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Analyse comparative des déterminants macro-économiques du risque financier: un essai d'investigation empirique

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par Didier Joël Kama N'GBESSO
Université d'Auvergne Clermont- Ferrand1, centre d'études et de recherches sur le développement international - Master 2 économie et développement international 2011
  

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3. Analyse comparative des déterminants macroéconomiques du risque financier: un essai d'investigation empirique dans les pays à hauts revenus et les pays à moyens et faibles revenus.

3.1. Revue de littérature

Plusieurs travaux empiriques ont analysé l'impact des variables macroéconomiques sur les crises financières.

Les travaux pionniers de Demirguc-Kant et Detragiache (1998 ; 2000,2005), Hardy et Pazarbasioglu (1998) et Eichengreen et Arteta (2000) utilisant une approche de type logit, concluent à l'importance des variables macroéconomiques réelles et financières dans le déclenchement des crises à l'internationale13.

Demirgüc-Kunt & Detragiache E. (1998) étudient la relation empirique entre crises bancaires et libéralisation financière sur un panel de 53 pays de 1980 à 1995. Ils montrent ainsi, à travers un modèle logit multivarié, que les crises bancaires sont plus susceptibles d'avoir lieu dans les systèmes financiers libéralisés. Pour eux, la tendance à la libéralisation financière fait partie d'une tendance générale à la réduction directe de l'intervention de l'Etat dans l'économie. Ils soutiennent que l'un des bénéfices de la libéralisation financière est la possibilité de financement de projets à « risque élevé socialement désiré » en raison leurs bénéfices élevés. Selon ces auteurs, la libéralisation financière, en donnant une plus grande liberté aux banques et aux autres intermédiaires financiers, augmente les opportunités de prendre le risque. Ce qui tend à accroitre la fragilité financière. Ils soulignent cependant que cela n'est pas nécessairement mauvais pour l'économie car les bénéfices élevés des projets à haut risque peuvent dominer les bénéfices faibles des projets à faible risque.

Eichengreen & Arteta (2000) montrent que la probabilité de crise est en général élevée durant la période de libéralisation des taux d'intérêt. Ils montrent aussi qu'un taux de croissance élevé du crédit domestique et un ratio important de dettes rapportées aux réserves augmentent la probabilité de crise.

Selon Summers L. (2000), (a) dans la plupart des cas, un secteur financier faible joue un rôle important dans l'occurrence des crises financières ; (b) des taux de change fixes sans des engagements politique et monétaire étaient présents parmi les antécédents à toutes les crises ; (c) les fondamentaux macroéconomiques tels que les politiques monétaires inflationnistes, des déficits budgétaires élevés et les déficits des comptes courants étaient présents dans bon

13 Angora & Tarazy (2011)

nombre de causes mais ne sont pas des antécédents nécessaires à tous les épisodes de crise financière.

Dans Ranciere, Tornell, et Westermann (2003), la libéralisation financière élargit les contraintes des emprunteurs et augmente la croissance, mais produit également du risque systémique qui a comme conséquence des crises occasionnelles. Dell'Arricia et Marquez (2004) montrent que la libéralisation financière mène à un déséquilibre entre les banques, qui provoque des flambées dans les cycles de crédit.

Joshua Aizenman (2004) étudie la relation entre ouverture commerciale et ouverture financière dans les pays en développement. Il trouva que l'ouverture commerciale dans les pays qui répriment leur système financier conduira inévitablement à l'ouverture financière, accroissant cependant le coût de la dette publique. Ainsi, selon lui, la soutenabilité d'une telle ouverture financière requière une profonde restructuration fiscale sans il y aurait un accroissement du refinancement de la dette publique dans ces pays en développement.

Martin & Rey (2005) analysent l'impact de la libéralisation de marché boursier sur les mouvements de capitaux, sur les prix des actifs et sur l'investissement. Ils prouvent que quand il y a des coûts de transaction dans les capitaux internationaux, la libéralisation de marché boursier peut mener à deux résultats possibles pour une économie émergente.

Athanasoglou, Brsissimis et Delis (2005) utilisent l'output cyclique et l'inflation attendue dans leur étude. Ils ont analysé l'effet des spécificités bancaires, industrielles, et des déterminants macroéconomiques sur la profitabilité bancaire.

Selon eux, les variables macroéconomiques couramment utilisées pour analyser la relation entre profitabilité bancaire et l'environnement macroéconomique sont le taux d'inflation, le taux d'intérêt de long terme, et/ou le taux de croissance de l'offre de money.

Eboué (2007) trouve que la procyclicité du crédit et l'importance des prêts non performants sont les principaux facteurs de crise bancaire dans les pays de l'UEMOA.

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