&
Mémoire pour l'obtention d'un
diplôme
D'Ingénieur Commercial
THEME :
POLITIQUE DE DISTRIBUTION B TO B
PRESENTE PAR : ENCADRE PAR :
M. TRAORE MOHAMED LAMINE M. DJAMANE MOHAMED
FAYÇAL
JUILLET 2012
Remerciements
Mes sincères remerciements vont à l'endroit de
mes parents qui m'ont toujours soutenu et encouragé.
Je remercie également Mr Djamane Fayçal mon
encadreur pour sa disponibilité et ses directives si
précieuses.
Ce travail n'aurait pu aboutir sans l'aide du personnel de
SAIDAL ; je les en remercie.
Je tiens à remercier tous mes amis pour leur
encouragement durant tout au long de mon cursus d'apprentissage.
Mes remerciements vont également à l'endroit de
tout le personnel de l'INSIM, de la bibliothèque CDS Oran, ainsi que
S.A.R.L OUEST IMPORT.
Merci à tous.
A ma très chère et adorable
mère Adama Diakité
SOMMAIRE
Remerciements
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Dédicace~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~. Sommaire
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
PARTIE THEORIQUE
Introduction ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Chapitre 1 : la distribution
Section 1 : la notion de la
distribution?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~
1-1 Définitions (distribution, circuit, canal,
réseau de distribution)?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
1-2 Les fonctions de la distribution
1-2-1 La distribution physique
> La fonction de transport et d' « éclatement
» de la production?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
> La fonction
d'assortiment?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~
> La fonction de stockage
1-2-2 Les services
?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~
> La fonction de financement
> Les services
matériels?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~
> La fonction de communication : information et promotion
Section 2 : Types de circuits de
distribution
2-1 Le circuit direct (ultra
court)?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~. 2-2 Le
circuit court
2-3 Le circuit long
2-4 Les avantages et les inconvénients des
différents types de circuit de distribution?~?~?~?~?~
Section 3 : Les stratégies de
distribution
3-1 La distribution intensive
3-2 La distribution
sélective?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~
3-3 La distribution exclusive
iii
3-4 La franchise ?~?~?~
3-5 Le marketing-mix
Chapitre2 : Politique de distribution
B to B?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~. Section
1 : la distribution B to
B?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~. 1-1
Définition?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~
1-2 Les marchés B to B et les catégories
d'acheteurs?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~
1-3 Les différentes politiques de distribution B to B
1-3-1 La prise en charge directe
1-3-2 La distribution indirecte
1-3-3 La distribution mixe
1-4 Spécificités de la politique de distribution en
B to B (business to business)
1-5 force de vente des producteurs
1-6 Les éléments constitutifs de la distribution en
B to B
1-6-1 Les décisions internes
1-6-2 Les décisions entre producteurs et
intermédiaires de distribution
Section 2 : Réseau de distribution
en B to B 2-1
Définition?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
2-2 Les critères
généraux?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
2-2-1 Produit
?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~
2-2-2L'étendu?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~
2-2-3
L'ampleur?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~
2-2-4 La
multiplicité?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
2-3 Les intermédiaires de vente en industrie
2-3-1 Le distributeur industriel 2-3-2 Le représentant
du fabricant?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
Section 3 : la mise en place d'une structure de
distribution en B to B?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
3-1 Planifier la
distribution?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
3-1-1 Les objectifs
3-1-2 Les contraintes exogènes et endogènes
3-1-3 Spécifier les taches principales que le
réseau doit accomplir
3-2 Déterminer le réseau représentant des
choix intéressants et évaluer ces choix
3-3 Définir (ou modifier) une stratégie de
distribution en B to B
Section 4 : les circuits de distribution
B to B?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~. 4-1 Les
intermédiaires
traditionnels?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
4-1-1 Les intermédiaires intégrés
?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~ 4-1-2 Les
intermédiaires contractuels
4-1-3Les intermédiaires libres
?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~
4-2 L'émergence des canaux virtuels
4-3 La gouvernance du système de distribution
4-3-1 Le suivi (audit) des intermédiaires 4-3-2 La
motivation et fidélisation des intermédiaires dans le
réseau de distribution ?~?~ Section 5 : La
logistique industrielle
?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~ 5-1 Les phases de la
logistique industrielle ?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~
5-1-1 En amont
5-1-2 En aval
?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
5-1-3 A
l'interface?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
5-1-4 La récupération des déchets 5-2 La
conduite des
opérations?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
PARTIE PRATIQUE
Chapitre1 : l'organisation de SIDL
Section 1 : la présentation du groupe
SAIDAL?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
1-1 Présentation du groupe :
?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~. 1-2
Organisation de l'activité de
SAIDAL?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~. 1-3 Identité
et coordonnée de l'entreprise groupe SAIDAL
1-4 Les principales dates ayant marquée l'évolution
de SAIDAL
Section 2 : présentation du centre de
distribution d'Oran (CDO)?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~
2-1 organigrammes
Chapitre2 : la distribution chez SAIDAL (CDO)
Section 1 : nouvelle politique de distribution :
1-1 Recherche et développement des médicaments :
1-2 Circuit et réseau de distribution :
Section 2 : Les Principales Activités Du
CDO?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~. 2-1 Services
d'approvisionnement?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~ 2-2
Processus
d'approvisionnement?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~ 2-3
Services gestion des
stocks?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
2-3-1 la fonction du service et son
importance?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~. 2-3-2 Stockages du produit
pharmaceutique?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
2-4 Service des ventes
2-4-1 Objectif de tache du service de vente
Section 3 : la force de
vente?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
3-1 la structure géographique
3-2 Structure par produit
3-3 la gestion de la force de vente 3-4 Animation et
motivation?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
1 les ventes par quantité
2 Effectif
3 Production
vi
3-5 Activité de l'exercice
2008..............................................................................
3-5-1 chiffres d'affaires par le groupe
SAIDAL......................................................................
3-5-2 Les exportations de l'année
2007........................................................................................
Conclusion~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.
Bibliographie
vii
Introduction générale
La transition récente de l'économie
algérienne en faveur d'une logique de marché et le
phénomène de mondialisation, commence à dessiner les
traits d'un cadre concurrentiel nouveau.
Cela oblige les entreprises de passer d'une conception ancienne
« l'important est de produire » à une nouvelle conception
« l'important est de vendre ».
Pour se pencher vers de nouveaux avantages concurrentiels, ces
derniers doivent répondre aux besoins et attentes de ses clients afin de
les satisfaire et les fidéliser.
Après avoir sélectionné un marché
cible, l'entreprise doit y mettre en place en place une stratégie de
distribution qui implique d'une part, de sélectionner un mode de
pénétration du marché et d'autre part, de choisir un
circuit de distribution.
La stratégie de distribution dans le milieu industriel,
c'est qu'elle a des répercussions sur les enjeux, les décisions
d'investissement et sur le reste du marketing- mix. Ainsi, la distribution
permet à l'entreprise d'offrir sur le marché ses propres
produits, c'est elle qui va permettre au produit d'être présent
sur le marché.
La problématique générale de la distribution
en matière industrielle est alors de savoir si le fabricant veut assurer
lui-même la totalité des fonctions ou s'il souhaite laisser une ou
plusieurs de ses fonctions à d'autre acteurs que lui.
En ce sens, l'élaboration de ce travail tente d'apporter
des réponses aux questions qui constituent notre problématique,
à savoir :
Faut-il une prise en charge direct ou une intermédiation ?
Comment mettre en place et gérer un circuit de distribution ?
ix
Partie théorique
Section 1 : la notion de la distribution :
Dans cette section, on va se limiter à définir la
distribution, un circuit, canal et réseau de distribution et à
mentionner aussi les fonctions de la distribution.
1-1 Définitions (distribution, circuit, canal,
réseau de distribution) :
« La distribution comprend l'ensemble des opérations
qui permettent d'acheminer un produit du lieu de production jusqu'à la
mise à distribution du consommateur ou de l'utilisateur
».1
la distribution permet de mettre à la
disposition du consommateur final les biens et les services, consiste aussi
à sélectionner et à gérer un ensemble de moyens
pour que les biens soient disponibles au bon endroit, dans les quantités
voulues et dans les conditions matérielles les plus propices à
susciter l'acte d'achat. Elles sont endossées par des individus et des
organisations qui forment les différents circuits de distribution.
C'est aussi l'ensemble des opérations matérielle,
commercial et juridique, dont l'accomplissement se fait en plusieurs
étapes successives, nécessaires de façon que les produits
soient mis à la disposition des consommateurs.
Un circuit de distribution représente le
chemin qui conduit un produit du producteur au consommateur. Ce chemin est plus
ou moins long selon le nombre d'intermédiaires intervenant dans la
distribution du produit. La figure ci-dessous montre l'itinéraire d'un
ensemble de personne ou d'entreprises que l'on appelle les
intermédiaires.
1Aide -mémoire (Claude Demeure), marketing
6e édition, DUNOD, page 170
Grossiste
Détaillant
Vente Directe
Consommateurs
Centrale D'achats
Hypermarché
Producteur
Figure1 : Exemples de circuits de
distribution
Source : Lendrevie Lindon
« théorie et pratique du marketing », 4e édition pages
223
Un canal de distribution est une composante d'un
circuit de distribution. Il représente une catégorie
d'intermédiaires de même nature qui participent à la
distribution du produit.
Un réseau de distribution est l'ensemble
des personnes (physiques ou morales) qui interviennent dans la distribution
d'un bien ou d'un service.
Exemple de canaux : les grossistes, les
hypermarchés, les débits de tabac...
1-2 Les fonctions de la distribution :
A savoir, les fonctions de distributions sont souvent prises en
charge par les intermédiaires, ou qu'elles sont assurées par le
producteur, de méme elles restent, dans leur nature, identiques. Ces
opérations sont multiples. Elles correspondent à 6 fonctions
principales que l'on peut regrouper en 2 types principaux : la distribution
physique et les services.
1-2-1 La distribution physique :
> La fonction de transport et d' «
éclatement » de la production.
La fonction de transport est importante car on ne pas
raisonnablement envisager de mettre les usines à proximité
immédiate de toute leur clientèle ou de demander aux
consommateurs d'aller eux-mêmes chercher les produits dans les
entreprises.
Il permet l'acheminement du produit vers le consommateur. Le
transport doit être planifié pour assurer son efficacité,
il nécessite une organisation en fonction de la répartition des
entrepôts et des clients, de leur nombre de dispersion
géographique et du nombre de véhicules utilisés.
> La fonction d'assortiment :
Elle consiste à transformer les lots de production en lots
de vente. Le distributeur compose ainsi une offre adaptée à son
marché.
> La fonction de stockage.
Les produits doivent arriver au bon moment et en
quantités suffisantes pour satisfaire les besoins de consommation. Le
stockage effectué à différents niveaux dans le circuit de
distribution permet d'ajuster dans le temps et dans l'espace, la production et
la demande. Les intermédiaires ont donc un rôle de
régulateur, essentiel au bon fonctionnement de l'économie.
1-2-2 Les services :
Ce sont des services financiers, des services matériels,
et de la communication. > La fonction de financement
La fonction de financement est celle que les
intermédiaires assument lorsqu'ils achètent aux producteurs, en
prenant à leur charge les risques de commercialisation. Ils apportent la
contrepartie financière de la production sans que les producteurs soient
obligés d'attendre que le consommateur final ait acheté leurs
produits. Mais, le cas inverse est fréquent, ou ce sont les producteurs
qui financent la distribution par le biais de délais de paiement
supérieurs aux délais de vente.
> Les services matériels.
Ce sont, par exemple, la livraison, l'installation, la reprise
éventuelle des produits, l'entretien et les réparations, faits
parfois au titre d'une garantie.
> La fonction de communication : information et
promotion.
La distribution est un média de première
importance : affichage des prix, information sur les caractéristiques
des produits, conseils donnés par les vendeurs, publicité sur le
lieu de vente (PLV), actions de promotion des ventes dans les magasins, etc.
La fonction de communication de la distribution ne se limite pas
aux seuls consommateurs. Les intermédiaires sont aussi une source
d'informations commerciales pour les fabricants.
Section 2 : Types de circuits de distribution
On mesure la longueur d'un circuit au nombre
d'intermédiaires qui le constituent.
2-1 Le circuit direct (ultra court) :
Il ne compte aucun intermédiaire entre le producteur et le
consommateur. Une seule transaction
Producteur Consommateur
Ce circuit est très utilisé dans le domaine des
biens industriels. IL permet un contrôle direct du marché, mais
nécessite de la part du producteur une organisation commerciale.
2-2 Le circuit court :
IL existe un seul intermédiaire entre producteur et
consommateur : le détaillant.
Deux transactions
Producteur Détaillant Consommateur
Ce circuit permet d'économiser la marge du grossiste. Par
contre, la présence des produits en rayon est fonction des achats et des
stocks du commerçant (qui ne peut pas compter sur le rôle d'un
grossiste).
Le producteur contrôle un peu moins bien la distribution de
ses produits. IL doit conserver une force de vente pour vendre aux
détaillants.IL conserve un contact avec le consommateur par
l'intermédiaire du détaillant.
2-3 Le circuit long :
Plusieurs intermédiaires peuvent intervenir entre le
producteur et le consommateur. Trois transactions
Producteur Grossiste Détaillant Consommateur
Le circuit long peut posséder de nombreux maillons :
négociant, expéditeur, grossiste, demigrossiste...
2-4 Les avantages et les inconvénients des
différents types de circuit de distribution :
CANAUX
|
AVANTAGES
|
INCONVENIENTS
|
DIRECT
|
- Connaissance approfondie des besoins de la clientèle
- Lancement rapide des nouveaux produits - Service à la
carte pour les clients
- Gain de la marge des intermédiaires (grossistes et
détaillants)
|
- Organisation et gestion très
lourde des vendeurs
- Stockage très important
- Capacité financière importante -
Nécessité de connaître la distribution
|
COURT
|
- Gain de la marge des grossistes
- Bon service après-vente
- Une meilleure connaissance du marché
- Une croissance de la notoriété et de
l'implantation géographique.
|
- Nécessité de réaliser des
actions de promotion vers les consommateurs
- Nécessité de faire un stockage important.
- Certains détaillants peuvent
être insolvables.
|
LONG
|
- Réduit la force de vente
- Une couverture géographique plus dense et une
régulation des ventes grâce aux stocks des
intermédiaires
- Diminution des frais de transport et de stockage
|
- Perte du contact avec les
détaillants et dépendance vis à vis des
grossistes : perte du contrôle de la distribution du produit.
|
Section 3 : Les stratégies de distribution
Une entreprise désirant distribuer ses produits sur un
marché, avec l'utilisation des intermédiaires de la distribution,
a le choix entre plusieurs stratégies.
3-1 La distribution intensive :
Cette stratégie consiste pour l'entreprise à
vendre le produit dans le plus grand nombre de points de vente possible.
L'avantage de cette stratégie permet d'engendrer du chiffre d'affaires
important et de faire connaitre le produit assez rapidement. Par contre, elle
entraine des couts de distribution également importants, ainsi que la
difficulté de bâtir une image de marque cohérente
(puisqu'on peut trouver le produit partout).
3-2 La distribution sélective :
C'est un mode de distribution pour l'entreprise de choisir un
certain nombre limiter de distributeurs en fonction de leurs aptitudes
professionnelles ou d'image de marque. L'avantage pour le fabricant est le
moindre cout de distribution l'assurance de vendre son produit par
l'intermédiaire de distributeur correspondant aux critères
qualitatifs fixés.
Le principal inconvénient est la faible couverture du
marché. 3-3 La distribution exclusive :
« C'est un contrat par lequel le concédant s'engage,
sur un territoire donné, à ne vendre qu'à son
concessionnaire qui doit, à titre de réciprocité,
respecter certains critères et s'interdire de commercialiser des produit
concurrençant les produit concédés »2
Cette stratégie permet pour un fabricant de dominer la
distribution de son produit et ainsi de conforter son image de marque.
3-4 La franchise :
L'avantage de la franchise pour un producteur est de pouvoir , en
quelques années seulement, contrôler un réseau de
distribution important pour un investissement assez réduit (les
franchisés étant propriétaires de leur fonds de
commerce).
2 Cour d'appel de Colmar, 9 juin 1982
3-5 Le marketing-mix :
Le responsable marketing d'une entreprise dispose
d'ingrédients (les variables marketing ou élément du mix)
qu'il doit réunir et combiner pour proposer le produit ou service
décidé par l'entreprise, permettant d'atteindre les objectifs qui
lui ont été fixés. Le dosage et le mélange de ces
ingrédients vont permettre de positionner le produit sur le
marché par rapport à ses concurrents.
Le marketing-mix est composé de 4 variables, les « 4P
» :
· Product (produit),
· Price (prix),
· Promotion (communication),
· Place (distribution),
A chaque variable correspond un plan d'action (ou politique)
réunissant de nombreuses caractéristiques. L'ensemble des quatre
plans d'action donne une identité propre au produit, lui permettant des
se singularisé simplement par un dosage différent des
caractéristiques de chaque variable.
« On appelle marketing-mix l'ensemble cohérent de
décisions relatives aux politiques de produit, de prix, de distribution
et de communication d'un produit ou d'une marque »3.
3 Mercator, Lendrevie, D. Lindon, 8e édition.
Dunod, 2006 pages 17
Section 1 : la distribution B to B
1-1 Définition :
Le terme B to B est un diminutif utilisé couramment pour
désigner business to business ou commerce inter-entreprises. On
remarque, souvent moins médiatisé, l'activité commerciale
interentreprises ou B to B représente pourtant plus de 80% des
échanges commerciaux en valeur.
La distribution B to B est l'ensemble des activités d'une
entreprise visant une clientèle d'entreprise. La distribution en milieu
industriel consiste aussi à stocker, vendre et acheminer le bien vers le
client en vue de son utilisation.
On peut aussi définir comme le marketing de l'ensemble
des entreprises fournissant des produits ou des services à d'autres
entreprises, administration ou collectivités locales.
1-2 Les marchés B to B et les catégories
d'acheteurs :
Le marché industriel ou b to b est extrémement
large et diversifié. Les différences d'approches au sein d'un
méme groupe ou secteur d'activité peuvent être aussi
importantes que celles qui différencient les secteurs entre eux. Les
étapes dans les décisions d'achat sont souvent difficiles
à cerner et les contacts de vente et de livraison sont de ce fait
généralement complexes. Trois types d'organisation s constituent
globalement ce vaste marché :
· Les entreprises industrielles et commerciales :
il s'agit des organisations privées dont la
fonctionnalité est de produire, transformer ou répartir des biens
ou services, de leur conférer une valeur ajoutée et de les
proposer a des utilisateurs dans le but de faire un profit destiné a
rémunérer l'investisseur ;
· Les organismes d'Etat : ce niveau
comprend les organisations gouvernementales, étatiques, parastatales,
régionales, départementales, municipales ou
communales~d'intérêt public et dont le but
générale est de fournir une infrastructure à la vie en
société (ministères, services de police....) ;
· Le marché institutionnel :
il comprend les organismes ou institutions privés et publics
dont le but est d'offrir un service général ou particulier
suivant les groupes et individus auxquels ils s'adressent (Hôpitaux,
écoles, syndicats, organisations religieuses...).
Dans ce contexte, le rôle d'un réseau de
distribution est de vendre et de livrer un produit au mieux de la satisfaction
du client. Pour ce faire, il doit accomplir de nombreuses taches, dont
l'établissement de contact avec les acheteur potentiels, la
négociation et la conclusion de contrats, le transfert des titres, la
conception ou adaptation de la stratégie de communication, la
détermination des arrangements financiers, l'établissement des
inventaires locaux, le transport, etc.
1-3 Les différentes politiques de distribution B to
B :
Le fabricant peut donc décider de prendre lui-même
en charge la distribution de ses produits, de faire appel à des
représentants (représentants multicartes par exemple), à
des négociants techniques, à des concessionnaires ou encore
à des franchiseurs.
Le choix de la formule dépend des objectifs de
distribution du fabricant.ces objectifs peuvent être d'ordre
géographique (assurer une couverture suffisante de la clientèle),
qualificatifs ou quantitatifs.
D'un point de vue qualitatif, le fabricant peut être
tenté d'assurer lui-même la distribution, s'il n'est pas satisfait
de ses intermédiaires.
Au contraire, le fabricant peut opter pour la prise en charge
indirecte pour étendre son réseau de distribution.
1-3-1 La prise en charge directe:
Les raisons qui vont pousser le fabricant à opter pour
une prise en charge directe de la distribution sont multiples :
· Le client potentiel peut préférer
être directement en contact avec le fabricant, car le perçoit
comme plus crédible, sur le plan technique par exemple ;
· Le fabricant peut décider pour des raisons
financières de conserver certaines fonctions de distribution (stockage)
et d'en confier les autres à des intermédiaires (vente,
livraison...) ;
· Le fabricant dispose d'une information beaucoup plus
complète sur le marché en optant pour une prise en charge directe
;
· Le fabricant bénéficie d'une autonomie
beaucoup plus grande en ce qui concerne la prise
de décisions stratégiques s'il se charge
lui-même de la distribution de ses produits.
Cette formule de prise en charge direct peut être remise
en cause par l'évolution de certains paramètres. Le cycle de vie
d'un produit va en effet avoir des conséquences sur les
éléments du marketing mix, et donc sur la distribution.
Si lors de la phase de croissance, la distribution directe
s'imposait, cette formule peut devenir beaucoup moins intéressante dans
les phases de maturité ou de déclin.
Il faut noter également que l'inverse est vrai, les
intermédiaires pourront défricher le terrain pour ensuite le
céder au fabricant. Une conjoncture économique défavorable
peut inciter le fabricant à reprendre à sa charge la distribution
afin d'améliorer ses marges.
1-3-2 La distribution indirecte :
Après avoir opté pour la distribution indirecte,
le fabricant devra faire de nouveaux choix stratégiques notamment quant
à la nature de la distribution. Lorsque la clientèle est assez
homogène et la fonction de distribution est complexe le fabricant peut
décider de confier la distribution à un nombre restreint
d'intermédiaires. Il s'agit ici d'une distribution indirecte
sélective. En revanche, quand la clientèle est assez
hétérogène et que la fonction de distribution est
relativement simple (la mise à disposition ou la vente), le fabricant a
tout intérêt à développer une distribution indirecte
« large ».
1-3-3 La distribution mixe :
Des formules mixtes faisant intervenir distribution directe et
distribution indirecte existent, il peut s'agir d'un usage simultané de
ces deux modes de distribution ou bien d'un usage spécifique en fonction
des segments de marché. Le choix d'une distribution mixte s'explique
avant tout par des raisons financières et d'efficacité. Ce type
de distribution provoque en outre très souvent une émulation
très bénéfique entre la force de vente du fabricant et
celle de son intermédiaire.
L'inconvénient de la formule réside dans la
difficulté à coordonner l'ensemble de la distribution.
1-4 Spécificités de la politique de
distribution en B to B (business to business) :
« La distribution directe des produits et
services en milieu industriel est beaucoup plus fréquente que pour les
biens de consommation, et ce en raison du nombre plus restreint de clients et
de la grande complexité des produits et services industriels, bien que
ce ne soit pas toujours le cas »4.
Entre distributeurs et fabricants, on constate entretiennent une
collaboration relativement étroits car ils doivent adapter le produit
aux besoins spécifiques du client. Ces liens varient cependant en
intensité selon l'importance donnée par le fabricant aux actions
push et pull. En stratégie push, le distributeur (ou les autres
intermédiaires) va exercer un rôle très actif car chacune
des composantes de la filière industrielle va influer sur la stimulation
de la vente à l'échelon suivant. Dans le cas de la
stratégie pull, le rôle des intermédiaires sera beaucoup
plus passif car le fabricant va stimuler lui-même la demande des clients
finals par des actions de publicité et de vente.
4 Laurent Hermel & ALAIN SCHOLASCH : le marketing
industriel, gestion poche, economica, page 63
|
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Avantages
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Inconvenants
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Utilisation
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·
·
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Meilleur contrôle de la clientèle Motivation
orienté
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·
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Recrutement, formation,
animation et la
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·
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Adapter pour les marché ou les clients sont peu
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Vente en direct par la
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vers la réussite de
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fidélisation d'une
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nombreux, peu
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force de vente interne
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l'entreprise car la
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force suffisante.
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éloigné et de taille
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force de vente ne
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·
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Cott élevé de la
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importante.
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représente qu'une entreprise.
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·
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distribution. Système peut
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·
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Produit complexes, a forte valeur
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·
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Contact direct de l'industriel avec son marché.
|
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flexible (cott salariale=charge fixe).
|
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ajoutée,
équipement spécialisés.
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?
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Lorsqu'il n'existe pas de distributeur compétant.
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Souplesse : la rémunération de
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·
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Perte de contrôle de la clientèle.
|
·
|
Adapter pour les produits peu
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|
l'intermédiaire est fonction du chiffre d'affaires.
|
·
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Perte de proximité avec le marché
pour l'industriel.
|
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spécifique et lorsque les clients sont nombreux et
|
|
·
|
Connaissance de son marché par le
|
·
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Motivation du distributeur /
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dispersés géographiquement
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Vente indirect par le
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distributeur
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grossiste qui
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(fourniture de
|
recours à des distributeurs externes
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spécialisé.
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commercialise les produits de plusieurs
entreprises par fois concurrentes.
|
·
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bureau, consommables informatique par exemple).
Conseiller lorsque l'entreprise
connait peu le marché
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|
(diversification géographique, par exemple).
|
|
Figure : les avantages et les inconvénients de la
vente directe et indirecte Source : l'essentiel sur le
marketing (Catherine Viot, Berti éditions : page : 223
1-5 La force de vente des producteurs :
Dans les marchés B to B, les entreprise possèdent
des forces de vente interne constituées de technico-commerciaux qui
prospectent, vendent et suivent la clientèle. Leur
rémunération est faite d'un fixe avec souvent une part minime de
commissions ou de primes calculées sur les objectifs fixés par
l'entreprise.
Les entreprises B to B jouent fréquemment un rôle
important dans la formation technique de leurs distributeurs.
Comme dans la grande consommation, la distribution est pour les
producteurs une source décisive d'informations sur l'évolution
des marchés mais les remontées se font principalement par le
canal des technico-commerciaux.
1-6 Les éléments constitutifs de la
distribution B to B :
L'importance des couts de la logistique et de la distribution
industrielle sont bien sur influencés par les rôles et les
fonctions qui sont confiés à l'unité ou aux responsables.
Certaines fonctions peuvent être placées soit sous le
contrôle de la production (achats, stocks, montages...). De toute
façon il faudra, pour actionner efficacement une distribution
orientée vers le client, tenir compte notamment de : La prise de
commande et de l'initiation de la procédure d'exécution
;
I 'ide4.ifiFD.io4 des produits
commandés et la justification de : Présence en stock à
l'usine ; mise en emballage adéquat ; mise en fabrication ; du
transport « distribution secondaire » vers le client au lieu
et dans les temps convenus ; du rôle et de l'activité des
intermédiaires.
Les éléments constitutifs de la distribution en B
to B peuvent être expliqués en se référant sur la
figure ci-dessous.
Sélection des
canaux
Procédure de
commande
Niveau
d'inventaire
Gestion intégrée de la distribution
Décisions propres au fabricant
Ordonnancement Mix
de la production
Décisions entre
producteurs et
Lieu de
fabrication
Gestion du
réseau
Mode de
livraison
Politique
tarifaire
Programme
de production
Services
opérationnels
Niveau de
service
Figure : les composantes de la fonction de
distribution et les complémentarités
Source : Marc VANDERCAMMEN
& Nelly Jospin-Pernet (LA DISTRIBUTION) Perspectives Marketing, 3e
édition, de Boeck pages 435
1-6-1 Les décisions internes :
Le cheminement et l'ordonnancement de la distribution et les
décisions qui en découlent dépendent des composants
internes ou éléments constitutifs du « mix de distribution
»
1-6-2 Les décisions entre producteurs et
intermédiaires de distribution :
La « gestion du réseau » ou « Channel
Management » est, en fonction des lignes stratégiques
définies par le fabricant, le fait d'organiser la distribution de sorte
à répondre le mieux possible aux objectifs établis et de
reconnaitre la spécificité et l'utilité de chacun des
intermédiaires.
L'agencement et l'articulation des différentes
décisions et fonctionnalités distributives montrent à
suffisance que la gestion de la distribution doit être
intégrée et prendre en compte les objectifs du marketing. De
plus, les outils TCI peuvent utilement aider le processus et rendre plus fluide
les décisions.
Section 2 : Réseau de distribution en B to
B
Les considérations de marché qui
précèdent indiquent que la distribution industrielle peut prendre
des structures multiples et tout porte à croire que les moyens et
circuits utilisés ne sont pas forcément exclusifs les un des
autres. Dans la majorité des cas les producteurs utilisent plusieurs
types de distribution et de vendre selon chacun des segments de
clientèle qu'ils entendent contacter ; de même les
intermédiaires peuvent être à la fois en situation de
simple négociant ou agent indépendant pour d'autre aspects de
leur activités.
2-1 Définition :
« Un réseau de distribution en milieu B to B est
l'ensemble des voies et méthodes de cheminement de l'offre vers les
segments de clientèle préalablement déterminés. Le
réseau continue donc les ponts qui relient l'entreprise au
marché. Le choix d'un système de distribution adéquat
représente une tache essentielle et un véritable défi pour
le responsable en marketing B to B »5.
2-2 Les critères généraux :
2-2-1 Produit :
« Les caractéristiques du produit vont
déterminer le type de circuit à adopter, ainsi que la
stratégie la plus adéquate. Un produit périssable comme le
yaourt devra plutôt emprunter des circuits courts et une stratégie
de distribution intensive, la valeur unitaire du produit étant faible
»6.
2-2-2 L bSI1X? :
L'étendue du réseau de distribution est
définie par le nombre des paliers d'intermédiaires. On constate
le plus souvent, dans les réseaux les plus directs, les produits passent
sans intermédiaire du fabricant au client. Dans le cas contraire, les
produits sont distribués par un ou plusieurs intermédiaires,
comme un concessionnaire du fabricant ou un distributeur industriel
multiple-marques.
2-2-3 L IP SleXL :
Les réseaux peuvent compter un ou plusieurs
intermédiaires à un niveau de distribution donné et en un
lieu donné. S'il n'y en a qu'un, la distribution est dite exclusive ;
s'il y en a peu,
5 La Distribution
6 Manuel Martinez, Carole Onnein-Bonnefoy, Roberto
Romero-Aguila, ACTION COMMERCIALE (mercatique (Manuel), pages 328
elle set dite sélective ; et s'il y en a plusieurs, on
parle de distribution intensive. Dans le marché B to B, ce sont les deux
premiers types de réseaux qui dominent.
2-2-4 La multiplicité :
Un réseau simple ne comporte qu'un seul mode de
distribution, alors qu'un réseau mixte en compte plusieurs. Dans un
réseau mixte, un fabricant peut, par exemple, distribuer directement ses
produits à certains clients importants (grands comptes) et, en
même temps, recourir à une distribution indirecte auprès
des autres clients qu'il atteint par l'entremise des intermédiaires
2-3 Les intermédiaires de vente en industrie :
Outre les représentants directs ou indirects du
fabricant, on peut classer les intermédiaires en trois grandes
catégories :
- Les marchands (par exemple, les grossistes ou
concessionnaires) ; - Les agents et courtiers ;
- Les entreprises de services.
Si les premiers prennent possession de la marchandise et
interviennent directement dans le processus de transfert de
propriété, le rôle des agents et courtiers se limite
souvent à négocier un achat ou une vente entre deux parties.
Quant aux entreprises de services elles n'interviennent ni dans la
négociation d'un achat ou d'une vente, ni dans le transfert de
propriété. Mentionnons, les organismes de transport,
d'entreposage...
On peut dire qu'il existe deux intermédiaires
importants en marché industriel qui sont donc le distributeur industriel
et le représentant du fabricant qui peuvent d'ailleurs cohabiter suivant
les produits ou segments de marché concernés.
2-3-1 Le distributeur industriel :
Le distributeur industriel sert d'abord d'agent d'information
auprès des clients potentiels et, dès que nécessaire,
garantit la disponibilité des produits. Il fournit souvent à
l'acheteur un service plus rapide et plus précis qu'il n'obtiendrait pas
du fabricant.
En plus, le distributeur permet au fabricant de diminuer
certains couts liés à la manutention ou à l'assemblage,
cela constitue un avantage appréciable. Mais Il arrive des fois que les
relations
soient tendues entre le distributeur et le fabricant, qui
considère parfois l'utilisateur comme sont propre client et le
distributeur comme un simple intermédiaire.
Certaines entreprises distribuent elles-mêmes leurs
produits qui génèrent des profits plus élevés. Il
peut méme arriver qu'un fabricant entre en concurrence avec son propre
distributeur pour certains produits ou clients.
Comme on peut le constater, les relations entre le distributeur
et le fabricant sont souvent difficiles. Il faut donc s'assurer d'une saine
communication et d'un partage équitable des taches entre l'entreprise et
ses distributeurs et ce, pour éviter des conflits.
