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Redéploiement industriel et grands projets structurants dans la métropole de Chennai: quelle place pour les quartiers Nord ?

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par Paul BERTIN
Université Bordeaux III - Master 2 territoires développement et cultures 2011
  

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2-2 Quels ajustements pour notre etude de cas ?

La finalité de notre etude sera de mettre en evidence les caracteristiques spécifiques qu'ont les
habitants de notre zone d'étude dans leur perception et leurs pratiques de la métropole de Chennai.
Les questions de mobilité, de connectivité et d'accessibilité, sont le cÏur et la raison d'être de notre

enquête. L'utilisation de la carte mentale devra nous permettre, simplement, de donner un visage à un espace de vie. Pour être lisibles, les spécificités de notre zone d'étude devront être comparées aux réalités vécues par les habitants d'autres quartiers, que nous présenterons dans le paragraphe suivant. Au final, l'idée sera, à partir des résultats obtenus, de mesurer la force des liens qui unissent chaque quartier au reste de la ville, et de mettre en exergue certaines discontinuités qui participent, ou pas, à la mise à l'écart des quartiers nord de Chennai.

2-2-1 Déroulement de l'exercice

Par rapport à une cartographie participative classique, oü la réalisation de l'exercice implique plusieurs individus, nous nous concentrerons sur une perception personnelle et intime de l'espace. Il sera même important de veiller à ce que le participant ne bénéficie d'aucune aide extérieure au cours de l'élaboration de la carte mentale. Il ne s'agira donc pas d'une cartographie communautaire, mais d'une succession d'exercices individuels qui une fois mis bouts à bouts pourront être le reflet d'un ressenti global pour les habitants du quartier concerné.

Par ailleurs, là oü la cartographie participative, en règle générale, oriente l'exercice de la cartographie mentale en précisant les éléments qui doivent appara»tre sur le papier, nous choisirons de ne donner aucune indication au participant, puisque l'on recherchera avant tout la spontanéité. Le participant, ainsi, ne fera mention que des éléments spatiaux qui lui semblent significatifs dans sa vie courante, des lieux qu'il a l'habitude de fréquenter et qu'il conna»t bien.

Des indications, pourtant, il est indispensable d'en donner, notamment lorsqu'il est question d'expliquer les raisons et les finalités de l'enquête. Aussi, au début de chaque interview, après les présentations, on explique l'utilité de notre enquête et de l'intervention des locaux, le temps nécessaire à l'exercice ainsi que ses modalités, mais on a évite de développer sur les résultats attendus, de facon à ne pas orienter les réponses. En tous les cas, il est intéressant de valoriser le participant, en insistant sur le fait que la qualité de la réalisation cartographique importe peu, et que chaque participation nous sera utile. En effet, il est très difficile, lors des premiers contacts, de convaincre les locaux de prendre un crayon, et de dévoiler ainsi leurs faiblesses, d'autant qu'une large partie d'entre eux ma»trise mal l'écriture ou le dessin. Il est clair que la confrontation au crayon et à la feuille blanche est un élément de stress à prendre en compte. Il est aussi parfois compliqué de convaincre le participant de réaliser un travail sans compensation salariale! Enfin, une autre

difficulté provient du fait que la carte, ses usages, ses regles, appartiennent pour une partie du public au domaine de l'inconnu. Pour toutes ces raisons, les capacités de persuasion sont soumises à rude épreuve. A partir de ces constats, une stratégie se doit d'être élaborée.

De maniere à faciliter l'exercice, on proposera un éventail de solutions visant à mettre à l'aise le participant. Pour commencer, celui-ci aura la possibilité de visualiser, tres brievement, des exemples multiples de cartes réalisées par d'autres, sans qu'il nÕait le temps de les parcourir en detail, ce qui pourrait influencer ses representations. Il pourra egalement utiliser indifféremment le tamoul de l'anglais (beaucoup des interviewés n'osent pas dire qu'ils ne connaissent pas l'anglais et se renferment à cause de cela, c'est pour cette raison qu'il est important de les rassurer en leur expliquant que ce n'est pas un probleme). Ceux qui ma»trisent mal l'écriture, quant à eux, pourront se contenter de dessiner et d'indiquer les marqueurs spatiaux qui seront énoncés à l'oral puis reportés sur papier par l'interprete, au fur et à mesure de l'elaboration de la carte. La convivialité et le cTMte amical de l'approche importent énormément, et viennent compenser l'aspect scolaire qu'elle semble revetir de prime abord. L'énonce de l'exercice, par ailleurs, se veut clair et objectif : Ç Dessinez, sous forme de carte, la ville de Chennai dans son ensemble, d'apres ce que vous en connaissez È. Pour terminer, et c'est certainement là le point le plus important, la carte mentale n'est évoquée qu'à la fin de l'interview, apres une longue introduction par un questionnaire, qui en plus de jouer le rTMle de facilitateur de l'exercice, viendra surtout le completer et surtout combler ses imperfections.

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