

Permettre à la BCDC de se positionner en leader

3

0,06

6

Informer la cible sur l'utilité de produits offerts

12

0,27

27

Réussir la vente

13

0,29

29

Affairer, fidéliser et conserver la clientèle

17

0,38

38

Total

45

1,00

100

Sources : nos enquêtes

Interprétation

Ce tableau nous démontre que 38% soit 17 personnes ont affirmées que le marketing a pour rôle d'attirer, fidéliser et conserver la clientèle, 29% soit 13 personnes ont dit pour réussir la vente, 27% soit 12 personnes disent qu'il informe la cible sur l'utilité de produits offerts et 6% soit 3 personnes ont dit, de permettre de se positionner en leader.

Tableau 13 : Le but essentiel du service marketing au sein d'une entreprise est de :

Critères

FA

FR

%

Analyser et comprendre le marché et la clientèle

12

0,27

27

Informer, persuader, fidéliser et conserver la clientèle

7

0,16

16

Augmenter le volume de ventes, le nombre de consommateur et le CA

11

0,24

24

Faire face à la concurrence

14

0,31

31

Nul

1

0,02

2

Total

45

1,00

100

Sources : nos enquêtes

Interprétation

Ce tableau nous démontre que sur le total de 45 sujets enquêtes, 31% soit 14 personnes ont dit faire face à la concurrence, 27% soit 12 personnes ont dit analyser, comprendre le marché et la clientèle, 24% soit 11 personnes augmenter le volume de ventes, le nombre de consommateur et le CA, 16% soit 7 personnes informer, persuader, fidéliser et conserver la clientèle et 2% le reste.

Tableau 14 : Le marketing pourrait être un mécanisme de vente avec succès ?

Critères

FA

FR

%

Oui

43

0,96

96

Non

2

0,04

4

Total

45

1,00

100

Sources : nos enquêtes

Interprétation

Ce tableau démontre que sur les 45 sujets enquêtés, 96% soit 43 personnes ont dit oui et le reste 4% soit 2 personnes ont dit.

Question 15 : Pourquoi pendant ces derniers siècles avenirs les entreprises

tournent les regards vers le concept marketing ?

Critères

FA

FR

%

La Concurrence est de plus en plus forte

11

0,24

24

fidéliser la clientèle à vie

34

0,76

76

Total

45

1,00

100

Sources : nos enquêtes

Interprétation

Ce tableau démontre que sur les 45 sujets enquêtés, 76% soit 34 personnes ont dit pour fidéliser la clientèle et le reste 24% soit 11 personnes ont dit la concurrence est forte.

Réponse 15 : Parce que la surproduction ayant fait surface sur le marché des biens et services, la sollicitation excessive de client, l'instauration de la concurrence comme mode de vie des entreprises, l'écoulement de ces produits connaissent de problèmes, le marketing est une fonction d'une extrême urgence pour pallier a toutes ces contraintes.

Question 16 : Pourquoi le marketing est devenu de plus en plus une activité qui intéresse fortement toutes entreprises ?

Critères

FA

FR

%

Réussir la commercialisation des produits

11

0,24

24

Pour faire face à la concurrence

11

0,24

24

La substitution des produits et les attributs que regorgent les produits

23

0,52

52

Total

45

1,00

100

Sources : nos enquêtes

Réponse 16 : Certes fabriqué un produit semble être aisé pour toute

entreprise, mais réussir la commercialisation dans un environnement véritablement concurrentiel devient un véritable casse tête pour les entreprises qui sont appelées à se doter de moyen efficace leur permettant de réussir la vente. C'est en cela que le marketing innove et oriente toute la structure vers le succès.

Question 17 : A quoi servirait le marketing dans l'organisation de la BCDC ?

Critères

FA

FR

%

Augmenter le volume de ventes, le nombre de consommateur et le CA

12

0,26

27

Communiquer et délivrer de la valeur

23

0,51

51

Informer, persuader, fidéliser et conserver la clientèle

10

0,22

22

Total

45

1,00

100

Sources : nos enquêtes

Réponse 17 : Le marketing est d'un apport capital pour la BCDC vu le marché fortement concurrentiel dans lequel elle évolue ; il sert à analyser et comprendre le marché ; Augmenter le volume de ventes, le Chiffre d'affaire ; il sert à créer, communiquer et délivrer de la valeur, etc.

CONCLUSION

Nous voici arrivés a la fin de nos études universitaire a l'UPN en Gestion Marketing à travers laquelle nous présentons notre mémoire sur le thème intitulé « Le Marketing : Comment créer, conquérir, positionner et dominer sur un marché dans un environnement concurrentiel ; Démarche du marketing management ». Cas de cartes bancaires par la BCDC de 2009 à 2011.

Avec tous les changements qui ont marqué le 21ième siècle, l'environnement économique est devenu très sensible même à des petites particularités qui n'avaient même pas d'existence dans les quelques années passées. L'évolution du comportement d'achat des clients a été suivie d'une évolution très importantes des entreprises, ces derniers se sont éloignées des méthodes traditionnelles d'organisation pour les substituer par les nouvelles techniques de travail basées sur l'automatisation, la robotisation et les nouvelles technologies d'information.

L'entreprise a abandonné l'optique transactionnelle au profit d'une optique relationnelle, cette nouvelle conception privilégie le client en le mettant au sommet de la hiérarchie de ses objectifs. Toutes les décisions gravitent autour du client, (lancement d'un produit, l'amélioration des services, augmentation des prix...). Aujourd'hui presque la plupart des entreprises se sont orientées vers le client. On est donc passé à une nouvelle génération de marketing appelé « le marketing relationnel » qui est fondé sur la fidélisation à vie « Life time value » (espérance de gain sur la vie totale probable du consommateur), sur les caractéristiques socioculturelles et sur les spécificités individuelles de chaque client. C'est une optique à long terme qui se base sur la confiance, la coopération, la personnalisation, le partenariat, les bases de données, le e-marketing...

L'information est devenue un élément essentiel pour assurer un avantage concurrentiel aux entités qui savent l'utiliser, c'est ce constat qui explique pourquoi les entreprises se précipitent à mettre en place des systèmes de collecte et de traitement de données toujours plus performant. Une

centralisation de celle-ci fournira aux différents départements de l'entreprise une source inépuisable d'opportunités, leurs bonnes exploitations permettront à l'entreprise d'affronter et de bien se positionner dans un environnement incertain où la concurrence est féroce, seul les grandes entreprises innovatrices peuvent survivre.

Pour nous, la maîtrise de la technologie électronique (Internet, mailing, téléachat...), la gestion de relations clients (CMR : Consumer Manager Relationship), la maîtrise du marketing individualisé, le commerce électronique,

La sous-traitance, le ciblage, la planification à long terme et le contrôle (tableaux de bord et l'audit) avec une bonne motivation d'un personnel bien formé sont les clés de la réussite de l'entreprise.

Enfin, comme pour toute étude scientifique quelques lacunes dues aux omissions et aux erreurs éventuelles seront certainement décelées. C'est la raison pour laquelle nous émettons le voeu de voir d'autres chercheurs peutêtre mieux outillés que nous, intéressés par ce problème fort d'actualité et ayant un caractère d'extrême urgence, afin qu'ils l'approfondissent en l'améliorant pour faire progresser la science sachant que la concurrence deviendra de plus en plus générale et pour survivre, le marketing est le moyen par excellence pour les siècles présent et avenir.

BIBLIOGRAPHIE

A. Ouvrages

1. BEAUD M., l'art de la thèse, Paris, éd. Publi-Union, 2002.

2. KOTLER Ph. et DUBOIS B., Marketing management, Paris, 4èéditions, Nouveaux-Horizons, 1989.

3. GRAWITZ M., Méthodes des sciences sociales, Paris, 11è éditions, Dalloz, 2001.

4. KOTLER Ph., KELLER K., DUBOIS B. et MANCEAU D., Marketing Management, Paris, 13è éditions, Pearson Education, 2012.

5. KOTLER Ph., Marketing Management, Paris, 12è éditions, Pearson Education, 2012.

6. Michael PORTER, L'avantage concurrentiel, Paris, édition DUNOD, 2003.

7. KOTLER Ph., Le Marketing selon KOTLER, Paris, Village Mondial, 1999

8. KOTLER Ph., KELLER K., Marketing Management, Paris, 11è éditions, Pearson Education, 2006.

9. DRUCKER P., Devenez Manager, Paris, éd. Pearson, 2006

10. KELLER K., FLECK N., FONTAINE I., Management stratégique de la marque, 3è éditions, Pearson Education, 2009.

11. KOTLER Ph., Les Clés du marketing, Village Mondial, 2005.

I. Cours

1. N'KWIMI A. : Notes de Questions Spéciales de Marketing, L2 UPN, 2012.

2. LUKUBIKA DIMBU : Notes de Marketing des Banques et Assurances, L2 UPN, 2012.

3. EMOMO MOPAMBA : Notes d'Analyses Economiques de Distribution, L2 UPN, 2012.

II. Webographie

> http:// www.edmund.com

> Michael Dell, http://www.wikipedia.org/wiki/Dell/relevés de vente.htm/2010. > http://www.wikipedia.org/société d'études/portail: marketing management.

> http://fr.wikipedia.org/wiki/Portail: Marketing Management

> http://www.marketing-strategie.fr/2011/10/30/studio-harcourt-strategie-marketinget-innovation/






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