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Analyses des impacts de la microfinance sur le secteur informel en Haà¯ti pendant la période 1995- 2010

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par Yveson DUKENSON
Universite d'état d'Haiti - Licence en sciences économiques 2011
  

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2.4 Les formes du microcrédit

Comme nous l'avons maintes fois répété dans ce travail, le crédit des IMF s'adresse à un public particulier, ce qui fait du microcrédit quelque chose d'un peu particulier. Si les théories économiques établissent en effet, un lien étroit entre crédit et croissance économique, elles font références dans la plupart du temps au crédit destiné à l'investissement. Cependant, dans un pays comme Haïti où même les banques commerciales qui disposent d'intéressants capitaux ne financent en général que les activités de consommations. On comprendra rapidement pourquoi, dans le domaine du crédit surtout, que la théorie épouse fort difficilement la réalité. Ainsi, la micro finance cherchant à assurer premièrement la survie du bénéficiaire, l'amélioration de ces conditions de vie ; par conséquent, consacre un fort pourcentage de son portefeuille aux besoins de financement pressant tels : le prêt à la consommation, le prêt au petit commerce formel et informel (investissement) et rarement des prêts aux activités de production (artisanat, petites industrie et autres).

2.4.1 Le prêt à la consommation.

Le crédit à la consommation sert en général à assurer la subsistance d'un individu ou d'un
groupe, sans avoir un impact direct sur la croissance économique. Même si, J. Menard
KEYNES a démontré dans les années 30, lors de la grande dépression que « Le crédit à la

consommation a pour but de faciliter la vente à des particuliers de biens de consommation en n'exigeant de ce particulier un règlement immédiat». Ces crédits peuvent être accordés soit par des banques soit, par des institutions revêtant la forme d'établissement financier (les IMF par exemple)23. Cette considération nous fait voir toute la logique expliquant qu'une bonne partie du portefeuille de crédit des IMF est consacrée au crédit à la consommation. Les statistiques ont fait état d'une certaine variété dans le pourcentage du portefeuille des IMF qui est consacré au prêt à la consommation.

La consommation est en effet l'activité économique à la laquelle, on peut dire sans risque de se tromper, que l'être humain ne peut pas s'en passer. Il devient alors une nécessité que l'acte de consommation soit accomplie. C'est ce qu'ont compris les IMF et c'est en vertu des principes qui régissent leurs fonctionnements actuels qu'une partie non négligeable de leurs préts va au prêt à la consommation. A la question, peuvent-elles, dans ce cas participer réellement au développement, on ajournera la réponse à une prochaine section. Si le crédit à la production occupe une place marginale dans les portefeuilles de crédit des IMF, le secteur agricole et artisanal en est les premières bénéficiaires de ce type de crédit des IMF.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault