1.2.4 EVOLUTION DU TAUX D'INFLATION
Il est à noter que, l'inflation est alimentée
par la faible politique monétaire et fiscale. Le taux d'inflation des
années 90 était hors contrôle. Et en 2001, le taux
d'inflation a atteint 357,3%. Suite à cette phase d'hyperinflation,
l'économie de la RDC est devenue « dollarisée » et
l'intermédiaire bancaire s'est effondré. Signalons que, en 1994
soit une année après la reforme monétaire d'octobre 1993,
l'expansion monétaire a été de 10323,2% avant d'être
ramenée à 308,8% en 1995 et à 471% en 1996. L'inflation
est demeurée très vive, le plus élevé a atteint en
1994 avec un taux annuel de 9769% contre 370% et 753% en 1995 et 1996.
En fixant le regard au niveau macroéconomique,
après une longue période de performance économique
chaotique et des déséquilibres économiques fondamentaux,
nous constatons que la RDC avait poursuivi un plan de stabilisation
macroéconomique sous la supervision de la Banque mondiale et du FMI. En
2003, le taux d'inflation avait diminué à 12,8%, comparé
à 550% en 2000, et est tombé à 4,0% en 2004. Cependant,
à mi - 2004, le gouvernement avait augmenté ses dépenses,
financées par la création monétaire, de l'est du pays et
aux dépenses des institutions politiques. Cette situation a affaibli la
discipline macroéconomique ; et en 2005 l'inflation est montée en
flèche à 21,6%.
En se référant aux différentes archives
de la BCC, nous constatons que la RDC a connu un marasme économique sans
précédent caractérisé par une inflation très
vive avec un pic de 9769% (hyperinflation) en 1994, contre 370% en 1995, 753%
en 1996 et 370,5% au terme de 1997. Cette situation
délétère est consécutive entre autres aux graves
déficits du secteur public financés essentiellement par les
avances de la Banque Centrale du Congo. Alors, la monétisation a
causé une expansion inconsidérée des liquidités
sans commune mesure avec l'offre des biens et services.
Ainsi, en se référant au rapport annuel de la
BCC (2008, P147), nous remarquons que comparativement à l'année
2004 dont le taux d'inflation était de 4,0%, il a été
observé une augmentation des tensions inflationnistes en 2005
corrélées positivement à l'augmentation de l'expansion
monétaire qui poursuivre des causes et des effets socio -
économiques de l'inflation dans la RDC.
Pour l'année 2006, il a été observé
une atténuation de tensions inflationnistes corrélées
positivement au ralentissement de l'expansion monétaire.
En effet, en glissement annuel, le taux d'inflation
s'établit à 13,1% contre 21,6% en 2005, soit un recul de 8,5 de
pourcentage.
En moyen annuel, l'inflation s'est située à
13,1%. La déviation de l'inflation par rapport à l'objectif tient
à l'excès de l'offre de la monnaie sur la demande
expliquée par la détérioration de la position nette du
gouvernement (PNG).
L'analyse de l'inflation en 2006 relève de deux
périodes importantes.
La première qui couvre le sept premiers mois de
l'année s'est caractérisée globalement par une relative
stabilité des prix en dépit d'une accélération du
rythme de formation de prix aux mois de Mars et Avril. Le ralentissement de
l'inflation procède essentiellement d'un bon approvisionné des
biens de consommation et d'expansion modérée de la base
monétaire.
La seconde période d'Aoüt à Décembre,
a été marquée par des pressions inflationnistes à
l'exception du mois de décembre. Le taux d'inflation en moyenne
mensuelle a été de 2,1%.
L'accélération du prix intérieur, en
dépit de l'ajustement de la politique monétaire intervenue
à partir du 11 septembre, tient au relâchement de la politique
budgétaire attestée par l'expansion de la base monétaire,
au non recouvrement des stocks causé par la psychose à l'approche
des échéances électorales et au réajustement
à la hausse des prix des produits pétroliers.
Pour les années 2007 et 2008, le taux d'inflation
s'est situé à 18,0% l'année 2008 contre un taux
d'inflation de 16,7% en 2007. Au cours de cette année le gouvernement a
poursuivi l'exécution de l'ensemble des mesures retenues dans le cadre
du programme économique du gouvernement (PEG).
Selon le DSRP, (Juillet 2006, P27), le ralentissement se mesure
par les principales mesures d'encadrement de PEG et sur le plan
budgétaire comme suit :
? La centralisation des recettes dans le seul compte
général du Trésor à la BCC ;
· Le nivellement au compte général du
Trésor de toutes les recettes perçues au titre de la
fiscalité et de la parafiscalité ;
· L'interdiction à la BCC d'exécuter les
dépenses non autorisées par le ministère des finances ;
· L'exécution des dépenses sur base de caisse
;
· La poursuite de la reforme des procédures de
contrôle et d'exécution budgétaire.
Ce ralentissement du taux d'inflation se caractérise par
l'évolution de la situation économique dans les différents
secteurs s'est caractérisée par :
a. L'accroissement de la production ;
b. La maîtrise de déficit des opérations
financières de l'Etat ;
c. L'appréciation du taux de change ;
d. Une nouvelle décélération du rythme de
formation de liquidité monétaire.
Suite à ce qui précède, présentons le
tableau contenant les indicateurs macroéconomiques de la RDC de 1995
à 2011. Les valeurs (.) sont négatives.
Tableau 1 : Indicateurs
macroéconomiques
|
1995
|
1996
|
1997
|
1998
|
1999
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
PIB REEL (en milliards de CDF)
|
0,4
|
2,9
|
7,8
|
10,1
|
51,8
|
297,1
|
290,0
|
300,9
|
318,3
|
339,5
|
366,0
|
386,4
|
410,6
|
435,8
|
447,9
|
480,1
|
513,3
|
TAUX DE CROISSANCE (en %)
|
0,7
|
(1,1)
|
(5,4)
|
(1,7)
|
(4,3)
|
(6,9)
|
(2,1)
|
3,5
|
5,8
|
6,6
|
7,8
|
5,6
|
6,3
|
6,2
|
2,8
|
7,2
|
6,9
|
TAUX D'INFLATION MOYENNE ANNUELLE (en %)
|
370
|
753
|
370,5
|
29
|
285
|
550
|
357,3
|
25,3
|
12,8
|
4,0
|
21,6
|
13,1
|
16,7
|
18,0
|
46,1
|
23,5
|
15,6
|
Source : BCC : Direction des statistiques,
services des statistiques Economiques
Pour l'année 2008 - 2009
L'économie Congolaise en 2009 s'est ressentie des effets
pervers de la crise financière internationale.
Ainsi, la croissance du PIB réel s'est replie de 6,2%
en 2008, à 2,8% en 2009, en dépit du ralentissement de la
politique monétaire marquée par la révision à la
hausse du taux de base et du coefficient de la réserve obligatoire,
lesquels sont passés respectivement de 65,0% à 70,0% et de 5,0%
à 7,0% l'an.
De même, en 2009 selon la BCC, le franc congolais a
perdu 29,2% de sa valeur par rapport aux dollars américains contre une
chute moyenne de 11,0% au cours de trois dernières années. Le
déficit des transactions courantes a été de 10,0% du PIB
en 2009 contre 8,9% en 2008 ; à la suite du recul des échanges
commerciaux, des services et des revenus.
Pour l'année 2010 - 2011
Au premier semestre 2010, l'évolution du taux de change
a été marquée par une légère stabilisation
du franc congolais sur tous les segments du marché de change au niveau
de la province du Sud -- Kivu.
En effet, le franc congolais est resté stable au cours
du premier trimestre avec un taux de 920 CDF/USD, avant d'enregistrer une
légère appréciation de 0,2% au cours du deuxième
trimestre portant le taux de change à 900CDF/USD. [PNUD (2010, P5)].
Par contre, comparé à son niveau en Août
2009 de 822,50CDF/USD, le franc congolais s'est déprécié
de 0,78% sur le marché parallèle au Sud - Kivu. Il convient de
noter que ce taux était de 804,301CDF/USD à l'indicatif et de
775,32 CDF/USD sur le marché libre dans la ville province de Kinshasa
pour la même période.
