4. La MIB (Management Information Base)
La MIB est une collection hiérarchisée d'objets
gérés. Les informations sont
regroupées en arbre. Cet arbre contient une partie
commune à tous les agents SNMP en général, une partie
commune à tous les agents SNMP d'un même type de matériel
et une partie spécifique à chaque constructeur. Chaque
équipement à superviser possède donc sa propre MIB. Les
appellations des diverses rubriques sont normalisées et elles ne sont
présentes que dans un souci de lisibilité. En
réalité, chaque niveau de la hiérarchie est
repéré par un index numérique et le manager SNMP n'utilise
que celui-ci pour y accéder.
Voici un exemple de structure de table MIB :
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Mémoire de fin d'étudesVpour l'obtention
du diplôme d'Ingénieur de
T777777V 77t'77VS777777Ve7VR777777,VIA7777777777. V 777V777777777 VN7777
VA77777VV'7'77e
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Figure5. Structure générale d'une
MIB
Ici les objets à gérer sont identifiés
de manière unique par une série numérique
(.1.3.6.2.1.2.1...) appelée OID (Object identifier). L'arbre se compose
de branches et un ensemble de branche qui converge directement vers un meme
noeud est appelé groupe. Les noeuds de l'arbre qui n'ont pas de parent
sont appelés feuilles. Ce sont les feuilles de l'arbre MIB qui
constituent les objets gérés via SNMP.
5. Déploiement des logiciels de supervision
Les logiciels de supervision peuvent être
déployés de trois manières différentes :
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centralisée hiérarchique
distribuéeV
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Mémoire de fin d'étudesVpour l'obtention
du diplôme d'Ingénieur de
T777777V 77t'77VS777777Ve7VR777777,VIA7777777777. V 777V777777777 VN7777
VA77777VV'7'77e
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> Déploiement centralisé :
La supervision n'est assurée que par un seul ordinateur, avec
éventuellement une ou plusieurs machines miroir synchronisées. La
visualisation des éléments du réseau (alarmes, état
des noeuds, etc...) est alors centralisée en un point unique. Ce type de
supervision reste tout de même sensible, car toute la gestion repose sur
une seule station. Si celle-ci vient à tomber en panne, tout le
processus de supervision est alors compromis. De plus la machine étant
seule, elle doit être suffisamment robuste pour pouvoir traiter
l'ensemble des données de supervision du réseau. Enfin, la
machine effectue la totalité des requêtes de supervision, ce qui a
pour conséquence d'augmenter fortement le trafic réseau en
provenance de cette machine.
> Déploiement hiérarchique :
La supervision est assurée ici de manière
hiérarchique. Un serveur de supervision central dialogue avec d'autres
serveurs de supervision ne s'occupant chacun que d'un segment de réseau.
Ces mêmes serveurs peuvent aussi avoir d'autres serveurs sous leur
responsabilité. Ils sont à la fois clients et serveurs de
supervision. Ce type de déploiement est bien plus délicat
à mettre en oeuvre qu'un simple déploiement centralisé
mais offre une tolérance aux pannes bien plus élevée. En
effet, si un serveur supervisant un segment tombe en panne, seul le segment
concerné ne sera plus supervisé. De plus un tel
déploiement permet d'avoir plusieurs visions du réseau. Une
vision globale, depuis le serveur central, une vision d'un segment depuis un
serveur supervisant un segment, etc... Toutefois, il ne faut pas occulter le
fait qu'un déploiement hiérarchique reste plus coûteux en
temps de réponse qu'un déploiement centralisé, les
différents serveurs devant se synchroniser pour faire remonter les
informations au niveau hiérarchique le plus haut.
> Déploiement distribué :
Ce déploiement combine l'approche centralisée et
l'approche hiérarchique. Chaque station de supervision tient à
jour une base de données complète. Toutes les stations
échangent donc entre elles les données de supervision, sans
restriction. Cela permet même de spécialiser certaines machines
sur un traitement de supervision précis (alarme, sécurité,
performances, etc...). Toutefois, il convient de bien définir le
degré de responsabilité et de coopération entre les
machines.
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Mémoire de fin d'études pour l'obtention
du diplôme d'Ingénieur de Travaux Option Systèmes et
Réseaux, IAI-CAMEROUN. Par GHARINGAM NDANE Awawou Viviane
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