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Situation de la Striure Brune de Manioc (CBSD )dans les localités paysannes de plateau des Batéké/ Mbankana en RDC

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par Jean Claude MUWO MBWENE
Université de Kinshasa (UNIKIN ) - Ingénieur agronome 2011
  

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3.4.3. Techniques culturales

A propos de l'usage et du type de fertilisant, il ressort de nos résultats que l'ensemble de paysans (100%) font usage de la matière organique qu'ils enfouissent dans le sol au moment du labour. La quantité de la matière organique enfouie n'est pas quantifiée et son utilisation n'est faite qu'une seule fois au moment de la préparation du terrain. Il ressort de nos observations que la pratique d'ét~tage est généralisée dans tous les champs prospectés et 100% des champs ont connu l'étitage plus de 3 fois. Selon les informations recueillies sur terrain, l'ét~tage se pratique principalement pour la récolte des feuilles destinées a la consommation directe et /ou a la vente.

Il sied de préciser qu'aucun cas d'association culturale du manioc avec une autre culture n'a été signalé dans la localité de Kingawa. Dans les autres localités, la pratique d'association culturale est en vogue, et leur fréquence varie d'une localité à une autre. On a noté que le manioc était associé soit a une légumineuse, une céréale ou encore, a une plante a racines et tubercules. L'analyse des cultures associées au manioc en fonction des localités, renseigne qu'au site de Mutiene, l'association manioc #177; solanacées est pratiquée a 60% tandis que l'association manioc #177; céréales est pratiquée a 40% ; au site de Bwantaba, l'association manioc #177; céréales est pratiquée a 80% alors que la fréquence d'association du manioc aux légumineuses est de 20% ; au site de Mbankana, l'association manioc #177; céréales est pratiquée a 80% pendant que l'association du manioc aux solanacées est pratiquée a 20% ; dans les différentes cités du CADIM et de la localité de Mongata, l'association manioc #177; céréales est pratiquée a 80% tandis que l'association du manioc a une plante a racines et tubercules est pratiquée a 20%. Selon les informations recueillies sur terrain, l'association manioc a autres cultures est souvent pratiquée à la première année culturale, c'est-a-dire après l'ouverture du terrain alors que l'association manioc #177; céréales est souvent pratiquée a la seconde année culturale. Il sied de préciser que pour tous les champs associant le manioc à d'autres cultures,

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aucun champ n'a fait l'objet d'association au moment de nos enquetes, car toutes cultures associées au manioc ont généralement un cycle végétal d'environ 3 mois.

L'influence des pratiques culturales dans le développement des maladies des cultures a fait l'objet de plusieurs études. Une étude menée par Monde (2010), a révélé que l'incidence de la mosaïque africaine du manioc était maintenue à un niveau bas dans un écosystèm e discontinu par rapport à un écosystème continu. Selon Altieri (1986), une

maladies. Le même auteur évoque égalem ent que cette pratique culturale constitue une

barrière physique à la dissémination des pathogènes aériens ou leurs vecteurs. Dans le présent cas, des forts degrés d'incidence et de sévérité ont été enregistrés. Nos résultats ne corroborent pas le constat fait par Altieri (1986). Le niveau élevé de la CBSD dans les champs attaqués s'expliquerait par l'absence d'une résistance totale chez les différentes variétés qui y sont cultivées.

Une étude menée par Ariyo et al (2005) sur la mosaïque africaine du manioc a révélé que la pratique d'étetage de feuilles de manioc entraînait une augmentation d'incidence et de sévérité de la maladie. Au cours de nos enquêtes, il a été noté que les différents champs prospectés avaient été étêtés plusieurs fois. Selon ces auteurs, cette pratique favoriserait la contamination des plants sains à partir de la sève des plants malades. Ce qui, par conséquent, expliquerait la présence des fortes incidences de la CBSD chez les différentes variétés de manioc cultivées au plateau des Batéké.

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