2-3-2 Le représentant du fabricant :
Certains fabricants utilisent dans un premier temps des
représentant pour s'implanter dans un nouveau territoire et, lorsque les
ventes deviennent suffisantes, confient à un de leurs vendeurs la
distribution de leurs produits.
Le représentant est considéré comme le bras
droit du fabricant et son antenne de contact puisqu'il maintient des liens
étroits avec les clients ; il enregistre les commandes, assure leur
suivi et fait la liaison entre le fabricant et l'utilisateur. Il est, en
général, très expérimenté, connait bien
l'industrie qu'il dessert et peut offrir une aide technique qui renforce la
confiance des clients. Il constitue également une excellente source
d'informations pour le client dans le cas d'innovations ou d'applications
nouvelles d'équipements existants.
Section 3 : la mise en place d'une structure de
distribution en B to B :
Les formes de distributions adoptées auront une influence
décisive sur l'orientation des actions marketing. Ainsi, le choix de la
vente direct ou de la vente par intermédiaire déterminera entre
autres la forme et le niveau du budget de publicité, la politique de
prix ainsi que la nature et l'importance de la force de vente.
L'élaboration d'une structure distributive relève donc de la plus
haute importance. Il convient donc d'en établir la stratégie sur
base d'analyse et planification préalables et étayées.
3-1 Planifier la distribution :
Différentes étapes doivent être suivies pour
déterminer le meilleur réseau de distribution possible, donnant
équilibre juste et efficient entre les différents canaux
possibles.
Contraintes endogènes et exogènes
Quantitativeme
Évaluer les possibilités
Déterminer les canaux pertinents
Choisir les canaux les plus appropriés
Déterminer les objectifs de distribution
Qualitativemen
Taches principales a réaliser par
le réseau
Figure : schéma simplifié d'un
réseau de distribution en marketing B to B
Source : Marc VANDERCAMMEN
& Nelly Jospin-Pernet (LA DISTRIBUTION) Perspectives Marketing, 3e
édition, de boeck page 423
3-1-1 Les objectifs :
Compte tenu des contraintes budgétaires et de la nature
des produits, les objectifs de la distribution peuvent être fixé
par recherche du chemin optimal, au moindre cout ou correspondre à une
stratégie d'intégration du fabricant dans son chenal
entreprise-marché. Ils doivent traduire les objectifs
généraux du marketing t, en conformité avec ses derniers,
déterminer les références à partir desquelles
l'entreprise choisit la stratégie la plus appropriée.
3-1-2 Les contraintes exogènes et
endogènes :
Les possibilités offertes au responsable marketing
sont nécessairement liées à de nombreux facteurs externes
: situation générale du marché, conjoncture
économique, concurrence~dont l'évaluation conditionne et
détermine le choix des moyens de distribution.
De plus, il faut tenir compte des caractéristiques,
possibilités et limite propre à l'entreprise avant de faire un
choix. Le responsable aura avantage analyser le portefeuille des
activités actuelles, la situation géographique, les moyens
financiers~de l'entreprise de sorte à poser un diagnostic
étayé.
3-1-3 Spécifier les taches principales que le
réseau doit accomplir :
Chaque canal de distribution possède ses
particularités et présente des aspects et profils
spécifiques qui le rendent plus apte à remplir mieux que tel
autre les fonction multiples et variées que le producteur est en droit
d'attendre : son rôle dans la négociation de vente ; son
efficacité dans l'acheminement des produits ; Quelles sont ses
possibilités de synergies ; s'il doit ou non intégrer le service
après- vente.
3-2 Déterminer le réseau représentant
des choix intéressants et évaluer ces choix :
Une fois les trois données de base connues et
analysées, l'entreprise doit répertorier les principaux canaux
qu'elle peut utiliser et en évaluer la pertinence et les
éventuelles complémentarités. Quatre
éléments peuvent être considérés à
cette étape :
· Le nombre de niveau que comporte le réseau
(étendue) ;
· Le nombre d'intermédiaires affecté à
chacun de ses niveaux (ampleur) ;
· Le type d'intermédiaires utilisés
(spécialité, spécificité) ;
· Le nombre de réseaux distincts qui seront
établis (multiplicité).
Les principaux canaux étant recensés, le
stratège analysera et comparera formellement leur efficacité
relative. De cette analyse découle le choix des canaux dont
dépend la voie principale par laquelle l'entreprise vendra ses produits
sur ses marchés cibles en tenant compte de la stratégie marketing
globale.
3-3 Définir (ou modifier) une stratégie de
distribution en B to B :
Notons que la distribution est et reste un vecteur, pression,
marketing stratégique puisqu'il engage l'entreprise à long terme.
Quoiqu'il en soit, les enjeux associés aux décisions
stratégiques de distribution en B to B sont lourds de
conséquences pour l'entreprise de sorte que des changements intempestifs
sont à proscrire.
Définir la stratégie revient d'une part à
choisir des canaux de distribution sur la base de critères
privilégiant le long terme et d'autre part à répartir les
rôles entre les divers acteurs (producteur, intermédiaires,
clients). Cette stratégie doit être impérativement
centrée sur la satisfaction qualitative et quantitative du
client-utilisateur tout en apportant au fabricant des économies de
couts, des parts de marché supplémentaires et, partant, une
meilleure contribution au profit de son entreprise. Le fabricant ne vend pas
à ses distributeurs, il vend à ses clients par
l'intermédiaire de ses distributeurs.
Section 4 : les circuits de distribution B to B :
On peut définir le circuit de distribution comme
étant la séquence de tous les agents qui s'interposent entre le
produit fini à sa sortie d'usine, et ce méme produit en que tel
ou intégré dans un ensemble complexe mis à la disposition
de l'utilisateur final.
4-1 Les intermédiaires traditionnels :
Ils sont de nature différente suivant leurs rôles,
fonctions et appartenances. 4-1-1 Les intermédiaires
intégrés :
Ils appartiennent en tout ou en partie au fabricant qui en
détient le contrôle et la gestion ; filiales, agence, succursales,
force de vente interne (délégués commerciaux,
techniciensvendeurs...).
4-1-2 Les intermédiaires contractuels :
Leurs activités ne sont pas toujours liées
exclusivement au fabricant mais la collaboration est gérée par
des contrats bilatéraux à long terme (vendeurs
indépendants multicartes franchisés, courtiers et agents,
concessionnaires, distributeurs autorisés ou agrées...).
4-1-3 Les intermédiaires libres :
Ils achètent et revendre sous leur propre enseigne ou
intègrent le produit dans leur production. Ce sont des chaines de
distribution spécialisées, organisations et regroupements
d'achat, assembleurs.
La figure ci-dessous présente un schéma
simplifié d'un réseau de distribution industrielle et met en
exergue les associations possibles avec des fabricants de produit
complémentaires ou avec des producteurs s'adressant à la
méme clientèle-cible.
Les canaux ainsi rassemblés permettent, par arbitrages
entre les différentes possibilités, de mieux couvrir le
marché et d'activer à souhait l'un ou l'autre circuit de sorte
à répartir les ventes tout en :
· Approchant des nouveaux segments de clientèle ;
· Couvrant de nouvelles zones géographiques ;
· Modifiant les frais de vente ;
· Stimulant et exploitant mieux l'image de marque.
Le recours à plusieurs canaux de distribution permet de
viser trois objectifs :
· Atteindre des groupes d'acheteurs distincts ayant des
habitudes d'achats différentes ;
· Avoir des intermédiaires hautement
qualifiés, introduits dans les marchés-cibles spécifiques
et capable d'adapter leur savoir-faire aux différents cycles de vie des
produits proposés ;
· Créer un climat d'émulation entre les
différents circuits, les divers distributeurs à
l'intérieur de chaque canal, et les services internes du producteur.
Fabricant de produits complémenta
Producteurs importateurs
Fabricant d'autres produits visant
Distributeur
s (négociants
Assembl Aurs
Reven
deurs Install
ateur
Distribu tion
Distrib ution
Gros Clients Petits
Figure : schéma simplifié d'un
réseau de distribution en marketing B to B
Source : Marc VANDERCAMMEN
& Nelly Jospin-Pernet (LA DISTRIBUTION) Perspectives Marketing,
3e édition, de Boeck
4-2 / ibli I-rII-OcI- GI-s EDOEXx IMAXI-Is :
Le troisième objectif que l'on vient de citer prend une
importance de plus en plus grande de par l'insertion et l'utilisation des
moyens actuels de Technologie de Communication et d'Information (TCI).
Le développement de l'e-commerce facilité par
l'explosion de l'internet permet un contact plus direct et plus rapide entre
les différents interlocuteurs et ce quelle que soit leur place dans le
circuit de distribution.
L'internet conduit-il dès lors à supprimer ou
évincer les intermédiaires ? La réponse est non ! S `il
est vrai que les moyens et forme de collaboration entre les différents
acteurs sont en mutation, l'internet ajoute des avantage non
négligeables en augmentant le service et donc la valeur ajoutée
:
· Les clients désirent plus de choix, plus de
conseils, plus de solution globales...et ce plus rapidement ;
· Les prix peuvent devenir plu transparents mais ne reste
qu'un attribut parmi d'autres dans l'ensemble de l'offre formulée ;
· Le flot d'informations souvent pointues nécessite
des nouveaux filtres, des interprétations, des explications.
L'internet et l'e-commerce qui s'intègrent de plus en
plus dans la distribution B to B tendent à différencier, allonger
et fragmenter la chaine de distribution mais offrent l'avantage d'un
élargissement des possibilités de transaction tout en
accélérant les temps de réponse et en diminuant le poids
et les couts de la logistique. Plutôt que de créer des conflits
d'intérêts dans la chaine distributive, les nouvelles
technologies, si elles sont bien comprises et assimilées, offrent la
possibilité d'améliorer :
· La communication entre les différents niveaux ;
· Le contrôle et la gestion des réseaux ;
· La productivité de l'ensemble des circuits.
Elles doivent constituer un support au réseau et ne sont
pas conçues pour remplacer les intermédiaires.
4-3 La gouvernance du système de distribution :
Méme si le système de distribution semble bien
fonctionner, l'entreprise doit veiller au dynamisme de ses circuits de vente et
de ses canaux de distribution, qu'ils soient ou non sa propriété,
de façon à en tirer le rendement maximal.
4-3-1 Le suivi (audit) des intermédiaires :
Cependant la sélection de tel ou tel
intermédiaire, son suivi constant fait partie de la gestion du
système de distribution parce que la performance de ce dernier doit
être évaluée continuellement. C'est un processus dynamique
qui amène le producteur à pouvoir aider ou, si nécessaire,
remplacer les intermédiaires qui ne répondent pas à ses
exigences.
Les objectifs de l'entreprise et les taches du réseau de
distribution fournissent des critères généraux de
sélection et de qualification de l'intermédiaire. Toutes les
organisations n'ayant pas les mêmes objectifs, il est possible de fixer
des critères universels. On retiendra cependant des critères et
aptitudes de base dont il y aura lieu de tenir compte :
· Couverture de marché : zone de chalandise,
présence et notoriété.
· Nature des produits : compétence technique et
cohérence du portefeuille du distributeur.
· Personnel de vente : expérience, qualification,
dynamisme, envergure.
· Capacités logistiques : capacité,
installations, et matériels de manutention et de stock.
· Situation financière : envergure financière
et capacités comptables.
4-3-2 La motivation et fidélisation des
intermédiaires dans le réseau de distribution
Le fabricant ne doit pas se contenter de sélectionner et
suivre ses intermédiaires, il lui faut aussi les aider à vendre
ses produits et à offrir leurs clients les services pré- et
après-vente adéquat. Le problème de la motivation est
complexe, car il y a autant de zones d'entente que de zones de conflit ente un
producteur et ses distributeur. Le fabricant doit fournir le maximum de soutien
aux intermédiaires intervenir par trop dans leur autonomie de gestion.
Son attitude déterminera en partie le niveau de motivation et de la
fidélité des intermédiaires surtout sur base des
éléments suivants :
· Le partenariat : Il faut que le
fabricant considère progressivement ses intermédiaires comme de
réels partenaires.
· L'aide administrative et soutien de gestion :
Les fabricants ont souvent en leur sein l'envergure et la connaissance
nécessaire pour développer des techniques de management
élaborées. Il faut cependant que ces démarches soient
profitables aux deux parties de sorte à diminuer le cout global du
service aux clients.
· La rétribution et les commissions :
la principale et première motivation de l'intermédiaire
est recevoir une juste rémunération pour son travail et ses
efforts. Le fabricant adaptera donc son système RRR (Remises, Rabais,
Ristournes) à la situation particulière de ses
intermédiaires et à leur volonté plus ou moins grandes de
travailler en bon partenariat (étendue de la gamme de produits,
participation au training et campagnes de promotion...).
· L'échange d'informations : Le
distributeur, parce qu'il est plus proche du terrain, et une importante source
d'information marketing pour le fabricant qui pourra tenir compte des avis et
conseils pour modifier son marketing-mix et le rendre plus efficace. Ce genre
de communication se doit d'être bidirectionnel et non en sens unique.
· La qualité des produits/services :
La bonne facture des produits, la notoriété du
producteur et les marges de rentabilité promises sont garantes du
développement et de la pérennité de la filière
commerciale.
· La considération et la protection :
Bien des conflits peuvent être évités par
l'adoption d'une politique d'honnêteté et d'une forme
d'exclusivité qui réservent les ventes dues à un groupe ou
segment de clientèle donnés une phalange d'intermédiaires
choisis.
La démarche de motivation, concertation et animation
qui règle la relation commerciale centrée client est
schématisée dans le tableau qui figure la matrice de
fidélisation et d'empathie fabricantdistributeur.
Clients
Vente
Aides & soutien à la vente
Information protection
Motivation Animation
Concertation
Développeme nt partenariat
Economie de gestion
Produit
|
Qualité et constance (ISO)
|
Image présence notoriété
|
Marge rentabilité rémunération
|
|
Confort
|
Considération
|
Contribution
|
Attentes fabricant Attentes
distributeur
|
|
Figure : matrice de fidélisation et d'empathie
fabricant- distributeur
Source : Marc VANDERCAMMEN
& Nelly Jospin-Pernet (LA DISTRIBUTION) Perspectives Marketing, 3e
édition, de Boeck page 430
Section 5 : La logistique industrielle
La logistique industrielle rassemble toutes les activités
mise en oeuvre pour gérer de façon rentable les flux de produits
depuis leur point d'origine jusqu'aux clients de l'entreprise, en fonction des
besoins exprimés par le marché.
« La logistique peut donc se définir comme « la
technologie de la maitrise de la circulation physique des flux de marchandise
que l'entreprise expédie (produit finis, pièces de
rechange...)».
Elle concerne aussi toutes les activités liées
à la circulation du produit.
L'entreprise doit, dans le cadre de la logistique, prendre des
décisions concernant la localisation des entrepôts, le niveau des
stocks, les activités de manutention et d'emballage ainsi que les moyens
de transport. L'approvisionnement et la distribution physique doivent
être coordonnés afin qu'elle puisse respecter ses engagements
envers ses clients.
Si les matières premières viennent à
manquer, le calendrier de production ne pourra pas être respecté
et l'entreprise ne pourra pas satisfaire les commandes des clients.
La perspective logistique pour les entreprises commerciales dont
le thème décisif concerne la logistique sans faille
nécessite de choisir un mode de transport peu couteux, de prévoir
le retard de la marchandise et de garantir une livraison
irréprochable.
La figure ci-dessous présente et schématise les
systèmes logistiques en milieu industriel.
Sources d'approvisionnement (Supply /
Purchasing
logistics)
Matières premières
Sous- ensembles Produits
semi- ouvrés Emballages Energie Produits
d'aide Consommables Etc.
Production - Fabrication (Handling /
Storage)
Enchainement logistique (Business logistics)
Inventaire des encours de fabrication
Marketing logistics
Stocks de matières
Inventaire des produits finis
Sources de demande (Distribution logistics)
Dépôts et
stocks chez intermédiaires
Dépôts, stocks en propre (filiales...)
Client s utilisa teurs
Logistique inverse (Waste
Figure : conjonction des différentes phases
de la logistique en B to B
Source : Marc
VANDERCAMMEN & Nelly Jospin-Pernet (LA DISTRIBUTION) Perspectives
Marketing, 3e édition, de Boeck page 431
En effet, l'ensemble des décisions relatives à la
distribution peut avoir un impact sur les ventes de l'entreprise. Dans ce cas,
l'existence d'entrepôts renforce la confiance des clients dans les
environs en garantissant des livraisons plus rapides et un meilleur service. Le
niveau des stocks influence le rythme des livraisons. Les activités de
manutention et d'emballage ont une incidence sur le taux d'avarie et les moyens
de transports. D'autre part le producteur doit assurer un flux harmonieux des
matières premières, produits semi-ouvrés ou produits finis
de sorte à répondre à la demande sans « à
coups " et à moindres frais.
5-1 Les phases de la logistique industrielle :
On distingue quatre phases dans la logistique industrielle :
5-1-1 En amont :
Cette tâche est gérée le plus souvent par
le département d'achat, qui assure l'approvisionnement en matière
premières, énergie, sous-ensembles, matériaux connexes
emballages... La logistique « amont " est le plus souvent
dénommée « supply ".
5-1-2 En aval :
Cette forme de distribution est guidée et
gérée par le(s) département(s) de ventes et se nomme
dès lors « Logistics distribution "
C'est la distribution des produits finis vers les clients.
Outre le stockage des produits finis sur le site de fabrication, il y a
l'éclatement des stocks opérationnels vers des
intermédiaires acheteurs (revendeurs) ou vers des dépôts
propres à la firme. Les produits sont finalement acheminés vers
le client final utilisateur.
5-1-3 $ UI'iftLIfacL :
Dans le site de fabrication lui-même, la «
manutention " est une forme parfois forte importante et financièrement
couteuse de la logistique interne (sidérurgie, construction
métallique...).On appelle aussi « Handling & Storage " et se
trouve sous le contrôle du département de production et de
fabrication.
5-1-3 La récupération des déchets
:
L'ensemble de l'enchainement logistique se nomme « business
logistics " alors que les opérations sous contrôle du fabricant
sont catégorisées comme « marketing logistics ", mais les
manipulations et transports ne se limitent plus à ce flux
d'amont en aval puisque les législations actuellement en vigueur
obligent les fabricants et utilisateurs à veiller à la
récupération des produits usagés. Qu'ils fassent cette
récupération eux-mémes ou qu'ils confient cette
activité à des spécialistes a en soi d'importance, le fait
est qu'il faut tenir compte d'un flux logistique inverse concernant les
déchets et leur traitements en vue de recyclages éventuels
conformément aux conditions de protection de l'environnement. C'est ce
que l'on nomme « Waste Logistics ".
L'importance de la « distribution physique " ou «
logistique " en industrie est telle qu'elle concerne en moyenne 10 à 30%
du prix de revient des produits en fonction de leur nature, complexité,
poids, encombrement.
5-2 La conduite des opérations :
Les opérations logistiques doivent absolument être
conduites selon quatre axes de priorité. La figure ci-dessous met en
évidence l'interface de ces axes prioritaires dans le management
logistique de chaque opération.
Gestion des flux d'information
Sequence de management logistique
Prévision et programmatio n
Planning
et exploitation des opérations physiques
Élaboration des couts
et contrôle
Relation avec les fournisseurs: niveau
de service et passation des ordres
Gestion
des flux d'approvisio nnement
Relation avec
la production: synchronisation des cycles industriels
Gestion des flux dans la production
Distribution physique et S.A.V.
Relation avec la clientèle:
niveau
de service et traitement des
commandes
Gestion des flux de marchandises
Figure : conduite des opérations
logistique
Source : Marc VANDERCAMMEN
& Nelly Jospin-Pernet (LA DISTRIBUTION) Perspectives Marketing,
3e édition, de Boeck page 433
La gestion des flux d'informations
contrôle la remontée des données d'aval en amont
(négociations d'achat, prise en compte des délais, actionnement
des interfaces logistiques...). Ces activités précèdent et
autorisent le cheminement opérationnel des produits en synchronisant les
cycles de production et d'approvisionnement.
La gestion des flux de marchandises : la
régulation globale du processus logistique (définition des
capacités nécessaires, réglage et suivi des flux...)
s'effectue toujours d'amont (le fournisseur) en aval (les clients et
intermédiaires) sur bases des impulsions et demandes signalées
dans le flux d'informations. Cette gestion cherche à faire
coïncider aussi précisément que possible l'offre et la
demande et à assurer le suivi de la livraison des produits et services
en lieu et temps voulus ;
Le flux monétaire : chaque
intermédiaire se charge de monnayer ses interventions et de remonter en
amont chez le producteur le prix des produits, matériels et services
fournis. Le fabricant, à son tour, aura à payer ses fournisseurs
de matières premières, machines, énergie.
L'approche méthodique d'une démarche logistique
suit une séquence complexe de gestion avec :
- Une prévision et programmation qui
sera facilitée par les techniques d'information et de communication
(TCI) ;
- Une élaboration et un contrôle
des couts par gestion globale de la chaine logistique, la chaine de transport,
et les choix favorable qui se présentent.
Un planning et une exploitation des opérations physiques
par réponse en temps et lieu aux demandes formulées, et ce dans
l'intérêt de la satisfaction du client- utilisateur.
En fait, ce qui compte en logistique, c'est de maitriser le
couple indissociable cout- qualité de service. Les contraintes en termes
d'exigence de niveau de service des marchés actuels, toujours plus
fluctuants et aléatoires, devraient évidemment se faire sentir
d'aval en amont sur l'ensemble du processus de distribution-production pour en
mobiliser au moindre cout les capacités. Or il est, hélas, encore
exceptionnel que les préoccupations « niveau de service »
parviennent à remonter le dispositif logistique pour en
déclencher les potentialités en fonction des demandes, exigences
et réalités du marché, effectivement constatées et
mesurées.
La chaine logistique est avant tout un mode de gestion dynamique
de la complexité. Pour satisfaire en termes de cout, comme de
qualité de service, des marchés toujours plus fluctuants et
aléatoires,
la logistique exerce une double mission de coordination et de
soutien de l'ensemble des multiples activités de production et
commercialisation animant les flux de marchandises.
