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La dollarisation de l'économie congolaise et son impact socioéconomique sur le revenu des ménages de la commune d'Ibanda dans la ville de Bukavu en RDC de 2007 à  2011

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par Xavier MUKAMBA BITALENGWA
Université du Cepromad - Licence en gestion financière et comptable 2011
  

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1.2.4 EVOLUTION DU TAUX D'INFLATION

Il est à noter que, l'inflation est alimentée par la faible politique monétaire et fiscale. Le taux d'inflation des années 90 était hors contrôle. Et en 2001, le taux d'inflation a atteint 357,3%. Suite à cette phase d'hyperinflation, l'économie de la RDC est devenue « dollarisée » et l'intermédiaire bancaire s'est effondré. Signalons que, en 1994 soit une année après la reforme monétaire d'octobre 1993, l'expansion monétaire a été de 10323,2% avant d'être ramenée à 308,8% en 1995 et à 471% en 1996. L'inflation est demeurée très vive, le plus élevé a atteint en 1994 avec un taux annuel de 9769% contre 370% et 753% en 1995 et 1996.

En fixant le regard au niveau macroéconomique, après une longue période de performance économique chaotique et des déséquilibres économiques fondamentaux, nous constatons que la RDC avait poursuivi un plan de stabilisation macroéconomique sous la supervision de la Banque mondiale et du FMI. En 2003, le taux d'inflation avait diminué à 12,8%, comparé à 550% en 2000, et est tombé à 4,0% en 2004. Cependant, à mi - 2004, le gouvernement avait augmenté ses dépenses, financées par la création monétaire, de l'est du pays et aux dépenses des institutions politiques. Cette situation a affaibli la discipline macroéconomique ; et en 2005 l'inflation est montée en flèche à 21,6%.

En se référant aux différentes archives de la BCC, nous constatons que la RDC a connu un marasme économique sans précédent caractérisé par une inflation très vive avec un pic de 9769% (hyperinflation) en 1994, contre 370% en 1995, 753% en 1996 et 370,5% au terme de 1997. Cette situation délétère est consécutive entre autres aux graves déficits du secteur public financés essentiellement par les avances de la Banque Centrale du Congo. Alors, la monétisation a causé une expansion inconsidérée des liquidités sans commune mesure avec l'offre des biens et services.

Ainsi, en se référant au rapport annuel de la BCC (2008, P147), nous remarquons que comparativement à l'année 2004 dont le taux d'inflation était de 4,0%, il a été observé une augmentation des tensions inflationnistes en 2005 corrélées positivement à l'augmentation de l'expansion monétaire qui poursuivre des causes et des effets socio - économiques de l'inflation dans la RDC.

Pour l'année 2006, il a été observé une atténuation de tensions inflationnistes corrélées positivement au ralentissement de l'expansion monétaire.

En effet, en glissement annuel, le taux d'inflation s'établit à 13,1% contre 21,6% en 2005, soit un recul de 8,5 de pourcentage.

En moyen annuel, l'inflation s'est située à 13,1%. La déviation de l'inflation par rapport à l'objectif tient à l'excès de l'offre de la monnaie sur la demande expliquée par la détérioration de la position nette du gouvernement (PNG).

L'analyse de l'inflation en 2006 relève de deux périodes importantes.

La première qui couvre le sept premiers mois de l'année s'est caractérisée globalement par une relative stabilité des prix en dépit d'une accélération du rythme de formation de prix aux mois de Mars et Avril. Le ralentissement de l'inflation procède essentiellement d'un bon approvisionné des biens de consommation et d'expansion modérée de la base monétaire.

La seconde période d'Aoüt à Décembre, a été marquée par des pressions inflationnistes à l'exception du mois de décembre. Le taux d'inflation en moyenne mensuelle a été de 2,1%.

L'accélération du prix intérieur, en dépit de l'ajustement de la politique monétaire intervenue à partir du 11 septembre, tient au relâchement de la politique budgétaire attestée par l'expansion de la base monétaire, au non recouvrement des stocks causé par la psychose à l'approche des échéances électorales et au réajustement à la hausse des prix des produits pétroliers.

Pour les années 2007 et 2008, le taux d'inflation s'est situé à 18,0% l'année 2008 contre un taux d'inflation de 16,7% en 2007. Au cours de cette année le gouvernement a poursuivi l'exécution de l'ensemble des mesures retenues dans le cadre du programme économique du gouvernement (PEG).

Selon le DSRP, (Juillet 2006, P27), le ralentissement se mesure par les principales mesures d'encadrement de PEG et sur le plan budgétaire comme suit :

? La centralisation des recettes dans le seul compte général du Trésor à la BCC ;


· Le nivellement au compte général du Trésor de toutes les recettes perçues au titre de la fiscalité et de la parafiscalité ;

· L'interdiction à la BCC d'exécuter les dépenses non autorisées par le ministère des finances ;

· L'exécution des dépenses sur base de caisse ;

· La poursuite de la reforme des procédures de contrôle et d'exécution budgétaire.

Ce ralentissement du taux d'inflation se caractérise par l'évolution de la situation économique dans les différents secteurs s'est caractérisée par :

a. L'accroissement de la production ;

b. La maîtrise de déficit des opérations financières de l'Etat ;

c. L'appréciation du taux de change ;

d. Une nouvelle décélération du rythme de formation de liquidité monétaire.

Suite à ce qui précède, présentons le tableau contenant les indicateurs macroéconomiques de la RDC de 1995 à 2011. Les valeurs (.) sont négatives.

Tableau 1 : Indicateurs macroéconomiques

 

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

PIB REEL
(en milliards de
CDF)

0,4

2,9

7,8

10,1

51,8

297,1

290,0

300,9

318,3

339,5

366,0

386,4

410,6

435,8

447,9

480,1

513,3

TAUX DE
CROISSANCE
(en %)

0,7

(1,1)

(5,4)

(1,7)

(4,3)

(6,9)

(2,1)

3,5

5,8

6,6

7,8

5,6

6,3

6,2

2,8

7,2

6,9

TAUX
D'INFLATION
MOYENNE
ANNUELLE (en
%)

370

753

370,5

29

285

550

357,3

25,3

12,8

4,0

21,6

13,1

16,7

18,0

46,1

23,5

15,6

Source : BCC : Direction des statistiques, services des statistiques Economiques

Pour l'année 2008 - 2009

L'économie Congolaise en 2009 s'est ressentie des effets pervers de la crise financière internationale.

Ainsi, la croissance du PIB réel s'est replie de 6,2% en 2008, à 2,8% en 2009, en dépit du ralentissement de la politique monétaire marquée par la révision à la hausse du taux de base et du coefficient de la réserve obligatoire, lesquels sont passés respectivement de 65,0% à 70,0% et de 5,0% à 7,0% l'an.

De même, en 2009 selon la BCC, le franc congolais a perdu 29,2% de sa valeur par rapport aux dollars américains contre une chute moyenne de 11,0% au cours de trois dernières années. Le déficit des transactions courantes a été de 10,0% du PIB en 2009 contre 8,9% en 2008 ; à la suite du recul des échanges commerciaux, des services et des revenus.

Pour l'année 2010 - 2011

Au premier semestre 2010, l'évolution du taux de change a été marquée par une légère stabilisation du franc congolais sur tous les segments du marché de change au niveau de la province du Sud -- Kivu.

En effet, le franc congolais est resté stable au cours du premier trimestre avec un taux de 920 CDF/USD, avant d'enregistrer une légère appréciation de 0,2% au cours du deuxième trimestre portant le taux de change à 900CDF/USD. [PNUD (2010, P5)].

Par contre, comparé à son niveau en Août 2009 de 822,50CDF/USD, le franc congolais s'est déprécié de 0,78% sur le marché parallèle au Sud - Kivu. Il convient de noter que ce taux était de 804,301CDF/USD à l'indicatif et de 775,32 CDF/USD sur le marché libre dans la ville province de Kinshasa pour la même période.

Le taux d'inflation global annualisé au niveau national s'est établi à 10,66% en juin 2010 contre un taux de 46,1% l'année avant. Par ailleurs, le taux d'inflation global annualisé continue de baisser. Au niveau de la province du Sud - Kivu selon le PNUD dans « la note sur la conjoncture politique et socio - économique de la province du Sud - Kivu, (2010, P11) », le taux d'inflation (fin période) se situe à 15% alors que le taux d'inflation (moyen) au niveau national se situe à 23,5%. Cette amélioration monétaire et stabilité de franc

congolais sur le marché qui se manifeste à travers la variation légère des prix des biens de consommation sur le marché. Selon la tendance, le taux tendait à être optimiste car on avait prévu à 9% pour le taux d'inflation (fin période) en 2011. Alors que le taux d'inflation global annualisé pour cette année s'est établi à 15,6% au niveau national contre 23,5% en 2010.

Avant de procéder à la projection de l'inflation pour l'année 2012, représentons d'abord les principaux indicateurs économiques de 2007 à 2011 et la situation monétaire en pourcentage pour les mêmes années.

