- 38 - CONCLUSION ET SUGGESTION
Des expériences ont été menées
pour trouver des alternatives à la lutte chimique, qui présente
beaucoup d'inconvénients et des dommages sur plusieurs domaines :
agricole, sanitaire, environnemental, etc.
Ce, en vue de mettre au point une méthode de lutte
biologique moins couteux pour les producteurs, pour l'environnement et
adaptée aux conditions de cultures de la R. D. Congo. De manière
plus spécifique ce travail visait à tester :
i' L'efficacité des bio - pesticides à base de
Curcuma longa, Tithonia diversifolia et Zingiber
officinale ;
i' Les doses précises pouvant jouer le rôle
d'inhibiteur sur la croissance mycélien des micro - organismes
pathogènes de l'air.
Ainsi, dans cette même perspective, des études
ont été menées à la Clinique des Plantes de
Kinshasa et on a abouti à des résultats concluants. Les
résultants obtenus après préparation, exposition,
incubation et observation, laissent croire que la croissance mycélienne
des micro - organismes de l'air, cas de l'Aspergillus flavus peut
être freinée par les extraits des plantes utilisées.
A cet effet, les extraits de Curcuma longa,
Tithonia diversifolia et de Zingiber officinale ont eu un
effet inhibiteur sur l'Aspergillus flavus et Aspergillus
niger à une dose 3 ml pour l'extrait de Curcuma longa,
à des doses de 6 ml et 9 ml pour l'extrait de Tithonia diversifolia
qui d'ailleurs est une plante insecticide, mais qui a eu plus d'effet
à deux doses différentes et à une dose de 9 ml pour
l'extrait de Zingiber officinale. Ainsi, les plantes à vertu
fongicide et insecticide utilisées ont manifestement
révélé des résultats escomptés ce qui
confirme l'hypothèse de départ. Le Tithonia diversifolia
et le Curcuma longa semble être le meilleur traitement pour
freiner la croissance mycélienne de l'Aspergillus flavus
et Aspergillus niger et c'est à la dose de 6 ml
pour le Tithonia diversifolia et 3 ml pour le Curcuma
longa.
Il est à préciser que ces résultats ne sont
valides qu'en milieu artificiel.
Nous suggérons que d'autres études de ce genre
puissent continuer mais en milieu naturel.
- 40 - BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages
1. Mémento de l'Agronome, 1980. << Les
pesticides », Champ-de-Mars, Ministère de la coopération
à Paris, France, 1573 pages.
2. SCIENCES ET TECHNIQUES AVICOLES, << Les micro -
organismes de l'air », Septembre 1997, hors série.
3. LEPOIVRE, P. 2003, << Phytopathologie »,
Edition De boeck Université, Bruxelles Belgique, 415 pages.
4. Mémento de l'Agronome, 2006. « Les plantes
à épice, Curcuma et Gingembre », Jouve, CIRAD - GRET,
Paris, France, 1698 pages.
5. LATHAM, P. et KONDE, M. 2006. << Quelques plantes
utiles de la province de Bas - Congo », DFID, Royaume unis, 330
pages.
6. STOLL, G. 2002. << Protection naturelle des
végétaux en zones tropicales, Vers une dynamique de
l'information », Margraf Verlag, Allemagne, 386 pages.
7. REGNAULT, C. 2005, << Enjeux phytosanitaires pour
l'agriculture et
l'environnement », Lavoisier (Cachan), France, 1013
pages.
II. Encyclopédie
1. Microsoft Corporation, 2009. << Microsoft encarta
», 1993 - 2008.
III. Autres documentations
1. Clinique des Plantes de Kinshasa, 2009. <<
Protocole commun de laboratoire, Milieu pour la croissance des champignons
et Méthode de scotch », CPK Kinshasa, inédit.
2. Fiche CMI, 1995. << Descriptions of pathogenic fungi
and bacteria », n° 91, CPK Kinshasa, inédit.
IV. Note du cours 1. PULULU, G. 2009 - 2010,
« Notes de phytopathologie », ISAV, inédit.
V. Site internet
1. Http: //
floramedicina.com/spip.php?page=backend"
2. Http: //
www.fr.wikipedia.org/wiki/Pesticide
3. Http: //
www.phytomania.com
4. Http: //
www.universitecentrale.net
Fig 1. Boîtes de Pétri à
l'exposition
Fig 2. Boîtes de Pétri à
l'étuve
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