III.10. Les techniques d'évaluations
pratiquées
Les types d'évaluations pratiquées par
l'ensemble des répondants sont : les sorties terrain, les
réunions périodiques, le sondage des bénéficiaires,
et la conduite de focus group.
L'utilisation de l'ensemble des techniques est fonction de la
taille des structures, du volume d'activités et du nombre de
bénéficiaires que l'association a en charge.
Ces évaluations sont faites à mi-parcours en
milieu d'année en général au premier semestre de
l'année. Cette évaluation permet à l'association
d'établir un état de mise en oeuvre des activités a mis
parcours par rapport à ces objectifs de départ. Au cours de cette
évaluation l'association apporte des solutions correctives aux
difficultés rencontrées.
La seconde évaluation utilisée par les
associations est celle faite en fin d'année. Cette évaluation
permet à l'association de faire l'état de mise en oeuvre des
activités des activités par rapport aux objectifs et aux
indicateurs de départ et de proposer un nouveau plan d'action.
Il faut rappeler que l'ensemble de ces structures qui font la
prise en charge VIH avec le PAMAC dispose d'une fiche technique annuelle
(convention de financement annuel) avec le PAMAC pour la mise en oeuvre de
leurs activités. Enfin, parmi les répondants il y a certaines
structures qui ne disposent pas de mécanisme interne d'évaluation
de leurs activités. Ces dernières se contentent des
résultats de la restitution des évaluations faites par la
structure relais, le réseau de suivi ou du PAMAC. C'est le cas de la
plus part de certaines structures niveau16 selon la classification
du PAMAC.
III.11. Difficultés rencontrées par les
associations pour le suivi-évaluation
Les difficultés rencontrées au cours du
suivi-évaluation par l'ensemble des associations couverte par
l'étude se répartissent à quatre niveaux.
. Au niveau du PAMAC
- l'insuffisance et l'irrégularité des sorties de
suivi-évaluation par le PAMAC ;
- la non maitrise des outils de collectes de donnés
développés par le PAMAC ;
- l'allocation tardive et insuffisante des ressources pour les
activités de suivi-
évaluation ;
- Insuffisance d'appui à la gestion comptable.
. Au niveau des réseaux de suivi
- l'insuffisance de feed back après le suivi fait par les
réseaux de suivi ;
- l'absence de cadre de concertation entre réseau de suivi
et association ;
- la confusion des rôles de suivi entre les réseaux
de suivi et la structure relais ; - l'insuffisance de communication entre
réseaux de suivi et associations.
6 Association de prise en charge VIH qui dispose de moins
de 250 bénéficiaires
36
? Au niveau de la structure relais
- insuffisance de cadre de concertation entre structure relais et
les associations ;
- difficultés de communication entre la structure relais
et les associations ; - L'irrégularité des sorties de suivi
évaluation ;
- l'absence de programme de sorties de supervision
prédéfini en début d'année ou trimestriel ;
- l'absence de feed-back après les sorties de
suivi-évaluation.
? Au niveau des associations
- le manque de renforcement des compétences des acteurs de
suivi-évaluation; - la vétusté de matériel de
suivi-évaluation (informatique et roulant) pour les sorties ;
- la mobilité du personnel de suivi-évaluation ;
- la non maitrise des outils de collectes des données
- insuffisance de l'appui institutionnel au
suivi-évaluation.
|