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Etude du calage, de la validation et des performances des réseaux de neurones formels à  partir des données hydro-climatiques du bassin versant du Bandama blanc en Côte d'Ivoire

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par Yao Blaise KOFFI
Université de Cocody Abidjan - Doctorat  2007
  

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5.3.5. Achitectures des modèles utilisés

5.3.5.1. Architectures des Perceptrons Multicouches de simulations

Deux types d'architectures de réseaux de neurones sont présentés dans ces paragraphes. Il s'agit des Perceptrons Multicouches Non Dirigés(PMCND) et des Perceptrons Multicouches Dirigés (PMCD) dont les architectures générales ont déjà été présentées dans la première partie de ce mémoire. Ces modèles seront indexés par la lettre "s" pour signifier qu'il s'agit de modèles de simulation. La nomenclature des différentes architectures de modèles Perceptrons Multicouches développés dans ce mémoire sera fonction des variables explicatives. En effet, on aura le modèle :

i. PMCD1s avec la pluie comme variable explicative ;

ii. PMCND1s avec la pluie comme variable explicative ;

iii. PMCD2s avec la pluie et le mois comme les variables explicatives ;

iv. PMCD3s avec la pluie et l'ETP comme les variables explicatives ;

v. PMCD4s avec comme variables explicatives la pluie et la température ;

vi. PMCD5s avec comme variables explicatives la pluie, la température et le mois et ;

vii. PMCD6s avec la pluie l'ETP et le mois comme variables explicatives.

Au total sept architectures différentes de modèles Perceptrons Multicouches de simulation ont
été utilisées dans ce travail. Une fois la structure des modèles définie, il reste alors la

détermination du nombre de couches cachées, du nombre de neurones sur ces couches cachées et le nombre de mois de retard. La détermination du nombre de couches cachées est très importante dans la mise en place des modèles Perceptrons Multicouches (PMC). La figure 50 illustre l'évolution de la performance en fonction du nombre de couches cachées. D'après la figure 49, les modèles Perceptrons avec une seule couche de neurones sont plus performants que ceux qui possèdent deux, trois couches de neurones ou plus. Tous les modèles Perceptrons développés dans ce travail ont été donc à une seule couche cachée de neurones. La figure 50 présente l'évolution du Nash en fonction du nombre de retard. Les graphes (a) sont obtenus avec les modèles non dirigés(PMCND1s) et les graphes (b) sont ceux obtenus avec les modèles boucles dirigés (PMCD1s).

Valeurs du critere
de Nash (%)

80 70 60 50

 
 
 

40

 

PMC avec 1 couche cachée PMC avec 2 couches cachées PMC avec 3 couches cachées

30 20 10 0

 
 

2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Nombre de neurones sur la couche cachée

Bada

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

Bada Marabadiassa Tortiya

Bou

080

(a)

70

0,60

0,50

0,40

Nash

0,30

0,20

0,10

0,00

-0,10

Nombre de retard

(b)

 

90 0,80 0,70 0,60

 
 
 
 

Nash

0,50
0,40

 

Bada Marabadiassa Tortiya

Bou

 
 

0,30 0,20 0,10 0,00

 
 

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

Nombre de retard

Figure 50 : Évolution du critère de Nash en fonction du nombre de retard aux stations de Bada,
Marabadiassa, Tortiya et Bou :(a) MODÈLES NON DIRIGÉS(PMCND1s), (b) MODÈLES DIRIGÉS
(PMCD1s)

Avec les Perceptrons Multicouches Non Dirigésayant pour entrée la pluie (PMCND1s), le nombre de retard optimal, exprimé en mois, est de 13 mois pour les stations de Bada, Marabadiassa et Tortiya et de 11 mois pour la station de Bou. En ce qui concerne les Perceptrons Multicouches Dirigés avec la pluie en entrée (PMCD1s), ce retard reste constant et égal à 13 mois pour la station de Bada et diminue pour les autres stations. Il est de 9 mois

0,80

0,70

0,60

0,50

Nash

0,40

0,30

0,20

pour la station de Marabadiassa, de 6 mois pour la station de Tortiya et de 4 mois pour la station de Bou.

La figure 51 représente l'évolution du critère de performance de Nash en fonction du nombre de neurones cachés.

0,90

(a)

Bada Marabadiassa Tortiya

Bou

0,10

0,00

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Neurone caché

(b)

 

0,90 0,80 0,70 0,60

 
 
 

Nash

0,50
0,40

Bada Marabadiassa Tortiya

Bou

 
 

0,30 0,20 0,10 0,00

 

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Nombre de neurone caché

Figure 51 : Évolution du critère de Nash en fonction du nombre de neurones cachés aux stations de
Bada, Marabadiassa, Tortiya et Bou : (a) modèles non dirigés(PMCND1s), (b) modèles dirigés
(PMCD1s)

La lecture des graphes (a) et (b) de la figure 51 montre que lorsque le nombre de neurones cachés passe de 1 à 12, la performance des Perceptrons Multicouches Non Dirigésavec la pluie comme entrée (PMCND1s) et des Perceptrons Multicouches Dirigés (PMCD1s) augmente, atteint une valeur optimale et diminue par la suite.

