Liste des sigles et abréviations
BURCASO : Conseil Burkinabé des ONG/OBC
et Associations de lutte contre les
IST et le VIH / SIDA
IDH : Indice de Développement Humain
INSD: : Institut National de la Statistique et
de la Démographie
ISIG : Institut Supérieure d'Informatique
et de Gestion
OEV : Orphelin et Enfant Vulnérable
ONUSIDA : Organisation des Nations Unies pour le
VIH/SIDA ;
PAMAC : Programme d'Appui au Monde Associatif et
Communautaire
PECC : Prise En Charge Communautaire
PMA : Pays les Moins Avancés
PNUD : Programme des Nations Unies pour le
Développement
PVVIH : Personne Vivant avec le VIH
RAJS/BF : Réseau Africain Jeunesse
Santé et développement / Burkina Faso ;
RAME : Réseau d'Accès aux
Médicaments Essentiels
RGPH Recensement Général de la
Population et de l'Habitat
SOS/JD : SOS / Jeunesse et Défis
SP/CNLS-IST : Secrétariat Permanent du
Conseil National de Lutte contre le Sida et
les Infections Sexuellement Transmissibles
VIH : Virus de l'Immunodéficience
Humaine.
1
INTRODUCTION
Le Burkina Faso s'est engagé résolument dans un
processus de démocratisation. Amorcé avec l'adoption de la
Constitution du 2 juin 1991, ce processus a favorisé du même coup
la liberté d'association. La pandémie du VIH est l'une des causes
de mortalité en Afrique (ONUSIDA ; 2009). C'est également elle
qui freine et rétrograde les efforts de développement entrepris
par les pays africains. C'est en ce sens qu'elle pèse de plus en plus
sur la situation socio-économique, la santé, l'éducation
et la sécurité de tous les pays. Face à cette situation
les espoirs d'atteindre les objectifs fixés en matière de
développement et de bien-être social et économique sont
minces.
La création des associations a pris une ampleur
considérable au Burkina Faso grâce à un contexte juridique
et institutionnel très propice au développement participatif et
surtout avec l'intensification de la lutte contre les maladies sexuellement
transmissibles et le VIH. Les organisations de la société civile,
malgré leur disparité, se sont positionnées depuis plus de
deux décennies comme structures pionnières de
référence dans la lutte contre le VIH/SIDA.
Cependant, beaucoup de difficultés entravent sur le
terrain les actions des associations dont les partenaires techniques et
financiers (PTF) sont de plus en plus exigeants en termes de résultats.
Parmi celles-ci, on peut noter la non maîtrise du dispositif de
suivi-évaluation qui constitue un handicap sérieux à
l'émergence d'un monde associatif plus fort, crédible et uni pour
une meilleure capitalisation des données communautaires au niveau
national. En effet, la pratique du suivi-évaluation au niveau des
associations demeure embryonnaire et ne facilite pas une bonne
visibilité des activités de ces structures associatives ainsi
qu'une capitalisation de leurs acquis.
Aussi, de plus en plus, les partenaires techniques et
financiers exigent la mise en place d'un mécanisme réelle de
suivi-évaluation en vue de garantir la bonne réalisation des
activités réalisées à travers les associations.
Enfin, de par le volume d'activités de plus en plus
croissant au sein de certaines structures associatives, la mise en place
d'un dispositif de reporting et de contrôle est
devenue une nécessité. Cette situation
caractérise surtout au niveau des associations partenaires du PAMAC du
centre dans la prise en charge communautaire du VIH. C'est pourquoi, le PAMAC a
entrepris d'appuyer ces structures à la mise en place d'un dispositif de
suivi-évaluation. Pour cette étude, il est question de
réfléchir autour de la problématique de l'analyse du
dispositif de suivi-évaluation dans la prise en charge communautaire du
VIH/SIDA : cas des associations partenaires du PAMAC dans la région du
centre au Burkina Faso.
Afin de faciliter la compréhension de l'étude,
le travail est organisé en trois grandes parties que sont : la
première partie est consacrée au cadre théorique de
l'étude, la seconde à la méthodologie de l'étude et
enfin la troisième à l'analyse et à
l'interprétation des résultats.
3
|