4.2.4.3. Évapotranspiration potentielle
(ETP)
L'évapotranspiration potentielle est la quantité
d'eau susceptible d'être évaporée par une surface d'eau
libre ou par un couvert végétal dont l'alimentation en eau n'est
pas le facteur limitant. Pour Margat (1999) la valeur de
l'évapotranspiration potentielle est fonction de l'énergie
disponible. Elle est mesurée par un évaporomètre ou
déduite par des formules empiriques telles que celles de Thornthwaite
(1948), Turc (1963), Penman (1946), Morton (1983), etc. La méthode de
Thornthwaite présentée dans les sections suivantes sera
utilisée pour la détermination de l'évapotranspiration
potentielle (ETP) dans la mesure où elles ne nécessitent pas
beaucoup de paramètres. L'unité de l'évapotranspiration
est le millimètre sur le pas de temps désiré (jour, mois,
an). Tout le long de cette étude, l'unité utilisée est le
mm/mois et elle est notée ETP.
4.2.4.4. Variable à expliquer (cible) :
Débit (Q)
Suite à une pluie tombée sur le bassin versant
du Bandama Blanc, tout un mécanisme complexe d'interaction de
phénomènes hydrologiques et climatologiques se met en oeuvre. Il
se traduit par une circulation, directe ou indirecte, de l'eau, en surface,
à travers le sol ou le sous-sol en passant par les cours d'eau
secondaires puis principaux, pour finir à l'exutoire. A l'échelle
locale du bassin d'étude, le débit traduit la réaction du
bassin versant suite à un phénomène pluvieux. Il est
mesuré par différentes techniques hydrométriques, par
exemple, le jaugeage par moulinet ou le jaugeage chimique en vue
d'établir une courbe de tarage mettant en relation hauteur d'eau et
débit au niveau de la station de mesure. C'est le cas des débits
mesurés par les services de la sous direction de l'hydrologie de la
direction de l'hydraulique humaine sur les stations limnimétriques
retenues pour cette étude. Le débit est exprimé en
mètre cube par seconde (m3/s). Il est
représenté par la lettre Q dans ce travail et est
également au besoin exprimé en lame d'eau (mm).
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