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Quantification de la symbiose mycorhizienne des essences de la forêt claire (miomboV) du Katanga: application au reboisement. « Cas de Pteocarpus angolensis, P. tinctoruis, Uapaka kirkiana et U. pilosa »

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par Hervé Bondonga Mambomba
Université de Lubumbashi RDC - Licencié en agronomie 2011
  

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Liste des figures

Figure 1 Localisation de la ville de Lubumbashi dans la carte d'Afrique Page 19

Figure 2 Image satellitaire du Game Parc Mikembo Page 20

Introduction

Depuis quelques décennies, la problématique de la déforestation, en particulier sous les Tropiques, suscite une attention internationale considérable. Les conséquences de la déforestation sont la réduction de la biodiversité, la diminution de l'offre des bois tropicaux sur les marchés, la destruction des bassins-versants, la détérioration des sols forestiers et la menace sur la survie culturelle des populations autochtones et riveraines des forêts. Aussi, la Conférence de Rio en 1992 avait-elle préconisé la gestion durable des forêts comme moyen le plus efficace contre leur dégradation accélérée (Nerée Onguene Awana, 1995).

Le fonctionnement des massifs forestiers dans la région zambézienne dépend étroitement des relations mutuellement bénéfiques entre les racines de la plupart des plantes et certains types de champignons, formant ainsi des mycorhizes (Högeberg, 1986). Il en résulte donc des associations mycorhiziennes, impliquées dans la facilitation de l'absorption minérale, surtout en sols pauvres qui dominent nos forêts. Ainsi, les associations mycorhiziennes rendraient efficacement leur productivité aux sols tropicaux, réputés déficients en éléments nutritifs majeurs.

Par ailleurs, les associations mycorhiziennes sont à la base de la biodiversité floristique et fongique des forêts, car certaines essences n'existent que dans certains secteurs de forêt grâce à la présence de champignons mycorhiziens (Thoen, 1974).

Dans la mise en pratique de la régénération naturelle préconisée pour la gestion durable des forêts, les associations mycorhiziennes occupent une place prépondérante dans l'enrichissement de portions de forêt. Dans ces cas, il lui faudra connaître les exigences mycorrhizienne de ces essences ainsi que le statut mycorhizien des sites à reboiser (Catinot, 1997).

En Afrique le statut mycorhizien des bois couramment exploités ainsi que leur distribution restent mal connus (Khasa et al., 1990).

Les études sur les symbioses mycorhiziennes des essences de la forêt claire n'ont jusqu'à ces jours identifier les types de mycorhizes (ectomycorhizes, endomycorhizes ou les deux à la fois) et leurs hôtes. Högberg (1986) a pu établir une liste de 15 espèces ectomycorhiziennes et 10 endomycorhiziènnes, pour les essences communes de la forêt claire. En plus l'auteur trace un gradient de dominance mycorhizien selon les groupes écologiques définis par Lawton (1978) comme phases typiques de succession. Il ressort de ce gradient que

les endomycorhizes dominent dans les forêts claires dégradées (Chipya) et les ectomycorhizes dans les groupes du Miombo. Les ectomycorhizes de Uapaca spp. colonisent la forêt claire Chipya et servent plus tard du couvert pour la régénération des genres ectomycorhiziens formant le Miombo (Högberg, 1986).

Deux études faites en République Démocratique du Congo (RDC ex Zaïre) sur les symbioses mycorhiziennes ont mises en évidence, l'ectomycorhization et ses applications pour les exotiques du Haut Shaba (Thoen, 1974) d'une part ; et l'importance relative des différents types de symbioses racinaires chez les principales essences présentes dans trois sites écologiques à potentiel économiques de la région de Kinshasa (Khasa et al., 1990).

Dans le Haut Shaba (Haut Katanga actuel), des champignons ectomycorhiziens allochtones ont été identifiés sous les pins et les Eucalyptus exotiques. Et une expérimentation, dans une pépinière âgée d'une dizaine d'année, a permis de montrer l'influence bénéfique de l'inoculation sur la taille des plantules, par apport de la litière riche en mycorhizes de plantations de pins âgés de 13 ans (Thoen, 1974). Pour les trois sites écologiques à potentiels économiques de la région de Kinshasa, les résultats des investigations obtenus par analyse qualitative des racines fines révèlent une dominance des endomycorhizes (89 %) par rapport aux ectomycorhizes (10 %) (Khasa et al., 1990).

En plus il existe pour les forêts indigènes du Katanga, une liste de 39 taxons de champignons comestibles. Une séquence phénologique de 26 de ces champignons et la valeur alimentaire de 9 espèces communément consommées sont connues (Degreef et al., 1997). Hormis les habitats présentés, cette liste ne montre pas les groupes écologiques (saprophyte, symbiote et parasite) et les hôtes fongiques. Ceci limite l'utilisation des champignons symbiotiques du Miombo Katanga dans le but de reboisement

De ce fait, les mycorhizes de la forêt claire ou des communautés végétales de la République Démocratique du Congo (RDC) n'ont été étudiées que partiellement. Ces résultats posent des bases incomplètes pour un usage dans la reforestation des écorégions. Il est pertinent de définir le niveau d'infectivité en nature et identifier les mycorhizes plus infectieux à isoler pour l'inoculation contrôlée.

L'objectif de cette recherche vise à quantifier l'ectomycorhization des essences dominantes dans le Miombo Katangais. Et spécifiquement, les études cherchent à :


· contrôler l'état de la mycorhization des plantules en pépinière ;

· définir le potentiel d'ectomycorhization des racines fines dans la rhizosphère des essences du Miombo ;

· établir une corrélation entre le taux d'ectomycorhization et certains paramètres physicochimiques du sol ;

Notre étude se base sur les espèces Uapaka kirkiana, U. pilosa, Pterocarpus angolensis et le P. tenctoruis.

Nous avons débuté notre travail au mois de septembre 2011 et a pris fin au mois de juin 2012. Le travail est subdivisé en 4 chapitres hormis l'introduction et la conclusion, à savoir :

· Chapitre I : La symbiose mycorrhizienne en forêt claire du Miombo

· Chapitre II : Milieu, Matériels, et Méthodes

· Chapitre III : Présentation des résultats et interprétations

· Chapitre IV : Discussion

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