La valeur optimale du nombre de neurones cachés varie en fonction de la station et du modèle considéré. Cette valeur est pour le modèle :

i. PMCND1s, égal à 1 à la station de Marabadiassa et 2 aux autres stations ;

ii. PMCD1s, égal à 3 aux stations de Bada et Tortiya et 2 aux stations Marabadiassa et de Bou.

Le nombre de retard optimal est généralement élevé avec les Perceptrons Multicouches Non Dirigés(PMCND1s) et moins élevés avec les Perceptrons Multicouches Dirigés (PMCD1s) à toutes les stations. Les retards élevés observés avec les modèles PMCND1s expriment le fait que les pluies de plusieurs mois soient utilisées par le réseau pour faire la simulation. Ces retards élevés pourraient être le fait de l'influence des multiples barrages agropastoraux présents sur l'ensemble de la zone d'étude. En effet, les eaux tombées seraient retenues dans ces barrages, s'infiltreraient lentement et atteindraient tardivement l'exutoire considéré. Cette hypothèse paraît réaliste à cause de la géologie du terrain qui laisse entrevoir des formations perméables. En ce qui concerne les faibles retards obtenus avec les modèles PMCD1s, il est possible d'attribuer cela à l'ajout de la seconde information apportée par le débit. Le bouclage donne en effet une information supplémentaire au réseau de l'état dans lequel il se trouve : s'il est confronté à des débits d'étiage, à des débits moyens ou à des débits de crues, ce qui fait que le réseau n'est plus obligé d'avoir recours à plusieurs mois pour extraire les singularités au niveau des données de débit. Les résultats ont montré que les modèles avec une seule couche cachée sont plus performants que les modèles avec deux ou trois couches cachées. Le nombre de couches cachées utilisées dans ce travail corrobore les résultats obtenus par Mamdouh et al. (2006). Selon ces auteurs, l'utilisation de plusieurs couches cachées (2,3,.., n), demande beaucoup d'espace mémoire au niveau des ordinateurs et diminue la performance des modèles en généralisation. Le nombre de neurones cachés optimal est généralement faible, compris entre 1 et 3, pour tous les Réseaux de neurones utilisés. La valeur la plus fréquente est égale à 2 neurones cachés. La démarche précédemment utilisée pour la détermination des architectures des modèles PMCND1s et PMCD1s est appliquée aux modèles PMCD2s, PMCD3s, PMCD4s, PMCD5s, et PMCD6s et les résultats sont les suivants :

i. pour le modèle PMCD2s, les retards sont de 1 ; 2 ; 5 et 8 mois respectivement aux stations de Bada, Marabadiassa, Tortiya et de Bou. Le nombre de neurones cachés à ces stations est de 4 ; 7 pour les stations de Bada et de Marabadiassa et de 2 pour Tortiya et Bou ;

ii. pour le modèle PMCD3s, les retards sont de 6 ; 1 ; 12 et 6 mois respectivement aux stations de Bada, Marabadiassa, Tortiya et de Bou. Le nombre de neurones cachés à ces stations est de 4 ; 3 ; 5 et 2 respectivement pour les stations de Bada, Marabadiassa, Tortiya et Bou ;

iii. pour le modèle PMCD4s, les retards sont de 7 ; 10 mois à Bada et à Marabadiassa et de 2 mois à Tortiya et à Bou. Le nombre de neurones cachés à ces stations est de 6 ; 5 ; 3 et 4 respectivement pour les stations de Bada, Marabadiassa, Tortiya et Bou ;

iv. pour le modèle PMCD5s, les retards sont de 1 ; 6 ; 5 et 10 mois respectivement aux stations de Bada, Marabadiassa, Tortiya et de Bou. Le nombre de neurones cachés à ces stations est de 3 ; 5; respectivement pour les stations de Bada et de Marabadiassa, et de 2 pour Tortiya et Bou ;

v. pour le modèle PMCD6s, les retards sont de 1 ; 3 ; 4 et 5 mois respectivement aux stations de Bada, Marabadiassa, Tortiya et de Bou. Le nombre de neurones cachés à ces stations est de 3 ; 10 ; 4 et 5; respectivement pour les stations de Bada, Marabadiassa, Tortiya et Bou.

Les figures 52 à 57 présentent de façon simplifiée les différentes architectures des modèles de prévision développés dans ce mémoire.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery