PREMIER CHAPITRE CADRE THEORIQUE DU TRAVAIL
1.1 DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE
Pour mieux cerner le contexte dans lequel la présente
étude est orientée, il sied tout d'abord de passer en revue
quelques généralités sur la dollarisation de
l'économie.
Ainsi, dans notre entendement, il nous revient de soulever
certaines définitions pour nous imprégner de la formation et /ou
présenter quelques caractéristiques de l'économie
congolaise. Enfin, donner une généralité sur la
dollarisation de l'économie congolaise et la démonstration de la
perte du pouvoir d'achat.
1.1.1 La dollarisation
Le concept dollarisation se définit selon plusieurs
auteurs.
BEITON A. et Al (2007, P143) disent que « la
dollarisation totale ou officielle consiste à adopter dans un pays une
monnaie étrangère (le dollar ou une autre devise clé)
comme monnaie légale principale ou exclusive.
Une dollarisation partielle, ou de faits, consiste, au sein d'un
pays qui garde sa monnaie nationale en circulation, à effectuer
librement des paiements et des transactions en dollar ".
Selon Larousse (2010, P253), « la dollarisation est un
processus de substitution du dollar des Etats-Unis à une monnaie
nationale ".
Et d'après LENDELE K. (2005, P1), « la
dollarisation est un processus au cours duquel la monnaie nationale perd ses
trois fonctions principales au profit d'une ou de plusieurs devises stable(s)
".
Ce phénomène s'observe surtout dans le pays en
développement et en transition dont les économies sont soumises
à une inflation galopante.
manque de confiance dans la monnaie nationale et la peur de
perdre la valeur de ses avoirs si on conservait dans une monnaie nationale en
perpétuelle dépréciation. De l'autre, la transaction
».
Pour minimiser les coüts de stockage, transport et
comptage des billets de Banque, l'agent économique marque clairement sa
préférence pour les grosses coupures.
Et à Bezbakh P. et Gherardi S. (2000, P199) de dire que
« la dollarisation de l'économie mondiale, le
phénomène consiste pour un nombre grandissant de transaction,
à utiliser le dollar ».
Piriou J.P. (2005, P39) dit que « la dollarisation
devient de fait la monnaie utilisée dans certain pays où
l'utilisation de la monnaie nationale est peu commode, notamment en raison
d'une hyperinflation.
1.1.2 Le ménage
Bezbakh P. et Gherardi S.(Op. Cit. , P379) disent que «
le ménage c'est la personne seule ou ensemble de personnes partageant un
même logement (foyer) et mettent en commun tout ou partie de leurs
revenus ».
Piriou J.P. (Op. Cit., P72), dit que le ménage c'est
l'ensemble des personnes qui partagent un même logement.
Le ménage au sens habituel (ce secteur institutionnel
regroupe ménage), mais aussi les entrepreneurs individuels,
c'est-à-dire ceux dont l'entreprise n'a pas d'existences juridiques
propres (agriculteurs, professions libérales, artisans et petits
commerçants).
Guerrien B. (2002, P342), « un ménage est
l'unité de décision en microéconomie, qui est par une
relation de préférence et par des dotations initiales (en temps
disponible, en biens, en titres de propriété - les ménages
sont notamment les actionnaires des entreprises). Les décisions d'un
ménage portent, entre autres, sur sa consommation, présente et
future, et sur son offre de travail.
d'un ménage avec le choix du consommateur. Ce choix
dépend évidemment des caractéristiques propres du
ménage, mais aussi du cadre institutionnel dans lequel il s'inscrit
(notamment, la forme d'organisation des échanges) et des conjectures
qu'il fait sur le comportement des autres.
Le fait que les néo-classiques utilisent le terme
« ménage " pour désigner une des unités de base de
l'économie (un de ses « individus ") est symptomatique des
difficultés auxquelles se heurte toute démarche qui, comme la
leur, se réclame de l'individualisme méthodologique. En effet,
selon l'acceptation courante, un ménage est un regroupement d'individus,
avec leurs caractéristiques et leurs volontés propres ; un tel
groupement à l'intérieur duquel les relations sont non
marchandes, prend des formes différentes selon les
sociétés considérées, et même dans une
société donnée. Lui attribue un objectif commun - par
exemple, maximiser une fonction d'utilité revient à en faire une
entité collective, avec une volonté propre, ce qui est typique
d'une démarche hostile, pourtant récusée par les
néo - classiques. Une remarque similaire peut être faite à
propos de l'autre type d'argent de l'approche néo - classique :
entreprise.
Selon Suzanne Diakité (1983, P15), « un
ménage est constitué par un ensemble d'individus qui :
résident habituellement ensemble ; mettent leurs ressources en commun ;
effectuent en commun une partie importante de leur consommation ". Sont
considérés comme ménages une personne vivant seule ; les
institutions formant un ensemble de personnes vivant en collectivité.
Leur activité principale est la consommation des biens.
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