IV.2. EVALUATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS
Dans cette partie nous allons évaluer et
interpréter les résultats obtenus. Le schéma d?endettement
public extérieur de la RDC est bien expliqué par le
modèle, avec un degré de confiance de 95%. Les pouvoirs
explicatifs sont satisfaisants pour le modèle avec 93,14% pour le taux
de croissance du FIB. Il est question de présenter chaque variable
explicative, voir si elle est significative dans l?équation
spécifiée. En suite nous aurons à apprécier son
signe, ce qui nous amènera à la confrontation des
hypothèses annoncées au début du présent
travail.
IV.2.1. Le ratio stock dette extérieure sur le
PIB
Celle-ci constitue la première variable
d?intérêt de notre étude car c?est à partir de
cette variable que nous aurons à apprécier ou
non le poids de l?endettement extérieur sur la performance
économique de la République Démocratique du Congo. Le
signe espéré est plus (+).
Le résultat de l?équation nous laisse dire que
cette variable est en relation négative avec la variable endogène
(expliquée ou dépendante) car son signe est négatif.
L?amélioration de cette variable tend donc à encourager la
relance économique de la RDC.
De ce fait, le coefficient de cette variable est -1,605
lorsque le stock de la dette est reporté au FIB. Ce ci indique qu?un
accroissement d?un (1) pourcent du stock de la dette
sur le PIB conduit à la baisse de 1,605 % du taux de
croissance économique de la RD Congo. Les performances
économiques de la RDC amélioreraient la liquidité en
rapport avec ses obligations de remboursement des dettes extérieures
contractées.
Ces résultats confirment ceux trouvés par
Christian NDO (2008) qui a trouvé également un impact
négatif de l?endettement public extérieur sur les performances
économiques du Benin.
Ainsi, la lecture des résultats ci-dessus
trouvés dans l?équation, montre que notre variable stock dette
sur PIB (STDPIB) a influencé négativement la croissance
économique de la RDC pendant les 20 ans d?études. Ce qui nous
amène à dire que le recours à l?endettement
extérieur excessif de la RDC durant le 20 ans d?analyse a
lésé sa performance ou sa croissance économique.
IV.2.2. Le ratio stock dette extérieure sur les
exportations de biens et de services
Le ratio stock dette extérieure sur les exportations de
biens et de services est la deuxième variable constituant
l?intérêt de notre étude pour la validation ou la non
validation notre première hypothèse. Cette variable est aussi en
relation négative avec la variable dépendante (TCPIB). Ainsi,
avec comme coefficient de -0,1989; ceci signifie qu?une augmentation d?un point
du stock de la dette sur les exportations de biens et de services induit la
décroissance 0,1989 point de la croissance économique de la RDC.
Un ratio moindre du stock de la dette sur les exportations semblerait donc
élever le taux de croissance économique de la RDC.
Lorsque les ressources issues des exportations sont
insuffisantes pour faire face au remboursement des emprunts contractés
alors le pays accumule des arriérés de payement jusqu'à
une certaine période.
En effet, l?entrée des devises en RDC est
essentiellement basées sur les exportations des produits bruts tels que
: le cuivre, le diamant, café, or,... Les cours mondiaux
défavorable de ces produits se traduit par la baisse des recettes en
devises qui a permis la dégradation des exportations par rapport aux
importation traduisant ainsi la baisse de la capacité de remboursement
de la dette contractées par la RDC au prés de ses bailleurs.
Ainsi, l?on arrive à la conclusion selon laquelle le
recourt aux emprunts extérieurs excessifs restreint la
possibilité de la croissance économique de la RDC pendant les
deux dernières décennies de notre étude.
Les conclusions de ces deux variables nous amène à
infirmer notre première hypothèse annoncée au début
du présent travail.
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