Le taux d'inflation global annualisé au niveau national
s'est établi à 10,66% en juin 2010 contre un taux de 46,1%
l'année avant. Par ailleurs, le taux d'inflation global annualisé
continue de baisser. Au niveau de la province du Sud - Kivu selon le PNUD dans
« la note sur la conjoncture politique et socio - économique de la
province du Sud - Kivu, (2010, P11) », le taux d'inflation (fin
période) se situe à 15% alors que le taux d'inflation (moyen) au
niveau national se situe à 23,5%. Cette amélioration
monétaire et stabilité de franc
congolais sur le marché qui se manifeste à
travers la variation légère des prix des biens de consommation
sur le marché. Selon la tendance, le taux tendait à être
optimiste car on avait prévu à 9% pour le taux d'inflation (fin
période) en 2011. Alors que le taux d'inflation global annualisé
pour cette année s'est établi à 15,6% au niveau national
contre 23,5% en 2010.
Avant de procéder à la projection de l'inflation
pour l'année 2012, représentons d'abord les principaux
indicateurs économiques de 2007 à 2011 et la situation
monétaire en pourcentage pour les mêmes années.
Tableau 2 : Principaux Indicateurs
économiques
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
PIB et PRIX (Variation annuelle en pourcentage)
|
PIB réel
|
6,3
|
6,2
|
2,7
|
5,4
|
7,3
|
Déflateur du PIB
|
17,8
|
19,4
|
30,3
|
23,4
|
12,8
|
Prix à la consommation
moyenne pour la période
|
16 ,7
|
18,0
|
45,0
|
24,7
|
13,5
|
Prix à la consommation fin période
|
10,0
|
27,6
|
48,7
|
15,0
|
12,0
|
SECTEUR EXTERIEUR
|
Exportation fob ( en dollars US)
|
109,6
|
7,2
|
- 42,5
|
18,3
|
27,8
|
Importation fob (en dollars )
|
81,8
|
27,6
|
- 21,6
|
21,6
|
26,1
|
Volume des exportations
|
75,0
|
- 3,9
|
5,4
|
9,4
|
23,9
|
Volume des importations
|
69,0
|
15,8
|
- 11,9
|
17,0
|
23,4
|
Terme de l'échange
|
11,3
|
1,1
|
- 38,6
|
4,1
|
0,4
|
Source: Rapport du FMI N°10 /88, mars 2010,
P31
Tableau 3 : Evolution des cours de la monnaie nationale
par rapport au dollar USD(1)
Années
|
Indicatif
|
Libre
|
Variations cours indicatif
|
Variation cours libre
|
Ecart en (%)
|
(2)
|
(3)
|
(2)
|
(3)
|
(4)
|
2003
|
372,52
|
372,76
|
- 0,6
|
+ 2,6
|
- 0,7
|
+ 2,0
|
+ 0,1
|
2004
|
444,09
|
453,08
|
- 1,9
|
- 16,1
|
- 0,3
|
- 17,7
|
+ 2,0
|
2005
|
431,28
|
434,31
|
+ 3,3
|
+ 3,0
|
+ 3,7
|
+ 4,3
|
+ 0,7
|
2006
|
503,43
|
515,93
|
+ 5,1
|
- 14,3
|
+ 3,4
|
- 15,8
|
+ 2,5
|
2007
|
500,67
|
503,04
|
+ 0,4
|
+ 0,6
|
- 0,4
|
+ 2,6
|
+ 0,5
|
2008
|
606,89
|
617,08
|
- 4,2
|
- 17,5
|
- 9,0
|
- 18,5
|
+ 1,7
|
2009
|
904,31
|
862,42
|
- 0,5
|
- 32,2
|
+ 0,3
|
- 28,4
|
- 4,6
|
2010
|
912,07
|
920,40
|
- 0,2
|
- 0,9
|
- 0,9
|
- 6,3
|
+ 0,9
|
2011
|
925,40
|
926,67
|
- 0,4
|
- 1,4
|
- 0,4
|
- 0,7
|
+ 0,1
|
Source : Direction des opérations
Bancaires
(1) Cours moyens à la fin de la période
(2) Variations calculées par rapport au cours du mois
précèdent
(3) Variations calculées par rapport au dernier cours de
l'année précédente
(4) Ecart entre le cours libre et le cours indicatif
Tableau 4 : Variation annuelle de la monnaie au sens
large en début de période en pourcentage
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
Monnaie au sens large
|
49,5
|
55,7
|
33,8
|
27,0
|
29,53
|
Avoir extérieurs nets
|
30,8
|
- 6,0
|
- 6,9
|
38,6
|
42,21
|
Avoir intérieur nets
|
20,2
|
65,6
|
41,6
|
- 11,2
|
- 13,21
|
Source : Rapport du FMI N°10 /88, mars
2010, P31
Faisons maintenant une projection du taux d'inflation pour
l'année 2012, tout en tenant compte des taux d'inflation et des PIB pour
les cinq années considérées.