Partie pratique
Section 1 : la présentation du groupe
SAIDAL
1-1 Présentation du groupe :
Le marche Algerien du medicament estime à 600.000.000 US,
est equivalent à 570.000.000 d'unités de ventes,
représentait pour l'état une lourde facture. Il y a quelques
annees, les importations avoisinaient les 80% de la demande ; la production
nationale ne couvrait que 20%.
Cette situation a contribué à la levée du
monopole de l'état sur l'activité pharmaceutique, et a pousse le
gouvernement à mettre en place une nouvelle reglementation du secteur
economique permettant aux opérateurs économiques nationaux
(publics, privés) l'importation des médicaments, moyennant
l'engagement d'un investissement productif à court terme. (Loi sur la
monnaie et le credit et code des investissements). Ce nouveau cadre
reglementaire a offert des avantages fiscaux attractifs pour la
réalisation d'un investissement productif, soutenu et promu par l'agence
de promotion et de soutien créée à cet effet (A.P.S.I).
1-1 2 UgMUILMIC 11eBIIIIIMW11116$ , ' $ /
Vu la place importante et interêt strategique que porte le
groupe SAIDAL à cette activite de partenariat industriel, une direction
du partenariat et du developpement a ete creee au sein de la direction generale
du groupe avec pour mission principales :définition et mise en oeuvre de
la strategie du groupe dans le domaine du partenariat et du developpement
industriel, recherche de partenaires potentiels et identification des projets
de partenariat, negociations, et preparations des protocoles d'accords en
conformité de la réglementation en vigueur, prise en charge des
operations administratives et juridiques liees à la constitution de
societes mixtes, participer, selon le cas, au suivi de la phase de conduite et
realisation du projet industriel, coordination, suivi des avancements des
projets industriels et assistance des partenaires auprès des
administration locales et nationales pour l'obtention des différent
documents liés à l'investissement (acte de
propriété, permis de construire et autres).
Le groupe industriel SAIDAL active dans la production et dans la
distribution des produits pharmaceutique aussi. L'activité de SAIDAL
peut etre résumée à travers le processus suivant :
|
|
|
|
Prévision (en unité de vente)
|
Plan de production annuel
|
|
|
|
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|
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|
Contrôle qualité
(conformité)
Plan d'approvisionnement (Matières et articles de
conditionnement)
Gestion des stocks
Production
Fabrication
Conditionnement
Produit fini
|
|
|
|
|
|
Unité de commercialisation (UC)
|
Gestion des stocks
|
|
|
|
|
|
|
|
Grossiste(s)
Laboratoire national
Contrôle interne
1-3 Identité et coordonnée de l'entreprise
groupe SAIDAL :
SAIDAL est une société par action, avec un capital
de 2.500.000.000 DE Dinars algérien, dont sa mission principale est de
développer, produire et commercialiser des produits pharmaceutiques a
usage humain et vétérinaire. Un potentiel humain
spécialisé ; 40 ligne de production de 131
spécialités. Avec pour ambition de devenir un grand pôle de
l'industrie pharmaceutique dans le bassin méditerranéen, en
valorisant la qualité, en respectant la bonne pratique de production.
· Nom : groupe industriel SAIDAL
· Capital : 2.500.000.000 dinars algériens
· Effectif : 3800 personnes
· Capacité de production : 160 millions
d'unités
· Chiffre d'affaire : 9.2 milliards de dinars en 2001
· Adresse postale : route de wilaya dar Beida Alger
Algérie
· Adresse : web
www.groupesaidal.com
Le groupe détient la totalité des capitaux des
trois filiales de production et possède trois unités commerciales
et un centre de recherche et développement ainsi qu'une direction de
marketing et d'information médicale.
· Filiale antibiotique
· Filiale pharmacie avec 3 unités de production (dar
el Beida, Constantine, Annaba).
· Filiale biotique 3 unités de production (gue de
Constantine, El Harnache, Cherchell).
· Unité commerciales (Alger, Batna, Oran).
· Centre de recherche et développement (El
Herche).
Le groupe détient également des participations
dans les sociétés suivantes : Aldaph, Pfizer pharm Algérie
Pfizer manufacturing SAIDAL, Somedalrhone, poulenc SAIDAL, Joras, Taphco, et
Nover.
1-4 Les principales dates ayant marquée
l'évolution de SAIDAL
· 1962 : magasin généraux
· 1969 : nationalisation de CPA, naissance de cinq
entreprises nationales : - Enemedi : production, importation,
distribution, équipement, et matériel médical.
- Enpp : production de médicaments
- Biotique : construite par les laboratoires
TORD en 1954, nationalisé à 51% en 1971 et
à 100% en 1977 capacité de production en 1982 : 08 millions
d'unités.
- Pharmacie : construite par les laboratoires
LABAZ en 1964, nationalisé à 51% en 1971
capacité de production en 1982 : 12 millions d'unités.
· 1984 : changera de nomination pour devenir SAIDAL sous
tutelle du ministère de l'énergie industrie pétrochimique
et chimique.
· 1988 : rattachement du complexe antibiotique de
Médéa à SAIDAL.
· 1989 : SAIDAL devient autonome et société
par action au capital de 80.000.000 DA détenu par trois fonds de
participation, (chimie et pharmacie, usine et équipements)
· 1996 : dissolution du fond de participation, SAIDAL
devient propriété à 100% du holding chimie pharmacie, et
création d'un réseau de distribution propre à SAIDAL.
· 1997 : rattachement à SAIDAL de 03 unités
de productions appartenant aux ex pharm.
· 1998 : transformation de SAIDAL en groupe industriel avec
trois filiales de production et 02 unités de service.
· 1999 : cession de 20% du capital du groupe SAIDAL aux
prives dans le cadre de la bourse des valeurs d'Alger.
· 2000 : signature d'un protocole d'accord avec la
société italienne ALLCHIM pour exportation des matières
premières en Italie.
2001 : certification à la norme iso des principaux sites
de SAIDAL
Président directeur général
Secrétaire général
Complexe antibiotique de Médéa
portefeuille et stratégie financière
Direction gestion du
Filiale ANTIBIOTIQUE
Direction des ressources humaines
Direction assurance qualité
Unité d'Annaba
Direction développement industriel et partenariat
Direction audit, analyse et synthèse
Filiale BIOTIQUE
Unité gué de Constantine
Unité ElHarrach
Unité de Cherchell
Laboratoire de recherche et de développement
Les trois (3) unités commerciales
Schéma : organisation de SAIDAL
52
Direction du marketing et de l'information
Unité dar el Beida
Filiale PHARMAL
Unité de Constantine
> Filiales :
· Pharmal : constitué de trois
unités de production et d'un laboratoire de contrôle.
· Biotic : constitué de trois
unités de productions et d'une direction commerciale (depuis juillet
2003) chargée de définir et de mettre en oeuvre la politique
commerciale en cohérence avec la politique du groupe. En outre, elle
coordonne les activités (approvisionnements, gestion des stocks et
ventes) des usines, ainsi que les activités liées à la
sous fonction (transit), sous fonction activant pour toutes les structures du
groupe SAIDAL.
· Antibiotique : constituée d'une
unité de production.
> Structures spécialisées :
· Les unités de commercialisation :
les activités commerciales se répartissant sur trois
pôles de distribution (Alger, Oran, Batna). Elles concernent
l'approvisionnement, la gestion des stocks et la vente des produits finis. Ces
trois unités sont indépendantes sur le plan commercial
vis-à-vis des filiales.
· Centre de recherche et développement (CRD)
:
Sa mission est la suivante :
- Recherche et développement du
médicament du générique, source de rentabilité
essentielle de SAIDAL.
- Les prestations de contrôle de
qualité des produits fabriqués par les filiales et des
matières premières utilisées.
- La création, la mise à
disposition et la sauvegarde du patrimoine informationnel des recherches
pharmaceutiques.
Avec une relation
- Hiérarchique avec les structures du
groupes et fonctionnelles avec les filiales.
- Connexes entre les différents
laboratoires du CRD et privilèges avec les universités nationales
et étrangères, instituts et laboratoire de santé.
- Relation avec le ministre de la santé
publique.
> Structures rattachées au groupe :
· Direction marketing et information
médicale (DMIM)
Elle a pour fonction, prendre en charge l'élaboration et
la mise en oeuvre de la politique de promotion des produits fabriqués au
niveau de SAIDAL et la réalisation d'étude de marché en
vue de :
- Evalué et apprécier l'évolution de la
demande,
- Analyser la concurrence sur le marché national
- Analyser les besoins du marché et les attentes de la
clientèle,
- Mettre en cohérence les programmes et les plans de
distribution et production de SAIDAL avec les besoins du marché.
Section 2 : présentation du centre de
distribution d'Oran (CDO Le centre de distribution d'Oran (SAIDAL
CDO), a été créé en juillet 2000 pour :
- Améliorer la force de vente de l'entreprise et mieux
répondre aux besoins des clients de l'ouest.
- Renforcer l'activité des filiales de production vers
leur métier de base,
- Renforcer le processus de mise en place de la stratégie
commerciale,
- Elargir les parts de marché par une grande couverture
national.
Le site de l'unité d'Oran a été loué
par SAIDAL auprès d'ALVER, l'unité est dotée d'une
superficie de 6000 mètre carré repartit come suite :
- Hangar de stockage est de 2600 mètre carré dont
la capacité de stockage est de 5 á 6 million d'unité
vente,
- Un bloc administratif,
- L'effectif actuel est de 61 agents.
Chapitre 4: la distribution chez SAIDAL (CDO)
Section 1 : nouvelle politique de distribution :
Lorsque l'Algérie est entrée graduellement dans
l'étape de l'économie de marché, ainsi que l'ouverture du
marché devant les produits importés avec l'apparition de la
concurrence, il est devenu indépassable à l'entreprise d'adapter
son développement technologique pour protéger et augmenter sa
part de marché. Afin que son produit soit conforme aux prix et de la
qualité. C'est pour cela que SAIDAL a été contrainte de
changer son ancienne politique de distribution, c'était surtout une
pratique de vente, c'était pour cela que SAIDAL a entamé une
politique commerciale en 1996 et ceci par la création d'un réseau
de distribution propre à SAIDAL d'ailleurs il existe trois unités
de distribution qui se situe à Alger, Oran, Batna.
SAIDAL projette d'ouvrir une unité de distribution au sud
à Ouargla. Pour SAIDAL il s'agit de distribuer convenablement ses
produits au moment voulu, quantité voulue, au liée précis,
à moindre cout, vendu à un prix concurrentiel.
1-1 Recherche et développement des
médicaments :
SAIDAL est doté d'un centre de recherche et de
développement en priori des médicaments générique
essentiels, a visée thérapeutique répondant aux besoins
actuels de santé ; pour cela
· 10 produits en moyenne par an y sont
développés.
1-2 circuit et réseau de distribution :
A l'effet d'optimiser la distribution des produits SAIDAL sur le
marché national et de conforter la position de leader dans l'industrie
pharmaceutique tout en consolidant sa situation financière a opté
pour une politique de distribution visant à se rapprocher au maximum de
clients.
La nature du circuit de distribution dépend du choix de
l'entreprise, il s'agit de :
· limiter au circuit de distribution actuelle de
l'entreprise ce qui permettra de ne pas s'engager sur la voix du risque de
l'inefficacité de la distribution.
· A partir de 1996 SAIDAL a arrêté les ventes
aux détaillants. Les circuits de distribution de SAIDAL sont les
suivantes :
Circuit : Producteurs grossiste détaillant
Circuit : Producteur secteur sanitaire
Section 2 : Les Principales Activités Du CDO
:
La fonction commerciale est
représentée dans toutes les unités de SAIDAL, à des
degrés plus ou moins importants. Mais ce sont les centres de
distribution qui intègrent l'essentiel des de cette fonction et de ce
qu'elles représentent comme procédures et gestion de la
clientèle. Dans sa structuration, elle regroupe les activités
fondamentales suivantes :
· Approvisionnements.
· Gestion de stocks.
· Ventes
A CDO, la politique commerciale du groupe est bien en
évidence à travers les concertations que cette structure
déploie avec les autres fonctions du groupe :
· Audit et synthèses
· Marketing
· Des filiales (approvisionnements, production et
commerciale).
En vu de la définition des programmes de ventes, et donc
de la production et des approvisionnements.
Pour les ventes par exemples, avant de dresser la liste
disponible des produits, la CDO doit s'assurer sur la base des informations qui
sont quotidiennement mises à sa disposition :
· De la disponibilité des produits demandés
par la clientèle auprès de la gestion des stocks, et
éventuellement en usine par l'intermédiaire de documents transmis
par fax aux producteurs :
· De la solvabilité des clients auprès des
services comptables (situation financières, factures et
règles....).
· Traiter les différents bons de commandes de la
clientèle.
· Traiter les différentes réclamations de la
clientèle.
· Assurer un suivi des règlements (comptable,
commercial).
· Suivre les crédits accordés aux clients.
Or, les informations échangées avec les
différentes structures ne sont pas des moyens traditionnels alors que
les temps de réponse sont importants pour SAIDAL
2-1 61LIIIFeNd'ESSLoIIIMICCFP eCt :
Ayant la distribution comme principale fonction, il est plus que
primordial pour SAIDAL d'approvisionner.
De cela, l'utilité et l'importance du département
d'approvisionnement se fait sur la base de bon de commande adressé aux
filiales de production les commandes exprimées font
références aux besoins du marché de la religion ouest.
Les prévisions sont établis trimestriellement et
envoyer aux filiales de production pour orienter la production des produits
demandés.
Il y a une relation constante entre le centre de distribution
d'Oran pour le suivi des commandes établies. C'est les filiales de
production qui livrent les produits commandés.
2-2 3 LIFIWA NAESSLoIIiMICCFP eCt :
Etablissement du bon de commande et envoi par fax aux filiales
de production.
A la réception des produits un contrôle
systématique se fait au niveau du centre (factures, certificat
d'analyse, bon de livraison).
2-3 Services gestion des stocks :
2-3-1 la fonction du service et son importance :
Ce service est chargé de la gestion des stocks, les
agencements des produits et leur préparation en vue de leur
livraison.
Peut être précis, les principales fonctions de ce
département au sein de SAIDAL sont :
· Le contrôle de façon permanant
l'exécution des différent taches (les entrées et les
sorties des produits ;
· Etablir les bons de commandes auprès des filiales
de production ;
· Veille aux normes de stockages ;
· Préparer les commandes des clients ;
· Etudier et proposition de la création
d'emplacement de stockage ;
· Diriger les opérations d'inventaires
(périodiques, et semestriels) juin et décembre ;
· Veille á la mise jour des fiches de stock ;
· Elaborer du programme d'enlèvement et
d'expédition auprès du magasin ;
· Exécuter le programme de réception ;
· Veille aux respects des consignes de
sécurité et d'hygiène dans le magasin
· Il est noté que la gestion des est
informatisée et qu'elle fait partie du réseau informatique du CDO
pour les différentes interfaces, commercial et comptable ;
· L'organisation physique d'un entrepôt peut maximes
l'efficacité de ces opérations depuis les 20 derniers
années. On privilège les entrepôts de formes horizontales
ou à un seul étage, plutôt que les entrepôts à
plusieurs étages car l'horizontalité facilite grandement la
mécanisation des opérations de stockage ainsi que la manutention.
Le centre de distribution d'Oran dispose d'un magasin de stockage assez
consistant de 2600 mètre carré (m2) permettant les
stockages environ 500.000 d'unité de vente qui répond aux normes
les plus récentes telle l'horizontalité de ses
entrepôts.
2-3-2 Stockages du produit pharmaceutique :
Une fois le transfert de propriété accomplie,
c'est-à-dire l'arrivée de la marchandise au sein de CDO, on
procède un contrôle à la réception puis
l'opération de stockage et c'est là que entre en jeu la fonction
de gestion de stocks, qui consiste l'agencement des produits par forme et par
lot afin d'éviter tout risque de détérioration et d'erreur
dans la préparation des
livraisons. Comme il a été cité
précédemment le CDO est doté d'un bon dispositif de
stockage qui répond aux normes requise.
2-4 Service des ventes :
C'est la structure au niveau de la quelle se concrétise
l'activité commerciale proprement dite dans la mesure où
s'effectue toute les procédures visant à faire parvenir le
produit vers le consommateur.
Mener une politique de distribution, revient à rechercher
les moyens nécessaires et adéquats pour réaliser les
objectifs de vente.
2-4-1 Objectif de tache du service de vente :
Pour connaitre l'importance de ce service au sein de
l'unité, il faut savoir que le budget des ventes et de la distribution
représentent le budget maitre par rapport à l'autre budget de
l'unité, notamment au plan décisionnel, c'est-à-dire que
toutes stratégies à adopter se font en fonction du budget de
vente dont l'objectif principal de l'entreprise est la réaction d'un bon
chiffre d'affaires.
Pour pouvoir réaliser un chiffre d'affaires
conséquent, SAIDAL conduit de manière plainée le processus
de vente et distribution, en prenant en compte le bon déroulement de ces
taches, ceci contact :
. Les clients :
Les charges de vente et les représentants commerciaux ont
des contacts quotidiens avec la clientèle. Ils leur transmettent par fax
la liste des produits disponibles pour permettre aux clients d'établir
leurs commandes.
. Evaluation permanente de la demande :
Sur plan quantitatif et qualificatif, grace au contact permanent
l'analyse des ventes effectuées précédemment dans le moi
ou l'année d'avant ; cette évaluation permet d'orienter les
filiales de production dans l'élaboration du plan de production.
. Gestion des commandes clients :
Pour mener bien l'opération de vente, il est important de
faire recourt à tout type de renseignement sur le client.
A cet effet, avant d'attribuer un code client, une visite du
site client est obligatoire et elle fait l'objet d'un rapport de visite par le
pharmacien technique. Le plus souvent, on peut avoir accès à ces
renseignements par le biais du fichier du client que devrais avoir chaque
entreprise. Au sein du CDO, ce fichier est informatisé ce qui facilite
encore mieux le déroulement de cette tâche.
Il contient entre autre certaines information concernant surtout
les agents agrées de l'entreprise telle que leur coordonnés ;
agreement du ministère de la santé. L'identification fiscale
consistance local (superficie, capacité de stockage). Moyens humains et
matériels.
. Traitement des commandes des clients, facturation et livraison
:
Après le traitement des commandes clients, le service
vente transmet les bons de commandes internes au service magasin lequel
prépare les produits commandés. A la suite de cette
opération il y a édition du bon de livraison et de la facture. Il
y a lieu de noter la majorité des clients sont conventionnés, une
facture peut être établie a la demande du client.
Les modalités de paiements différents d'un client
à un autre, en fonction des conventions établies et du volume
d'achat. Pour les secteurs sanitaires et les CHU le paiement se fait à
terme.
Dans certain cas SAIDAL assure la livraison de la sortie de
marchandise de l'entrepôt se fait par la remise d'une copie de la facture
au niveau du poste de grade.
. Le service finance et comptabilité
:
Le service finance et comptabilité enregistre toute les
opérations effectuées que l'entreprise que se soit
réception ou vente des médicaments. Le CDO dispose d'un compte
dépense (exploitation) et compte recette au niveau de la banque.
Le service s'occupe des opérations bancaires telles que
la remise des traites et les chèques des clients (CPA banque) et le
suivi des opérations de virement vers le compte central de SAIDAL
à Alger ainsi que le suivi des paiements.
Le service gère également le compte dépense
du CDO et procède aussi au recouvrement ainsi que l'élaboration
de tous ce qui est bilan et rapport d'activité.
Section 3 : la force de vente
Pour mettre en place une politique commercial
cohérente et efficace, SAIDAL a structuré sa force de vente par
région, par produit cette dernière est suivi par la direction
commercial et département de vente, et département de gestion des
stocks.
3-1 la structure géographique :
La force de vente est répartie sur trois pole de
distribution, elles concernent l'approvisionnement, la gestion des stocks et
les ventes des produits finis. C'est trois unités sont
indépendantes sur le plan commercial vis-à-vis des grossistes
mais coordonnent leur travail.
3-2 Structure par produit :
Sachant que SAIDAL à un portefeuille des
médicaments assez diversifié et pour pouvoir tout promouvoir,
celle-ci a repartie ses produits par réseau car les besoins des clients
sont différents, et pour cela la direction marketing et information
médicale (DMIM) prend en charge l'élaboration et la mise en
oeuvre de la politique de promotion des produits fabriqué au niveau de
SAIDAL et la réalisation d'étude de marché :
- Evaluer et apprécier l'évolution de la
demande
- Analyser la concurrence sur le marché national
- Analyser les besoins du marché et les attentes de
marché de la clientèle
- Mettre en cohérence les programmes et les plans de
distribution et de promotion de SAIDAL avec les besoin de marché.
3-3 la gestion de la force de vente :
Il est évident que pour développer sa force de
vente au sein d'une entreprise SAIDAL à recruter et former un personnel
qualifié. Afin de garder sa force de vente à la taille optimale
et la compétence nécessaire à la réussite des
objectifs, SAIDAL procède à un recrutement rigoureux.
3-4 Animation et motivation :
SAIDAL veille à ce que les agents de vente
évoluent dans un climat de travail agréable en favorisant les
relations interpersonnelles sans avoir le sentiment d'être
commandé.
