4- Le bilan hydrique :
Le bilan hydrique permet de quantifier les transferts d'eau
issus des précipitations et comporte
trois termes: Ruissellement, L'infiltration et
L'évapotranspiration. Donc ce sont ces processus qui suivent une
quantité d'eau arrivant au sol selon les précipitations ou les
neiges avant de retourner à l'atmosphère.
L'équation globale du bilan peut s'écrire comme
suite:
P(mm)= EX(mm)+ETR
P: lame d'eau annuelle moyenne précipitée.
EX: lame d'eau annuelle moyenne excédentaire
(Ruissellement+Infiltration). ETR: lame d'eau évapotranspirée
réellement.
4-1- Calcul des paramètres du bilan hydrique :
4-1-1- Les précipitations :
Elles constituent l'élément essentiel d'un bilan
hydrique, en effet la pluviosité dépend de l'altitude de
l'exposition des versants aux vents, de son altitude, de
végétation etc.
Pour établir le bilan hydrique, nous avons utilisé
les données des précipitations mesurées dans la station de
Tébessa sur une période d'observation de 30 ans (1980-2010).
4-1-2- Evapotranspiration:
L'évapotranspiration est la somme de l'eau
utilisée, dans une région donnée, par la croissance de la
végétation pour sa transpiration et la constitution de ses tissus
et de l'eau évaporée du sol, de la neige, de la pluie retenue par
le feuillage et cela dans un temps donné (H. Schoeller, 1962).Donc,
l'évapotranspiration est définie comme étant l'ensemble
des pertes par transformation de l'eau en vapeur, autrement dit, c'est la somme
de l'évaporation (phénomène physique), et la transpiration
de la couverture végétale (phénomène
biologique).
Les facteurs qui conditionnent l'évapotranspiration sont
nombreux et mal connus, on en citera quelques uns, à savoir :
+ Les facteurs climatiques :
- La température de l'air.
- La vitesse et turbulence du vent.
- Le degré d'insolation.
- L'humidité relative de l'air.
+ Les facteurs géographiques :
- L'état de la surface évaporant du sol.
- L'altitude.
+ Les facteurs biologiques :
- Les espèces végétales.
- La profondeur des racines.
On peut distinguer trois notions dans l'évapotranspiration
(André Musy 2005)
- L'évapotranspiration potentielle (ETP), est
défini comme l'ensemble des pertes en eau par évaporation et
transpiration d'une surface de gazon de hauteur uniforme, couvrant totalement
le terrain, en pleine période de croissance, recouvrant
complètement le sol et abondamment pourvue en eau.
- L'évapotranspiration maximale (ETM) d'une culture
donnée est définie à différents stades de
développement végétatif, lorsque l'eau est en
quantité suffisante et que les conditions agronomiques sont optimales
(sol fertile, bon état sanitaire, ...).
- L'évapotranspiration réelle (ETR) est la somme
des quantités de vapeur d'eau évaporées par le sol et par
les plantes quand le sol est à son humidité spécifique
actuelle et les plantes à un stade de développement physiologique
et sanitaire réel.
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