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Contribution à  l'analyse de la dimension sociale d'un plan d'aménagement forestier au Congo. Cas de l'UFE GOUONGO dans les districts de Komono et Zanaga (Département de la Lékoumou )en RDC

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par Yvon Loà¯c KIMINOU-KIA-BIKINDOU
Université Marien Ngouabi - Ingénieur de développement rural 2009
  

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6.2.3. Relations conflictuelles entre la société et les populations locales

L'exploitation du bois d'oeuvre dans l'UFE GOUONGO, par SICOFOR a commencée en 2007. Elle est traduite par les coupes annuelles 2007, 2008, 2009 situées dans les villages Mouetché, Kingani et Douakani.

Depuis son installation dans l'UFE GOUONGO, les rapports entre la SICOFOR et les populations des villages situées dans les zones de coupes sont le plus souvent conflictuels. Les populations de ces localités, conscientes d'être propriétaires des ressources forestières, exigent à l'exploitant SICOFOR de contribuer au développement local par le financement et la construction d'infrastructures et équipements sociaux, au bénéfice des villages. Un cahier des charges est souvent conclu entre la SICOFOR et les Délégations Spéciales des villages des zones d'exploitation.

La SICOFOR à travers « Lee Group » sa sous-traitance dans GOUONGO, n'honore pas souvent les engagements conclus avec les populations et consignés dans les cahiers de charges villageois.

C'est le cas du projet de construction d'une 3ème salle de classe équipée de table-bancs à l'école primaire du village Mouetché. Le non respect de dispositions consignées dans les cahiers de charges, crée des rapports conflictuels entre l'exploitant et les populations locales.

En effet pour n'avoir pas réfectionné le pont sur la GOUONGO et déblayé le tronçon de la route Mokina-Mbaya dans les délais prévus, les populations ont érigé des barricades sur les routes, pour empêcher les véhicules grumiers de l'entreprise de circuler ; ils ont en outre réquisitionné un véhicule de type pick-up appartenant à la société. Il fallut l'intervention du chef du district pour trouver un compromis entre les deux parties. La société s'était engagée par la suite à réaliser les travaux de réfections de cette voie.

Par ailleurs, les chantiers d'exploitation de la société changeant régulièrement des sites en rapport avec les zones de coupe annuelle, les populations des villages Douakani et Kingani situés dans les nouvelles zones ont exigés à la société de recruter la main d'oeuvre de ces deux villages. Et le cas échéant renvoyer la main d'oeuvre des villages Mouetché et Ngonaka situés dans les anciennes zones de coupe. Cette situation a suscitée des tensions vives entre les populations de Douakani - Kingani et celles de Mouetché - Ngonaka d'une part et la société d'autre part.

En définitive ces rapports conflictuels ont souvent trouvés de solutions. Il arrive quelquefois que des autorités locales, notamment le chef du District et le Député de la Circonscription, interviennent dans le règlement de certains différends entre les populations et la société SICOFOR.

Photo 16 : non entretien d'une route et pont Photo 17 : réunion de règlement d'un conflit entre

prévu dans un cahier de charge (Photo REM, les délégations Spéciales des villages et les

2008) représentants de la SICOFOR. (Photo L. Kiminou)

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams