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Situation et perspectives de la contribution du secteur industriel dans la production nationale au Mali

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par Oumar Fakaba Sissoko
Paris X Nanterre - Doctorant en sciences économiques 2010
  

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-Dans le domaine de la santé :

Dans le domaine de la santé, les stratégies visent à réduire en moyenne le taux de mortalité infantilo-juvénile de 20% entre 2001 et 2008, celle maternelle de 43%.

· I- Mesures à prendre :

Pour l'atteinte des objectifs fixés et la mise en oeuvre des stratégies formulées ci-dessus, les mesures à prendre pour une industrialisation rapide sont :

1-Mesures générales :

A court et moyen termes, on peut retenir ;

- les exonérations sur les droits de douanes, le renoncement à la TVA pour les équipements et les matériaux de construction des projets industriels. A titre de rappel, les projets agréés au régime de la zone franche du Code des Investissements dont 80% au moins de la production est destinée à l'exportation, bénéficient déjà de ces avantages. Les autres projets industriels en bénéficient également mais à la demande des promoteurs en ce qui concerne les équipements. Au regard de l'orientation stratégique retenue portant sur la promotion des entreprises notamment textiles tournées principalement vers les exportations, l'incidence financière de cette mesure est peu significative pour l'Etat.

Les exonérations supplémentaires qui devront être accordées par l'Etat aux projets retenus pour la période 2004 - 2007 ont été évaluées à 29 017 527 352 FCFA dont 6 308 158 120 FCFA en droits de douane, et 22 017 527 352 FCFA au titre de la TVA. Cependant, dès le premier exercice de leur exploitation, ces unités verseront à l'Etat, un montant total d'impôts et taxes équivalant à 27 476 015 876 FCFA, soit un écart de 1 541 511 476 FCFA. En clair, dès la 2eme année, l'Etat encaissera des recettes fiscales très importantes de ces projets (Voir tableaux en annexe).

- la mise en place par l'Etat de mécanismes garantissant l'approvisionnement correct des unités en matières premières locales et à l'acheminement de la production vers les marchés. Le transport constitue un élément important du développement et de la compétitivité de l'économie. A cet effet, la politique des transports du Mali vise le désenclavement aussi bien intérieur, qu'extérieur. Le résultat escompté est l'amélioration de l'état des infrastructures existantes (routières, ferroviaires et aéroportuaires).

- Les activités du Projet d'Amélioration des Corridors de Transport débutera en octobre 2004 pour prendre fin en 2008. Ce projet vise le renforcement des transports internationaux en améliorant les couloirs de transport ferroviaire et routier entre le Mali et les pays côtiers d'Afrique de l'Ouest et à maintenir l'accessibilité aux régions situées dans la partie nord de notre pays. A l'horizon 2008, Bamako sera reliée aux ports d'Abidjan, de Dakar, de Conakry et de Nouakchott par des routes bitumées facilitant du coup l'approvisionnement.

- Les travaux de réhabilitation de la route Kayes - Diamou - Bafoulabé, longue de 150 Km sont inscrits dans un programme prioritaire. Le coût global du projet s'élève à 26,970 milliards de FCFA. La réalisation des ces travaux permettra le démarrage de la réalisation de la cimenterie de Diamou longtemps bloquée pour manque d'infrastructures de transport. Le démarrage des travaux est prévu pour juin 2005 pour un délai d'exécution de 24 mois ;

- la conclusion avec les opérateurs économiques des conventions d'approvisionnement ainsi que la promotion des indications géographiques dans le cadre de la propriété industrielle ;

- la lutte efficace contre fraude, la concurrence déloyale et la contrefaçon ;

- la conduite efficace du Cadre Intégré pour le Commerce et l'accès aux marchés internationaux. En effet, le Cadre Intégré est le seul référentiel autour duquel l'ensemble des partenaires techniques et financiers (CCI, CNUCED, BM, FMI, OMC, PNUD, USAID) s'accordent à assister le développement du commerce dans le pays. Avec ce programme, les financements bilatéraux et multilatéraux sont facilement mobilisables ;

- la reprise effective des activités du Centre de Recherche et de Formation pour l'Industrie Textile, dénommé CERFITEX (ex ESITEX) et la pérennisation du FAFPA dans le cadre du renforcement de la formation professionnelle, la mise en place d'un fonds de promotion des investissements, l'adaptation et la modernisation du secteur des transports des marchandises, la réalisation des zones industrielles sur une superficie de 175 hectares dont 50 dans la zone de Dialakorobougou à 30 km de Bamako, la réalisation de 5.000 plates-formes multifonctionnelles, ( véritable infrastructure de base rurale) et la mise en oeuvre diligente des programmes décennaux en cours constituent des actions à entreprendre avec diligence ;

- la mise en oeuvre des programmes UEMOA en matière de mise à niveau de l'industrie, d'accréditation, de certification, de normalisation et de promotion de la qualité, l'élaboration de 200 normes nationales et la promotion accrue de la gestion de la qualité dans les entreprises. Le programme sous-régional permettra de doter notre pays de laboratoires accrédités pour la certification de conformité de nos produits aux normes et favorisera l'accès de nos entreprises aux marchés local et international ;

- enfin, le recentrage et l'actualisation du plan d'action des filières adopté en juillet 2001, autour de celles à développer dans le présent document.

A long terme, on peut noter le développement opportun des filières en fonction des résultats perceptibles des réformes entreprises et poursuivies pendant les quatre premières années, des exigences de l'environnement international et des stratégies retenues dans le projet « Sources de Croissance » .

A ce titre, nous pouvons déjà noter que notre pays avec l'appui de ses partenaires techniques et financiers a mis en oeuvre un vaste programme de développement de l'Education à travers un Programme d'Investissement Sectoriel (PISE) pour une période de 10 ans. La 1ère phase se réalise de 2001 à 2004, la 2 ème de 2005 à 2007.

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