DEDICACE
A nos chers parents, frères et soeurs pour leur
présence et leur soutien tout au long de notre vie et qui nous ont
procuré un magnifique modèle de labeur et de
persévérance, nous espérons qu'ils trouveront dans ce
travail toute notre reconnaissance et tout notre amour.
REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier toute l'équipe
pédagogique de l'Université Libre de Kigali (ULK) et les
intervenants professionnels responsables dans la réalisation de notre
travail, pour avoir assuré notre formation ainsi que la partie
théorique de celle-ci.
Nous remercions également le Directeur de ce
mémoire Monsieur TWAGIRIMANA Emmanuel pour l'aide et les conseils qui
nous ont été très précieux dans la
réalisation de ce travail.
Nous tenons à remercier tout particulièrement et
témoigner toute notre reconnaissance aux personnes suivantes pour
l'expérience enrichissante et pleine d'intérêt dont ils
nous ont fait bénéficier durant les années
d'étude.
Monsieur MBABAZI Théophile
Monsieur NTAHONDEREYE André
Monsieur KAYUMBA Pole Pole
Madame MUKAYIRANGA Juliette
Nos vifs remerciements s'adressent également à
tous nos collègues de l'université pour leur esprit
compréhensif, coopératif et solidaire. Nous reconnaissons
également le support des autorités de la COGEBANQUE qui nous ont
permis de conduire notre recherche dans leur établissement.
Nsekambabaye Jean Paul
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
A.T.M : Automated Teller Machine
B.N.R : Banque Nationale du Rwanda
C.A : Conseil d'Administration
CHA : Chiffre d'Affaires
CORAR : Compagnie Rwandaise d'Assurance et de
Réassurance
Etc. : Et cetera
N : La taille de la population mère
n : La taille de l'échantillon pour un univers
infini
N.B : Nota bene
n° : Numero
nc : La taille de l'échantillon
P : Page
POS : Point of sale
RBE : Résultat Brut d'Exploitation
RC : Rentabilité Commerciale
RE : Rentabilité Economique
RF : Rentabilité Financière
RIF : Ratio d'indépendance financier
S.A : Société Anonyme
TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée
U.L.K : Université Libre de Kigali
UNR : Université Nationale du Rwanda
LISTE DES ANNEXES
Annexe 1 : Bilan de la COGEBANQUE au 31/12/2010
Annexe 2 : Questionnaire d'enquête
Annexe 3 : Questionnaire d'enquête en
Kinyarwanda
Annexe 4 : Guide d'entretien
Annexe 5 : Liste du personnel enquêté de la
COGEBANQUE S.A
Annexe 6 : Organigramme de la COGEBANQUE SA
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Types de normes de
qualité
17
Tableau 2 : Nombre des actions et actionnaires
de la COGEBANQUE
28
Tableau 3 : Correspondants de la
COGEBANQUE
29
Tableau 4: Taux d'intérêt
appliqué par la COGEBANQUE S.A
33
Tableau 5: Agences de la ville de Kigali et leurs
clients au 31/12/2010
37
Tableau 6: Identification des enquêtés
selon l'âge
38
Tableau 7: Répartition des clients selon le
niveau d'étude
38
Tableau 8: Profession des enquêtés
39
Tableau 9: Appréciation du service d'accueil
de la COGEBANQUE
41
Tableau 10: Temps passé au guichet avant
d'être servi
42
Tableau 11: Difficultés
rencontrées lors de la demande de crédit
43
Tableau 12: Détail de l'évolution de
la clientèle de la COGEBANQUE S.A
48
Tableau 13: Les raisons qui ont poussé nos
enquêtés à ouvrir un compte en COGEBANQUE
49
Tableau 14: Evolution des dépôts de
2008 à 2010
50
Tableau 15: Evolution du portefeuille crédit
de la COGEBANQUE 2008-2010
50
Tableau 16 : Ratio de couverture
crédit
51
Tableau 17: Avis du personnel sur
l'efficacité des activités de la COGEBANQUE
52
Tableau 18 : Avis du personnel sur
l'efficience des activités de la COGEBANQUE
53
Tableau 19: Avis du personnel sur la pertinence des
activités de la COGEBANQUE
54
Tableau 20: Ratio de rentabilité
économique
55
Tableau 21: Ratio d'indépendance
financière
56
Tableau 22: Ratio de rentabilité
financière
56
Tableau 23: Rendement des fonds propres
57
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
i
REMERCIEMENTS
ii
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
iii
LISTE DES ANNEXES
iv
LISTE DES TABLEAUX
v
TABLE DES MATIERES
vi
INTRODUCTION GENERALE
1
1. CHOIX ET INTERET DU SUJET
1
1.1. Choix du sujet
1
1.2. Intérêt du sujet
1
1.2.1. Intérêt personnel
1
1.2.2. Intérêt académique et
scientifique
1
1.2.3. Intérêt social
2
2. DELIMITATION DU SUJET
2
3. PROBLEMATIQUE
2
4. HYPOTHESE
4
5. OBJECTIF DE LA RECHERCHE
4
5.1. Objectif général
4
5.2. Objectifs spécifiques
4
6. TECHNIQUES ET METHODES DE LA
RECHERCHE
5
6.1. Techniques de collecte des
données
5
6.1.1. Technique documentaire
5
6.1.2. Technique d'échantillonnage
6
6.1.3. Technique d'enquête par
questionnaire
6
6.1.4. Technique d'entretien
6
6.2. Méthodes de la recherche
7
6.2.1. Méthode historique
7
6.2.2. Méthode comparative
7
6.2.3. Méthode analytique
8
6.2.4. Méthode statistique
8
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
9
CHAPITRE 1: CADRE CONCEPTUEL ET
THEORIQUE
10
1.1. Définition des concepts
clés et connexes
10
1.1.1. Banque
10
1.1.2. Service
10
1.1.3 Gestion
10
1.1.4. Clientèle
11
1.1.5. Institution bancaire
11
1.1.6. Performance
11
1.2. Revue de la littérature sur le
sujet
12
1.2.1. Classification des banques
12
1.2.2. Gestion relation client (GRC)
14
1.2.3. Coût de la non-qualité
15
1.2.4. Norme de la qualité
16
1.2.5. Voix du client dans la gestion de
service
17
1.2.5.1. Rencontre du client et du processus
18
1.2.5.2. Système d'écouter la voix du
client et mesure de satisfaction du client
18
1.2.5.3. Processus pour améliorer le
service à la clientèle
19
1.2.6. Qualité dans une entreprise de
service
20
1.2.7. Mesure de la qualité
21
1.2.8. Gestion de la qualité dans une
entreprise
22
1.2.9. Stratégies pour fidéliser le
client
23
1.3. Performance d'une organisation
23
1.3.1. Indicateur de la performance
23
1.3.2. Outils pour évaluer la
performance
24
1.3.4. Rentabilité de banque
commerciale.
25
1.3.5. Indicateurs de la rentabilité.
25
CHAPITRE 2: ANALYSE DE LA GESTION DE
SERVICES A LA CLIENTELE AU SEIN DE LA COGEBANQUE SA
26
2.1. Aperçu historique de la
COGEBANQUE SA
26
2.1.1. Historique d'évolution du capital
social de la COGEBANQUE SA
27
2.1.2. Mission, vision et objectifs de la
COGEBANQUE S.A
29
2.2. Présentation de la COGEBANQUE
S.A
30
2.2.1. Structure organisationnelle
30
2.2.2. Compétences de la COGEBANQUE S.A
34
2.2.2.1. Banking at home
34
2.2.2.2. Carte électronique
34
2.2.2.3. Prestige banking
35
2.2.3. Points fort et défis de la COGEBANQUE
S.A
35
2.2.3.1. Points forts de la COGEBANQUE
35
2.2.3.2. Défis de la COGEBANQUE
35
2.3. Echantillonnage et
caractéristiques des enquêtés
36
2.3.1. Echantillonnage
36
2.3.1.1. Répartition de
l'échantillon
37
2.3.2. Caractéristiques des clients
37
2.3.2.1. Age des clients
37
2.3.2.2. Répartition des
enquêtés selon le niveau d'étude
38
2.3.2.3. Profession des enquêtés
39
2.4. Présentation, analyse et
interprétation des résultats
40
2.4.1. Service d'accueil de la COGEBANQUE
40
2.4.2. Service de caisse (versement et retrait)
41
2.4.3. Service de crédit
42
2.4.3.1. Procédure de recouvrement à
la COGEBANQUE S.A
43
2.4.4. Gestion de la qualité à
la COGEBANQUE S.A
44
2.4.4.1. Rôle du chef d'agence dans la
gestion de qualité de service
45
2.4.4.2. Service de contrôle dans
l'agence
46
2.4.4.3. Service d'audit interne
46
Conclusion partielle
47
CHAPITRE 3: APPORT DE LA GESTION DES
SERVICES CLIENTS SUR LA PERFORMANCE DE LA COGEBANQUE
48
3.1. Analyse de la performance de la
COGEBANQUE
48
3.1.1. Evolution de la clientèle de la
COGEBANQUE
48
3.1.2. Evolution des dépôts de 2008
à 2010
49
3.1.3. Evolution du portefeuille crédit
50
3.1.3.1. Calcul du ratio de couverture
crédit
51
3.1.4. Efficacité de la COGEBANQUE S.A
52
3.1.5. Efficience de la COGEBANQUE
52
3.1.6. Pertinence des activités de la
COGEBANQUE S.A
53
3.2. Présentation des états
financiers de la COGEBANQUE SA
54
3.2.1 Présentation du bilan de la COGEBANQUE
de 2008-2010
54
3.2.2. Analyse des résultats et
activités de la COGEBANQUE
54
3.2.3. Analyse de la rentabilité de la
COGEBANQUE
55
3.2.4. Rendement des fonds propres
57
Conclusion partielle
58
CONCLUSION GENERALE
60
SUGGESTIONS
62
BIBLIOGRAPHIE
63
ANNEXES
67
INTRODUCTION GENERALE
1. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
1.1. Choix du sujet
Le choix de ce sujet est guidé en premier lieu par le
désir de vouloir montrer l'importance de la gestion des services
à la clientèle dans une banque commerciale en
générale, et à la COGEBANQUE S.A en particulier.
L'autre motivation majeure est ensuite la curiosité
scientifique : en effet, nous nous sommes toujours posé la question
de savoir pourquoi les services offerts par les entreprises commerciales
rwandaises sont généralement critiquées.
Enfin, nous avons voulu analyser l'impact de la
qualité des services offerts aux clients sur la performance d'une
institution bancaire, en l'occurrence la COGEBANQUE S.A
1.2. Intérêt du
sujet
Le présent travail a trois centres
d'intérêt, à savoir : intérêt personnel,
intérêt académique et scientifique ainsi que
l'intérêt social.
1.2.1. Intérêt
personnel
Ce sujet nous a permis d'approfondir nos connaissances dans le
domaine de gestion de la clientèle et son impact sur la performance
d'une institution financière. Il a eu également un impact positif
sur la qualité de notre travail quotidien, précisément
dans la direction «retail» et service des opérations de la
COGEBANQUE S.A.
1.2.2. Intérêt académique et
scientifique
Le travail scientifique est une activité obligatoire
à la fin du cycle de licence pour tout étudiant à la
recherche du grade de licence.
Ce travail a été pour nous l'occasion
d'approfondir les théories acquises sur la gestion des services et
pourra aider d'autres chercheurs qui traiteront ce sujet sous d'autres
dimensions et vont s'en inspirer, et éventuellement nous
compléter pour une meilleure évolution scientifique. En tout
état de cause, ce travail restera, nous osons l'espérer, une
référence académique pour les générations
futures.
1.2.3. Intérêt social
La société rwandaise bénéficiera
de notre recherche, car la performance de la gestion des services clients
contribuera sans nul doute à l'accroissement de la satisfaction des
clients et à l'amélioration du processus de prise de
décision. En outre, notre enquête aidera la COGEBANQUE ainsi
qu'autres entreprises commerciales d'identifier leurs points forts et leurs
points faibles dans la gestion de leurs services.
2. DELIMITATION DU
SUJET
Pour que ce travail soit efficace, et en vue d'avoir des
résultats fiables, nous avons jugé utile de délimiter
notre enquête dans le domaine, dans le temps et dans l'espace. Dans le
domaine, notre sujet se concentre sur le secteur bancaire, plus
précisément la gestion des services à la clientèle.
Dans l'espace, notre sujet se limite aux agences de la COGEBANQUE se trouvant
à Kigali à cause des contraintes liées à la fois
au temps et aux moyens ainsi que la facilité d'accès aux
données de ladite banque. Dans le temps, nous avons choisi une
période de 3 ans c'est-à-dire de 2008-2010, la période
pour laquelle les données sont disponibles.
3. PROBLEMATIQUE
Dans notre monde ultra-concurrentiel, la gestion des clients
est la clé de la réussite commerciale. Il faut donc disposer
d'outils permettant d'identifier objectivement les besoins, d'évaluer la
satisfaction et de suivre les progrès réalisés dans la
relation avec le client.
Certaines entreprises marchent tout droit dans l'idée
que pour se maintenir sur le marché, les entreprises devraient se
focaliser sur la clientèle tant qualitative que quantitative. KOTLER, P.
et DUBOIS, B. (2001 :14), le confirment dans ces termes :
«regardez notre bilan ; à l'actif, on comptabilise tant
d'avoirs volants, tant de millions, mais c'est illusoire. Notre
véritable capital, c'est le nombre de clients satisfaits».
Pour GOGUE, J.M. (2001 :7), la qualité du
produit ou service est un argument de vente aussi important que le prix. La
multiplication des discours sur la qualité résulte certainement
du fait que de nos jours l'information circule très facilement
plutôt que d'un changement d'attitude chez les producteurs et les
consommateurs.
La qualité du service ou du produit est un atout
permettant à une institution de maximiser le profit, de
bénéficier d'un avantage concurrentiel et de le rendre durable au
rang national, régional et même mondial. Les services
offerts, doivent être organisés d'une manière
systématique en parallèle avec l'amélioration et
l'innovation des techniques appropriées.
KOTLER, P. et DUBOIS, B. (2001 : 23), ajoutent que :
«la qualité est une meilleure source de fidélité
de la clientèle, un principal atout vis-à-vis de la concurrence
et constitue l'axe possible pour préserver la croissance et la
rentabilité d'une entreprise».
Malheureusement, les services offerts par des entreprises
commerciales rwandaises sont généralement critiqués, la
raison de cette situation étant l'absence d'une bonne organisation et
des moyens capables de générer de bons services ; parmi ces
raisons on peut citer la lenteur des services, l'absence d'informations et
parfois l'impolitesse des agents à l'égard du client, etc.
C'est pour cette raison qu'à chaque réunion du
personnel de la COGEBANQUE, le Directeur Général de la COGEBANQUE
ne cesse de déclarer que «d'abord, un client perdu, est une
perte d'image pour votre entreprise et un client mécontent en parle
à dix personnes alors qu'un client satisfait en parle à trois.
Ensuite c'est une perte financière correspondant à la valeur des
contrats actuels, proches ou futurs compromis à cause de cette
insatisfaction et enfin des dépenses supplémentaires, en temps et
en argent, pour trouver de nouveaux clients ».
A ces coûts s'ajoute encore le coût du
traitement des insatisfactions des clients (coût des retours, du
retravaille, des remises, des remplacements de matériel
générés par cette insatisfaction)».
Partant de ces idées précitées, et pour
bien comprendre comment les services à la clientèle sont
gérés, nous nous sommes posé les questions
suivantes :
1. La COGEBANQUE offre-t -elle à clientèle des
services de qualité ?
