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Etude du calage, de la validation et des performances des réseaux de neurones formels à  partir des données hydro-climatiques du bassin versant du Bandama blanc en Côte d'Ivoire

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par Yao Blaise KOFFI
Université de Cocody Abidjan - Doctorat  2007
  

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2.2.2. Description du système hydrologique objet de l'étude

Le système dont il est question dans ce travail est un sous bassin du Bandama Blanc situé en amont du barrage de Kossou dont la géographie physique est déjà présentée au chapitre I. Ce système est équipé de plusieurs barrages agropastoraux. L'ensemble des processus de transformation de l'eau sur ce système est le cycle hydrologique présenté à la figure 13 sous une forme simplifiée.

Le lac de Kossou peut servir de point de départ pour la description de ce cycle hydrologique dans cette étude. En effet, grâce à ses rayons, le soleil transforme l'eau liquide en une eau vapeur qui s'élève sur les océans. Ces vapeurs d'eau sont par la suite transportées par le vent vers les continents où elles peuvent se transformer en précipitation si toutefois elles atteignent leur température de rosée. Avant même de toucher le sol, une partie de l'eau précipitée est reprise par l'atmosphère sous forme de vapeur ; une autre partie est interceptée par la végétation avant de retourner à l'atmosphère par évaporation. Il faut signaler que la quantité d'eau interceptée par la végétation, forte au début de l'évènement pluvieux, finit par être négligeable si la pluie dépasse une hauteur d'environ 20 mm (Guyot, 1997). D'après De Marsily (1981) et Castany (1982), au niveau du sol, les précipitations se partagent entre l'évapotranspiration, l'infiltration et le ruissellement. En effet, l'eau qui parvient au sol peut soit stagner, soit être piégée dans des barrages agropastoraux pour être utilisée ultérieurement, soit se déplacer à la surface du sol ou bien dans les premiers centimètres du sol, voir en profondeur dans des aquifères. Tous ces phénomènes ont lieu dans un espace géographique bien délimité : le bassin versant (Figure 14). Il est par définition une région avec des limites géographiques déterminées par le fait que toutes les eaux (venant de sources, glaciers, précipitations) dans cette région ne peuvent qu'en sortir par la rivière concernée. Le bassin versant correspond à l'unité géographique sur laquelle se base l'analyse du cycle hydrologique et sa superficie est délimitée par une ligne reliant tous les points de plus haute altitude (Rousselle et El-Jabi, 1987). Il est nécessaire de préciser que ce bassin versant, ainsi délimité, correspond plus particulièrement aux eaux de surface. Il est en effet possible, dans certaines conditions, que les transferts d'eau souterraine viennent modifier ces limites. Dans cette étude, il est supposé que le bassin versant du Bandama Blanc en amont du barrage de Kossou est suffisamment grand pour que les pertes et les entrées se compensent. Dans ce cas, la limite du bassin versant hydrogéologique peut alors être confondue à la limite du bassin versant topographique. Sur ce bassin versant topographique, une partie de l'eau stockée peut également (re)gagner l'atmosphère par évapotranspiration. C'est-à-dire, par évaporation directe et/ou transpiration de la couverture végétale.

La théorie des systèmes peut être utilisée pour construire des modèles pour les phénomènes hydrologiques. Ce qui intéresse cette étude, ce sont les modèles entrée-sortie (modèles globaux).

Figure 14 : Schéma d'un bassin versant (Rousselle et El-Jabi, 1987)

Les entrées (variables explicatives) peuvent être des mesures de débit et/ou des mesures de précipitations ainsi que d'autres variables comme l'évapotranspiration potentielle par exemple (Quaeghebeur, 2002). La sortie (variable à expliquer ou variable cible) est une estimation de débits pour un pas de temps donné (journalier, mensuel, annuel, etc.). Ces modèles ont des paramètres dépendant du système spécifique étudié et éventuellement des saisons.

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