Avec X les PIB (en milliards de franc congolais) et Y les taux
d'inflation moyenne annuelle (en %).
Tableau 5 : Projection du taux d'inflation pour
l'année 2012 en tenant compte des PIB
N°
|
Années
|
X
|
Y
|
X - X
|
Y - Y
|
(X - X) (Y - Y)
|
(X - X) 2
|
(Y - Y) 2
|
1
|
2007
|
6,3
|
16,7
|
0,72
|
-7,28
|
-5,2416
|
0,5184
|
52,9984
|
2
|
2008
|
6,2
|
18,0
|
0,62
|
-5,98
|
-3,7076
|
0,3844
|
35,7604
|
3
|
2009
|
2,7
|
46,1
|
-2,88
|
22,12
|
-63,7056
|
8,2944
|
489,2944
|
4
|
2010
|
5,4
|
23,5
|
-0,18
|
-0,48
|
0,0864
|
0,0324
|
0,2304
|
5
|
2011
|
7,3
|
15,6
|
1,72
|
-8,38
|
-14,4136
|
2,9584
|
70,2244
|
TOTAL
|
27,9
|
119,9
|
|
|
-86,982
|
12,188
|
648,508
|
Source : Tableau construit par nous -
mêmes à l'aide des données du tableau1
X étant la moyenne des PIB pour les cinq années
considérées et Y la moyenne annuelle des taux d'inflation, alors
on a :
> Les formules :
1 1
X = ? X et Y = ? Y avec N : nombre d'années
N N
> Les calculs :
1 1
a. X= ? X = 27,9 = 5,58
N 5
1 1
b. Y = ? Y = 119,9 = 23,98
N 5
La droite de régression ayant pour équation
Y= a1X +a0, déterminons maintenant a1 et a0 par les
formules suivantes :
? (X - X) (Y - Y) -86,982
a1= , alors a1 = = - 0,13412633
(X - X) 2 12,188
a0 = Y - a1 X, alors a0 = 23,98 - (-0,13412633)
(5,58)
= 24,7284249
Vue l'allure de la droite de régression Y= a1X + a0,
remplaçons a0 et a1 par leurs valeurs ; l'équation devient :
Y = -0,13412633 X + 24,7284249
Suite à cette équation de droite de
régression, calculons (ou projetons) le taux d'inflation pour
l'année 2012, le PIB estimé par la BCC étant de 7,8%.
Déterminons maintenant le taux d'inflation pour l'année 2012:
Y = (-0,13412633) (7,8) + 24,7284249
= 23,6822395
23,7
Le taux d'inflation tel que nous venons de le montrer avec une
projection sera de 23,7 % en 2012, soit une hausse de 8,1 % par rapport
à l'année 2011.
Tableau 6 : Evolution du taux d'inflation en RDC par
rapport aux PIB de 2007 à 2012
Années
|
Produits Intérieurs Bruts (%)
|
Taux d'inflation (%)
|
2007
|
6,3
|
16,7
|
2008
|
6,2
|
18,0
|
2009
|
2,7
|
46,1
|
2010
|
5,4
|
23,5
|
2011
|
7,3
|
15,6
|
2012
|
7,8
|
23,7
|
Source : tableau élaboré par nous
--même suite à la projection du taux d'inflation pour
l'année 2012
Figure 2 : Evolution de la tendance
générale des taux d'inflation et des PIB de 2007 à
2012
Source : Graphique construit a l'aide des
données du tableau 6 grâce aux traitements de Microsoft Excel
2007
Calcul du coefficient de corrélation
? (X -- X) (Y -- Y)
Le coefficient de corrélation « r » est
donné par la formule : r =
v ? (X -- X) 2(Y -- Y) 2
-86,982 -86,982
? r = = = - 0,97837534
v(12,188) (648,508)
v7904,0155
r - 97,84%
Nous remarquons qu'il y a une liaison nette entre les PIB et
les taux d'inflation annuels mais dans le sens négatif. Donc, nous
pouvons dire que la corrélation entre l'évolution des PIB et
celle de taux d'inflation est significative, car l'évolution des PIB
explique à 97,84% l'évolution des taux d'inflation annuels mais
dans le sens négatif.
Analyse des taux annuels d'inflation par rapport à
la masse monétaire
Faisons maintenant une analyse de taux d'inflation par rapport
à la masse monétaire en circulation, tout en tenant compte de la
situation monétaire en RDC.
Tableau 7 : Projection de la masse monétaire pour
l'année 2012 en tenant compte du taux d'inflation
estimé
N°
|
Années
|
X
|
Y
|
X - X
|
Y - Y
|
(X - X) (Y- Y)
|
(X _ X) 2
|
(Y _ Y) 2
|
1
|
2007
|
49,5
|
16,7
|
10,394
|
-7,28
|
-75,66832
|
108,035236
|
52,9984
|
2
|
2008
|
55,7
|
18
|
16,594
|
-5,98
|
-99,23212
|
275,360836
|
35,7604
|
3
|
2009
|
33,8
|
46,1
|
-5,306
|
22,12
|
-117,36872
|
28,153636
|
489,2944
|
4
|
2010
|
27,0
|
23,5
|
-
12,106
|
-0,48
|
5,81088
|
146,555236
|
0,2304
|
5
|
2011
|
29,53
|
15,6
|
-9,576
|
-8,38
|
80,24688
|
91,699776
|
70,2244
|
TOTAL
|
195,53
|
119,9
|
|
|
-206,2114
|
649,80472
|
648,508
|
Source : Tableau construit par nous -
mêmes à l'aide des données des tableaux 1 et 4
Calculs des moyennes de masses monétaires et de
taux d'inflation
Sachant que : X est la masse monétaire en circulation
(monnaie au sens large), Y les taux d'inflation annuels, X la moyenne des
masses monétaires annuelles et Y moyenne des taux d'inflation
annuels.
1 1
X = ? X = 195,53 = 39,106
N 5
1 1
Y= ? Y = 119,9 =23,98
N 5
Détermination du coefficient de
corrélation
? (X - X) (Y- Y) - 206,2114 - 206,2114
r = = =
v(X - X) 2 (Y - Y) 2 v
(649,80472) (648,508) v 421403,559
- 206,2114
r = = - 0,31766076, soit r = - 31,8
%
649,156035
Nous remarquons qu'il y a une moindre liaison entre la masse
monétaire et le taux d'inflation qui est dans le sens contraire. Donc,
nous pouvons dire que la corrélation entre l'évolution de la
masse monétaire en circulation et celle des taux d'inflation n'est pas
significative, car l'inflation est explique par la masse monétaire
à 31,8% mais dans le sens négatif.
Déterminons l'équation de régression de X en
Y sachant que :
óx ? (X _ X) 2
X -- X = r
(Y -- Y) Or óx = v N
óy
? (Y _ Y) 2
Et óy = v N
649,80472
Alors, óx = v 5 = v 129,960944 = 11,400041
648,508 = v129,7016 = 11,388661
óy = v 5
Maintenant l'équation de la droite de régression de
X en Y est :
11,400041
X -- 39,106 = (Y - 23,98) X - 39,106 = 1,000999 (Y -
23,98)
11,388661
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