2. La COGEBANQUE a-t-elle été performante de
2008 à 2010 ?
4. HYPOTHESE
Selon MULUMBATI, N. (1977 : 21), l'hypothèse de
recherche est : «la proposition de réponses aux
questions que l'on se pose à propos de l'objet de la recherche,
formulées en des termes tels que l'observation et l'analyse puissent
fournir une réponse». Ainsi définie, l'hypothèse
de recherche sert de fil conducteur aux chercheurs engagés dans une
recherche.
A partir des questions que nous nous sommes posées dans
notre problématique, nous avons formulé les hypothèses
suivantes :
1. Les services offerts par la COGEBANQUE sont de bonne
qualité.
2. La COGEBANQUE a été performante de 2008
à 2010.
5. OBJECTIF DE LA RECHERCHE
5.1. Objectif
général
Le principal objectif de notre recherche est de
démontrer l'apport de la gestion des services à la
clientèle sur la performance d'une institution bancaire.
5.2. Objectifs
spécifiques
- Collecter les avis de la clientèle de la COGEBANQUE
sur la qualité des services qui leur sont offerts.
- Analyser la contribution de la qualité des services
à la performance de la COGEBANQUE.
6. TECHNIQUES ET METHODES
DE LA RECHERCHE
Pour
mener à bonne fin notre travail et ainsi atteindre les objectifs
fixés, nous avons eu recours à diverses techniques et
méthodes de recherche scientifique.
6.1. Techniques de collecte des données
Le choix des techniques dépend de l'objectif poursuivi,
lequel est lui-même lié à la méthode de travail, la
technique et la méthode étant interdépendantes.
GRAWITZ, M. (1979 : 345) définit la technique de
recherche comme : «un ensemble des moyens et
procédés qui permettent au chercheur de rassembler les
données et informations nécessaires, sur son sujet de
recherche». Dans cette optique, la technique constitue l'instrument
de collecte des données et informations nécessaires pour la
recherche.
6.1.1. Technique documentaire
DE DEKELE, J.M. et ROESHIER, X. (1992 : 21) affirment
que : «l'étude documentaire peut prendre des formes
variées dépendamment de la nature des documents à
analyser, de l'objet et du but de l'investissement ».
PINTO, R. et GRAWITZ, M.
(1997 : 69) définissent la technique documentaire comme
étant : «un procédé orienté vers
une fouille systématique de ce qui est écrit ayant une relation
avec les domaines de recherche».
Cette technique nous a aidé dans la collecte des
données pertinentes se trouvant dans les différents ouvrages,
revues, rapports, mémoires, notes de cours ainsi que les sites internet
en rapport avec notre sujet de recherche. C'est ainsi que les avis de plusieurs
auteurs en rapport avec notre sujet de recherche ont été
consultés pour élaborer le cadre conceptuel et théorique.
6.1.2. Technique
d'échantillonnage
MULUMBATI, N. (1977 : 24) définit
l'échantillon comme : «un petit nombre d'individus, de
documents, de sociétés, de groupes, ou de catégories
sociales appartenant à l'univers de l'enquête choisi de telle
manière que l'on puisse valablement affirmer que les caractères
observés sur l'échantillon sont généralement
présents, et dans les mêmes proportions, dans la totalité
de la population, des sociétés, groupes ou catégories
sociales sur lesquelles il a été
prélevé». Cette technique nous a aidé à
choisir parmi la clientèle totale des agences de Kigali un nombre moyen
qui peut montrer la globalité de la situation en question.
6.1.3. Technique
d'enquête par questionnaire
ND'A, P. (2000 :74) dit que : «la technique
d'enquête par questionnaire consiste à poser, par écrit,
à des sujets une série de questions relatives à une
situation, à leur opinion, à leurs attentes, à leur niveau
de connaissance d'un problème, ou de tout autre point qui
intéresse le chercheur et nécessite des réponses
écrites».
AKTOUF, O. (1990 :86), appelle la technique par
questionnaire : «un ensemble de questions écrites portant
sur un sujet particulier et obéissant à des règles
précises de préparation, de construction et de
passation». Cette technique nous a permis de recueillir les
données par le questionnaire adressé à notre
échantillon. Nous nous sommes servis du questionnaire contenant des
questions ouvertes, semi-ouvertes, et des questions fermées.
6.1.4. Technique d'entretien
L'entretien de recherche est
défini selon ALBERT BRIMO cité par MULUMBATI, N. (1977 :28)
comme une technique qui a pour but d'organiser un rapport de communication
verbale entre deux personnes, l'enquêteur et l'enquêté, afin
de permettre à l'enquêteur de recueillir certaines informations de
l'enquête concernant un objet précis.
Quant à GRAWITZ, M. (2001 :151) définit
l'entretien comme : « procédé d'investigation
scientifique, utilisant un processus de communication verbale pour recueillir
des informations en relation avec le but fixé». Cette
technique a été utilisée pour recueillir les informations
auprès du personnel de la COGEBANQUE ; directeur administratif et
financier, directeur «retail», directeur de crédit, chef de
tous les agences de Kigali, 4 chefs des agences, chef d'analyse de crédit.
6.2. Méthodes de la
recherche
D'après QUIVY, et VAN, C. (1995 :15), une
méthode est : «un ensemble d'opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline recherche à atteindre les
vérités qu'elle poursuit, les démontre et les
vérifie». Les méthodes suivantes ont été
utilisées pour pouvoir analyser les données de notre
enquête.
6.2.1. Méthode historique
GRAWITZ, M. (1986 :676) affirme que les analyses des
documents historiques ou littéraires soulèvent d'abord un
problème d'authenticité, validité de
l'interprétation, enfin de vérifier la véracité des
faits relatés. Cette méthode nous a aidé à suivre
l'évolution de différentes variables utilisées dans notre
recherche et de démontrer l'évolution de la COGEBANQUE.
6.2.2. Méthode comparative
Comparer, c'est confronter deux ou plusieurs choses pour
déceler les ressemblances et les différences qui existent entre
elles. La méthode comparative conduit à l'explication des faits
dans la mesure où elle permet de déceler le lien de
causalité ou le facteur générateur des différences
et des ressemblances constatées entre les choses comparées
(MULUMBATI, 1980 : 26).
Dans le cas de notre étude, la méthode
comparative nous a aidé à trouver les éléments de
ressemblance et de dissemblance entre les informations recueillies lors de
notre étude sur terrain et celles en provenance de sources
documentaires. Cette méthode nous a permis aussi de faire une
comparaison sur les données montrant la situation de la COGEBANQUE
pendant la période englobant notre recherche.
6.2.3. Méthode
analytique
D'après AKTOUF, O. (1990 : 23), la
méthode analytique consiste à décomposer l'objet
d'étude en allant du plus complexe au plus simple. Cette méthode
nous a permis d'analyser systématiquement les données recueillies
pour pouvoir tirer une conclusion fiable pour notre travail.
6.2.4. Méthode statistique
Comme l'indique AKTOUF, O. (1992 : 24-25), la
méthode statistique est une méthode qui tente de concilier les
démarches qualitatives et quantitatives. On prétend pouvoir,
grâce à cette méthode quantifier le qualitatif et le rendre
ainsi accessible à des traitements mathématiques rigoureux. Cette
méthode a été mise à contribution pour quantifier
et chiffrer les résultats de notre recherche. Ensuite elle nous a permis
de présenter ces résultats sous forme des tableaux pour une
visualisation rapide et efficace. Ainsi, elle nous a donné une vision
synthétique du travail de notre recherche.
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
En plus de l'introduction
générale et de la conclusion générale, notre
travail est subdivisé en trois chapitres. Le premier chapitre est
consacré au cadre conceptuel et théorique dans lequel nous
avons défini les concepts clé de la recherche et nous avons
procédé à une revue de la littérature sur la
gestion, la qualité des services, la clientèle et la banque en
général.
Pour le deuxième chapitre,
nous avons présenté la COGEBANQUE, et nous avons fait une
analyse sur la gestion des services à la clientèle rendus par ce
dernier. Dans le dernier chapitre, nous avons fait une analyse sur
l'apport de la gestion des services à la clientèle sur la
performance de la COGEBANQUE pendant trois ans ; de 2008 à
2010.
CHAPITRE 1: CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
Le premier chapitre de ce travail permet de passer en
revue les différentes théories sur lesquelles notre recherche
s'appuie et les explications des différents concepts clés qui
facilitent la compréhension du sujet traité.
1.1. Définition des
concepts clés et connexes
Dans cette première partie nous allons définir
les concepts clés comme : la banque, la gestion, le service, la
clientèle et la performance dans une banque commerciale.
1.1.1. Banque
La banque est une entreprise qui s'occupe
particulièrement des dépôts d'argent et des moyens de
payement. La loi Française du 13 juin 1941
stipule que: «sont considérées comme banques, les
entreprises ou établissements qui font profession habituelle de recevoir
du public des fonds sous forme de dépôt ou des fonds qu'ils
emploient pour leur compte à l'opération de crédit,
d'escompte et en opération financière (RUDASINGWA, J.
2009 :12).
1.1.2. Service
Le service est défini selon YVES, B. et COLLI,
J.C. (982 :508) comme : «prestation contribuant
à la satisfaction de besoin individuel ou collectif autrement que par le
transfert de la propriété d'un bien matériel».
Le service est une production économique, une prestation qui se
caractérise essentiellement par la mise à la disposition d'une
capacité technique ou intellectuelle.
1.1.3 Gestion
La gestion selon FREDERIC, T. (1991 : 18) c'est penser,
préparer, rendre disponible, utiliser d'une manière harmonieuse
et durable des ressources placées à la disposition de
l'organisation pour que celle-ci puisse atteindre ses objectifs.
La gestion remplit quatre fonctions à savoir :
· La planification : c'est la procédure par
laquelle le gestionnaire se fixe des objectifs à atteindre à
l'aide d'un plan rédigé en avance afin d'atteindre lesdits
objectifs ;
· L'organisation : consiste à choisir la
composition d'un groupe de travail et coordonner ses
activités ;
· Le leadership : consiste à diriger les
employés afin d'exécuter et faire progresser les choses,
c'est-à-dire exercer sur eux une influence positive.
· Le contrôle : c'est un processus critique
qui incite les employés à questionner la pertinence des
objectifs et des normes de l'organisation.
1.1.4. Clientèle
D'après YVES, B.et COLLI, J.C. (1996 :177), la
clientèle est l'ensemble des personnes qui ont l'habitude de se fournir
chez un commerçant. Par extension c'est l'ensemble de personnes qui se
fournissent auprès d'une entreprise industrielle ou commerciale. Les
clients sont et demeurent la base du succès de l'entreprise, il est donc
essentiel de garder une vision claire et constamment mise à jour de
leurs besoins et leur attentes.
1.1.5. Institution bancaire
Une institution bancaire ou financière est l'agent dont
la fonction principale est d'effectuer des opérations financières
par opposition aux agents dont la fonction principale est de produire ou de
consommer (YVES, B. et COLLI, J.C, 1996 : 51).
1.1.6. Performance
Selon HORTON et ses collaborateurs, cité par PASCAL, S.
(2001 : 50), «la performance est l'aptitude d'une organisation
à atteindre ses buts et à réaliser sa mission globale.
Toutes les organisations ont des missions axées sur le
développement».
D'après Alain W. (2010), la performance se
définit par rapport au triptyque «objectifs, moyens et
résultats». Nous pouvons aussi définir trois relations
entre ses éléments :
· La pertinence entre les moyens et les objectifs
· L'efficacité entre les résultats et les
objectifs
· L'efficience entre les résultats et les
moyens
Ces relations sont reprises dans le schéma
ci-après.
1.2. Revue de la
littérature sur le sujet
Dans cette section nous avons fait un survol sur les
éléments en rapport avec notre sujet.
1.2.1. Classification des
banques
Selon RUDASINGWA, J. (2009 :13), les banques sont
classées selon :
- L'origine du capital
- La nature des opérations exécutées
- Le degré d'importance des établissements
- Les opérations des crédits
prêtés
1° Selon l'origine du capital
v La banque centrale
Selon la Banque Centrale du Rwanda, les
responsabilités de la banque centrale sont :
- Définir et mettre en oeuvre la politique
monétaire,
- Organiser, superviser et réglementer le marché
de changes ;
- Superviser et réglementer les activités des
institutions financières notamment les banques, les institutions de
micro-finances, les organismes de sécurité sociale, les
entreprises d'assurance, les organismes de placement collectif dons de
pension ;
- Superviser et réglementer les systèmes de
paiement ;
- Emettre et gérer la monnaie ;
- Détenir et gérer les réserves
officielles de change ;
- Servir de caissier de l'Etat ;
- Etc.
v Les banques de dépôt ou banques commerciales
Les banques de dépôts collectent les fonds et les
vendent aux clients moyennant paiement d'intérêt. Les moyens
d'actions peuvent provenir de la clientèle ou des actionnaires de ces
banques.
Les banques commerciales agréées au Rwanda
sont :
- Banque Commerciale du Rwanda (BCR) agréée en
1963.
- Banque de Kigali (BK) agréée en 1966.
- Banque Rwandaise de Développement (BRD)
agréée en 1970.
- Banque de l'Habitat du Rwanda (BHR) agréée en
1975 (absorbée par la BRD).
- FINA Bank agréée en 1983.
- Banque Populaire du Rwanda, devenue commerciale
récemment et agréée en 1986.
- ECOBANK agréée en 1995 (ancien BCDI).
- Compagnie Générale de Banque (COGEBANQUE)
agréée en 1998.
- Urwego Opportunity Bank (UOB) agréée en
2007.
- Kenya Commercial Bank (KCB), banque du Kenya opérant
au Rwanda depuis 2008.
v Banques d'affaires
Les banques d'affaires interviennent surtout sur le
marché des capitaux et font la spéculation sur les titres (achats
et ventes). Les banques d'affaires octroient seulement les crédits
à long terme et fonctionnent grâce à leurs propres
moyens.
2° Selon la nature des opérations
exécutées
v Les banques de commerce traitent les opérations
courantes de la banque :
- Réception et transfert de capitaux,
- Placement de fonds,
- Escompte
v Les banques pour étranger : ces banques
s'occupent principalement du commerce extérieur.
v Les banques hypothécaires qui sont
spécialisées dans les prêts sur garantie
immobilière.
3° selon le degré d'importance
d'établissement
On distingue ici les banques à succursales multiples,
locales et régionales comme par exemple la KCB.
1.2.2. Gestion relation client (GRC)
Pour bien comprendre la gestion relation client, nous allons
nous référer à la définition de FRAMBARD, R. et
LLOSA, S. (1999 :123), selon laquelle la GRC est l'ensemble des
outils et techniques destinés à capter, traiter et analyser les
informations relatives aux clients et aux prospects dans le but de les
fidéliser en leur offrant le meilleur service.
1° la GRC analytique
L'idée de la GRC analytique est de renforcer la
connaissance et compréhension du client, il permet aussi de diffuser
l'information dans l'ensemble des processus commerciaux.
2° la GRC opérationnelle
Elle coordonne les différents canaux d'interaction
entre l'entreprise et ses clients en synchronisant les informations pour le
marketing, les ventes et l'ensemble des services.
3° la GRC
collaborative
Elle est destinée à faciliter la communication
entre l'entreprise et ses clients ainsi que l'intégration avec les
autres départements de l'entreprise.
1.2.3. Coût de la non-qualité
La qualité est gratuite, c'est pourquoi on doit la
gérer d'une manière saine afin d'aboutir à un bon
résultat et un service apprécié par notre
clientèle. Mais une fois atteinte, elle garantit la croissance d'une
organisation. La non-qualité est plus coûteuse que la
qualité.
