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Situation de la Striure Brune de Manioc (CBSD )dans les localités paysannes de plateau des Batéké/ Mbankana en RDC

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par Jean Claude MUWO MBWENE
Université de Kinshasa (UNIKIN ) - Ingénieur agronome 2011
  

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1.4. Symptômes de la CBSD

Les symptômes de la CBSD se manifestent sur toutes les parties (feuilles, tige et racines tubéreuses) de la plante. Sur les feuilles, on observe en premier lieu une chlorose apparaissant sur les nervures secondaires, puis affecte les nervures tertiaires. Par ailleurs, la chlorose peut également apparaître sous forme des taches circulaires sur les nervures principales des feuilles. Sur la tige, les symptômes sont difficiles à reconnaître et ne se manifestent que sous certaines conditions. On observe sur les jeunes tiges, des lésions de couleur brune ou pourpre et des nécroses sur des cicatrices laissées par la défoliation et qui, entraine un die-back. Sur les racines tubéreuses, les symptômes sont variables à l'extérieur, mais peuvent apparaître sous forme de petites fissures ou trous à la surface de l'écorce. Les symptômes internes apparaissent sous forme de stries nécrosées (Calvert et Thresh, 2002; Hillocks & Thresh, 2003). On note également que l'utilisation des boutures affectées par la maladie entraine le développement rapide des symptômes sévères surtout lorsque la culture du manioc est entreprise dans des bas fonds (Calvert et Thresh, 2002).

Le niveau de gravité des symptômes de la CBSD dépend des conditions environnementales, du stade de croissance de la plante par rapport au moment de son infection et du niveau de sensibilité des variétés (Calvert et Thresh, 2002; Hillocks & Thresh, 2003). Dans certaines conditions environnementales non élucidées, il a été constaté que certaines variétés de manioc n'exprimaient pas les symptômes maladifs ou elles les expriment à un ~ge plus avancé de leur croissance. Sur d'autres variétés de manioc, les symptômes foliaires peuvent ne pas exister sur les plants atteints. Chez ces dernières, les pertes sont plus sévères que chez les variétés ayant exprimé les symptômes à un âge très jeune (Calvert et Thresh, 2002).

1.5. CBSD et rendement du manioc

Les pertes de rendement du manioc dues à la CBSD peuvent ~tre d'ordre qualitatif ou quantitatif. Les pertes quantitatives sont souvent minimes par rapport aux pertes qualitatives pouvant atteindre 100%. En effet, les pourritures qui surviennent à la suite de la présence de nécroses dans les racines tubéreuses rendent ces dernières impropres à la consommation et à la commercialisation (Hillocks, 1997). Le niveau de pertes de rendement varie d'une zone à une autre, et peut atteindre jusqu'à 70%. A titre d'exemple, on a signalé des pertes de 50% en Tanzanie alors qu'elles étaient de 60% au Malawi (Muhanna et al., 2002).

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