1) Vente par quantité
formes
|
2001 Q
|
2002 Q
|
2003 Q
|
2004 Q
|
Comprimés
|
3644227
|
509399
|
4819923
|
6228465
|
gélules
|
1208917
|
1480002
|
1523728
|
1364012
|
Sels
|
903
|
1337
|
1909
|
2163
|
Sirops
|
2670528
|
3396790
|
4093031
|
3341975
|
Poudres/Sirops
|
461340
|
533227
|
501997
|
460526
|
Gouttes buvable
|
264205
|
475081
|
392434
|
414064
|
Ampoules buvable
|
120399
|
148872
|
97090
|
125809
|
Injectable
|
40138
|
26393
|
45231
|
46796
|
Ampoule/Injecté
|
1781024
|
1981738
|
3708578
|
3188500
|
soluté massifs
|
253570
|
273028
|
2800994
|
269804
|
|
Tableau 1 : Comparatif des ventes par
quantité
4000000
7000000 2001 Q
6000000
5000000
3000000
2000000
1000000
0
2002 Q 2003 Q 2004 Q
Diagramme 1 : Comparatifs des ventes par
quantités
2) Les effectifs du groupe SAIDAL de 2008
Sociétés
|
1er trimestre
|
2éme trimestre
|
3éme trimestre
|
4éme trimestre
|
Antibioical
|
1341
|
1334
|
1306
|
1283
|
Biotic
|
1308
|
1135
|
1344
|
1363
|
Pharmal
|
975
|
978
|
993
|
1003
|
Société mère
|
805
|
816
|
812
|
821
|
Total groupe
|
4429
|
4463
|
4455
|
4470
|
|
Tableau 2 : Effectifs du groupe SAIDAL de
2008
4500
4000
3500
3000
2500
2000
1500
1000
500
0
1er trimestre 2éme trimestre 3éme trimestre
4éme trimestre
Le diagramme 2 : Effectifs de groupe SAIDAL de
2008
3) Production des produits de SAIDAL en 2008
Sociétés
|
1er trimestre
|
2éme trimestre
|
3éme trimestre
|
4éme trimestre
|
Cumul année
|
Antibiocal
|
9
|
11
|
7,8
|
12
|
40
|
Antibiocal
|
11
|
13
|
8,8
|
13
|
46
|
Pharmal
|
11
|
14
|
7,4
|
14
|
47
|
Total groupe
|
31
|
38
|
39
|
39
|
133
|
|
Tableau 3 : Production des produits de SAIDAL 2008
:
140
120
100
40
80
60
20
0
1er trimestre
2éme trimestre
3éme trimestre
4éme trimestre
Cumul année
Antibiocal Antibiocal Pharmal Total groupe
Le diagramme 3 : Production des produits de SAIDAL
2008 :
4) Activités du groupe SAIDAL en 2008
Chiffres d'affaires
Sociétés
|
1er trimestre
|
2éme trimestre
|
3éme trimestre
|
4éme trimestre
|
Cumul année
|
Antibiotical
|
590
|
522
|
570
|
853
|
2335
|
Biotic
|
733
|
797
|
961
|
1729
|
4220
|
Pharmal
|
618
|
723
|
737
|
920
|
2998
|
Société mère
|
1775
|
2080
|
2080
|
3322
|
9179
|
Consolidé groupe
|
1927
|
2296
|
2246
|
3540
|
9909
|
|
Tableau 4 : Chiffres d'affaires de l'année
2008
10000
4000
9000
8000
7000
6000
5000
3000
2000
1000
0
1er trimestre
2éme trimestre
3éme trimestre
4éme trimestre
Cumul année
Antibiotical Biotic
Pharmal Société mère
Consolidé groupe
Le diagramme 4 : Chiffres d'affaires de l'année
2008
Ratio de gestion
Désignation
|
2005
|
2006
|
2007
|
Frais du personnel/CA
|
29,71%
|
29,38%
|
30,58%
|
Frais du personnel/CA
|
53,81%
|
49,59%
|
50,37%
|
Consommation/production
|
45,82%
|
42,05%
|
37,73%
|
Valeur ajoutée/CA
|
55,17%
|
59,25%
|
60,73%
|
|
Tableau 5 : Gestion de SAIDAL
40,00%
70,00%
60,00%
50,00%
30,00%
20,00%
10,00%
0,00%
2005 2006 2007
Le diagramme 5 : Gestion de SAIDAL
5) Les exportations de l'année 2007
Pays en dinars
|
Nombres d'opérations
|
Montant pays/DA
|
Sénégal
|
1
|
840 172
|
Libye
|
3
|
4 357 658
|
Burkina Faso
|
2
|
4 253 059
|
Niger
|
6
|
7 533 281
|
Congo
|
1
|
103 380
|
Tchad
|
1
|
1 122 485
|
Yémen
|
1
|
3 769 800
|
Total
|
15
|
21 979 835
|
|
Tableau 6 : Exportations de SAIDAL de
l'année 2007
25000000
20000000
15000000
10000000
5000000
0
Série1
Série3
Le diagramme 6: Exportations de SAIDAL de
l'année 2007
Conclusion
La stratégie de distribution en marché B to B
représente un défi de taille en raison des nombreuses
possibilités qui offrent au fabricant. Le choix de la tactique à
adopter fait appel à deux taches de management : la détermination
de la logistique propre à tel ou tel réseau de distribution et la
gestion de ces réseaux.
Ainsi la distribution est des secteurs la plus importante de
l'économie mondiale, tant par ses réponses aux besoins des
consommateurs que par les nombreuses carrières qu'elle offre.
Notre étude au sein d'une unité de distribution de
l'entreprise publique SAIDAL, nous a permis de cerner le processus de la
distribution des produits pharmaceutique, dans son évolution et les
contraintes qui pèse sur les activités notamment en environnement
concurrentiel.
En effet les produits de SAIDAL, comme ceux de producteurs
nationaux, sont fortement concurrencés par les produits
d'importation.
Annexes et bibliographie
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrage :
· Aide-mémoire (Claude Demeure), marketing
6e édition, DUNOD.
· Lendrevie, D. Lindon, 8e édition.
Dunod, 2006
· Manuel Martinez, Carole Onnein-Bonnefoy, Roberto
Romero-Aguila, ACTION COMMERCIALE (mercatique (Manuel)). Les éditions
d'organisation (enseignement supérieur).
· Lendrevie Lindon, Mercator (théorie et pratique du
marketing) 4e édition.
· Marc VANDERCAMMEN & Nelly Jospin-Pernet (LA
DISTRIBUTION) Perspectives Marketing, 3e édition, de
boeck.
· L'essentiel sur le marketing, CATHERINE VIOT, Berti
éditions :
· Lendrevie Lindon (Théorie et pratique du
marketing) Mercator 6e édition Dalloz.
· Laurent Hermel & ALAIN SCHOLASCH : le marketing
industriel, gestion poche, economica.
· P.kotler, Dubois et Delphine Manceau, (2003), Marketing
Management, édition Person, 11ème édition.
· Dubois et Jolibert, (1997), le Marketing Fondement et
Pratique, édition economica.
+ Document interne SAIDAL
Sites internet :
·
www.goupesaidal.dz
·
www.marketing-etudiant.fr
·
www.google.com
·
www.marketing.thus.com
Table des matières
Remerciements
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Dédicace~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Sommaire
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.
PARTIE THEORIQUE
Introduction
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Chapitre 1 : la distribution
Section 1 : la notion de la distribution
1-2 Définitions (distribution, circuit, canal,
réseau de distribution)
1-2 Les fonctions de la distribution
1-2-1 La distribution
physique?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
> La fonction de transport et d' « éclatement
» de la production?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
> La fonction
d'assortiment?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~
> La fonction de stockage
1-2-3 Les services
?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~
> La fonction de financement
> Les services
matériels?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~
> La fonction de communication : information et promotion
Section 2 : Types de circuits de
distribution
2-1 Le circuit direct (ultra
court)?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~. 2-2 Le
circuit court
2-3 Le circuit long
2-4 Les avantages et les inconvénients des
différents types de circuit de distribution?~?~?~?~?~
Section 3 : Les stratégies de
distribution
3-1 La distribution intensive
3-6 La distribution
sélective?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~
3-7 La distribution exclusive
3-8 La franchise ?~?~?~
3-9 Le marketing-mix
Chapitre2 : Politique de distribution
B to B?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~. Section
1 : la distribution B to
B?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~. 1-1
Définition?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~
1-2 Les marchés B to B et les catégories
d'acheteurs?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~
1-3 Les différentes politiques de distribution B to B
1-3-1 La prise en charge directe
1-3-2 La distribution indirecte
1-3-3 La distribution mixe
1-4 Spécificités de la politique de distribution en
B to B (business to business)
1-6 force de vente des producteurs
1-6 Les éléments constitutifs de la distribution en
B to B
1-6-1 Les décisions internes
1-6-2 Les décisions entre producteurs et
intermédiaires de distribution
Section 2 : Réseau de distribution
en B to B
2-1
Définition?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
2-2 Les critères
généraux?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
2-2-1 Produit
?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~
2-2-2L'étendu?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~
2-2-3
L'ampleur?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~
2-2-4 La
multiplicité?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
2-3 Les intermédiaires de vente en industrie
2-3-1 Le distributeur industriel 2-3-2 Le représentant
du fabricant?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
Section 3 : la mise en place d'une structure de
distribution en B to B?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
3-1 Planifier la
distribution?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
3-1-1 Les objectifs
3-1-2 Les contraintes exogènes et endogènes
3-1-3 Spécifier les taches principales que le
réseau doit accomplir
3-2 Déterminer le réseau représentant des
choix intéressants et évaluer ces choix
3-3 Définir (ou modifier) une stratégie de
distribution en B to B
Section 4 : les circuits de distribution
B to B?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~. 4-1 Les
intermédiaires
traditionnels?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
4-1-1 Les intermédiaires intégrés
?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~ 4-1-2 Les
intermédiaires contractuels
4-1-3Les intermédiaires libres
?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~
4-2 L'émergence des canaux virtuels
4-3 La gouvernance du système de distribution
4-3-1 Le suivi (audit) des intermédiaires 4-3-2 La
motivation et fidélisation des intermédiaires dans le
réseau de distribution ?~?~ Section 5 : La
logistique industrielle
?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~ 5-1 Les phases de la
logistique industrielle ?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~
5-1-1 En amont
5-1-2 En aval
?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
5-1-3 A
l'interface?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
5-1-4 La récupération des déchets 5-2 La
conduite des
opérations?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
PARTIE PRATIQUE
Chapitre1 : l'organisation de SIDL
Section 1 : la présentation du groupe
SAIDAL?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
1-1 Présentation du groupe :
?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~. 1-2
Organisation de l'activité de
S~~ID~~L?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~. 1-3
Identité et coordonnée de l'entreprise groupe SAIDAL
1-4 Les principales dates ayant marquée l'évolution
de SAIDAL
Section 2 : présentation du centre de
distribution d'Oran (CDO)?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~
2-1 organigrammes
Chapitre2 : la distribution chez SAIDAL (CDO)
Section 1 : nouvelle politique de distribution :
1-1 Recherche et développement des médicaments :
1-2 Circuit et réseau de distribution :
Section 2 : Les Principales Activités Du
CDO?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~. 2-1 Services
d'approvisionnement?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~ 2-2
Processus
d'approvisionnement?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~ 2-3
Services gestion des
stocks?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
2-3-1 la fonction du service et son
importance?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~. 2-3-2 Stockages du produit
pharmaceutique?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
2-4 Service des ventes
2-4-1 Objectif de tâche du service de vente
Section 3 : la force de
vente?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
3-1 la structure géographique
3-2 Structure par produit
3-3 la gestion de la force de vente 3-4 Animation et
motivation?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~?~.
1 les ventes par quantité
2 Effectif
3 Production
3-5 Activité de l'exercice
2008..............................................................................
3-5-1 chiffres d'affaires par le groupe
SAIDAL......................................................................
3-5-2 Les exportations de l'année
2007........................................................................................
Conclusion~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.
Bibliographie
|