JURAN cité par BALORE, E. (2001 : 14), nous donne
une approche à trois axes pour atteindre et maintenir le coût
minimum de la qualité :
Ø Coût d'évaluation : ce sont les
coûts associés à l'expertise des matériels
défectueux.
Ø Les coûts des défaillances
internes : ils comprennent des défaillances détectées
avant l'envoi du produit chez le client. Elles comprennent le rebut qui est la
perte nette de main d'oeuvre, de matière, résultant de produits
défectueux ne pouvant être ni réparés ni
réutilisés partiellement, la reprise qui est le coût des
travaux effectués afin de rendre un produit utilisable.
Ø Coût des défaillances externes :
ces coûts sont liés aux défauts détectés
après avoir envoyé le produit chez les clients, ils
comprennent :
- prise en compte des réclamations : le temps de
traitement des doléances de la clientèle ;
- retour du matériel : coûts associés
au transport, manutention et stockage de pièces ;
- coût des garanties : coût des services et
réparation effectués sous garantie ;
- réduction de prix: manque à gagner sur le prix
de produits déclassés pour revente.
1.2.4. Norme de la
qualité
L'objectif principal de la normalisation est l'optimisation de
l'utilisation d'un produit en vue d'en accroître l'utilité
(RUDASINGWA, J. 2008 : 33).
Tandis que MUHAMED, S. (1998 : 34), définit la
norme comme ensemble de règles de lignes directrices et de
caractéristiques fournies pour un usage commun et
répété et s'appliquant aux activités ou aux
résultats de façon à garantir un niveau d'ordre optimal
dans un contexte donné.
Pour ce qui est de la qualité, ISHIKAWA, K.
(1986 : 9) affirme que : «la qualité est une
notion relative ; un produit est de qualité pour les un et ne l'est
pas pour les autres».
ISHIKAWA, K. (1986 :54) continue en disant que selon
l'enquête conduit auprès de différents responsables on
donne les définitions suivantes : pour le directeur de production,
la qualité est la conformité aux spécifications, aux
normes, une absence d'écart, une adaptation parfaite à
l'usage ; pour le responsable de marketing, la qualité d'un
produit est ce qui le rend vendable ; pour le client, un produit ou un
service est de bonne qualité s'il permet de satisfaire les besoins des
utilisateurs.
D'après RUDASINGWA, J. (2008 : 35), on peut
distinguer plusieurs types de normes selon leur objet :
Tableau 1 : Types de normes de
qualité
Types de normes
|
Objet
|
1. Normes relatives aux méthodes d'essaie et
d'échantillonnage.
|
Mesurer des caractéristiques afin d'assurer la
conformité du produit ou du service aux spécifications.
|
2. Normes de spécification du produit
|
Fixation des caractéristiques d'un produit, de son
aptitude à l'emploi, de son interchangeabilité et son seuil de
performance.
|
3. Normes fondamentales
|
La terminologie, unités de mesures, les symboles,
etc.
|
4. Normes d'organisation ou de service
|
Description des procédures de gestion, le
conditionnement, l'emballage, entreposage, les notices, les manuels d'usage,
etc.
|
1.2.5. Voix du client dans la gestion de service
Le client est la préoccupation de chacun dans
l'entreprise, et pour qu'il le soit, il doit être entendu. La voix du
client permet d'identifier les objectifs de l'entreprise et de construire
l'étude de satisfaction que le client a besoin.
Service attendu
(1)
Service voulu
(4)
Le site la voix du client (2009), nous donne le schéma
suivant illustrant la procédure de la voix du client.
Amélioration continue
(5)
Marketing
Management et qualité
Service rendu
(3)
Service perçu
(2)
Commerce et communication
(1) Ce que votre client s'attend à recevoir en
échange du prix qu'il paie.
(2) Ce que votre client perçoit à travers son
propre prisme.
(3) Ce que vous délivrez effectivement à votre
client.
(4) Ce que vous avez décidé de vendre à
votre client.
(5) Actions menées pour s'adapter en permanence aux
évolutions du marché.
Les moyens permettant cette connexion entre le client et
l'entreprise sont : le téléphone, l'internet, le face
à face et le courrier.
1.2.5.1. Rencontre du client et du
processus
D'après RUDASINGWA, J. (2008 :27), l'ensemble des
informations sur le processus s'appelle habituellement la voix du processus.
Pour assurer la qualité de service rendu, il faut minimiser
la voix du processus c'est-à-dire ne pas se borner aux manuels de
procédures préétablies.
1.2.5.2. Système d'écouter la voix du client et
mesure de satisfaction du client
L'analyse des comportements et des attentes des clients est un
enjeu clé sur lequel repose toute la capacité d'une organisation
à innover et à se développer ; c'est un
pré-requis pour lancer ou faire évaluer sa gamme de produits,
créer une nouvelle activité, évaluer la qualité de
services et augmenter la fidélité de ses clients.
Le concept EFM (Entreprise Feedback Management) du blog
VERTONE (2005) nous montre les procédures d'analyse et
d'interprétation des informations :
- Collecter les feedback des clients à travers
l'ensemble des canaux de communication entre l'entreprise
(téléphone, courrier, email, site web,...)
- Analyser ces feedback en essayant de les comprendre et de
les catégoriser pour les transformer en information utile (qui,
quoi, quand, comment, pourquoi, etc.);
- Restituer la connaissance acquise en temps réel, pour
évaluer une situation et son évolution, sur une période
(avant-vente, après-vente).
D'après EFFIA (2009), la mesure de la satisfaction
client est un outil d'écoute indispensable pour orienter la
stratégie qualité et rendre performants les choix
d'investissement d'une organisation.
Toute entreprise en démarche qualité se doit de
disposer d'un outil objectif, fiable et robuste pour mesurer la satisfaction de
ses clients, comprendre leurs perceptions, identifier leurs leviers pertinents
d'actions possibles, et suivre l'efficacité des actions mises en oeuvre.
La satisfaction du client est mesurée à l'entrée, à
la sortie et pendant le séjour du client.
Après la réalisation ou la prestation de service
il faut identifier les écarts entre l'offre et la perception du client
afin de les réduire autant que possible à l'avenir.
Deux types d'outils sont utilisés dans ce but :
- Le suivi et le traitement de réclamations des
clients : il s'agit de relever et d'analyser les réclamations
écrites et orales ;
- L'enquête de satisfaction : elle consiste
à évaluer la satisfaction du client à l'aide de d'un
questionnaire écrit.
La technique d'enquête par questionnaire permet une
évaluation plus objective de la satisfaction de vos clients. Elle
constitue aussi une base concrète pour définir les actions
d'amélioration.
1.2.5.3. Processus pour
améliorer le service à la clientèle
Selon ROBBINS, S. et AL. (2006 :74-76), «dans
une entreprise de prestation de services, l'entreprise doit également
prêter attention aux besoins et aux exigences de la clientèle au
moment d'évaluer leur performance car leur activité suppose un
enchainement de cause à effet».
Planification pour améliorer le service
clientèle:
La perception que l'entreprise se fait de la clientèle
n'est pas aussi précieuse que celle que les clients se font d'elle.
Selon ROBBINS, S. et Al. (2006 :78), L'entreprise doit
organiser régulièrement un groupe de discussion des clients
fidèles, l'envoie d'une enquête mensuelle auprès de ce
groupe pour demander des idées et des commentaires sur la manière
dont l'entreprise peut améliorer son service à la
clientèle. Donnez-leur ensuite une récompense ou une incitation.
Dans le cadre d'améliorer le service clientèle, il ne faut jamais
sous-estimer le pouvoir des détails car ils peuvent vous
différencier de la concurrence. Il faut «tester» le client sur
une base régulière.
1.2.6. Qualité dans une entreprise de service
La qualité perçue est un jugement
évaluatif vis-à-vis d'un produit ou d'un service portant la
supériorité relative de ce produit/service (RUST, R.T. et
OLIVIER, R.L. 1994 : 19).
DURET, D. (2002 :26) énumère les dix
facteurs ou déterminants de la perception de la qualité d'un
service selon les travaux empirique réalisés en France et aux
Etas Unis.
Ø La compétence : l'organisation de service
dispose des connaissances, des moyens, du savoir - faire et des
capacités requises pour fournir le service. Il s'agit ici du
professionnalisme de l'organisation et du personnel au contact ;
Ø La fiabilité : les performances de
l'organisation sont régulièrement sûres et d'un niveau
constant, tout le temps et partout l'entreprise honore complètement et
toujours les engagements pris ;
Ø La réactivité : les membres de
l'organisation sont soucieux de répondre rapidement, en tout temps et en
tout lieu aux demandes du client ;
Ø L'accessibilité : il s'agit là
d'une accessibilité physique et psychologique ; les membres de
l'organisation sont directement accessibles et de contact facile et
agréable pour le client ;
Ø La compréhension : l'organisation
s'efforce de comprendre les besoins spécifiques du client et de s'y
adapter le mieux possible ;
Ø La communication : l'organisation veille
à garder les clients du contenu précis de l'offre du service et
cela dans un langage compréhensible et adapté au type de
clients ;
Ø La crédibilité : cette
caractéristique met en cause la notoriété de
l'organisation, sa réputation, sa garantie de sérieux, son
honnêteté ;
Ø La sécurité : les clients sont
à l'abri de tout risque, qu'il s'agisse de risque physique, financier ou
moral ;
Ø La courtoisie : tout le personnel en contact
entretient vis-à-vis du client des relations empreintes de
cordialité, de politesse et de considération ;
Ø La tangibilité : l'organisation
s'efforcera toujours de matérialiser les services offerts en
créant des substitutions à l'intangibilité des services
offerts.
Ces composantes de la qualité ne sont pas uniformes
à toutes les organisations et doivent être adoptées selon
la situation précise. L'entreprise doit établir ses normes de
qualité pour répondre à ses engagements envers les
clients.
1.2.7. Mesure de la
qualité
Toute entreprise doit avoir un mécanisme qui lui permet
de connaitre le niveau de satisfaction ou d'insatisfaction de ses clients pour
pouvoir améliorer ou maintenir les services fournis à la
clientèle. Cinq étapes permettent de faciliter et de mesurer la
qualité de services prestés (KUBWAYO, C., 2009 :19).
· Définir la qualité exigée par le
client : on procède par sondage en écoutant le client pour
mesurer la qualité de la satisfaction.
· Elaborer les normes de qualité : ici il
s'agit de la politique qualité, la pratique de la benchmarking
(référenciassions) dans le secteur de la réglementation
nationale et internationale des indicateurs de qualité.
· Montrer au personnel la qualité à
produire par la formation et la sensibilisation.
· Surveiller et contrôler la qualité
offerte : ceci est une évaluation sans cesse du niveau de
satisfaction du client et la prise des mesures correctives.
1.2.8. Gestion de la
qualité dans une entreprise
Pour bien comprendre ce sujet nous allons faire
référence à la roue du statisticien WILLIAM, E. D. qui
présente un concept d'amélioration continue sous forme
imagée d'une roue pour illustrer son processus cyclique posant les bases
des stratégies d'innovation futures : PDCA
« Plan-Do-Check-Act » (WALTER, A. S.1999 : 106).
Source: PDCA_cycle.svg
Ø Planifier : cette une phase initiale qui a pour
but de planifier et préparer toutes les actions à venir ;
préparer une équipe qui aura pour tâche de mener à
bien le projet ;
Ø Développer : après la
planification et l'étude, on lance la solution définie au
préalable pour exécuter la suite du processus ;
Ø Contrôler : dans cette phase on
vérifie le lien entre les ressources utilisées et les
résultats obtenus s'ils sont cohérents et si la solution a bien
fonctionné ;
Ø Ajuster sur base des résultats
précédemment obtenus. Ici on cherche à réunir les
renseignements sur les points susceptibles d'amélioration.
1.2.9. Stratégies pour
fidéliser le client
Selon Freemag (2010), la fidélisation des clients
figure aujourd'hui au premier rang des préoccupations des entreprises,
c'est pourquoi les différentes stratégies ont été
adoptées pour faire face à ce problème :
1. Identifier les clients et les partenaires. Ceci englobe
deux procédés :
o Audit des clients : il faut cerner leurs attentes, leur
besoins et les appréciations qu'ils portent sur les services et produits
qui leur sont fournis ;
o Audit des partenaires : identifier les
différents partenaires ainsi que des services
échangés.
2. Adapter les services aux clients : c'est
connaître son environnement et sa cible ; il faut identifier des
catégories des clients auxquels l'entreprise s'adresse.
3. Privilégier le client pour amplifier son
intérêt : c'est l'étape de l'action de
fidéliser le client, il s'agit de mettre le client au coeur des
préoccupations de l'entreprise et de le faire savoir.
4. Vérifier et contrôler : ici on se
préoccupe de la qualité des services offerts aux clients ainsi
que des techniques de fidélisation mises en oeuvre.
5. Faire évaluer la stratégie de l'entreprise en
fonction des résultats.
1.3. Performance d'une organisation
La performance d'une organisation dépend d'une analyse
stratégique consciencieuse et la pratique de gestion stratégique
efficace.
1.3.1. Indicateur de la
performance
Un indicateur est une information ou ensemble d'informations
contribuant en l'appréciation d'une situation par le décideur.
D'après, BERRAH, I. (2002 :76), « un indicateur de
performance est une donnée quantifiée qui exprime
l'efficacité et ou l'efficience de tout ou partie d'un système
par rapport à une norme, un plan déterminé et
accepté dans le cadre d'une stratégie de
l'entreprise».
Parmi les indicateurs clés de la performance d'une
organisation, selon HORTON, D. et Al. (2000 :22-23), «l'analyse
de la performance organisationnelle porte sur quatre critères à
savoir : l'efficacité, l'efficience, la pertinence et la
fiabilité financière. En principe, le jugement porté
à une organisation devrait porter sur la combinaison de ces
paramètres analysés individuellement».
· L'efficacité : l'efficacité d'une
organisation peut se définir comme la capacité de parvenir
à l'effet attendu ou souhaité par biais de la réalisation
d'une action, c'est-à-dire que les produits ou service satisfont les
besoins de la clientèle.
· L'efficience : l'efficience fait
référence à l'accomplissement d'un objectif avec les
moindres ressources disponibles et en moins de temps.
· Pertinence : une organisation est jugée
pertinente lorsqu'elle répond aux besoins des intervenants,
présente des innovations et s'adapte au fur et à mesure qu'elle
évolue.
· Fiabilité financière/CHA et
résultat net : Il s'agit de la capacité d'une organisation
à réunir les fonds nécessaires pour satisfaire à
ses exigences fonctionnelles à court, à moyen et à long
terme.
1.3.2. Outils pour évaluer
la performance
D'après OKOKO, O. (2011 :14-15),
l'évaluation de la performance est nécessaire pour voir si les
stratégies utilisées vont permettre d'atteindre les objectifs de
l'entreprise. Les outils de cette évaluation sont :
- Le contrôle interne : ceci permet aux
autorités de poursuivre ses employés, voir s'ils respectent les
manuels des procédures préétablies, des règles et
des budgets.
- Le reporting : consiste à donner le rapport des
actions qui se sont déroulées dans leurs postes, d'une
manière régulière à son chef
hiérarchique.
- La comptabilité générale : permet
de constater les produits et les charges dans l'organisation ; et fournit
les informations dans la comptabilité analytique.
- La comptabilité analytique : les charges non
enregistrées dans la comptabilité générale sont
reprises dans la comptabilité analytique pour voir leurs
destinations.
- Le contrôle budgétaire : celui-ci permet
de faire une comparaison entre les prévisions chiffrées et le
résultat réel afin de pouvoir dégager les causes des
écarts.
1.3.4. Rentabilité de
banque commerciale.
Selon le dictionnaire Wikipedia, la rentabilité est le
rapport entre un revenu obtenu ou prévu et les ressources
employées pour l'obtenir.
1.3.5. Indicateurs de la
rentabilité.
INGABIRE, C. (2008 :34), énumère les
différentes sortes d'indicateurs de la rentabilité :
· rentabilité commerciale : mesure les
résultats obtenus par rapport à l'activité de l'entreprise
(ce ratio aide à savoir la rentabilité aux différents
stades de la formation du résultat)
· rentabilité financière : c'est la
capacité des capitaux propres à dégager un surplus
après rémunérations des capitaux empruntés et
constatation d'une dotation affectée à la reconstitution du
développement productif. Ce ratio mesure la rentabilité
exprimée par rapport aux capitaux investis dans l'entreprise.
· Rentabilité économique: ce ratio mesure
la capacité du capital économique de générer un
revenu. Elle mesure le rapport entre le résultat économique de
l'entreprise et l'ensemble du capital économique mis en oeuvre pour
obtenir ce résultat.
CHAPITRE 2: ANALYSE DE LA GESTION DE SERVICES A LA CLIENTELE
AU SEIN DE LA COGEBANQUE SA
Dans ce chapitre nous allons décrire la COGEBANQUE S.A,
ces différents services et faire une analyse sur l'appréciation
des clients par rapport aux services qui leur sont offerts.
2.1. Aperçu historique de la COGEBANQUE SA
Le département des opérations de la COGEBANQUE
chargé de la mise à jour des informations sur le site internet
de la COGEBANQUE, nous donne les informations suivantes sur l'historique de la
COGEBANQUE depuis sa création.
La Compagnie Générale de Banque (COGEBANQUE) est
l'une des banques commerciales rwandaises créée le 13 Novembre
1997 avec un statut légal d'une société anonyme
approuvée par la Banque Centrale le 17 Juin 1999.
A la création, la COGEBANQUE avait comme actionnaire
majoritaire la COGEAR ; la majorité des promoteurs de cette banque
sont des hommes d'affaires qui avaient le but de créer un groupe
appelé « Assurance Banque ». Son siège se
trouvait dans l'immeuble TELECOM House à Kacyiru.
Afin de mettre en oeuvre les exigences de la Banque Nationale
du Rwanda stipulant que toute banque commerciale doit avoir au minimum un
capital social de 5,000, 000, 000 F (cinq milliards de francs rwandais),
la COGEBANQUE s'est associée avec trois sociétés
étrangères représentant 39.99 % des actions totales; ces
sociétés sont BIO de Belgique, SHORECAP des USA et AFRINVEST de
Tunisie.
Actuellement la COGEBANQUE S.A opère presque dans tout
le pays avec 17 branches. A Kigali il y a 4 agences et 2 guichets
à savoir : Agence Centrale, Rond-point, Nyabugogo et Remera; les
deux guichets (Kicukiro et Nyarutarama) sont des sous-branches de l'agence de
Remera.
Dans les provinces, on compte 6 agences et 3 guichets :
Huye, Kamembe, Rubavu, Musanze, Muhanga et Rwamagana. Les trois guichets sont
Nyamagabe, Tyazo et Kabarondo.
Selon le rapport annuel (2009 :18), ces agences sont
ouvertes de la manière suivante :
1999 : Agence Kacyiru, aujourd'hui appelée Agence
Centrale en 2004 (siège)
2000 : Agence Rond Point
2002 : Agence Nyabugogo
2004 : Agence Centrale
: Guichet Nyamirambo (fermé en mai 2011)
: Guichet KICUKIRO
: Agence Remera
2005 : Agence Musanze
: Agence Butare
: Guichet Nyarutarama
: Guichet Gikongoro
: Guichet Rusizi
2006: Agence Rubavu
: Agence Kamembe
: Agence Rwamagana
2009: Agence Muhanga
: Guichet Kabarondo
Le siège de la COGEBAQUE se trouve actuellement dans
l'immeuble de Caritas ; Centenary House, centre-ville.
2.1.1. Historique
d'évolution du capital social de la COGEBANQUE SA
Selon le directeur administratif et financier de la
COGEBANQUE, depuis sa création en 1999, la banque n'a cessé de
progresser comme en témoigne la création de nouveaux points de
vente dans presque toutes les provinces du pays.
Le capital social a évolué de la manière
suivante :
Fin 1999 : 667 millions de francs rwandais
Fin 2001 : 1,5 milliards de francs rwandais
Fin 2006 : 2 milliards de francs rwandais
Janvier 2008 : 3 milliards de francs rwandais
A partir de Mars 2008 : 5 milliards de francs
rwandais.
Tableau 2 : Nombre des actions et actionnaires de
la COGEBANQUE
ACTIONNAIRES
|
NOMBRES D'ACTIONS
|
POURCENTAGE
|
DIOCESE CATHOLIQUE DE BUTARE
|
5.600
|
11.20
|
BELGIAN INVESTMENT COMPANY
|
6.667
|
13.33
|
SHORECAP INTERNATIONAL
|
6.667
|
13.33
|
AFRINVEST FINANCIAL SECTOR FUND
|
6.666
|
13.33
|
COGEAR S.A
|
4.000
|
8.00
|
CORAR S.A
|
2.954
|
5.91
|
GATERA Egide
|
6.308
|
12.62
|
MAKUZA Bertin
|
5.732
|
11.46
|
Autres investisseurs rwandais
|
5.106
|
10.82
|
TOTAL
|
99.402
|
100 %
|
Source: COGEBANQUE, service des
opérations
Les trois premières sociétés sont
étrangères et entrent en contact avec la COGEBANQUE à
partir du mois de Mars 2008.
Afin d'assurer un bon fonctionnement, la COGEBANQUE collabore
avec différents partenaires tant au niveau nationale aussi bien
qu'internationale. Au niveau national la banque collabore avec toutes les
banques commerciales et micro-finances opérant sur le territoire
rwandais. Les banques étrangères correspondantes de la
COGEBANQUE sont les suivantes :
N°
|
Noms des correspondants
|
SWIFT CODE
|
Pays
|
Villes
|
1
|
CITIBANK NY
|
CITIUS33
|
USA
|
NEW YORK
|
2
|
CITIBANK LONDON
|
CITIGB2L
|
UK
|
LONDON
|
3
|
ING BANK
|
BBRUBEBB
|
BELGIUM
|
BRUSSELS
|
4
|
KBC BRUSSELS
|
KREDBEBB
|
BELGIUM
|
BRUSSELS
|
5
|
COMMERZBANK
|
COBADEFF
|
GERMANY
|
FRANKFURT
|
6
|
MASHREQBANK
|
BOMLAEAD
|
EAU
|
DUBAI
|
Tableau 3 :
Correspondants de la COGEBANQUE
Source : COGEBANQUE, service des
opérations
2.1.2. Mission, vision et
objectifs de la COGEBANQUE S.A
La mission de la COGEBANQUE est d'aider ses clients à
réussir économiquement et à atteindre une
sécurité financière. Ainsi, la banque vise
l'établissement d'une relation solide et rentable avec la
clientèle au fil du temps, tout en devenant un important contributeur de
sa prospérité et son bien être.
La vision de la COGEBANQUE est de s'engager à
satisfaire au mieux les besoins de nos clients de manière à
mériter le privilège d'être le premier choix dans les
opérations bancaires. «Marketing stratégique de la
COGEBANQUE 2009 ».
Selon les informations actualisées sur le site
officiel de la COGEBANQUE, les principaux objectifs de la COGEBANQUE S.A
sont :
- Intervenir dans le financement des activités
commerciales nationales et internationales ainsi que dans le financement des
petites et moyennes entreprises qui constituent l'économie
nationale ;
- Introduire l'implantation des guichets
automatiques ;
- Assurer un service de qualité en se dotant des
ressources humaines compétentes et qualifiées ainsi que de
l'équipement informatique de pointe ;
- Contribuer au lancement et au développement du
marché des capitaux au Rwanda à travers l'émission des
obligations et les placements des tiers auprès du public, du moment de
la privatisation des entreprises de l'Etat ;
- Chercher les ressources longues et peu onéreuses
susceptibles d'alléger les points de charges financières sur la
rentabilité des projets qu'elle aura à financer.
2.2. Présentation de
la COGEBANQUE S.A
2.2.1. Structure
organisationnelle
Dans sa réunion du 27 août 2010, l'organigramme
de la COGEBANQUE a été adopté. Pour plus de
détails confère annexe 7 à la fin de ce travail. Quelques
éléments clés de cet organigramme sont les
suivants :
v L'assemblée
générale
Elle représente tous les actionnaires, elle a le
pouvoir de prise de décision sur base des lois et autres statuts (Art.
27 de la loi n°007/2008 du 08/04/2008 ; J.O du 15 Juin 2008,
47ème année n°12).
v Le conseil d'administration
Le conseil d'administration délègue la gestion
journalière de la banque à la Direction Général qui
la décentralise à son tour aux différents chefs de
directions.
Le CA est composé par le comité d'audit, Alco,
ressources humaines et comité de risques.
v Direction
« retail »
Pendant notre entretien avec le directeur de crédit, il
a décrit sa direction de la manière suivante : La direction
retail est composée de deux départements ; l'un est le
département des agences de Kigali et le second est celui des agences de
provinces.
Cette direction traite généralement les
crédits ne dépassant pas dix millions de francs rwandais.
Les deux départements collaborent d'une manière
étroite et assurent la supervision de leurs agences respectives. Les
services clés de l'agence sont :
- Le front office : est un service se trouvant dans
chaque agence qui traite les demandes des clients relatives au versement
chèque, changement de signature ou de mandataire, gestion des ordres de
virement permanent etc. L'agent du front office assure aussi l'intérim
du chef d'agence ;
- La caisse : le caissier reçoit des versements et
retraits des clients ;
- Agent commercial : l'agent commercial s'occupe de la
recherche des clients, ouverture de compte, analyse des crédits au
niveau de l'agence (5, 000,000 F) et traite les dossiers de demande de
découvert ;
- Chef d'agence : c'est lui qui est chargé de la
supervision et coordination des activités des agents cités
ci-haut.
v Direction de crédit
Le rôle principal de cette direction est d'assurer la
gestion des engagements entre la banque et les demandeurs de crédit.
Elle est composée de trois services à savoir ; le service
d'analyse, l'administration de crédit et le service de recouvrement.
Le manuel de procédures et description des tâches
de la direction de crédit version 2009, décrit la
procédure et les conditions pour chaque catégorie de
crédit et les tâches de chaque service comme suit :
- Service d'analyse : Le service d'analyse a pour
rôle l'analyse des dossiers de demande de crédits et les risques y
relatifs. Ici il s'agit essentiellement de la vérification des
conditions et de l'analyse de la capacité de remboursement du demandeur
car la première analyse est faite par les gestionnaires des comptes
pour les clients « corporate » (clients ayant une
activité dépassant deux milliards de francs de chiffre
d'affaires) et agents commerciaux pour les autres agents économiques.
- Administration de crédit : le rôle de ce
service est la préparation des documents tels que le contrat de
prêt, la caution solidaire. Si le crédit est approuvé,
l'administrateur de crédit doit s'assurer de la protection du
crédit offert, pour protéger ce crédit on doit demander
l'assurance protection crédit, inscription hypothécaire, et
notification crédit.
- Service de recouvrement : une fois le crédit
accordé, si le client ne parvient pas à rembourser comme convenu
dans le contrat, ce service intervient après trois impayés pour
rappeler au client ses engagements.
A noter qu'avant toute intervention du service de
recouvrement, ce sont les gestionnaires des comptes qui doivent contacter le
client en premier ; quand le client ne parvient pas à rembourser,
le service de recouvrement transmet le dossier au service juridique pour
poursuivre le client dans la justice.
v Forme des crédits offerts par la
COGEBANQUE
Le crédit est l'un des services les plus
bénéfiques dans toutes les banques commerciales. Pour
accéder à un crédit on se soumet aux normes de la banque
ainsi que celles imposées par la banque nationale. D'après le
service de crédit de la COGEBANQUE les crédits octroyés
sont les suivants :
ü Le crédit hypothécaire est un
crédit de financement des biens immobiliers soit par achat,
construction, réhabilitation ou extension, etc.
Le déblocage de ce genre de crédit se fait
intégralement dans le cas d'achat et par tranche en cas de crédit
de construction suivant l'avancement de la construction ;
ü Le crédit de caisse et ligne de crédit
permettent au titulaire du compte de le rendre débiteur pendant un
certain temps (12 mois à la COGEBANQUE) ;
ü La ligne de crédit : sur demande du client,
la banque met à la disposition de ce dernier un montant maximum sou
forme de prêt, et sert à financer les opérations du
contrat que le client conclura ultérieurement. Elle lui permet ainsi de
continuer à effectuer ses payements courants et bien gérer le
décalage entre la livraison de ses marchandises et/ou services et le
jour de paiement de ses clients. Contrairement à la crédit de
caisse, le ligne de crédit peut être 'utilisé dans
l'achat d'une maison ou achat d'une véhicule ;
ü Caution de soumission cela représente une
garantie bancaire. C'est un crédit par signature ou la banque se porte
caution envers ses clients au bénéfice d'une autre
personne ;
ü Crédit de caisse ou facilité de
caisse ; ce crédit n'exige pas de plafond, le remboursement se fait
au maximum dans une année renouvelable au taux de 15.5%; les
intérêts sont calculé au montant demandé ;
ü Le crédit d'escompte : remboursable dans
trois mois au taux de 17.5 %.
ü D'autres crédit accorder sont : le
crédit d'investissement à LT, crédit véhicules et
équipements à moyen terme, etc.
Tableau 4: Taux d'intérêt appliqué
par la COGEBANQUE S.A
TYPES DE CREDIT
|
TAUX
|
1. Avance sur salaire
|
18%
|
2. Construction et logement
|
18%
|
3. Importation
|
18%
|
4. Ligne de crédit/facilité de caisse
|
15,5%
|
5. Leasing
|
18%
|
6. Agriculture
|
18%
|
Source: Notre enquête, août
2011
Le taux pour ces crédits est aussi négociable
suivant la solvabilité du demandeur (capacité de remboursement)
ou la nature du crédit sollicité.
v Direction administratif et finance
D'après notre entretien avec le directeur administratif
et financier, la mission de cette direction est de faire la
comptabilité, d'établir les prévisions budgétaires,
d'opération fiscale et le contrôle de gestion.
Ses services sont : la trésorerie, la
comptabilité, l'administration et contrôle de gestion.
Les départements :
Ø Corporate : elle assure la gestion des comptes des
sociétés commerciales, industrielles et autres opérateurs
économiques de grande taille.
Ø Département des opérations: elle assure
le contrôle des opérations de service international, service
monétique (carte visa) et service de compensation.
Ø Informatique :selon IT procedures and policy
2009, il est chargé de la recherche des équipements
technologiques de pointe permettant une connexion online de grande vitesse
ainsi que la maintenance de ces équipements. Le département
informatique a pour responsabilité :
o Administration de réseau : il est chargé
de faire un suivi et assurer la connexion des agences et guichet ;
gestion et suivi des affectations des équipements informatiques;
installation, ajout et configuration des équipements informatique et
assure la maintenance des équipements ;
o La gestion et exploitation du logiciel bancaire (Bankers
Realm) : elle est chargée de l'attribution des menus aux
différents utilisateurs de Bankers Realm au sein de la banque
après approbation du chef de département ou autre service;
paramétrage des tarifs et conditions; création des comptes
interne (GL) ; clôture journalière, mensuelle et
annuelle ; sauvegardé et restauration des données comptables
sur les bandes magnétiques et serveur back-up et la gestion du service
banking at home ;
o Conception des interfaces : chargée de la
conception de quelques logiciel sur mesure à la demande des
utilisateurs ; la mise en jour du site web ; gestion des logiciels de
messagerie interne et externe (internet, outlook, webmarshall).
2.2.2. Compétences de la
COGEBANQUE S.A
La compétence est ce qu'une entreprise produit suite
à la combinaison de ses ressources, c'est généralement un
produit. OKOKO, O. (2011 :21).
2.2.2.1. Banking at
home
Le service online banking «Banking@home » est
un service donnant accès aux clients de pouvoir visualiser les
transactions de leurs comptes où qu'ils se trouvent.
2.2.2.2. Carte
électronique
La carte électronique permet d'effectuer des
transactions de retrait sur les machines ATM (Automated Teller Machine) et
d'effectuer des transferts sur les machines POS (point of sale) qui sont sur
le réseau SIMTEL. La carte de débit de la COGEBANQUE est
actuellement offerte gratuitement.
2.2.2.3. Prestige
banking
Ce service se trouve seulement au siège de la banque
où les clients peuvent effectuer toutes les transactions possibles.
L'adhésion à ce service coute dix milles francs plus TVA pendant
une année.
2.2.3. Points fort et
défis de la COGEBANQUE S.A
Selon le Directeur administratif et financier de la
COGEBANQUE, les points forts et les défis de la banque sont les
suivants :
2.2.3.1. Points forts de
la COGEBANQUE
Ø La banque a été créée par
les hommes d'affaires rwandais ;
Ø Nombreux points de ventes et un horaire de travail
souple (7 Jours/7 pour certains points de vente, de 8h à 20 h) ;
Ø Personnel jeune et ayant un esprit
COGEBANQUE ;
Ø Actionnariat diversifié.
2.2.3.2. Défis de la
COGEBANQUE
Ø concurrence (entrée en scène des
banques ayant une riche expérience, dont certaines sont
implantées dans la sous-région et au-delà) ;
Ø motivation et rétention du personnel
compétent ;
Ø image commerciale à renouveler ;
Ø système informatique à
améliorer.
2.3. Echantillonnage et
caractéristiques des enquêtés
Nos
enquêtés sont de deux ordres: il y a les clients et le personnel
de la COGEBANQUE de la ville de Kigali. Selon les informations recueillies
auprès du département des agences de la ville de Kigali, le
nombre total de clients ayant des comptes actifs s'élevait à
20.577 fin 2010.
Pour pouvoir collecter les
informations nécessaires à la vérification des
hypothèses de notre recherche, nous avons distribué un
questionnaire d'enquête à 96 clients de la COGEBANQUE S.A de la
ville de Kigali et nous avons eu un entretien structuré avec quelques
employés de la COGEBANQUE qui sont au nombre de 10. Leur
répartition suivant les services d'affectation et niveau d'étude
est présentée dans l'annexe 6.
2.3.1. Echantillonnage
A partir de la clientèle totale estimée à
20.577, nous avons calculé un échantillon représentatif.
A l'aide de la table d'Alain BOUCHARD (1975) de détermination de la
taille de l'échantillon, nous avons pu déterminer notre
échantillon. Selon l'idée de ce dernier, quand l'univers de
l'enquête est supérieur à 1.000.000
d'enquêtés, il est considéré comme infini, on lui
fait correspondre à un échantillon de 96 enquêtés
avec une marge d'erreur de 10%. Et quand l'univers de l'enquête est fini
c'est-à-dire inférieur à 1.000.000
d'enquêtés, on applique la formule de la taille de
l'échantillon corrigé. Notre population est de 20.577 clients,
c'est-à-dire inférieure à 1.000.000
d'enquêtés ; cela nous permet donc d'appliquer la taille de
l'échantillon corrigé.
nc = taille d'échantillon corrigé
N = taille de la population mère
n = taille de l'échantillon pour une population
infinie
2.3.1.1. Répartition
de l'échantillon
La répartition de l'échantillon par strates
représentés par les quatre agences a été
adoptée. La stratification est l'allocation proportionnelle qui consiste
à attribuer le même taux de sondage à chaque strate (GRAIS,
B. 2000 : 322). Après dépouillement, nous avons aboutit
à un tableau suivant :
Tableau 5: Agences de la ville de Kigali et leurs
clients au 31/12/2010
AGENCE
|
CLIENTS
|
ECHANTILLON
|
POURCENTAGE
|
Centrale (siège)
|
5.411
|
25
|
26
|
Rond point
|
6.566
|
31
|
32
|
Nyabugogo
|
2.500
|
12
|
13
|
Remera
|
6.100
|
28
|
29
|
Total
|
20.577
|
96
|
100
|
Source: Notre enquête, août
2011
2.3.2. Caractéristiques
des clients
Le groupe des clients qui constitue la partie principale de
notre échantillon a été déterminé de
façon qu'il nous assure une certaine représentativité
selon les tranches d'âges, niveau d'étude et la profession
exercée.
2.3.2.1. Age des
clients
L'âge serait un facteur important en ce qui concerne les
affaires. En matière de crédit, plus l'âge est
avancée, plus le risque est grand de même que le bas âge
comme l'adolescence qui est l'âge de l'insouciance. Du point de vue de
l'âge nos enquêtés sont repartis de la façon
suivante :
Tableau 6: Identification
des enquêtés selon l'âge
Age
|
Effectif
|
Pourcentage
|
De 21 - 30ans
|
26
|
27
|
De 31- 45ans
|
41
|
43
|
Plus de 45 ans
|
29
|
30
|
Total
|
96
|
100
|
Source: Notre enquête, août
2010
Il ressort du tableau ci-dessus que la plupart des
enquêtés sont de la tranche d'âge de 31- 45 ans soit 43 %
de notre échantillon, ceux de plus de 45 ans représentent 30 %
tandis que ceux de 21- 30 ans représentent 27 %. Ceci nous montre que la
COGEBANQUE a les clients d'âge moyen.
2.3.2.2. Répartition
des enquêtés selon le niveau d'étude
Il existerait une corrélation directe entre le niveau
d'étude d'une personne avec d'une part son niveau de vie et d'autre part
sa capacité de gérer les affaires commerciales. En effet, sauf
rares exceptions qui confirme la règle, la capacité de
gérer une entreprise commerciale chez un universitaire n'est pas la
même que chez un humaniste, ou quelqu'un sachant lire et écrire
à peine.
Tableau 7:
Répartition des clients selon le niveau d'étude
Niveau d'étude
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Aucun
|
-
|
2
|
2
|
Primaire
|
-
|
12
|
13
|
Secondaire
|
Tronc commun
|
35
|
36
|
Humanité
|
30
|
31
|
Université
|
Baccalauréat
|
5
|
5
|
Licence
|
7
|
7
|
Ecole professionnelle
|
|
5
|
5
|
Total
|
|
96
|
100
|
Source: Notre enquête, août
2010
La lecture qu'on peut faire de ce tableau est que la plus part
des clients de la COGEBANQUE ont fréquenté l'école
secondaire à 67%, ceux qui ont le niveau supérieur
représente 12%, le niveau primaire est de 13%, l'école
professionnelle représente 5% et une petite minorité des
analphabètes est de 2%.
Selon le chef des départements des agences de Kigali,
le niveau d'étude importe peu, ce qui compte c'est que le client soit
capable de gérer ses affaires car parmi les clients appelés
« corporate » il y a des analphabètes.
Précisons ici que dans ce de figure, les riches analphabètes
confient la gestion de leur patrimoine aux professionnels.
2.3.2.3. Profession des
enquêtés
La profession des clients est primordiale dans une institution
bancaire puisque parmi elles il y a celles qu'on considère comme source
permanente. Pour savoir la profession des enquêtés, nous leur
avons posé la question suivante : Quelle est votre
profession ? Les réponses sont résumées dans le
tableau suivant :
Tableau 8: Profession des
enquêtés
Profession
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Agent de l'Etat
|
22
|
23
|
Agent privé
|
Petite et moyenne entreprise
|
56
|
58
|
Grande entreprise
|
18
|
19
|
Total
|
96
|
100
|
Source: Notre enquête, août
2010
Ce tableau montre que la majorité de nos
enquêtés sont du secteur privé et sont
représenté à 58% par les petites et moyennes entreprises
et à 19% par les grandes entreprises. Les agents de l'Etat
représentent 23%. Cette différence n'est pas étonnante vu
la facilité d'accès au crédit réservé aux
agents privés.
2.4. Présentation,
analyse et interprétation des résultats
Dans cette partie, il est question de présenter les
résultats relatifs aux indicateurs visant à vérifier notre
première hypothèse qui dit que les services offerts par la
COGEBANQUE sont de bonne qualité.
Les indicateurs vérifiés sont entre
autres :
- Accueil des clients ;
- Versement et retrait ;
- Obtention de crédit ;
- Gestion de la qualité.
2.4.1. Service d'accueil de la
COGEBANQUE
Selon le chef de département des agences de Kigali, la
COGEBANQUE dispose d'un équipe complet qui s'occupe de l'accueil, il
est composé de : le front office, la réception et les agents
commerciaux. L'agent du front office est chargé de recevoir les
chèques et leur saisi, des chèques des autres banques
appelé «outward credit» ou ordre de paiement «outward
debit» des clients de la COGEBANQUE en faveur des clients d'autres
banques. Il est chargé aussi de faire un suivi des ordres de virement
internes et externes (standing order).
L'agent du front office doit éviter tout suspens pour
les opérations créditant ou débitant (salaire et
virement) le compte des clients sans l'autorisation du chef d'agence ; les
suspens sont classés dans le livre appelé « Log
book » et doit être signé par les deux parties,
c'est-à-dire le chef d'agence et agent du front office. Ils doivent
aussi indiquer la raison de ce suspens. Les agents commerciaux, en plus de leur
tâche principale qui est la recherche des nouveaux clients, ont en charge
l'ouverture des comptes, le traitement des crédits et
découverts.
Pour certaines demandes comme le crédit d'avance sur
salaire, ce dernier doit être débloqué dans les 24 heures
après réception des dossiers du client. Le réceptionniste
qui reçoit des courriers, doit accuser la réception de ces
derniers et les transmettre dans les services et départements
concernés avant de prendre sa pause ou avant de rentrer.
Pour en savoir plus sur ces affirmations, nous avons
posé aux clients la question suivante : Comment jugez-vous le
service d'accueil de la COGEBANQUE ? Les réponses à cette
question sont résumées dans le tableau suivant :
Tableau 9: Appréciation du service d'accueil
de la COGEBANQUE
Réponses
|
Agences
|
Centrale
|
Rond point
|
Remera
|
Nyabugogo
|
%
|
Bonne qualité
|
21
|
26
|
20
|
11
|
81
|
Acceptable
|
4
|
4
|
6
|
0
|
15
|
Autres
|
0
|
1
|
2
|
1
|
4
|
Effectif total
|
25
|
31
|
28
|
12
|
100
|
Source: Notre enquête, août
2011
De toute évidence, les chiffres du tableau
collèrent avec les propos du chef des agences car 81% des clients ont
répondu que le service d'accueil de la COGEBANQUE est de bonne
qualité tandis que 15% suggèrent que le service est acceptable
et il y a une petite minorité de 4% qui ont donné d'autres
réponses.
Les raisons évoqués par ceux qui
n'apprécient pas le service de la COGEBANQUE sont entre autre; le
manque de parking, le traitement inégal des clients, file d'attente et
l'échéance courte dans le remboursement de crédit.
2.4.2. Service de caisse
(versement et retrait)
Afin de réduire la durée passée au
guichet par un client, la COGEBANQUE a renouvelé sa politique de
paiement ; selon la note interne du 04 Juin 2010, la banque a
autorisé au caissier de payer un montant de 5,000 F à 1.000.000 F
sans l'autorisation de son chef tandis qu'avant il avait l'autorisation de
payer 500.000 F au maximum. Une autre stratégie adoptée par la
COGEBANQUE pour offrir un service de qualité à sa
clientèle, c'est l'implantation des guichets automatiques de retrait
(ATM interne) dans chaque agence. Pour vérifier l'impact de cette
nouvelle stratégie, nous avons posé aux enquêtés la
question suivante : combien de temps passez-vous au guichet ? Les
réponses données sont résumées dans le tableau
ci-dessous :
Tableau 10: Temps
passé au guichet avant d'être servi
Agences
|
Temps passé au guichet
|
Siège
|
Rond point
|
Remera
|
Nyabugogo
|
%
|
5 à 10 minutes
|
21
|
12
|
11
|
7
|
53
|
10 à 15 minutes
|
4
|
17
|
17
|
5
|
45
|
15 à 30 minutes
|
0
|
2
|
0
|
0
|
2
|
Plus de 30 minutes
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Total
|
25
|
31
|
28
|
12
|
100
|
Source: Notre enquête, août
2011
La lecture de ce tableau montre que le service de caisse de la
COGEBANQUE est rapide car 53 % des enquêtés passent au guichet 5
à 10 minutes, 45% des enquêtés passent au guichet 10
à 15 minutes avant d'être servis et une petite minorité de
2% passent 15 à 30 minutes au guichet avant d'être servis. Le
temps passé au guichet dans ces agences ne dépend pas du
personnel de la COGEBANQUE, elle est due à la vitesse de connexion qui
varie d'une agence à l'autre ; à cet égard, il faut
avouer que la banque est victime des services offerts par RWANDATEL et MTN
Rwanda.
Pour pallier à ce problème, la COGEBANQUE a pris
la décision de se connecter à la fibre optique qui assure une
plus grande vitesse de connexion dans toutes les agences. De plus, la
COGEBANQUE utilise une connexion mixte, ce qui assure une plus grande
indépendance car quand une connexion est lente, on passe à celle
qui est plus rapide.
2.4.3. Service de
crédit
D'après notre entretien avec le chef de crédit
et le chef d'analyse de crédit, les procédures d'analyse de
crédit se suivent comme suit : l'analyste de crédit
reçoit les dossiers de demande de crédit dument complets, les
traite dans un délai ne dépassa pas 4 jours et les
défende dans le comité de gestion de crédit afin
d'être approuvés par ce dernier.
L'échéance de remboursement de crédit
dépend du genre de crédit demandé
Pour plus de détails, nous avons posé aux
enquêtés la question suivante : quelles difficultés
rencontrez-vous lors de la demande de crédit ? Les réponses
sont résumées dans le tableau suivant :
Tableau 11: Difficultés rencontrées
lors de la demande de crédit
Difficultés rencontrées
|
Effectif
|
Pourcentage %
|
Taux d'intérêt élevé
|
11
|
12
|
Manque de garantie
|
52
|
54
|
Echéance courte de remboursement
|
10
|
10
|
Capacité de remboursement
|
23
|
24
|
Total
|
96
|
100
|
Source: Notre enquête, août
2011
Ce tableau nous montre que pour plus de la moitié,
c'est à dire 54% de nos enquêtés, le problème majeur
est le manque de garantie alors que la plupart des crédits ne sont
accordés que moyennant une garantie. En deuxième position vient
la capacité de remboursement (24%) qui est un problème à
ne pas négliger pour toute entreprise, une minorité
représentée par 12% montre que le problème
rencontré est le taux d'intérêt élevé tandis
que les 10% se plaignent de l'échéance courte de remboursement.
Mais comme on l'a évoqué dans le tableau des crédits
offert par la COGEBANQUE ci-haut ; le taux et la période de
remboursement sont tous négociable.
2.4.3.1. Procédure
de recouvrement à la COGEBANQUE S.A
Le chef de crédit nous a dit qu'une fois le
crédit accordé, la banque met en place une entité
chargé de faire un suivi sur le remboursement de crédit consenti
par les clients.
Selon le manuel des procédures et description des
tâches de 2009, ce service procède au recouvrement de deux
façons :
· Recouvrement à l'amiable ou le
précontentieux: l'agent chargé du recouvrement doit d'abord
inciter le débiteur à régler ses engagements par un simple
appel téléphonique, visites sur terrain et organisation des
entrevues avec les débiteurs ;
Il peut ensuite lui adresser diverses correspondances telles
que : 1ère lettre de rappel dépourvue
d'agressivité, 2ème lettre de rappel s'étonnant
du silence et demandant la régularisation d'urgence du compte,
3ème lettre de rappel si nécessaire. Celle-ci a
souvent un caractère plus ou moins fort que la précédente,
une lettre de mise en demeure si dans un intervalle de 3 mois suivant l'envoie
des lettres ci-dessus le débiteur ne manifeste pas la bonne
volonté de payer ou si ses gestes ne sont pas appréciés
(cas litigieux) ;
· Recouvrement du contentieux : on adresse une
lettre de dénonciation de crédit si le débiteur passe au
moins trois mois sans réaction sur la mise en demeure ;
régularisation et constitution des garanties là où c'est
possible ; passer le dossier au service juridique et à l'huissier
pour un suivi approprié ; suivre l'évolution des dossiers
litigieux et faire des rapports éventuels.
2.4.4. Gestion de la
qualité à la COGEBANQUE S.A
La direction de la banque a pris des mesures qui lui
permettent de maintenir et de retenir ses clients. Cela est repris dans la
note de service 03/2009/mt, qui nous rappelle le devoir de la banque et
obligations du personnel dans la gestion de la qualité.
Devoirs de la banque :
- Former son personnel sur le service à la
clientèle (Customer care),
- Veiller et maintenir en bon état des lieux de travail
confortables pour son personnel et sa clientèle (espace suffisant et
aéré, meubles convenable, éclairage suffisant,
hygiène partout, etc.),
- La banque s'efforcera de mettre à la disposition de
sa clientèle, des produit et services pouvant satisfaire au maximum ses
différents besoins.
Devoirs du personnel
- Les employés de la banque doivent être de bonne
foi et ne doivent pas mettre leurs intérêts avant ceux des
clients ;
- Le personnel de la COGEBANQUE doit pouvoir gagner la
confiance du client en le servant rapidement avec la qualité de service
de niveau supérieur ;
- Le personnel respecte d'autres pratiques venant de
l'hiérarchie et pouvant améliorer le service à la
clientèle.
A fin de vérifier l'existence de la gestion de
qualité au sein de la COGEBANQUE, nous avons interviewé le chef
de chaque agence et le responsable des agences de Kigali et nous avons obtenu
des éclaircissements à ce sujet.
2.4.4.1. Rôle du chef
d'agence dans la gestion de qualité de service
Le chef d'agence est responsable de toute transaction se
passant dans son agence ; pendant notre entretien avec les chefs des
agences, ils ont décrit leurs tâches principales qui sont en
général le suivi de leur équipe ainsi que
l'élaboration des stratégies visant l'augmentation des
dépôts de leur agence. Malgré la compétition avec
d'autres banques, ils sont tenus de chercher les dépôts des
clients et les octroyer à d'autres clients et assurer la bonne gestion
de crédits déjà octroyés afin qu'ils soient
remboursés à temps.
L'implication du chef d'agence dans la gestion de la
qualité a un impact positif au niveau de l'agence. En ce qui concerne
la planification des activités de l'agence, à l'aide de son
adjoint et le (la) caissier (e) principal(e), ils établissent un
horaire hebdomadaire contenant des activités suivantes : conception
d'un plan d'action, qualité et stratégies. Il leur revient aussi
sensibiliser le personnel pour qu'il mette en action cette politique afin de
prendre les décisions de ce qui doit être fait en faveur de leurs
clients. Ce plan d'action est envoyé aux chefs des agences chaque
vendredi. On procède de la même manière dans les autres
départements de la banque.
Pour vérifier si chaque employé a rempli ses
tâches comme prévu dans le planning, une fiche d'évaluation
individuelle est donnée à chaque employé pour relater les
activités qu'il a réalisé ainsi que les obstacles
rencontrés et on lui donne une note validée par son chef selon
les activités réalisées. Ces fiches seront transmises au
service des ressources humaines pour classement.
2.4.4.2. Service de
contrôle dans l'agence
Le contrôle assure la sincérité et la
conformité des transactions effectuées. Ici le chef d`agence
veille quotidiennement à ce que les procès et procédures
de déroulement de chaque transaction soient respectés. En plus de
cela, le pointage des pièces comptable se fait chaque matin par les
caissiers principaux.
2.4.4.3. Service d'audit
interne
L'auditeur se charge de suivre si le manuel des
procédures a été respecté ; dans toutes les
opérations (départements et services) de toutes les agences. Le
rapport de l'audit est remis au chef des opérations.
Conclusion partielle
Dans le deuxième chapitre de notre travail nous nous
sommes attelés à vérifier la première
hypothèse de notre recherche selon laquelle «les services
offerts par la COGEBANQUE sont de bonne qualité».
L'interprétation des résultats d'enquête a
montré que le service d'accueil de la COGEBANQUE est de bonne
qualité car la majorité des enquêtés l'a
affirmé à 81%, une autre partie des enquêtés a dit
que c'est acceptable à 15% et les autres réponses données
représentent 4%.
Un autre indicateur vérifié est le service de
caisse retrait et versement. A cet égard, nous avons constaté
que la majorité c'est-à-dire 53% des enquêtés
passent 5 à 10 minutes au guichet avant d'être servis, une autre
partie des enquêtés (45%), y passent 10 à 15 minutes, et le
reste (2%) y passe 15 à 30 minutes.
Le troisième indicateur concernant l'obtention de
crédit montre que la principale difficulté évoqué
par les enquêtés est le manque de garantie dans 54% des cas, la
seconde difficulté est le manque de capacité de remboursement
dans 24% des cas, la troisième est le taux d'intérêt
élevé dans 12% des cas et enfin 10% des enquêtés
disent que leur difficulté est l'échéance de remboursement
courte.
Le quatrième indicateur est la gestion de la
qualité à la COGEBANQUE ; celui-ci illustre le rôle du
chef d'agence dans la gestion de la qualité, les activités et
rôles des services de contrôle et audit interne dans l'agence. Tous
ces indicateurs nous ont permis de confirmer notre première
hypothèse selon laquelle «les services offerts par la
COGEBANQUE sont de bonne qualité».
CHAPITRE 3: APPORT DE LA
GESTION DES SERVICES CLIENTS SUR LA PERFORMANCE DE LA COGEBANQUE
3.1. Analyse de la
performance de la COGEBANQUE
Dans ce chapitre nous allons
analyser l'apport de la gestion des services offerts aux clients à la
performance de la COGEBANQUE. A l'aide des états financiers de la
période de notre cas d'étude c'est-à-dire de 2008-2010,
nous allons faire une analyse des indicateurs financiers et non financiers de
la performance tels que : évolution de la clientèle,
évolution des dépôts, évolution du portefeuille
crédit, efficacité, efficience, pertinence et analyse des
états financiers.
3.1.1. Evolution de la
clientèle de la COGEBANQUE
L'évolution de la clientèle est
résumée dans le tableau ci-après. Ce dernier nous montre
qu'il y a une augmentation très considérable liée aux
mesures prises.
Tableau 12: Détail de l'évolution de la
clientèle de la COGEBANQUE S.A
2008-2010
ANNEE
|
CATEGORIE
|
KIGALI
|
HUYE
|
MUSANZE
|
RUBAVU
|
CYANGUGU
|
RWAMAGANA
|
MUHANGA
|
KABARONDO
|
TOTAL
|
VARIATION EN %
|
2008
|
Société
|
175
|
21
|
15
|
12
|
26
|
15
|
_
|
_
|
264
|
-
|
Particulier
|
3630
|
422
|
245
|
356
|
275
|
198
|
_
|
_
|
5126
|
-
|
2009
|
Société
|
217
|
21
|
17
|
7
|
26
|
14
|
17
|
6
|
325
|
23
|
Particulier
|
4468
|
596
|
385
|
444
|
357
|
215
|
402
|
449
|
7316
|
43
|
2010
|
Société
|
308
|
86
|
35
|
14
|
59
|
15
|
38
|
17
|
572
|
76
|
Source: Notre enquête, août 2011.
Le tableau ci-haut nous montre respectivement qu'entre la
période de 2008-2009, le nombre des sociétés a
augmenté de 23%, celui des particuliers a augmenté de 43% tandis
qu'entre 2009-2010 ce sont les sociétés qui ont eu une nette
augmentation de 76% contrairement aux particuliers qui ont augmenté de
23%. Selon le chef des agences de Kigali ce changement est dû au fait
que c'est dans cette période qu'on a engagé des agents
commerciaux.
Pour plus de détails nous avons demandé aux
enquêtés ce qui leur a poussé à ouvrir le compte en
COGEBANQUE. La question est celle-ci : « qu'est-ce qui vous
a poussé à ouvrir un compte en COGEBANQUE » ? Les
réponses sont résumées dans le tableau suivant :
Tableau 13: Les raisons
qui ont poussé nos enquêtés à ouvrir un compte en
COGEBANQUE
Raisons
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Variétés des produits
|
57
|
59
|
Possibilité d'accéder au crédit
|
32
|
33
|
Autres
|
7
|
7
|
Total
|
96
|
100
|
Source: Notre enquête, août 2011
La lecture de ce tableau montre que la variété
des produits contribue à 59% dans l'augmentation de la clientèle,
la possibilité d'accès au crédit contribue à 33%
tandis que autres réponses contribue à 7%.
3.1.2. Evolution des
dépôts de 2008 à 2010
Selon les informations recueilli dans le service de
comptabilité, l'évolution de dépôts de la COGEBANQUE
de 2008 à 2010 se résumées de la manière
suivante :
Tableau 14: Evolution des
dépôts de 2008 à 2010
Types de dépôts
|
2008
|
2009
|
2010
|
Dépôts à vue
|
11.360.000.000
|
19.119.000.000
|
21.553.000.000
|
Dépôt à terme
|
11.297.000.000
|
11.689.000.000
|
11.487.000.000
|
Total/année
|
22.955.000.000
|
32.081.000.000
|
37.875.000.000
|
Variation en %
|
-
|
39,75
|
18,06
|
Source: Service de comptabilité et
finance de la COGEBANQUE
Le tableau précédent nous montre que les
dépôts de la COGEBANQUE ont connu une variation positive de 39,75%
en 2009 et 18,06% en 2010. Cette croissance est due aux stratégies de
descente sur terrain des agents commerciaux que la banque a engagés
à la fin de 2008. Chaque équipe de délégués
était accompagnée par un directeur nommé par la direction
pour qu'il puisse intervenir en cas de négociation d'un contrat
important sur terrain. Cette croissance nous montre également l'impact
de la gestion du service client.
3.1.3. Evolution du
portefeuille crédit
Le portefeuille crédit constitue
généralement l'essentiel de l'actif d'une institution
financière et est l'une des parties les plus importantes des
états financiers. La COGEBANQUE comme toute institution
financière a aussi un portefeuille crédit très
varié. Le portefeuille crédit est représenté dans
le tableau suivant :
Tableau 15: Evolution du portefeuille crédit de
la COGEBANQUE 2008-2010
Types de crédit
|
2008
|
2009
|
2010
|
1. Crédit de trésorerie
|
3.071.997.000
|
2.189.021.000
|
2.593.392.000
|
2. Crédit à l'équipement
|
1.575.037.000
|
2.021.223.000
|
3.275.328.000
|
3. Crédit à la consommation
|
71.755.000
|
57.686.000
|
161.785.000
|
4. Crédit immobilier
|
14.699.342.000
|
12.739.758.000
|
1.0191.217.000
|
TOTAL
|
19.418.131.000
|
16.998.688.000
|
16.221.722.000
|
Variation en %
|
-
|
-12,45
|
- 4,57
|
Source: Rapport d'audit Ernest and Young
2010
Le tableau ci-dessus montre que le portefeuille crédit
de la COGEBANQUE a varié négativement. Entre 2008-2009 le
portefeuille a diminué de 12,45%, tandis que cette régression
était de 4,57% entre 2009-2010. Selon le directeur administratif et
financier cette variation négative est due aux contraintes du
marché.
3.1.3.1. Calcul du ratio de
couverture crédit
Ratio de couverture crédit =
Le ratio de couverture crédit est le rapport entre les
crédits octroyés et les dépôts. KANAKINTAMA,
R.(2011).
Selon Annual Report NBR BS 1995 to 2007 : 24, la
révision de 2006 sur la réglementation de couverture
crédit, a admis une pondération de 80% au lieu de 100% des
dépôts et autres ressources. C'est à partir du 31
décembre 2007 que toutes les banques observent ce règlement.
Tableau 16 : Ratio de couverture
crédit
Genre
|
2008
|
2009
|
2010
|
Total crédit octroyé
|
19.418.131.000
|
16.998.688.000
|
16.221.722.000
|
Total de dépôt
|
22.955.000.000
|
32.081.000.000
|
37.875.000.000
|
Ratio en %
|
84,59
|
52,98
|
42,82
|
Source: Notre enquête, août
2010
Ce tableau montre que la COGEBANQUE en 2008 a
dépassé le seuil exigé par la banque centrale ce qui a
permis à la COGEBANQUE de réaliser un profit plus
élevé allant jusqu'à un milliard comme on le verra dans
l'analyse des états financiers. Pour les années 2009 et 2010 la
banque a réduit les crédits octroyés. Ceci s'est traduit
par une chute dramatique des résultats.
3.1.4. Efficacité de la
COGEBANQUE S.A
HORTON, D. et Al. (2000 :22-23) disent que
l'efficacité d'une organisation peut se définir comme la
capacité de parvenir à l'effet attendu ou souhaité par le
biais de la réalisation d'une action, c'est-à-dire que les
produits ou service satisfont les besoins de la clientèle. Le tableau
ci-dessous nous montre l'avis du personnel enquêté :
Tableau 17: Avis du personnel sur l'efficacité
des activités de la COGEBANQUE
Niveau
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Très efficace
|
3
|
30%
|
Efficace
|
6
|
60%
|
Assez efficace
|
1
|
10%
|
Total
|
10
|
100
|
Source: Notre enquête, août
2011
Dans ce tableau, on constate que la majorité des
répondants c'est-à-dire 60% affirment qu'en
général les activités et services rendus par la
COGEBANQUE sont si efficaces qu'elles contribuent à sa performance
tandis que 30% disent que les activités de la COGEBANQUE sont
très efficaces alors qu'une personne c'est-à-dire 10% des
enquêtés les qualifie d'assez efficace.
3.1.5. Efficience de la
COGEBANQUE
HORTON, D. et Al. (2000 :22-23) disent que l'efficience
fait référence à l'accomplissement d'un objectif avec les
moindres ressources disponibles et en moins de temps.
Tableau 18 : Avis du personnel sur l'efficience
des activités de la COGEBANQUE
Niveau
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Très efficiente
|
2
|
20%
|
Efficiente
|
7
|
70%
|
Assez efficiente
|
1
|
10%
|
Total
|
10
|
100
|
Source: Notre enquête, août
2011
Le tableau ci-haut montre que les activités de la
COGEBANQUE sont efficientes d'après 70% du personnel
enquêté, alors que 20% les trouvent très efficientes, le
reste c'est-à-dire 10% trouve que les activités sont assez
efficientes. L'opinion dominante est donc que le niveau d'efficience de la
COGEBANQUE a contribué à la performance de celle-ci.
3.1.6. Pertinence des
activités de la COGEBANQUE S.A
Comme évoqué au premier chapitre, la pertinence
est la capacité de l'entreprise de répondre aux besoins des
intervenants, en présentant des innovations et en s'adaptant au fur et
à mesure qu'elle évolue. La pertinence est l'un des indicateurs
de la performance ; c'est pourquoi elle a été
analysée dans notre recherche.
Au cours de notre recherche nous avons constaté que
certains objectifs de la COGEBANQUE ont été atteints comme
l'implantation des guichets automatiques dans toutes les agences, des projets
pilotes représentant la nouvelle image de la COGEBANQUE tels que :
agence de Remera, de Nyabugogo, Guichet Tyazo. Le projet de migration du
système informatique qui était parmi les défis de la
banque est en cours, le système actuel « Bankers
Realm » sera remplacé par le progiciel CORE DELTA qui va permettre à la COGEBANQUE le lancement
de nouveaux projets tel que l'épargne à taux progressif.
Tableau 19: Avis du
personnel sur la pertinence des activités de la COGEBANQUE
Niveau
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Très pertinent
|
2
|
20
|
Pertinent
|
7
|
70
|
Assez pertinent
|
1
|
10
|
Total
|
10
|
100
|
Source: Notre enquête, août
2010.
Le tableau précédent nous montre que les
activités de la COGEBANQUE sont pertinentes d'après 70% du
personnel enquêté, 20% d'entre eux estimant que les
activités de la COGEBANQUE sont très pertinentes, le reste les
qualifiant d'assez pertinentes.
3.2. Présentation
des états financiers de la COGEBANQUE SA
Dans cette partie nous allons présenter les
états financiers de la COGEBANQUE pour pouvoir les interpréter et
les apprécier.
3.2.1 Présentation du
bilan de la COGEBANQUE de 2008-2010
Selon le dictionnaire Wikipedia, le bilan représente
le patrimoine de l'entreprise et permet de réaliser une
évaluation de l'entreprise et plus précisément de savoir
combien elle vaut et si elle est solvable ou non.
3.2.2. Analyse des
résultats et activités de la COGEBANQUE
Nous allons faire une analyse des indicateurs des
résultats de l'exercice 2008 -2010. Le résultat net peut
être négatif ou positif (perte ou profit) pour diverses raisons de
gestion ou de l'économie en général.
· Résultat net
Notre tableau d'exploitation montre que le résultat net
de la COGEBANQUE en 2008 était de 1.019.051.000 F (un milliard dix-neuf
millions cinquante et un mille de franc rwandais) tandis qu'en 2009 le
résultat était négatif, soit une perte de 287.574.000 F
(deux cent quatre-vingt-sept millions cinq cent soixante-quatorze mille francs
rwandais). L'année suivante de 2010, le résultat était de
713.356.000F (sept cent treize millions trois cent cinquante-six francs
rwandais).
3.2.3. Analyse de la
rentabilité de la COGEBANQUE
Le ratio est un rapport calculé entre deux masses
fonctionnelles du bilan et/ou du compte de résultat. Il se traduit par
un pourcentage ou un coefficient. Un ratio permet de formuler une opinion sur
la situation financière d'une entreprise.
(fr.wilipeida.org/wiki/ratio_financier).
Tableau 20: Ratio de rentabilité
économique
Année
|
2008
|
2009
|
2010
|
Résultat
|
1.019.051
|
(287.574)
|
713.356
|
Actif total
|
45.185.216
|
46.346.224
|
57.376.404
|
RE
|
0,02
|
-0,006
|
0,01
|
%
|
2
|
-0,6
|
1
|
Source: Notre enquête, août
2010
Ce tableau montre qu'en investissant 57.376.404 F la banque a
obtenu un résultat de 713.356 F. Ceci revient à dire que sur 100
F investis, la banque gagnait 1 F en 2010. Pour 46.346.224 F investis, la
banque a perdu 287.574 F ou bien sur 100 F investis, la banque perdait 0,6 F en
2009. En 2008, sur 45.185.216 F investis, la banque a gagné 1.019.051 F
c'est-à-dire que pour 100 F investis la banque gagnait 2 F.
Au cours de ces trois dernières années, la
COGEBANQUE a pris la stratégie d'innovation de ses emplacements comme
par exemple quitter l'immeuble Centenary House à Centenary car Park dans
le but de résoudre le problème de manque de parking, innovation
de l'agence de Remera, et Rond-point. Tous ces investissements en
immobilisation corporelles et incorporelles à long et moyen terme
permettent à la COGEBANQUE de s'épanouir. Ces ratios atteignent
1% en 2010 et 2% en 2008, nous constatons que les capitaux investis
procuraient des résultats satisfaisants dans ces deux années sauf
en 2009 où la banque a subi une perte.
Tableau 21: Ratio d'indépendance
financière
Année
|
2008
|
2009
|
2010
|
Capitaux propres
|
8.174.338.000
|
7.886.703.000
|
8.600.058.000
|
Capitaux permanents
|
5.476.731.000
|
5.988.263.000
|
8.925.101.000
|
Ratios
|
1,49
|
1,31
|
0,96
|
Source: Notre enquête, août
2010
Ce tableau nous montre que durant les trois années, la
COGEBANQUE était autonome car plus de la moitié des ressources
provenaient des fonds propres.
· Rentabilité
financière
La rentabilité financière montre le rendement
des ressources propre de l'entreprise. La rentabilité financière
met en jeu le résultat global de l'exercice qui revient au
propriétaire et le montant de capitaux propre qu'ils ont investi. Elle
mesure aussi la capacité de l'entreprise de rémunérer les
associés.
Tableau 22: Ratio de rentabilité
financière
Année
|
2008
|
2009
|
2010
|
Résultat
|
1.019.051.000
|
(287.574.000)
|
713.356.000
|
Capitaux propres
|
8.174.338.000
|
7.886.703.000
|
8.600.058.000
|
RE
|
0,12
|
-0,03
|
0 ,08
|
%
|
12
|
-3
|
8
|
Source: Notre enquête, août
2010
Ce tableau nous montre comment a évolué le ratio
de rentabilité financière durant trois années. La
rentabilité financière passe de 12% en 2008 à -3% en 2009
car le résultat était négatif, et à 8% en 2010.
Nous constatons que le point culminant (le plus élevé) de la
rentabilité financière de la COGEBANQUE a été
atteint en 2008 où le ratio était de 12%.
3.2.4. Rendement des fonds
propres
Les fonds propres constituent la forme de financement la plus
courante de la création d'une entreprise. Il s'agit des fonds
durablement investi au sein d'une entreprise par ses actionnaires.
L'évolution du fond propre traduit la performance d'une entreprise et la
diminution de l'actif peut entrainer la perte de confiance des clients envers
l'entreprise.
Tableau 23: Rendement des fonds propres
Année
|
2008
|
2009
|
2010
|
RBE
|
1.702.784.000
|
(425.209.000)
|
1.120.685.000
|
FP
|
8.174.338.000
|
7.886.703.000
|
8.600.058.000
|
Ratio
|
0,20
|
-0,05
|
0,13
|
Source: Notre enquête, août
2010
Ce tableau montre qu'en 2008 le part du RBE dans les fonds
propres était de 0,20 ; -0,05 en 2009 et 0,13 en 2010. Ceci
explique qu'il existe un lien direct entre la performance de la COGEBANQUE et
l'évolution des fonds propres.
Conclusion partielle
Dans le troisième chapitre nous avons
vérifié la deuxième hypothèse selon laquelle la
COGEBANQUE a été performante de 2008 à 2010. Nous avons
fait une analyse de la performance de la COGEBANQUE à l'aide des
différents indicateurs de la performance mentionnés plus bas.
L'évolution de la clientèle de la COGEBANQUE de
2008-2009 montre que le nombre des sociétés a augmenté de
23% et celui des particuliers de 43% tandis qu'entre 2009-2010 ce sont les
sociétés qui ont eu une nette augmentation de 76% alors que les
particuliers ont augmenté de 23%. Ce changement s'expliquant par le
fait que c'est dans cette période qu'on a engagé les agents
commerciaux. D'autre part, la variété des produits a
contribué pour 59% dans l'augmentation de la clientèle tandis que
la possibilité d'accès au crédit a contribué
à hauteur de 33%.
Les dépôts de la COGEBANQUE ont connu une
variation positive de 39,75% en 2009 et 18,06% en 2010. Cette croissance est
due aux stratégies de descente sur terrain des agents commerciaux que la
banque a engagés à la fin de 2008. Le portefeuille crédit
de la COGEBANQUE a varié négativement ; il était de
-12,45% entre 2008-2010 et - 4,57% entre 2009-2010. Cette variation
négative est due aux contraintes du marché.
Pour ce qui est de l'efficacité de la COGEBANQUE, 70%
des enquêtés affirment qu'en général les
activités et services rendus par la COGEBANQUE sont efficace tandis que
30% disent que les activités de la COGEBANQUE sont très efficaces
et une personne c'est-à-dire 10% des enquêtés trouve que
c'est assez efficace.
Les activités de la COGEBANQUE sont efficientes
d'après 70% du personnel enquêté, tandis que 20% les
considèrent comme très efficiente et le reste,
c'est-à-dire 10% les qualifient d'assez efficiente.
Les activités de la COGEBANQUE sont pertinentes
d'après 70% du personnel enquêté et 20% trouvent que les
activités de la COGEBANQUE sont très pertinentes, le reste
trouvent que lesdites activités sont assez pertinentes. En ce qui
concerne la performance de la COGEBANQUE, nous avons trouvé que suite
à une bonne gestion de service client, en 2008 la banque a
réalisé un résultat net de 1.019.051.000 (un milliard
dix-neuf millions cinquante et un mille francs). Après avoir
analysé le ratio de rentabilité économique nous avons
remarqué que pour 100 F investis la banque a gagné 2 F en
2008 contre 1 F en 2010. Par contre, la banque a perdu 0,6 F pour 100F
investis en 2009.
L'évolution des fonds propres influence
également la performance de la COGEBANQUE. A cet égard, les fonds
propres étaient de 8.174.338.000 F en 2008, 7.886.703.000 F en 2009 et
8.600.058.000 F en 2010. Au vu de tous ces éléments d'analyse,
nous disons que notre deuxième hypothèse est confirmée.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail
intitulé « Apport de la gestion des services à la
clientèle sur la performance d'une institution bancaire». Le choix
de notre recherche a été motivé par le fait que dans le
monde actuel où nous sommes appelés à devenir des
gestionnaires, il nous est indispensable de connaître la contribution
de la gestion des services clients dans une institution
financière afin d'avoir une meilleure adaptation dans un
environnement où règne une concurrence féroce.
Notre travail est divisé en deux parties
différentes mais complémentaires, à savoir la partie
conceptuelle et théorique, et la partie empirique. Les deux parties sont
précédées d'une introduction générale
comprenant le choix et l'intérêt du sujet, l'objectif du travail,
la délimitation du sujet, la problématique de la recherche, les
hypothèses, le choix des techniques et méthodes de recherche
ainsi que la subdivision du travail.
La problématique de ce travail est
concrétisée par deux questions:
1. La COGEBANQUE offre-t-elle à la clientèle les
services de qualité ?
2. La COGEBANQUE a-t-elle été
performante de 2008 à 2010 ?
Pour faciliter et guider le déroulement de ce travail,
deux hypothèses opérationnelles ont été
émises :
1. Les services offerts par la COGEBANQUE sont de bonne
qualité ;
2. La COGEBANQUE a été performante de 2008
à 2010.
Concernant la démarche méthodologique nous avons
appliqué les diverses techniques et méthodes. A propos des
techniques nous avons eu recours aux techniques: documentaire,
d'échantillonnage, du questionnaire et d'entretien. Pour ce qui est des
méthodes, celles que nous avons utilisées sont : la
méthode historique, comparative, analytique et statistique.
Notre travail est subdivisé en trois chapitres: le
premier chapitre est consacré au cadre conceptuel et théorique
dans lequel nous avons défini les concepts-clés de la recherche
et procédé à une revue de la littérature en rapport
avec notre sujet de recherche.
Le second chapitre a porté sur l'analyse de la gestion
de services à la clientèle au sein de la COGEBANQUE S.A. Notre
préoccupation à ce niveau était la confrontation de la
première hypothèse aux réalités empiriques du
terrain. Au niveau des résultats, la première hypothèse a
été confirmé par les indicateurs suivants : accueil
des clients, versement et retrait, obtention de crédit, gestion de la
qualité. Les indicateurs ci-haut ont permis de confirmer notre
première hypothèse et de la retenir.
Le troisième et dernier chapitre a abordé
l'apport de la gestion des services clients sur la performance de la
COGEBANQUE, l'objectif était de vérifier la deuxième
hypothèse afin de voir si la qualité des services offerts par la
COGEBANQUE contribue réellement à sa performance. Après
l'analyse de la performance de la COGEBANQUE et la présentation de ses
états financiers nous avons confirmé la deuxième
hypothèse.
SUGGESTIONS
Après avoir constaté l'existence de failles
dans certaines agences dans la bonne gestion des services clients, nous
suggérons les points suivants :
v Pour le ministère de la finance, à travers la
banque centrale, de faire un suivi des banques commerciale opérant au
Rwanda et de faciliter leur intégration dans la région de EAC
(East Africa Community).
v Aux partenaires de la COGEBANQUE nationale
qu'internationale, d'adapter leur objectifs aux besoins de la clientèle
et de maximiser leur profit tout en considérant l'intérêt
des clients.
v Aux autorités de la COGEBANQUE, nous suggérons
à la direction de la banque de faire un suivi régulier de la
gestion de la clientèle, accompagné des descentes sur terrain
afin de pouvoir se maintenir au marché et de pouvoir retenir et
fidéliser ceux qu'elle a maintenant ;
Nous suggérons aussi aux autorités de la
COGEBANQUE, de revoir la durée de remboursement car la clientèle
n'accède pas facilement aux crédits à cause de
l'échéance courte de remboursement.
La COGEBANQUE devrait aussi revoir sa politique d'octroi des
crédits car nous avons constaté que le taux de couverture
crédit était entre 42,82 % et 84,59 % pour les trois
années de notre étude et une fois que ce ratio augmente, le
résultat aussi augmente et enfin elle doit adopter la politique de
formation continue de son personnel en matière de marketing des
services.
v A la clientèle, de connaître leurs droits,
leurs valeurs, leurs devoirs et de s'engager dans la demande de crédit
après avoir bien analysé leurs projets.
v Aux futurs chercheurs, le temps et les moyes nous ont
poussé de délimiter notre recherche à la COGEBANQUE,
précisément dans la gestion des services clients, nous
suggérons aux futurs chercheurs d'approfondir les sujets entre autre
que:
- La gestion de risque de crédits des banques
commerciales ;
- L'impact de la réglementation de la banque centrale
dans l'octroi de crédit des banques commerciales.
BIBLIOGRAPHIE
1. Ouvrages
· AKTOUF, O. : Méthodologie des sciences
sociales et approches qualitatives des organisations. Une introduction
à la démarche classique et critique. Presses de
l'Université du Québec, Québec, 1990.
· DE DEKELE, J.M. et ROESHIERS, X. :
Méthode de recueil de l'information, DE BOECK, Bruxelles,
1991.
· DURET, D. : Qualité en production,
2ème Edition, édition des organisations, Paris,
2002.
· FRAMBARD, R. et LLOSA, S. : Marketing
relationnel et marketing de service : une profonde complicité,
Edition Bruxelles, 1999.
· FREDERIC, T. : La direction scientifique des
entreprises, Paris, 1991.
· GOGUE, J.M. : Management de la qualité,
3éme Edition, Economisa, Paris, 2001.
· GRAIS, B. : Méthode statistique,
Dunod, Paris, 2000.
· GRAWITZ, M. : Méthodologie de
recherche en science sociales, Dalloz,
1979.
· GRAWITZ, M. : Méthodologie de
recherche en science sociales, 11ème
édition, Dalloz, Paris,
1986.
· GRAWITZ, M.: Lexique des sciences sociales,
8ème édition, Paris, 2001.
· HORTON, D. et Al : L'évaluation au coeur
du renforcement organisationnel,
CTA, Wageningen, 2000.
· KOTLER, P. et DUBOIS, B. : Marketing
management, 3éme Edition,
Economica,
Paris, 2001.
· MULUMBATI, N. : Introduction à la
science politique, Edition Africaines,
Lubumbashi, 1977.
· MULUMBATI, N. : Manuel de sociologie
générale, Edition Africaines,
LUBUMBASHI, 1980.
· N'DA, P. : Méthodologie de la
recherche, PUCI, Abidjan, 2000.
· PASCAL, S. : La concurrence, que
sais-je ? Presses universitaires de
France, 2001.
· ROBBINS, S. et Al. : Management
4éme Edition, Paris, 2006.
· QUIVY et VAN, C. : Manuel de recherche en
sciences sociales, Dunod,
Paris, 1995.
· RUST, R.T. et OLIVIER, R.L. : Service
Quality : Insight and Managerial
Implication From The Frontier, Sage
Publication,
Lille, 1994.
· YVES, B. et COLLI, J.C. : Vocabulaire
économique et financier, 7éme Edition
mise en jour et enrichie, Seuil, France, 1996.
· WALTER, A S. : Les fondements de la maitrise de
la qualité, Edition economica, 1999.
2. Mémoires
· INGABIRE, C. : Contribution de la
qualité de service à la clientèle à la
rentabilité d'une banque
commerciale au Rwanda, ULK,
Kigali, 2008, inédit.
· KUBWAYO, C. : La gestion de la qualité
des services comme facteur de la
performance d'une institution de
micro finance, ULK, Kigali,
2009, inédit.
· MUKAKAMANZI, E.: La qualité des services
comme facteur clé à la
performance d'une
institution financière, ULK, Kigali,
2010, inédit.
3. Rapport et autres documents
· Annual report BS 1995 to 2007, NBR.
· IT procedures and policy 2009
· Manuel de procédure : service de
crédit 2009
· Marketing strategique de la COGEBANQUE 2009
· Note interne du 04/06/2010
· Note de service 03/2009/mt
· Rapport d'audit Ernest and Young 2010
· Rapport annuel 2009
4. Référence
électronique
· Alain WINDI (27/5/2010), la notion de performance,
disponible sur le web
site
http://www.howtobecame-manager.fr/archives
consulte le 23/08/2012
· COGEBANQUE (1999), qui-sommes-nous /notre-histoire
disponible sur le
web site
www.cogebanque.co.rw /index.php/fr le
11/06/2011
· E- book de BERRAH, L. : L'indicateur de
performance concepts et application, cepadues,Edition 2002.
· E-book : Manuel de
référence-printemps, ontario, SOAD, 2005.
· EFFIA (2009), développement et
construction. Les outils de mesure de la
satisfaction des clients disponible sur
le web site
www.effia.org
· FREEMAG (2010), fidélisation-clientèle.
Création de fidélisation de la
clientèle disponible sur
le web site
www.freemag.fr
consulte le 13/06/2011
·
http://fr.wikipedia.org/wiki/ratio_financier.
Consulte le 12/07/2011
· La voix du client (2009), pour que le client soit au
coeur des préoccupations de chacun dans l'entreprise consulté sur
le web site www.lavoixduclient.fr/satisfaction-construire consulte le
27/05/2011
· VERTONE (2005), marketing, innovation et relation
client, Consulté sur le web site
http://www.brogvertone.com
consulté le 01/06/2011
·
www.bnr.rw /about.aspx consulté le 05/08/2011
·
www.fr.wikipedia.org/wiki/bilan_comptable consulté le
24/05/2011
·
www.fr.wikipedia.org/wiki/management consulté le 24/05/2011
·
www.wikipedia.org/wiki/rentabiite consulté le 24/05/2011
5. Notes de cours
· BALORE, E. : Cours de gestion de la
qualité et du risque, ULK, 2001-
2002, inédit.
· BOUCHARD, A. : Cours de méthodologie de
recherche, UNR, Butare,
1975, inédit.
· OKOKO, O. : Cours de gestion
stratégique, 2ème licence, ULK, Kigali,
2011, inédit.
· RUDASINGWA, J. : Cours de gestion de la
qualité et risques, 1ème licence
de gestion, ULK, Kigali, 2008,
inédit.
· RUDASINGWA, J. : Cours des services financiers
et banques d'affaire,
2ème licence de
gestion, ULK, Kigali, 2009, inédit.
ANNEXES
ANNEXE 1 : Bilan et état de
résultat de la COGEBANQUE S.A
Bilan au 31/12/2010
(Montants en milliers de francs rwandais)
Nature de comptes
|
Année
|
31/12/2010
|
31/12/2009
|
31/12/2008
|
ACTIF
Opération de trésorerie et
opérations avec les banques et établissements
financiers
Valeurs en caisse
Banque Nationale du Rwanda
Comptes ordin. des banques et établissements
financiers
Val. reçu en pension, prêt&autres comptes
débiteur Intérêt courus à recevoir
Opérations avec la clientèle
. Compte à vue de la clientèle
. Crédits de trésorerie
. Crédits à la consommation
. Crédit à l'équipement
. Crédit immobilier
. Contrat de location - Financement
. Créances diverse en instance
. Créances douteuses et assimilées
. Intérêts courus à recevoir
Sous total
Instruments financiers
Instruments financiers disponibles à la vente
Instruments financiers détenus à
l'échéance Intérêt courus à recevoir
Sous total
..................................
Valeurs immobilisées et opérations
diverses
. Immobilisations incorporelles
. Immobilisation corporelles
. Débiteurs divers
. Valeur et emplois divers
. Comptes de régularisation .
...................................
Sous total
Grand Total
PASSIF
Opérations de trésoreries et
opérations avec les banques et établissements
financiers
Banque Nationale du Rwanda
Comptes ordinaires/banque&établis. financiers
Val. données en pension/emprunts/autres créd.
Intérêt courus à payer
Sous total
.........................................................
Opérations avec la clientèle
Comptes créditeurs de la clientèle
Dettes diverses en instance
Intérêts courus à payer
Sous total
.........................................................
Autre passifs
Créditeurs divers
Compte de régularisation
Sous total
...........................................................
Provisions pour risques et charges, capitaux propres
et assimilés
Provisions for credit registred as liabilitiy
Sous total
...........................................................
Capitaux propres
Réserves et primes liées au capital
Capital
Résultat net (+ou-)
Sous total
...........................................................
Grand total
|
2, 101,667
1, 671,805
746,043
7, 258,241
1,611
............
11, 779,367
5, 389,615
2, 593,392
161,785
3, 275,328
10, 191,217
251,336
123,413
3, 155,304
14,446
25, 155,836
1, 130,109
17, 297,853
227,808
18, 655,770
236,598
937,535
261,974
27,329
321,994
...............
1, 785,431
57, 376,404
4,566
973,566
7, 772,497
174,473
8, 925,101
................
38, 719,116
111,673
632,946
39, 463,734
................
359,953
12,304
372,257
...............
15,254
15,254
.................
2, 886,702
5, 000,000
713,356
8, 600,058
.................
57, 376,404
|
3, 282,144
2, 037,833
2, 420,498
9, 395,525
6,148
.............
17, 142,148
4, 567,403
2, 189,021
57,686
2, 012,223
12, 739,758
397,782
0
2, 381,751
27,211
24, 372,836
2, 957,056
-
28,163
2, 985,219
167,990
974,644
549,266
24,228
129,892
...............
1, 846,021
46, 346,224
4,583
1, 619,784
4, 269,000
94,897
5, 988,263
...............
31, 046,306
310,759
653,265
32, 010,329
.................
434,275
5,475
439,750
................
21,180
21,180
..................
3, 174,339
5, 000,000
(287,635)
7, 886,703
.................
46, 346,224
|
3, 150,592
2, 177,848
2, 872,433
5, 269,626
12,832
..................
13, 483,330
7, 762,732
3, 071,997
71,755
1, 575,037
14, 699,342
1, 308,298
60,094
1, 581,392
0
30, 130,647
0
0
0
0
226,307
924,929
308,268
34,818
76,916
...................
1, 571,238
45, 185,216
33,628
1, 378,122
3, 935,000
129,981
5, 476,731
...................
30, 128,937
456,241
247,954
30, 833,132
...................
689,114
3,838
692,952
...................
3,279
3,279
...................
2, 155,287
5, 000,000
1, 019,051
8, 174,338
...................
45, 185,216
|
Source : Etats financier de la COGEBANQUE fin 2010
Etat des résultats pour la période de 12
mois terminée le 31 Décembre 2010
(Montant en milliers de francs rwandais)
|
31/12/2010
|
31/12/2009
|
31/12/2008
|
+ Intérêts et produits assimilés
- Intérêts et charges assimilés
- Cout du risque de crédit
.............................................
INTERETS NETS
+ commissions de prestation de services (produits)
- commissions de prestation de services (charges)
#177; Résultat de change
#177; Autres produits et charges d'expl. banc
..............................................
PRODUIT NET BANCAIRE
- Charges de personnel
- Autres charges d'exploitation
- Dotation aux amortissement / immobilis.
.............................................
RESULTAT D'EXPLOITATION
- Dépréciation de titres de participation
#177; gains ou pertes sur actifs immobilisées
- Impôt sur les bénéfices
..............................................
RESULTAT NET
|
4, 856,222
(2, 425,958)
714,075
...............
3, 144,339
1, 015,761
(131,400)
595,279
226,496
.................
4, 850,475
(1, 601,995)
(1, 670,520)
(457,275)
...............
1, 120,685
0
0
(407,329)
.................
713,356
|
4, 369,039
(1, 715,725)
(1, 285,943)
.....................
1, 367,371
1, 081,469
(131,551)
725,492
79,333
......................
3, 122,114
(1, 517,508)
(1, 629,743)
(400072)
.....................
(425,209)
0
0
137,635
......................
(287,574)
|
4, 547,225
(1, 274,205)
(516,701)
.....................
2, 756,319
855,738
(75,629)
971,102
32,287
.....................
4, 539,817
(1, 083,534)
(1, 380,069)
(373,430)
...................
1, 702,784
(116,237)
1,615
(569,111)
.....................
1, 019,051
|
ANNEXE 2
QUESTIONNAIRE DESTINE A LA CLIENTELE DE LA COGEBANQUE
S.A, AGENCES DE KIGALI
1. Identification du client
Votre agence
Age : Entre 21-30
Entre 30-45
Plus de 45
2. Niveau d'étude
a) Aucun
b) Primaire
c) Secondaire : Tronc commun :
Secondaire :
d) Universitaire : Baccalauréat :
Licence :
e) Ecole professionnelle :
3. Occupation
a) Agent de l'Etat :
b) Agent privé : Petite et moyenne
entreprise :
Grande entreprise :
4. Comment jugez-vous les services rendus par la
COGEBANQUE
a) De bonne qualité
b) Acceptable
c)
Autres :............................................
5. Combien de temps passez-vous au guichet avant d'être
servi ?
a) 5 à 10 minutes
b) 10 à 15 minutes
c) 15 à 30 minutes
d) Plus de 30 minutes
6. Quelles difficultés rencontrez-vous lors de la
demande de crédit ?
a) taux d'intérêt élevé
b) manque de garantie
c) échéance courte de remboursement
d) Problème de capacité de remboursement
7. Qu'est-ce qui vous a poussé à ouvrir un
compte à la COGEBANQUE
a) Variété des produits
b) Possibilité d'accéder au crédit
c)
Autres :...........................................................
Je vous remercie d'avoir pris votre temps pour répondre
à nos questions.
ANNEXE 3: IBIBAZO BIGENEWE ABAKIRIYA BA COGEBANQUE,
AMASHAMI YA KIGALI
1. Umwirondoro.
Ishami abarizwamo :
Imyaka : Hagati ya 21-30 :
Hagati ya 30-45 :
Hejuru ya 45 :
2. Amashuri wize.
a) Amashuri abanza :
b) Amashuri y'isumbuye :- icyiciro cya mbere :
- icyiciro cya kabiri :
c) Amashuri makuru (kaminuza) :- icyiciro cya
mbere :
- icyiciro cya kabiri :
d) Amashuri y'imyuga :
3. Akazi akora
a) Umukozi wa Leta
b) Umukozi wigenga : - ibigo bito n'ibiciriritse
- ibigo binini
4.Ubona gute imikorere ya COGEBANQUE ?
a) Myiza cyane
b) Myiza
c) Ibindi (bivuge)
5.Umara igihe kingana iki utegereje kubitsa cyangwa
kubikuza ?
a) Iminota 5 kugeza ku 10
b) Iminota 10 kugeza kuri 15
c) Iminota 15 kugeza kuri 30
d) Hejuru y'iminota 30
6.Ni izihe mbogamizi uhura nazo mu gusaba inguzanyo
muri COGEBANQUE?
a) Inyungu nini:
b) Kubura ingwate:
c) Kwishyura mu gihe kigufi:
d) Ubushobozi buke bwo kwishyura:
7. Ni iki cyatumye uhitamo COGEBANQUE ?
a) Servise zinyuranye
b) Kubona inguzanyo ku buryo bworoshye
c) Ikindi (kivuge):......................................
Murakoze kuba mwitanze mugasubiza ibibazo twababajije.
ANNEXE 4 : GUIDE D'ENTRETIEN AVEC LE PERSONNEL DE
LA COGEBANQUE
1. Pourriez-vous nous dire l'historique et l'organigramme de
la COGEBANQUE S.A ?
2. Pourriez-vous nous décrire la direction
administrative et financière ainsi que son rôle ?
3. Parlez-nous de l'évolution de la COGEBANQUE S.A
depuis sa création.
4. Avez-vous une équipe complet pour pouvoir accomplir
votre mission et quel est le rôle de chacun ?
5. Quels sont les points forts et défis de votre
banque ?
6. Quel est le rôle du chef d'agence dans la gestion de
la qualité ?
7. Quel est le rôle de la direction retail ?
8. Quelle est la composition de la direction crédit et
son rôle principal ?
9. Quelle est la procédure d'analyse et le taux
correspondant à chaque crédit ?
10. Quelles sont les procédures d'analyse de
crédit ?
11. Est-ce que vous-tenez en considération le niveau
d'étude de vos clients ?
12. Quel est votre avis sur les éléments
ci-après : efficacité, efficience et pertinence des
activités de la COGEBANQUE S.A ?
ANNEXE 5 : LISTE DU PERSONNEL ENQUETE ET LEUR
FONCTION
Titre
|
Service
|
Grade académique
|
1. Directeur administrative et financier
|
Administration et finance
|
Licencié
|
2. Directeur Retail
|
Service client
|
Masters
|
3. Chef de département agence de Kigali
|
Service client
|
Licencié
|
4. chefs des agences de Kigali
|
Service client
|
Licenciés
|
5. Chef de département des opérations
|
Service client
|
Licencié
|
6. Directeur de crédit
|
Service crédit
|
Licencié
|
7. Chef de service d'analyse
|
Service crédit
|
Licencié
|
|