Tableau 2 : Principaux Indicateurs économiques

 

2007

2008

2009

2010

2011

PIB et PRIX (Variation annuelle en pourcentage)

PIB réel

6,3

6,2

2,7

5,4

7,3

Déflateur du PIB

17,8

19,4

30,3

23,4

12,8

Prix à la consommation

moyenne pour la période

16 ,7

18,0

45,0

24,7

13,5

Prix à la consommation fin période

10,0

27,6

48,7

15,0

12,0

SECTEUR EXTERIEUR

Exportation fob ( en dollars US)

109,6

7,2

- 42,5

18,3

27,8

Importation fob (en dollars )

81,8

27,6

- 21,6

21,6

26,1

Volume des exportations

75,0

- 3,9

5,4

9,4

23,9

Volume des importations

69,0

15,8

- 11,9

17,0

23,4

Terme de l'échange

11,3

1,1

- 38,6

4,1

0,4

Source: Rapport du FMI N°10 /88, mars 2010, P31

Tableau 3 : Evolution des cours de la monnaie nationale par rapport au dollar USD(1)

Années

Indicatif

Libre

Variations cours
indicatif

Variation cours libre

Ecart en
(%)

(2)

(3)

(2)

(3)

(4)

2003

372,52

372,76

- 0,6

+ 2,6

- 0,7

+ 2,0

+ 0,1

2004

444,09

453,08

- 1,9

- 16,1

- 0,3

- 17,7

+ 2,0

2005

431,28

434,31

+ 3,3

+ 3,0

+ 3,7

+ 4,3

+ 0,7

2006

503,43

515,93

+ 5,1

- 14,3

+ 3,4

- 15,8

+ 2,5

2007

500,67

503,04

+ 0,4

+ 0,6

- 0,4

+ 2,6

+ 0,5

2008

606,89

617,08

- 4,2

- 17,5

- 9,0

- 18,5

+ 1,7

2009

904,31

862,42

- 0,5

- 32,2

+ 0,3

- 28,4

- 4,6

2010

912,07

920,40

- 0,2

- 0,9

- 0,9

- 6,3

+ 0,9

2011

925,40

926,67

- 0,4

- 1,4

- 0,4

- 0,7

+ 0,1

Source : Direction des opérations Bancaires

(1) Cours moyens à la fin de la période

(2) Variations calculées par rapport au cours du mois précèdent

(3) Variations calculées par rapport au dernier cours de l'année précédente

(4) Ecart entre le cours libre et le cours indicatif

Tableau 4 : Variation annuelle de la monnaie au sens large en début de période en
pourcentage

 

2007

2008

2009

2010

2011

Monnaie au sens large

49,5

55,7

33,8

27,0

29,53

Avoir extérieurs nets

30,8

- 6,0

- 6,9

38,6

42,21

Avoir intérieur nets

20,2

65,6

41,6

- 11,2

- 13,21

Source : Rapport du FMI N°10 /88, mars 2010, P31

Faisons maintenant une projection du taux d'inflation pour l'année 2012, tout en tenant compte des taux d'inflation et des PIB pour les cinq années considérées.

Avec X les PIB (en milliards de franc congolais) et Y les taux d'inflation moyenne annuelle (en %).

Tableau 5 : Projection du taux d'inflation pour l'année 2012 en tenant compte des PIB

Années

X

Y

X - X

Y - Y

(X - X) (Y - Y)

(X - X) 2

(Y - Y) 2

1

2007

6,3

16,7

0,72

-7,28

-5,2416

0,5184

52,9984

2

2008

6,2

18,0

0,62

-5,98

-3,7076

0,3844

35,7604

3

2009

2,7

46,1

-2,88

22,12

-63,7056

8,2944

489,2944

4

2010

5,4

23,5

-0,18

-0,48

0,0864

0,0324

0,2304

5

2011

7,3

15,6

1,72

-8,38

-14,4136

2,9584

70,2244

TOTAL

27,9

119,9

 
 

-86,982

12,188

648,508

Source : Tableau construit par nous - mêmes à l'aide des données du tableau1

X étant la moyenne des PIB pour les cinq années considérées et Y la moyenne annuelle des taux d'inflation, alors on a :

> Les formules :

1 1

X = ? X et Y = ? Y avec N : nombre d'années

N N

> Les calculs :

1 1

a. X= ? X = 27,9 = 5,58

N 5

1 1

b. Y = ? Y = 119,9 = 23,98

N 5

La droite de régression ayant pour équation Y= a1X +a0, déterminons maintenant a1 et a0 par les formules suivantes :

? (X - X) (Y - Y) -86,982

a1= , alors a1 = = - 0,13412633

(X - X) 2 12,188

a0 = Y - a1 X, alors a0 = 23,98 - (-0,13412633) (5,58)

= 24,7284249

Vue l'allure de la droite de régression Y= a1X + a0, remplaçons a0 et a1 par leurs valeurs ; l'équation devient :

Y = -0,13412633 X + 24,7284249

Suite à cette équation de droite de régression, calculons (ou projetons) le taux d'inflation pour l'année 2012, le PIB estimé par la BCC étant de 7,8%. Déterminons maintenant le taux d'inflation pour l'année 2012:

Y = (-0,13412633) (7,8) + 24,7284249

= 23,6822395

23,7

Le taux d'inflation tel que nous venons de le montrer avec une projection sera de 23,7 % en 2012, soit une hausse de 8,1 % par rapport à l'année 2011.

Tableau 6 : Evolution du taux d'inflation en RDC par rapport aux PIB de 2007 à 2012

Années

Produits Intérieurs
Bruts (%)

Taux d'inflation (%)

2007

6,3

16,7

2008

6,2

18,0

2009

2,7

46,1

2010

5,4

23,5

2011

7,3

15,6

2012

7,8

23,7

Source : tableau élaboré par nous --même suite à la projection du taux d'inflation pour l'année 2012

Figure 2 : Evolution de la tendance générale des taux d'inflation et des PIB de 2007 à 2012

Source : Graphique construit a l'aide des données du tableau 6 grâce aux traitements de Microsoft Excel 2007

Calcul du coefficient de corrélation

? (X -- X) (Y -- Y)

Le coefficient de corrélation « r » est donné par la formule : r =

v ? (X -- X) 2(Y -- Y) 2

-86,982 -86,982

? r = = = - 0,97837534

v(12,188) (648,508) v7904,0155

r - 97,84%

Nous remarquons qu'il y a une liaison nette entre les PIB et les taux d'inflation annuels mais dans le sens négatif. Donc, nous pouvons dire que la corrélation entre l'évolution des PIB et celle de taux d'inflation est significative, car l'évolution des PIB explique à 97,84% l'évolution des taux d'inflation annuels mais dans le sens négatif.

Analyse des taux annuels d'inflation par rapport à la masse monétaire

Faisons maintenant une analyse de taux d'inflation par rapport à la masse monétaire en circulation, tout en tenant compte de la situation monétaire en RDC.

Tableau 7 : Projection de la masse monétaire pour l'année 2012 en tenant compte du taux d'inflation estimé

Années

X

Y

X - X

Y - Y

(X - X) (Y- Y)

(X _ X) 2

(Y _ Y) 2

1

2007

49,5

16,7

10,394

-7,28

-75,66832

108,035236

52,9984

2

2008

55,7

18

16,594

-5,98

-99,23212

275,360836

35,7604

3

2009

33,8

46,1

-5,306

22,12

-117,36872

28,153636

489,2944

4

2010

27,0

23,5

-

12,106

-0,48

5,81088

146,555236

0,2304

5

2011

29,53

15,6

-9,576

-8,38

80,24688

91,699776

70,2244

TOTAL

195,53

119,9

 
 

-206,2114

649,80472

648,508

Source : Tableau construit par nous - mêmes à l'aide des données des tableaux 1 et 4

Calculs des moyennes de masses monétaires et de taux d'inflation

Sachant que : X est la masse monétaire en circulation (monnaie au sens large), Y les taux d'inflation annuels, X la moyenne des masses monétaires annuelles et Y moyenne des taux d'inflation annuels.

1 1

X = ? X = 195,53 = 39,106

N 5

1 1

Y= ? Y = 119,9 =23,98

N 5

Détermination du coefficient de corrélation

? (X - X) (Y- Y) - 206,2114 - 206,2114

r = = =

v(X - X) 2 (Y - Y) 2 v (649,80472) (648,508) v 421403,559

- 206,2114

r = = - 0,31766076, soit r = - 31,8 %

649,156035

Nous remarquons qu'il y a une moindre liaison entre la masse monétaire et le taux d'inflation qui est dans le sens contraire. Donc, nous pouvons dire que la corrélation entre l'évolution de la masse monétaire en circulation et celle des taux d'inflation n'est pas significative, car l'inflation est explique par la masse monétaire à 31,8% mais dans le sens négatif.

Déterminons l'équation de régression de X en Y sachant que :

óx ? (X _ X) 2

X -- X = r

(Y -- Y) Or óx = v N

óy

? (Y _ Y) 2

Et óy = v N

649,80472

Alors, óx = v 5 = v 129,960944 = 11,400041

648,508 = v129,7016 = 11,388661

óy = v 5

Maintenant l'équation de la droite de régression de X en Y est :

11,400041

X -- 39,106 = (Y - 23,98) X - 39,106 = 1,000999 (Y - 23,98)

11,388661

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon